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Posté(e)

Mais laisse donc chacun écrire ce qu’il veut et s’exprimer.

Il y a 7 heures, fleur7 a dit :

Merci de ne pas citer

Ok, mais tu apportes des informations intéressantes et utiles. Tu pourrais éventuellement éditer et cliquer sur « Poster anonymement » ?

Posté(e) (modifié)

En tout cas pour avoir une ado de presque 14 ans, l'ouverture à tous ces sujets c'est très bien mais en terme de structuration c'est compliqué.

Je schématise beaucoup mais avant une jeune fille au collège était confrontée (ou pas) aux demandes des garçons et ça s'arrêtait là et c'était parfois déjà beaucoup à gérer.

Aujourd'hui, les demandes peuvent venir naturellement des filles également, tout le monde ou presque chez les filles doit définir leur orientation sexuelle en ajoutant la notion de bisexualité également. 

Ça fait beaucoup et ça se fait très tôt pour des questionnements qui demandent du temps et de la maturité.

La libération de tout cela est sûrement salvateur pour les enfants réellement concernés mais certains autres sont juste complètement paumés, c'est très compliqué.

Modifié par Yuuko
Posté(e) (modifié)
Il y a 11 heures, valdeloise a dit :

Je décris juste le quotidien le plus absolu. C'est pas de ma faute s'il est extrême. Quant aux fellations et aux changements de sexe, j'aimerais vraiment des preuves que ça a été abordé devant des enfants, parce que là, je doute fortement. Rien trouvé de tel en cherchant.

 Un peu avant 2 minutes elle parle de ça. 

Modifié par minibou
Posté(e) (modifié)
il y a 51 minutes, Yuuko a dit :

En tout cas pour avoir une ado de presque 14 ans, l'ouverture à tous ces sujets c'est très bien mais en terme de structuration c'est compliqué.

Je schématise beaucoup mais avant une jeune fille au collège était confrontée (ou pas) aux demandes des garçons et ça s'arrêtait là et c'était parfois déjà beaucoup à gérer.

Aujourd'hui, les demandes peuvent venir naturellement des filles également, tout le monde ou presque chez les filles doit définir leur orientation sexuelle en ajoutant la notion de bisexualité également. 

Ça fait beaucoup et ça se fait très tôt pour des questionnements qui demandent du temps et de la maturité.

La libération de tout cela est sûrement salvateur pour les enfants réellement concernés mais certains autres sont juste complètement paumés, c'est très compliqué.

Je suis bien d'accord avec toi mais ces questionnements sont plus liés à ce que voient les enfants à l'extérieur de l'école (réseaux, mangas...) qu'à ce que les enseignants disent dans les classes.

Modifié par fleur7
Posté(e)
Il y a 13 heures, minibou a dit :

Un peu avant 2 minutes elle parle de ça.

Oui, j'ai déjà entendu cette célèbre rumeur relayée exclusivement par des associations d'extrême-droite (SOS Education ici). Les faits se seraient déroulés à Saint-Etienne, on ne sait pas dans quelle école, mais le problème, c'est que malgré la gravité des faits, seules ces associations ont reçu des plaintes. Rien envers la police, même si je ne suis pas sûr que les propos décrits tombent sous le coup de la loi mais quand même. Et, le plus important, la presse régionale n'en parle pas. De plus, ces supposés propos, toujours "témoignages" de secondes mains, représentent exactement tout ce qu'il ne faut pas faire en matière de prévention, objectif principal de l'éducation sexuelle à l'école, où les propos à tenir sont très clairs, et où on doit se borner à fixer des limites, à rappeler des interdits, et à décrire des schémas sur la reproduction. Et ça m'étonne vraiment beaucoup qu'une infirmière scolaire, des gens qui connaissent généralement très bien leur boulot, ait tenu des propos pareils en classe de primaire. Bref, les assos d'extrême-droite sont les seules à relayer cette rumeur, qui vraisemblablement, ne tient pas debout.

Ce qui m'amène à penser qu'elle est fausse, et donc à considérer la perversité inouïe des personnes qui l'ont rédigée et relayée. On voit simplement encore une fois les catholiques intégristes à l'oeuvre, ces gens bien-pensants qui fréquentent des églises régulièrement épinglées pour pédocriminalité.

 

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Il y a 4 heures, minibou a dit :

Un BO est sorti en 2021 sur la prise en compte de l’identité de genre 

https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo36/MENE2128373C.htm

Un BO déjà linké plus haut, qui demande d'être à l'écoute, de coopérer avec les familles, et de prévenir les situations de harcèlement. On est, tout du long du BO, très loin du prosélytisme trans imaginé par les associations telles qu'SOS éducation.

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Posté(e)
Il y a 9 heures, fleur7 a dit :

Je suis bien d'accord avec toi mais ces questionnements sont plus liés à ce que voient les enfants à l'extérieur de l'école (réseaux, mangas...) qu'à ce que les enseignants disent dans les classes.

Oui d'accord là-dessus mais ça rend la tache un encore peu plus ardue je pense aux enseignants je pense.

Posté(e)

L'an dernier, au cours de la séquence puberté/reproduction, les CM2 ont amené la question du changement de sexe.

Honnêtement, il ne me serait pas venu à l'idée d'en faire un tabou.

Toujours au cours de la même séquence, en préparant, j'étais vraiment gênée de ne rien trouver de solide comme support "pédago-scientifique" sur l'homoparentalité (plusieurs familles homoparentales dans l'école et une dans ma classe), je savais que la question viendrait, il me semblait naturel de l'évoquer et d'apporter une autre réponse que celle de la fécondation hétérosexuelle (ne serait-ce que par respect pour l'élève concerné.e).

Enfin, et d'une manière générale, sur "l'éducation sexuelle", affective et l'intégrité corporelle, nous sommes globalement assez rétifs dans nos classes. Et personne ne nous en demande plus... ce qui est un véritable scandale à bas bruit. Notamment sur l'inceste: doit-on sérieusement attendre des parents qu'ils informent leurs enfants à ce sujet?...😶

 

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Posté(e)

Les fake news et l'inversion de la charge de culpabilité sont deux techniques bien connues des fachos et des soutiens du privé, on les démasque assez vite quand on a l'habitude. Le problème c'est quand les ministres eux mêmes s'y mettent, et il y a des exemples récents.

Rappeler ou informer sur ce qui est autorisé et interdit, sans entrer dans des détails scabreux, ça me paraît largement suffisant dans le premier degré, et rien que ça, ça permet de s'apercevoir de l'immensité de la tâche à accomplir.

 

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Posté(e)
il y a 23 minutes, papillon2704 a dit :

Les fake news et l'inversion de la charge de culpabilité sont deux techniques bien connues des fachos et des soutiens du privé, on les démasque assez vite quand on a l'habitude. Le problème c'est quand les ministres eux mêmes s'y mettent, et il y a des exemples récents.

Rappeler ou informer sur ce qui est autorisé et interdit, sans entrer dans des détails scabreux, ça me paraît largement suffisant dans le premier degré, et rien que ça, ça permet de s'apercevoir de l'immensité de la tâche à accomplir.

 

Alors je ne comprends pas le premier paragraphe.

Cependant, les formules "sans entrer dans des détails scabreux" et "largement suffisant" ne peuvent que me faire lever un sourcil...oui, la tâche est vraisemblablement immense...

Posté(e)

Souviens toi de la sortie de Blanquer sur les écrans plats, la méthode globale...et il y en a d'autres. Pour le reste, ce que je veux dire, peut être maladroitement, c'est que dans le premier degré, se cantonner à poser les interdits fondamentaux (par exemple, l'inceste)  et à dire ce qui est autorisé (par exemple, le mariage entre personnes du même sexe), ça me parait déjà très bien et ça ouvre déjà beaucoup de perspectives qui seront explorées plus tard. Et pour avoir mené ce travail plusieurs fois, je peux témoigner que le feed back est parfois assez glaçant.

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