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jeanounette

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EELV ET TOUSSAINT DERRIÈRE LES VERTS ALLEMANDS, PIONNIER DE LA DESTRUCTION SOCIALE EN ALLEMAGNE
EELV se range derrière l'Alliance 90/Les Verts, pionnier de la destruction sociale en Allemagne, de la casse des services publics et de la protection sociale, de la précarisation du droit du travail, de décennies de luttes réduites à néant.
Une candidature du parti Alliance 90/Les Verts a été choisie comme tête de liste du Parti vert européen à Lyon, sous les applaudissements d'EELV. Ce parti, plus puissant des Verts européens, porte un soutien historique aux politiques néolibérales et a beaucoup influencé EELV.
L'Alliance 90/Les Verts est le plus gros groupe du Parti vert européen et plus largement du Groupe des Verts/Alliance libre européenne avec ses 21 élus. Par ailleurs, ce qui est le double d'EELV. Cela fait des années qu'il rythme les positions du groupe et d'EELV.
Il va falloir remonter sous Schröder (1998-2005), et se rappeler que l'actuelle vice-présidente du Parlement allemand Katrin Göring-Eckardt de l'Alliance 90/Les Verts exigeait de réduire les versements des retraites dès 2004. Elle voulait accélérer les réformes néolibérales.
Le SPD Gerhard Schröder devient chancelier en 1998, grâce au soutien et à la participation au gouvernement de l'Alliance 90/Les Verts en Allemagne. Ses politiques vont ancrer l'Allemagne dans le néolibéralisme. Le droit du travail et la protection sociale vont être anéantis.
Il faut savoir que le SPD a subi la même transformation idéologique à droite que celle du PS, mais en plus rapide. Dès 1959, au Congrès de Bad Godesberg, toutes les références marxistes sont supprimées, et ce sera vite l'acceptation du capitalisme, puis du néolibéralisme.
L'Alliance 90/Les Verts n'a pas juste été un soutien aux politiques néolibérales de Schröder pendant 7 ans, notamment les plus extrémistes de 2003 à 2005, elle a été actrice de propositions encore plus poussées et d'une défense acharnée du néolibéralisme.
Le gouvernement de Schröder et de l'Alliance 90/Les Verts charge l'industriel de Volkswagen Hartz (connu pour sa corruption, ayant conseillé Hollande) et le grand patronat allemand de rédiger les réformes économiques. Le rapport préconise une destruction sociale en 2003.
Dès lors, le gouvernement de Schröder et de l'Alliance 90/Les Verts a opéré les coupes sociales les plus considérables de l'Histoire allemande. Les mesures visent à faire la chasse aux chômeurs, réduire les allocations, imposer des emplois en dessous des qualifications.
De plus, le gouvernement de Schröder et de l'Alliance 90/Les Verts imagine les minijobs (contrat précaire, peu taxé, pour moins de 400 € par mois) et les midjobs (de 400 € à 800 €). Le droit est largement dérégulé : licenciement simplifié, recours à l'intérim facilité.
L'Alliance 90/Les Verts exige alors que les réformes néolibérales aillent plus vite sous Schröder, et encourage vivement à un anéantissement bien plus fort du système social allemand. De nos jours c'est la tête de liste du Parti vert européen d'EELV...
Le parti de l'Alliance 90/Les Verts allemands exprime sa position en 2003 par un document intitulé : "Des réformes pour l'avenir. Pour une politique de renouveau durable et équitable". C'est un appui, rôle sans faille à l'accélération des réformes néolibérales de Schröder.
Le document de l'Alliance 90/Les Verts allemands livre un plaidoyer à la gloire des réformes néolibérales, quitte à se contredire de ligne en ligne sur ses valeurs proclamées. Il écrit d'ailleurs : "Si vous voulez la justice, vous devez soutenir les réformes (de Schröder)".
L'Alliance 90/Les Verts allemands manie la novlangue politique jusqu'au ridicule, en associant perte de droits et libertés : "Pour l'individu, cela peut signifier des réductions, mais qui doit être associé à de nouvelles opportunités et de nouvelles libertés".
L'Alliance 90/Les Verts allemands ajoute : "les allemands savent que les réformes des systèmes sociaux, du marché du travail et du système de santé, de sécurité sociale, nécessitent également des sacrifices individuels, sans qu'ils aient à éprouver des peurs existentielles".
L'Alliance 90/Les Verts allemands (allié et tête de liste d'EELV pour les européennes) considère en 2003 que la perte de droits sociaux ne constitue que des "peurs existentielles" sous Schröder. La sociologie des membres de ce parti est aussi les classes supérieures, aisées.
Il cède au discours anti-syndical en 2003, et tacle l'opposition des syndic : "Contrairement à certaines associations et groupes d'intérêt, les Allemands savent que la sécurité sociale n'existera pas à l'avenir sans changement et changement".
L'Alliance 90/Les Verts allemands défend la mise en place de contrats précaires : "La réglementation des mini-jobs est précise, a trouvé les instruments qui allient initiative personnelle et protection contre les risques". Un discours de l'allié d'EELV très pro-patronal.
Le parti Les Verts allemands dit sous Schröder : "Le marché du travail doit être rendu plus flexible". Cela reprend à son compte la flexibilisation à marche forcée du droit du travail. Discours patronal de la désormais tête de liste d'EELV pour le Parti vert européen.
Le parti apporte toutes les lubies du macronisme aujourd'hui et du grand patronat allemand à son époque. Elle parle de la beauté de l'entrepreneuriat, et du rôle de partenaires pour une économie de marché écologique et sociale durable des entreprises.
L'Alliance 90/Les Verts n'a pas attendu Jadot pour l'oxymore de l'écologie de marché. Les scandales à répétition en matière de pollution de Volkswagen sont la réponse à cette confiance pour rédiger les réformes économiques du pays, des aides abondantes sans contrepartie...
Le parti Les Verts reprend le discours pris dans une tribune par Bayou, Roussel, voyant les migrants comme une main d'œuvre exploitable. Le parti écrit : "La migration de main-d'œuvre doit être conçue de manière flexible, adaptée aux besoins de notre marché du travail".
Actuellement, l'Alliance 90/Les Verts allemands est au pouvoir avec le SPD Scholz (bras droit de Schröder chancelier) et le Parti libéral-démocrate (allié Macron, pro-ubérisation). Ce gouv n'est pas revenu sur le néolibéralisme de Schröder et évoque un retour à l'austérité.
L'Alliance 90/Les Verts allemands vote des traités de libre échange au Parlement européen. Et son allié EELV est perdu. Son passage au pouvoir sous Hollande n'a pas été bon : augmentation du nombre de ménages en précarité, chasse aux allocataires sociaux. Puis Jadot, NUPES et ?
Les Écologistes EELV ont ouvert leur campagne avec le libertarien Koenig, et continuent en se rangeant derrière une tête de liste de l'Alliance néolibérale 90/Les Verts, Keonig peut se reconnaître dans l'œuvre de déréglementation sociale opérée par l'Alliance 90/Les Verts.
Antoine Trupiano Remille
FB Antoine Hermés

 

 
 
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LA LISTE DE GLUCKSMANN DES PRIVILÉGIÉS, DES HOLLANDISTES ET DES APPARATCHIKS
La liste de Raphaël Glucksmann a été adoptée au PS, les places privilégiées sont offertes aux apparatchiks parisiens, notamment hollandistes, et les miettes des places non éligibles sont balancées aux classes populaires (telle la 41e).
Le PS a adopté la liste de Raphaël Glucksmann. Les places privilégiées sont les propriétés des apparatchiks parisiens, surtout les hollandistes, et les classes populaires ont le droit aux miettes qui restent, comme la 41e place pour le boulanger en lutte Stephane Ravacley.
La tête de liste n'est plus à présenter, tant les médias le choyent, c'est Raphaël Glucksmann. Ancien conseiller du gouvernement néolibéral de Saakachvili en Géorgie, ancien d'Alternative libérale, ancien soutien de Sarkozy, Hollande et Macron, transformé en homme de gauche.
Le député Brun a d'ailleurs démissionné de la direction du PS pour contester cette liste qui rejette les classes populaires.
Le sortant Christophe Clergeau et la sortante Nora Mebarek sont reconduits sans surprise sur la liste du hollandiste Raphaël Glucksmann.
Pierre Jouvet est sur la liste de Raphaël Glucksmann et un des profils les plus arrivistes au PS. Il a été proche d'Hollande, puis a soutenu Valls aux primaires du PS en 2017, puis candidat de Macron. Depuis il a été mi NUPES mi anti-NUPES et avec Faure.
En 6e position éligible, noyée dans le hollandisme, il y a Emma Rafowicz, la présidente des jeunes PS qui partage bien moins sa volonté NUPES (jeunes PS refondés pour être au service de la direction). Elle est du sérail politique parisien et issu d'un milieu favorisé.
Il vient le tour de Jean-Marc Germain : mari/soutien d'Hidalgo et proche des hollandistes de Refondations. Ce fut un petit frondeur sous Hollande, mais il refuse de signer la motion de censure en 2016 et envisage de rentrer au gouvernement post-loi El Khomri.
Certains frondeurs, militants accuseront Germain de faire preuve d'un brin d'opportunité pour exister, en rappelant ses positions d'austérité budgétaire.. Son devenir politique le confirme. Telle sa femme Hidalgo, qui a toujours été à droite aux Congrès PS, sans assumer.
Il est criant de sens de constater à quel point cette liste de Raphaël Glucksmann baigne tellement dans le milieu parisien, qu'on se retrouve avec le mari de la maire de Paris en candidature, en plus de nombreux autres exemples, tels Glucksmann lui-même ou Chloé Ridel.
Cela conduit le boulanger en lutte Ravacley à dire écœuré : "Il est dommage que le Parti socialiste n'ouvre pas à son peuple les élections". Faure l'avait pourtant convaincu de rejoindre la direction PS. Or, c'est une liste taillée pour la classe sociale de Glucksmann.
La militante issue des classes populaires Noha Tefrit fait partie de celles et ceux qui sont indignés par ce mépris social du PS, et elle est la cible des attaques : "Entendre des apparatchiks m'accuser d'ouvrierisme est une insulte à notre classe sociale et à notre combat".
Ridel est 8e. Fille du riche homme d'affaires (Nexway) Gilles Ridel, elle a été proche du PRG de Baylet, magnat des médias condamné pour abus de biens sociaux, allié de Delga. Elle a été au service du répressif préfet Rigoulet-Roze, Moscovici anéantissant la Grèce, Le Maire.
Ridel a suivi le parcours que sa classe privilégiée lui déterminait, telle une Amélie Oudéa-Castera, elle est devenue énarque. Elle ne perçoit sans doute pas en quoi le PRG, qui a soutenu la destruction du droit du travail, n'est pas de gauche. Aucune conscience sociale.
Sur la liste de Glucksmann, il y a aussi Claire Fita, vice-présidente de la majorité de Carole Delga, hollandiste et héritière du raciste Frêche. Ainsi, Fita dresse des louanges à Cazeneuve, avec qui elle aspire à refonder la gauche (la droite complexée Hollande).
En parlant du hollandisme, il y en a encore, avec la présence sur la liste de Glucksmann de François Kalfon, un des premiers pourfendeurs de la NUPES et un proche de François Hollande, de Delga et Cazeneuve. Ils invitent à ce que ce soient des personnalités centrales.
Sarah Kerrich est sur la liste de Glucksmann. Elle a soutenu la NUPES avec Faure, en expliquant que le PS était contre le programme NUPES. Elle est opposée à la retraite à 60 ans, défend la réforme Touraine (soutien de Macron en 2022) ayant augmenté la durée de cotisation.
Pareil à Daniel Guiraud d'ailleurs. Ensuite, en 14e sur la liste de Glucksmann, c'est la hollandiste Frédérique Bonnard Le Floc'h, ayant largement soutenu la motion de Geoffroy, soutien inconditionnel de Valls sous Hollande, aux primaires PS. C'est la liste d'Hollande...
Après ce déferlement de candidatures de la sphère hollandiste, qui réclame encore plus (Refondation, DLesSocialistes), il y a quelques fauristes moins éligibles. Il est inutile de dire qu'ils ont aussi des parcours et positions ambivalentes : Olivier Nicolas, Dieynaba Diop.
Retour à Refondation de Delga, Hidalgo, tout le monde hollandiste, puisque Adrien Naizet est aussi sur la liste de Glucksmann. Il pourra partager ses grandes convictions de gauche issues de la si parisienne école de commerce ESSEC. C'est toujours le même profil sociologique.
La fameuse synthèse PS est là dans toute sa splendeur. Sans aucune chance d'être élu, le fauriste Dylan Boutiflat se retrouve à être sur une liste dont l'essence est ce que lui-même nomme le "péché du PS", c'est-à-dire les trahisons sous Hollande. C'est une tragi-médie.
En 20e position de la liste de Glucksmann, c'est Gulsen Yildrim, dont la proximité avec Delga est connue, ou ses avis changent au gré des moments. Elle est passée d'une anti-NUPES à un éloge des résultats de la NUPES à de nouveau anti-NUPES. Une loterie des places.
Glucksmann a été imposé en interne par Hollande et ses alliés pour être tête de liste du PS. Il faut constater que même la liste est un retour du hollandisme, au cœur des choix des candidatures du PS aux européennes. C'est le choix des classes bourgeoises, des notables.
Il est consternant de constater que les profils sociaux des candidatures sont tellement privilégiés. Parents chefs de grandes entreprises ou aisés, grandes écoles parisiennes, Bourdieu rappelle bien à quel point les deux sont liés dans son ouvrage Les Héritiers en 64.
Ce n'est pas une analyse pour casser la liste Glucksmann, il le fait bien tout seul d'ailleurs. Je suis issu de classe populaire, de la génération qui a vu ses parents, famille subissant les conséquences des politiques de Hollande, et la NUPES est une nouvelle confiance rompue.
Cela m'effraie de voir encore une énième liste de la même classe sociale aisée/bourgeoise, qui a soutenu le pire. Ces gens voient la droite, la gauche que comme une manière de se positionner dans leur univers privilégié, et ne vivent jamais les conséquences de leur choix.
Antoine Trupiano Remille
Antoine Hermés
FB

 

 
Modifié par jeanounette
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il y a 54 minutes, jeanounette a dit :
Ah Goëlette tu as des infos des RG ?
😂
 
 

Il y a moult sondages qui sont déjà sortis et ne disent pas du tout ça...

Ce serait trop beau ...

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Je ne sais même plus pour qui voter, c'est triste..

  • J'adhère 3
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