borneo Posté(e) 11 avril 2023 Posté(e) 11 avril 2023 Il y a 3 heures, BobbyWatson a dit : Un aspect peut-être négligé dans la conversation est la possibilité de se monter le bourrichon en équipe à propos d'un élève. Je n'osais pas le dire...
gégé82 Posté(e) 12 avril 2023 Posté(e) 12 avril 2023 Le 06/04/2023 à 07:30, folival a dit : Ma réponse est simplement: Les maitresses n'ont pas à vouloir impérativement un diagnostic. Cela ne fait pas partie de leur fonction ni de leur responsabilité. Je ne comprends plus ce que devient ce métier qui cherche à tout prix à médicaliser, à externaliser la difficulté.... Exact! Je me souviens d'une ESADP qui nous disait que ce n'était pas aux enseignants de demander un bilan, ni d'orienter vers un spécialiste. Je me le suis toujours interdit depuis... Qui sommes-nous pour nous permettre d'oser pré-diagnostiquer quoi que ce soit? Or, on entend bon nombre de collègues dire aux parents que leur enfant est probablement ceci ou cela, ou bien d'aller consulter tel médecin ou centre. Il y a 1 mois environ ma collègue a reçu des parents et leur a dit qu'elle pensait que le fiston était peut-être HPI, il faudra faire un bilan. Ils sont perdus et n'avaient jamais envisagé cela. Dernier exemple en date: ma directrice qui dit à l'équipe que nous avons tous des élèves neuroatypiques, il faut savoir les déceler, elle va nous faire un topo là-dessus car elle a fait une journée d'information sur les différents troubles. Je rêve!
Nävis Posté(e) 12 avril 2023 Posté(e) 12 avril 2023 Ce n est pas à nous de faire une diagnostique, mais alerter les parents sur quelque chose qui nous interroge fait partie de notre rôle je pense. 1 7
3caille Posté(e) 12 avril 2023 Posté(e) 12 avril 2023 il y a 28 minutes, gégé82 a dit : Nous avons tous des élèves neuroatypiques, il faut savoir les déceler, elle va nous faire un topo là-dessus car elle a fait une journée d'information sur les différents troubles. Je rêve! Autant je suis convaincue qu il y a quasiment des élèves neuroatypique dans chaque école voir classe .... autant dire j ai fait journée d info sur les différents troubles je vais vous faire un topo pour les déceler ça me paraît lunaire....
sosogirafe Posté(e) 12 avril 2023 Posté(e) 12 avril 2023 il y a 39 minutes, 3caille a dit : Autant je suis convaincue qu il y a quasiment des élèves neuroatypique dans chaque école voir classe .... autant dire j ai fait journée d info sur les différents troubles je vais vous faire un topo pour les déceler ça me paraît lunaire.... Que je trouve intéressant d en discuter moi. C'est par les échanges qu on découvre. Après, ça ne fait pas formation. Et pour "déceler ", non, juste se questionner. Mais il faut bien commencer qqpart.
3caille Posté(e) 12 avril 2023 Posté(e) 12 avril 2023 @sosogirafec est intéressant d en discuter comme tout autre retour de formation ou conférence mais pour dire comme ça ça vous aidera à les déceler c est hallucinant
pimouss26 Posté(e) 12 avril 2023 Posté(e) 12 avril 2023 Il y a 4 heures, gégé82 a dit : Exact! Je me souviens d'une ESADP qui nous disait que ce n'était pas aux enseignants de demander un bilan, ni d'orienter vers un spécialiste. Je me le suis toujours interdit depuis... Qui sommes-nous pour nous permettre d'oser pré-diagnostiquer quoi que ce soit? Or, on entend bon nombre de collègues dire aux parents que leur enfant est probablement ceci ou cela, ou bien d'aller consulter tel médecin ou centre. Il y a 1 mois environ ma collègue a reçu des parents et leur a dit qu'elle pensait que le fiston était peut-être HPI, il faudra faire un bilan. Ils sont perdus et n'avaient jamais envisagé cela. Dernier exemple en date: ma directrice qui dit à l'équipe que nous avons tous des élèves neuroatypiques, il faut savoir les déceler, elle va nous faire un topo là-dessus car elle a fait une journée d'information sur les différents troubles. Je rêve! Je ne me permettrais pas de dire aux familles que leur enfant est ainsi ou ainsi, ou a tel maladie/trouble. Je ne suis pas médecin, avec l'expérience parfois on peut avoir des suppositions mais pas de certitude. Pour ma part, j'oriente les parents vers le médecin traitant quand les difficultés de l'enfant ont un impact sur son travail scolaire, sa concentration, son comportement, ses relations aux autres... 1
chari Posté(e) 11 mai 2023 Auteur Posté(e) 11 mai 2023 (modifié) Bonsoir, je reviens donner des nouvelles de la situation. J'ai à nouveau eu un rendez-vous avec la maîtresse qui m'a dit que la raison pour laquelle j'avais tant de sollicitations était liée au fait que j'étais à l'écoute. Elle m'a aussi dit que ma fille était clairement loin d'être un cas problématique, pas plus que bien d'autres dans la classe. La différence est que les parents de ces enfants ne donnaient pas suite lorsque des rendez-vous étaient proposés et surtout refusaient d'entreprendre certaines démarches. Concernant le trouble de l'attention, j'ai compris depuis l'ouverture de ce sujet que la maîtresse faisait simplement confiance à sa collègue psychologue scolaire. Il semble acquis pour cette dernière que ma fille souffre d'un trouble de l'attention. Des échanges (mail) eus avec elle, il ne peut a priori en être autrement bien que je lui ai envoyé le bilan psychomoteur et que les réponses données à certaines de ses questions n'allaient pas dans le sens du trouble de l'attention. Elle finit la discussion en me conseillant de bien poser le cadre pour que ma fille grandisse en sécurité. Je n'ai pas trop compris le sens de cette remarque même si je crois qu'elle pense qu'il y a un problème d'éducation. Si c'est ce que j'imagine, je trouve cette réflexion étonnante de la part d'une professionnelle qui a rencontré ma fille une heure seulement. Je donne des nouvelles pour remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de me conseiller et pour tous les parents qui liraient des forums en recherche de témoignages. Bonne soirée. Modifié 11 mai 2023 par chari faute 1
chari Posté(e) 14 juillet Auteur Posté(e) 14 juillet Bonsoir, Je suis retombée sur ce sujet un peu plus d'un an après l'avoir écrit. La maîtresse de CE1 est revenue à la charge sur un potentiel trouble de l'attention puisque ma fille écoute peu en classe. Je lui avais dit qu'elle s'ennuyait et que c'était sans doute la raison pour laquelle elle n'écoutait pas selon moi. Cette maîtresse m'a proposé des aménagements en rapport avec des troubles de l'attention. J'ai fini par contacter une neuropsychologue pour lever tout doute. Celle-ci ne relève pas de trouble de l'attention et m'indique que le bilan fait plutôt penser au HPI. La maîtresse n'était pas d'accord avec ce résultat et a persisté à penser que ma fille avait un trouble de l'attention. Elle n'a pas voulu mettre en place les préconisations de la neuropsychologue, notamment proposer des exercices niveau +1. Ma fille va entrer en CE2 et elle a déjà consulté plusieurs psychologues, un psychomotricien, un orthoptiste, une neuropsychologue et une ergothérapeute. Tous les bilans n'indiquent rien de spécial mais on me dit encore qu'il y a quelque chose. J'ai discuté avec la directrice et je lui ai dit que ça suffisait. Que je comprenais que ma fille n'était pas une élève modèle malgré ses résultats excellents (mots des maîtresses sur les bulletins). Que je ne ferais rien de plus que je ne juge pas nécessaire, surtout si c'est pour contester les résultats ensuite et refuser de suivre les conseils donnés. J'ai souhaité être le parent coopératif mais les réflexions m'ont épuisée tant je ne les ai pas comprises malgré les nombreuses entrevues. Je pense que je vais désormais fuir le contact avec les enseignants et me contenter des bulletins 'excellents' chaque trimestre. Bonne soirée. 3
FennJA Posté(e) 18 juillet Posté(e) 18 juillet Bonjour, Votre fille sera t-elle dans une classe en double niveau à la rentrée (CE2-CM1)? Si oui, ce serait bien pour elle je pense,car elle pourrait écouter voire participer aux apprentissages des CM1. Je suis enseignante et autant je différencie pour les élèves en difficultés, autant je différencie aussi pour les élèves qui ont déjà acquis la lecture à leur arrivée en CP par exemple. Je m'adapte aux besoins des élèves. Et je fais aussi "proposer des exercices niveau +1". Certains élèves sont excellents et aussi demandeurs de cette stimulation. D'autres sont bien dans leur niveau et suivent les apprentissages sans en demander plus. Je n'ai pas tout lu, une équpe éducative a t-elle eu lieu? "Elle n'a pas voulu mettre en place les préconisations de la neuropsychologue, notamment proposer des exercices niveau +1" quelles éteint les autres préconisations SVP ?
chari Posté(e) 20 juillet Auteur Posté(e) 20 juillet Le 18/07/2024 à 15:50, FennJA a dit : Bonjour, Votre fille sera t-elle dans une classe en double niveau à la rentrée (CE2-CM1)? Si oui, ce serait bien pour elle je pense,car elle pourrait écouter voire participer aux apprentissages des CM1. Je suis enseignante et autant je différencie pour les élèves en difficultés, autant je différencie aussi pour les élèves qui ont déjà acquis la lecture à leur arrivée en CP par exemple. Je m'adapte aux besoins des élèves. Et je fais aussi "proposer des exercices niveau +1". Certains élèves sont excellents et aussi demandeurs de cette stimulation. D'autres sont bien dans leur niveau et suivent les apprentissages sans en demander plus. Je n'ai pas tout lu, une équpe éducative a t-elle eu lieu? "Elle n'a pas voulu mettre en place les préconisations de la neuropsychologue, notamment proposer des exercices niveau +1" quelles éteint les autres préconisations SVP ? Bonjour, je vous remercie pour votre retour. Il y a bien eu une équipe éducative où on m'avait demandé ce que je pensais d'un saut de classe. J'ai répondu que je n'y étais pas spécialement favorable mais que si c'était préparé et que ma fille était demandeuse, je ne m'y opposerais pas. J'avais dit que le double niveau, s'il y en avait un, serait une bonne opportunité de voir si ma fille est capable de suivre au niveau supérieur. J'ai très peu compris l'intérêt de cette réunion car il s'est dit les mêmes choses que lorsque je discute avec la maîtresse (l'équipe éducative avait été décidée lorsque la maîtresse pensait que ma fille avait un trouble de l'attention sauf qu'elle n'en a pas donc on a seulement discuté comme habituellement). J'ai appris la dernière semaine de classe qu'il y aurait sans doute un double niveau mais que ma fille ne sera pas placée dans cette classe car elle ne cadre pas avec les autres élèves choisis qui sont plus scolaires qu'elle. Selon la maîtresse, ma fille demande trop de travail pour être dans un double niveau (bien sûr, je ne comprends pas puisqu'elle a été dans un double niveau avec niveau inférieur). J'ai rappelé que le médecin scolaire et la psychologue scolaire étaient d'avis que le double niveau avec des CM1 était une solution qui paraissait idéale si elle était possible. Sa réponse : elles ne peuvent pas savoir puisqu'elles ne sont pas dans une classe. Je n'ai pas insisté. Je lui ai juste répondu que je n'étais de toutes façons pas décisionnaire mais que j'espérais que la maîtresse l'an prochain ne se plaindra pas puisqu'elle est visiblement au courant que ma fille s'ennuie et n'écoute pas et qu'elle aura a priori le temps pour gérer ma fille. Les préconisations étaient : - placer ma fille devant pour éviter les distractions - surveiller les écarts avec les camarades et proposer des exercices niveau + 1 quand nécessaire - accorder du temps supplémentaire quand exercices écrits en attendant de rencontrer l'ergothérapeute (ma fille a une mauvaise écriture) - donner des consignes courtes et précises - être ouvert à la manière de mener un exercice tant que la méthode amenait le bon résultat Rien n'a été respecté. Par exemple, il y a eu des exercices de décomposition (je crois qu'on appelle ça comme ça, sans certitude) : 1 centaine + 25 dizaines + 15 unités. Il fallait trouver le résultat en faisant : 3 centaines + 6 dizaines + 5 unités, soit 365 sauf que ma fille donnait le résultat d'emblée car ne comprend pas à quoi servent les étapes intermédiaires. La maîtresse lui a expliqué que ça permettait de bien comprendre les différentes valeurs pour apprendre à calculer correctement. Ma fille a demandé l'intérêt de faire tout ça si l'objectif était déjà atteint. Ce qui a été pris pour de l'insolence.
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