Argon Posté(e) 2 juin 2023 Posté(e) 2 juin 2023 Il y a 14 heures, BibUS a dit : @Argon Ces mots sont employés par des tas de gens qui ne sont ni LGBT+ ni militants LGBT+ ni les deux. Assurément.
3caille Posté(e) 2 juin 2023 Posté(e) 2 juin 2023 il y a 7 minutes, Argon a dit : d'autre part, l'anonymat est sujet à débat, en France comme ailleurs — et la tendance actuelle semble plutôt à l'allègement de l'anonymat, dans beaucoup de pays. Rien qu'en Europe, les Espagnols et les Danois ont une législation comparable à la nôtre, mais la Suède, les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume-Uni sont récemment revenus dessus, en rendant obligatoire la possibilité pour les enfants de retrouver les donneurs dont ils sont issus. Je serais surpris qu'on n'ait pas une homogénéisation des règles dans ce sens, à l'échelle européenne, dans les années qui viennent. La loi est aussi passée en France. Aujourd'hui un donneur ou une donneuse est oblige de laisser des informations au cecos pour que si des enfants naissent de son don ils puissent si ils le désirent avoir accès à certaines informations notamment des données médicales. Pour l heure toutefois les cecos essayent d écouler leur stock de paillettes anonymes et on est dans un entre deux assez inconfortable avec du " chantage " de type : là maintenant on a des paillettes anonymes pour vous celles avec des données identifiantes on ne se sait pas quand pourra les proposer. Ouvous prenez les anonymes ou vous attendez ... jusqu à quand on ne sait pas... Bref si ces questions t intéressent l association pmanonyme fait un vrai là dessus. Par ailleurs jamais vu ou entendu un donneur dans le cadre legal réclamer une quelquonque parentalité au contraire. Tous ceux que j ai entendu disent OK pour donner éventuellement ok pour échanger avec l " enfant" issu du don mais il a ses parents je ne suis pas son père ou sa mère. Beaucoup de donneur donneuse comparent leur geste a un don de sang de plaquettes etc 1
Argon Posté(e) 2 juin 2023 Posté(e) 2 juin 2023 (modifié) Il y a 5 heures, 3caille a dit : La loi est aussi passée en France. Aujourd'hui un donneur ou une donneuse est oblige de laisser des informations au cecos pour que si des enfants naissent de son don ils puissent si ils le désirent avoir accès à certaines informations (...) si ces questions t intéressent l association pmanonyme fait un vrai là dessus. Je ne savais pas, merci. Il y a 5 heures, 3caille a dit : Par ailleurs jamais vu ou entendu un donneur dans le cadre legal réclamer une quelquonque parentalité au contraire. (...) Beaucoup de donneur donneuse comparent leur geste a un don de sang de plaquettes etc Ca me semble assez naturel : le choix de passer par le CECOS, ou un organisme équivalent, revient déjà à s'inscrire dans cette logique, et à l'accepter, sinon à la revendiquer. Globalement, il me semble d'ailleurs que nous sommes à peu près d'accord sur le fond. Mes remarques portaient essentiellement sur la forme, en plus spécifiquement sur le lexique et son usage. Pour ramener le fil vers le sujet de la militance, la question cruciale est pour moi, ici comme ailleurs : qui en décide ? Dans le cas d'un donneur CECOS, les choses sont assez claires : c'est lui-même qui s'est inscrit comme tel, et de ce fait a d'entrée renoncé à toute revendication de parentalité, etc. Mais lorsque c'est quelqu'un d'autre qui décide de le qualifier ainsi, ça peut devenir assez problématique ; et lorsque cette qualification prend une forme générale, on entre rapidement dans le domaine de la manipulation, voire de la propagande. Ce qui m'avait fait réagir initialement, c'était ta notion de "bons mots", dont je n'avais pas compris que tu l'entendais au sens de "mots juridiquement corrects", non par opposition aux supposés "mauvais mots" de ceux qui en ont un emploi différent ; et surtout les définitions que tu en donnais : « Est donneur ou donneuse celui ou celle qui donne ses gamètes » — sans autre précision ("don légal", "don par le CECOS", etc.), c'est une définition assez circulaire, on définit le donneur par le don ; mais qui décide de ce qui était ou non un don ? ; de même , sans autre précision de contexte, « Est père ou mère celui où celle qui élève l'enfant » me semble toujours bien trop général et dangereusement exclusif : il y a des tas d'autres circonstances où une personne peut ne pas avoir élevé son enfant, en en être néanmoins pleinement parent. Cette dernière définition de la parentalité, purement sociétale à l'exclusion de toute considération biologique, m'avait par ailleurs parue assez proche de l'idéologie LGBT, qui insiste par exemple pour définir aussi le genre de façon purement sociétale, à l'exclusion de toute considération biologique — et de la propagande de la même eau, qui veille jalousement à l'emploi des "bons mots" (au sens cette dois de "dans l'acception qui nous convient, à nous"). Là encore, qui décide des "bons" et "mauvais" mots ? Celui qui a le pouvoir sur la langue n'est pas loin d'avoir le pouvoir sur la société, et les lobbies actuels, LGBT ou autres, l'ont parfaitement compris. Modifié 2 juin 2023 par Argon
André Jorge Posté(e) 2 juin 2023 Auteur Posté(e) 2 juin 2023 La vidéo (le compte de son auteur) a été supprimée de Youtube :
Yuuko Posté(e) 2 juin 2023 Posté(e) 2 juin 2023 On a eu cette semaine un questionnaire à répondre sur l'éducation à la sexualité. Ça a été rapide : quand on sera formé, on fera.
HYPO Posté(e) 2 juin 2023 Posté(e) 2 juin 2023 il y a 48 minutes, Yuuko a dit : On a eu cette semaine un questionnaire à répondre sur l'éducation à la sexualité. Ça a été rapide : quand on sera formé, on fera. Merci de recadrer sur l'enseignement 😉 Ta phrase ("Ça a été rapide : quand on sera formé, on fera."), liminaire, fait mouche (chez moi en tout cas). Elle révèle l'inconséquence de l'institution. Le sujet est délicat, peut mettre mal à l'aise les PE, les parents, donc on intime l'ordre de... mais on laisse le cadre flou: Ce qui fait de celles et ceux qui choisissent d'enseigner dans ce domaine, des militant.e.s. C'est un gros et grave problème.
bab33 Posté(e) 3 juin 2023 Posté(e) 3 juin 2023 Si la société va mal de toute façon ce sera de notre faute. Si en plus on est maman, on double la peine.
Argon Posté(e) 3 juin 2023 Posté(e) 3 juin 2023 il y a 25 minutes, bab33 a dit : Si la société va mal de toute façon ce sera de notre faute. Si en plus on est maman, on double la peine. Nous vivons en démocratie depuis pas mal de temps maintenant. Si la société va mal, c'est parce que nous avons fait des choix qui nous ont mené là — y compris évidemment en matière d'instruction et d'éducation. Si "faute" il y a, elle est collective. Ce n'est d'ailleurs pas nouveau. Les Romains se désespéraient déjà de la propension du peuple et des populistes à préférer "du pain et des jeux", se faire plaisir à court terme, aux investissements à long terme — et qu'on se moque des "déclinistes" qui annonçaient la décadence de la civilisation romaine...
fleur7 Posté(e) 9 juin 2023 Posté(e) 9 juin 2023 La parentalité ne relève pas que d'une fonction biologique suite à un acte qui peut prendre 5 minutes douche comprise. La parentalité est aussi une fonction sociale, le fait d'élever des enfants et ça nous différencie de la plupart des animaux. 1
fleur7 Posté(e) 9 juin 2023 Posté(e) 9 juin 2023 il y a 3 minutes, Arsène Pulin a dit : Si ça peut vous rassurer, mais ce n'est pas conforme à la vérité. La réalité est que les enfants cherchent leurs gènes, bien que cela ne les empêche pas de reconnaître tous les mérites de ceux qui les ont élevés et de les aimer. Chacun à sa place. Les parents sont les géniteurs, ils transmettent au-delà de l'apparence, des traits de caractère et des capacités intellectuelles. Vous aurez beau vous épuiser à faire d'un enfant qui n'est pas le vôtre, un enfant qui vous ressemble avec vos traits (extérieurs ou intérieurs), que vous ne parviendrez qu'à une vague image de ce que vous projetez de toute votre force. "C'est dormir toute sa vie que de croire à ses rêves" Ça marche aussi dans l'autre sens nos enfants biologiques ne correspondent jamais totalement à ce que nous projetons. En être conscient permet de ne pas être un parent toxique. 1
3caille Posté(e) 10 juin 2023 Posté(e) 10 juin 2023 Il y a 10 heures, Arsène Pulin a dit : Est père ou mère celui qui transmet ses gènes. Navrée pour ceux qui espèrent autrement. Tous les enfants adoptés et leurs parents t applaudissent... c est possible d être enseignant et aussi stupide en 2023 ??? 2
3caille Posté(e) 10 juin 2023 Posté(e) 10 juin 2023 Il y a 9 heures, Arsène Pulin a dit : C'est l'évidence, bien que je ne comprenne pas ce néologisme de "parent toxique". Je suis limitée pardonnez-moi, je ne comprends pas non plus les expressions nouvelles comme "pervers narcissique". Quoiqu'il en soit, vous aurez transmis, en géniteur ou génitrice, des traits de caractères, des traits physionomiques, des traits intellectuels. Hors hasard d'exception, ceux qui ne sont pas géniteurs ne transmettront rien de cela, mais une éducation, une morale, une instruction. Ce n'est certes pas peu, mais cela ne définit pas l'individu. Quand j'étais adolescente, j'aimais cette phrase naïve et fleur bleue : "je t'aime beaucoup, c'est beaucoup trop peu". Encore un proverbe cette fois : "une femme n'est jamais à moitié enceinte". Il faut se méfier du relativisme, il est une fuite du réel, qui est moins souple que nos fantasmes individuels ou collectifs. Il est admirable de sauver un enfant de l'abandon de ses géniteurs et encore plus admirable de l'aimer comme sa propre chair. Commander un enfant, sans père ou sans mère, voire les deux, c'est du commerce pour satisfaire les envies égoïstes. C'est cette promotion qui est décriée ici par certains. Bienvenue à ce nouveau membre très proche des idées de la manif pour tous sur ce forum d enseignants. J ose espérer que tu n es pas dans notre profession car les idées que tu tentes de diffuser sont bien nauséabondes.. . A vomir 4
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