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L'école primaire dans les autres pays du monde ? Vos expériences?


vélo45

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Retour sur l Algérie :

Pas d école Maternelle. Les enfants entrent à l école à 6 ans. 

La pédagogie employée est globalement celle de la France des années 50 (héritage du colonialisme) avec une place importante accordée au patriotisme et à la religion. 

Les élèves algériens qui arrivent en France ont globalement un niveau nettement meilleur en maths que nos élèves en France. Ultra valorisation des matières scientifiques au détriment de toutes les autres disciplines. 

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Effectivement. Au travers de l'AEFE ou de la Mission laïque on s'aperçoit que notre modèle est plébiscité à l'étranger et nos écoles élitistes. A New York il y a des listes d'attente dès la naissance du futur écolier pour été admis à la maternelle française... Ici, dans notre pays, ils cassent un modèle pourtant un des meilleurs jusqu'à la fin des années 80...

Pas sûr qu'on y observe l'évolution française telle que ces inclusions sans discernement...

https://www.lindependant.fr/2023/02/17/pres-de-marseille-un-enfant-de-7-ans-seme-la-terreur-dans-son-ecole-quatre-enseignants-ont-deja-quitte-letablissement-depuis-septembre-11006217.php

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Le 12/02/2023 à 15:28, pimouss26 a dit :

c'est très intéressant, ça me rappelle mon stage en Angleterre avec toutes les valorisations que j'entendais "well done", "good girl/boy"...

Je m'interroge sur la modalité : comment faire lire en tête à tête avec tous les autres élèves à côté ? (de mémoire ils avaient des classes bien chargées lorsque j'avais mon stage à Bristol donc j'ai dû mal à imaginer cela, tous les jours pour tous les élèves) 

 

Concernant cette interrogation, il y a une personne dédiée qui fait la lecture en tête-à-tête, une 'reading assistant', qui  prend les enfants un par un une dizaine de minutes pendant le temps de classe.

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Le 12/02/2023 à 16:21, Invité Anonyme a dit :

Et aussi est-ce que les parents investissent la scolarité de leurs enfants? Font ils des bilans comme chez nous à la demande des enseignants ? Est-ce que l'école prend une place importante dans la vie de famille?

Ca dépend des familles comme partout. Cependant, il n'y a plus de carte scolaire en Angleterre, ce qui crée une concurrence féroce autour des places dans les écoles bien notées, donc ça apporte une certaine implication des familles.

Il y a aussi le fait que la journée d'école soit beaucoup plus courte en Angleterre : en général, de 9h à 15h, 5 jours par semaines. Ce qui apporte une régularité sur la semaine, laisse le temps de faire des activités après l'école, passer du temps en famille, et pour les enfants d'être couchés tôt pour être en forme à l'école. 

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Il y a 5 heures, nonau a dit :

Effectivement. Au travers de l'AEFE ou de la Mission laïque on s'aperçoit que notre modèle est plébiscité à l'étranger et nos écoles élitistes. A New York il y a des listes d'attente dès la naissance du futur écolier pour été admis à la maternelle française... Ici, dans notre pays, ils cassent un modèle pourtant un des meilleurs jusqu'à la fin des années 80...

Pas sûr qu'on y observe l'évolution française telle que ces inclusions sans discernement...

https://www.lindependant.fr/2023/02/17/pres-de-marseille-un-enfant-de-7-ans-seme-la-terreur-dans-son-ecole-quatre-enseignants-ont-deja-quitte-letablissement-depuis-septembre-11006217.php

Ils auraient dû faire un PPRE voilà.

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Il y a 3 heures, vélo45 a dit :

Ils auraient dû faire un PPRE voilà.

Oui c'est sûr le PPRE ça change la vie! Quel outil ! Quelle efficacité ! Heureusement qu'il y a les PPRE dans nos vies professionnelles ! Comment pourrait on s'en passer ! 

C'est prodigieux. Ça relève même du miracle selon moi. 

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il y a une heure, nonau a dit :

Oui c'est sûr le PPRE ça change la vie! Quel outil ! Quelle efficacité ! Heureusement qu'il y a les PPRE dans nos vies professionnelles ! Comment pourrait on s'en passer ! 

C'est prodigieux. Ça relève même du miracle selon moi. 

Nous c'est toujours la réponse qu'on a pour tout un tas de problèmes différents.

Alors...

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  • 2 semaines plus tard...

Alors pour habiter en Angleterre actuellement, il y a bien une carte scolaire. Elle n'est juste pas automatique. Il y a bien des voeux à formuler pour l'école, les places sont attribuées en fonction de la zonification des écoles. En fonction des places disponibles, il est possible pour un enfant habitant hors zone d'aller d'être dans une autre école. C'est le cas dans l'école de mes enfants qui est assez demandée car mieux côtée que celle d'à côté. Les parents habitants la zone de l'école voisine demandent l'école de mes enfants avant celle de leur zone. Bon, il faut dire que le découpage des zones est un peu bizarre, l'école est en bordure de la zone de recutement, ce qui fait qu'à une rue près, il faut aller à l'autre école qui est située à 15 minutes à pieds. 
Déménager en cours d'année dans une zone ne garantit pas une place. Si les classes sont pleines (30/31 max), l'enfant sera mis dans une école où il reste des places. Ce qui fait que des camarades de classe de ma fille sont partis vers octobre malgré un déménagement en été, ils attendaient qu'une place se libère dans l'école plus proche de leur domicile. 

Pour l'implication, je dirais que ça dépend. Ils attendent beaucoup de l'école car ils estiment que c'est de leur responsabilité. Les écoles ont une vraie équipe administrative et de support, il y a un référent pour les enfants à besoin particuliers. Ils ont l'air aussi d'être moins bilan et paperasse quand même. Pour le suivi psy de mon fils, c'est l'école qui s'en charge et qui a trouvé le psy. Il a d'ailleurs ses séances à l'école. 

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Si vous voulez savoir ce que les Britanniques pensent du système d'éducation à la Française

https://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/la-mauvaise-note-du-prestigieux-lycee-francais-de-londres_5689154.html?fbclid=IwAR14xE_kUE5k45qkNikMehcxZzIFtufPS48R1TDurRqvhY-eoNH2AwOJ6Zk

 

Le lycée Charles de Gaulle vient de recevoir la plus mauvaise qualification pour un établissement britannique : "Inadequate."  Ca fait mal pour un lycée à plus de 10000 euros l'année... 

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Je vais répondre pour l 'Australie, même si on vient tout juste de rentrer. Je précise que nous étions à Melbourne car ce pays est fédéral et l'école n'a rien à voir dans le Victoria où nous vivions ("education state") et dans le désert des Territoires du Nord par exemple.

Nos filles ont suivi l'école australienne + la scolarité complémentaire du Cned à la maison.

Beaucoup d'enfants australiens sont scolarisés à l'école privée, souvent non mixte, mais nous avons fait le choix de l'école publique mixte et gratuite. Fille aînée au collège, seconde en primaire. Les établissements sont attribués via la carte scolaire, pas de dérogations possibles.

Dans les points positifs : le sentiment d'appartenance à l'école et la tolérance/bienveillance de l'école,  classes à 20 élèves jusqu'en terminale, parcours adaptés pour les allophones, rythme régulier (classe tous les jours de 9h à 15h de la primaire au lycée, 10 sem de classe/2 sem de vacances + vacances d'été en décembre). Classes attribuées à l'âge, possibilité de redoubler si besoin. Discours très positif des professeurs, encouragement des élèves, esprit d'équipe. L'uniforme et les assembly tous les 15 jours: cela crée à mon avis un  fort sentiment d'appartenance à l'école que je n'ai jamais vu en France, les élèves se connaissent tous. A chaque assembly des prix sont remis aux élèves en fonction des valeurs de l'école (courage, entraide...), chaque niveau de classe reçoit chaque type de prix. On comprend qu'au fil de l'année la plupart sinon tous les élèves seront récompensés. Les parents peuvent assister aux assembly. Si l'enfant reçoit un prix, les parents sont prévenus à l'avance pour assister à l'assembly. A chaque remise de prix, le directeur explique pourquoi cet élève reçoit ce prix : " tu as su faire preuve d'un effort particulier lors de ***". Les élèves restent en primaire jusqu'à la fin de la 6e. Au collège, les élèves appartiennent à une maison exactement comme dans Harry Potter et y restent toute leur scolarité du grade 7 au grade 12 (de la 5e à la terminale). Ils se soutiennent lors des rencontres sportives ou culturelles. Toutes les classes partent en semaine d'intégration tous les ans. L'accent mis sur l'expression orale et le débat, les australiens sont de supers orateurs.  Autre point positif à mes yeux: l'apprentissage de la cuisine et de la couture au collège. La tolérance affichée des établissements sur les questions de diversité. 

Dans les points négatifs: le niveau scolaire (disons-le, les élèves ne sont  pas très bons ni très sollicités), mes filles ayant suivi les 2 systèmes en parallèle, je note un écart de niveau de 2 ans en maths en primaire, puis de 3 à 4 ans au collège. Les élèves abandonnent très vite certaines matières (dès la seconde). En littérature, peu d'analyse, peu d'expression écrite, peu de réflexion poussée. En histoire géo, le programme est peu poussé aussi. Pas de physique-chimie au collège. Une seule langue étrangère apprise. D'ailleurs, les professions nécessitant des études poussées/techniques sont souvent faites par des immigrés diplômés ailleurs (en général d'Europe et d'Asie) qui sont favorisés sur ces critères pour l'obtention des visas. A Melbourne, les informaticiens, ingénieurs sont généralement français, les médecins viennent d'Asie, les dentistes aussi, les architectes sont aussi étrangers... Il n'est pas nécessaire d'avoir bcp de diplômes pour bien gagner sa vie en Australie. Les professions "prestigieuses" pour les australiens sont généralement dans la vente et l'immobilier. Pas de maternelle mais un kindergarden jusqu' à 5-6 ans très cher où les enfants jouent. L'école tous les jours de 9h à 15h qui certes est bien pour les enfants, mais qui associée à un coût exorbitant du périscolaire pousse bcp de mères à ne plus travailler. Les jours de formations et de rencontres avec les parents sont sur tps scolaire, ces jours-là les enfants n'ont pas classe (en gros 2 fois par période). La bienveillance extrême qui empêche d'aborder clairement les acquis et les difficultés. Derrière le "no worries" se cache aussi une forme de  déresponsabilisation des adultes. Impossible de vraiment connaître le niveau des enfants et les points à reprendre si bien que les enfants en difficulté restent "dans l'ombre".  Pas possible non plus d'avoir des ambiances de classe propices au travail. Cela a été un vrai pb pour mes filles: trop de bruit, pas assez de concentration et pas assez d'apprentissages.  L'usage exclusif de l'ordinateur: un temps d'écran ahurissant et une maitrise limitée du geste d'écriture. La gestion du harcèlement ou plutôt sa non gestion. De nombreuses activités sont collectives mais non encadrées par les adultes, il y a souvent des dérives que le système fait semblant de ne pas voir.

Du côté du prof: j'ai enseigné à l'Alliance Française durant notre expat, avec des élèves de 3 à 89 ans. Pour mes maternelles : peu de maîtrise des consignes collectives, du mal à se concentrer sur des tâches simples, ils ne sont pas du tout "élèves" car pas scolarisés. J'ai trouvé que mes élèves de 5 ans étaient peu stimulés. J'avais aussi un groupe ados francophones : impossible d'aborder des questions de compréhension fine, ils restent toujours sur l'explicite. Ma fille a vécu la même chose au collège, osciller entre les QCM australiens terre-à-terre et les analyses de texte de 3e version Cned relevait du jeu d'équilibriste. Je les trouve aussi peu proactifs. Ils ne prennent pas d'initiatives. Mon époux a constaté exactement la même chose dans son environnement professionnel. Mes élèves adultes étaient bons mais très rarement australiens d'origine. 

Pour être parfaitement transparente, une des raisons de notre retour en France est l'école. Pas de lycée français à Melbourne, des appréhensions de notre part pour l'entrée en seconde de notre fille, on a préféré rentrer en cours de 3e. Alors oui, elles sont de nouveau dans des classes surchargées où le temps de l'oral est très réduit, mais elles sont aussi dans des sollicitations cognitives plus poussées, un niveau de réflexion plus abouti. Et moi je suis contente de pouvoir reprendre une vie professionnelle à temps plein sans me ruiner ce qui n'était pas possible là-bas. Par ailleurs, le coût de l'université est très élevé. 

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