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La didactique !!! en français ...


DA-

Messages recommandés

Construction du groupe verbal

Construction intransitive

S + V Emilie danse

Construction attributive

S + V + Att du S Emilie paraît contente

Cf. être, paraître, sembler, devenir, rester, avoir l'air ...

Construction transitive

-> Construction transitive directe

S + V + COD Emilie observe le monde

-> Construction transitive indirecte

S + V + COI Emilie pense à son secret

-> Construction doublement transitive

S + V + COD + COS Emilie offre des fleurs à tout le monde

NB : Les compléments circonstanciels peuvent être ajoutés à n'importe quelle construction

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Les expansions du nom

L'adjectif épithète

Det + N + A Il prononça un mot étrange

Det + A + N Il prononça un grand mot

Le nom épithète

Det + N + N Il prononça le mot casquette

Le complément du nom

Det + N + CDN Il prononça le mot de la fin

La proposition subordonnée relative épithète

Det + N + PSR Il prononça le mot qui résumait toute sa pensée

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La phrase

Nature de la phrase

- La phrase verbale

- La phrase non verbale

Complexité de la phrase

- La phrase simple

- La phrase complexe : juxtaposition, coordination, subordination

Les propositions dans la phrase complexe

- La proposition indépendante

- La proposition principale et la proposition subordonnée

Les types de subordonnées

- La proposition subordonnée relative

- La proposition subordonnée conjonctive complétive

- La proposition subordonnée circonstancielle

NB :

http://www.parcours.qc.ca/grammaire/

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Allez, c'est reparti... ;)

Déictique

Se dit d'un élément linguistique : pronom, adverbe de lieu ou de temps, démonstratif, particule, etc., dont le sens varie selon le contexte et dont la fonction est d'actualiser le discours ; par ex., dans ce jour -là, ce et là sont des déictiques. Ce sont des mots propres au discours (dans l'éternelle opposition discours/récit).....ces déictiques sont des mots qui, pour être compris, nécessitent la de se référer à la situation d'énonciation.....un exemple s'impose:dans la phrase: hier je suis allé me promener....pour comprendre "hier" il faut connaître la situation d'énonciation....si l'on est pas participant ou si l'on a pas d'autre indices on ne peut pas dater précisément l'événement...."hier" est un déictique....idem pour les démonstratifs.....pour "ce", "cette"...et tous leurs amis il faut avoir d'autres élément pour les comprendre....

La notion de déictique est donc liée à celle d'anaphore et de cataphore...

Démarches (Méthode)

Deux réalités :

Quelque chose qui s’apparente aux méthodes pédagogiques. Pour enseigner on peut utiliser :

o La méthode expositive ou frontale : présenter une règle puis l’appliquer à travers différents exos.

o La méthode interrogative : questions fermées pour amener les élèves là où on veut.

o Les méthodes actives : c’est l’enfant qui construit son apprentissage ; méthodes globalement utilisées actuellement ex : situations – problèmes, expériences, observations….on met l’enfant au centre de ses apprentissages, le maître est médiateur. Méthodes préconisées par Freinet et Montessori entre autres ;

Second sens du mot démarche : opérations mentales que vont effectuer les apprenants pour acquérir un savoir

o La démarche inductive : on va aller du particulier au général ex : la grammaire on commencera par des exemples puis les règles de fonctionnement.

o La démarche déductive : on part du général au particulier ex en grammaire on donne la règle puis des exos d’application = méthode expositive.

o La démarche analogique : on utilisera un exemple concret qu’on va mettre en parallèle avec le savoir qu’on veut faire acquérir.

o La démarche dialectique : provoquer une discussion où les enfants échangent leur point de vue d’où conflit qui permettra de développer le savoir.

o La démarche divergente : utilisée dans la création artistique, littéraire, poétique = mettre ensemble des mots qui n’ont aucun rapport et demander aux élèves de construire qchose, ça suscite la création ex : le binôme imaginatif = ça renvoie à des conceptions de l’apprentissage.

Transmissive

Le rôle du maître consiste à dispenser des savoirs. L'élève est passif et doit s'organiser au mieux pour apprendre.La démarche transmissive permet d'enseigner à un grand nombre d'élève.

1-Communication du savoir (Cour magistral)

2-Exercices d'entraînement et de réinvestissement

3-Evaluation sommative

Béhavioriste

Le rôle du maître consiste à guider l'élève. L'apprenant est actif mais peut avoir du mal à acquérir une vision d'ensemble des connaissances et à réinvestir celles-ci.

1-Découverte des compétences à acquérir

2-Atteindre l'objectif ou le sous-objectif

3-Evaluation et approbation du maître

3-Exercices d'entraînement et de réinvestissement

Modélisante

La démarche modélisante peut renvoyer à des processus pédagogiques opposés :

soit à l' imitation d'un modèle (exercices faisant suite à une règle à appliquer, écrire un texte à la manière de ...), l'élève se trouvant dans une situation passive.

soit à la construction de modèles, l'élève se trouvant dans une situation active.

Appropriative (constructiviste) / Déductive

Le rôle du maître consiste à aider l'élève à construire son savoir, il devient médiateur.

1-Analyse de documents dans un certain objectif

2-Réalisation d'une grille d'évaluation

3-Projet d'écriture avec possibilité de retour aux documents

4-Evaluation formative

Appropriative (constructiviste) / Inductive

Le rôle du maître consiste à aider l'élève à construire son savoir, il devient médiateur.

1-Projet d'écriture

2-Production d'un écrit

3-Critique de la production

4-Analyse de document : interaction lecture/écriture

5-Réécriture à l'aide d'une grille de réécriture

6-Evaluation formative

**********

Démarche impositive

Le PE expose une notion, l'élève la note, l'apprend et la restitue.

Démarche inductive

(qui va du particulier au général. on constate que certains mots fonctionnent avec telle règle comme par ex: les adverbes en -ment, on donne aussi une exception puis une règle général)

1. Observation d'exemples variés d'un concept, d'une notion, d'une règle.

2. Première élaboration d'une définition.

3. Observation de nouveaux exemples et contre-exemples.

4. Élaboration d'une définition plus fiable, plus complète.

Démarche déductive

(« aller du général au particulier » : consiste à exposer ce qui doit être appris en commençant par un énoncé d’ordre général pour finir par des exercices d’application, donc par des cas particuliers)

1. Observation d'une règle, d'un principe, d'une donnée.

2. Élaboration d'exemples variés ou de cas particuliers, "conséquences possibles" de la règle(si. 1., alors. 2.).

Démarche scientifique

1. Face à une situation-problème, formuler des hypothèses.

2. Choisir une hypothèse et inventer l'expérience qui permettra de vérifier celle-ci.

3. Réaliser l'expérience.

4. Confronter le résultat de l'expérience à l'hypothèse de départ.

5. Améliorer l'hypothèse de départ ou choisir une nouvelle hypothèse.

Démarche technologique ou d'anticipation

1. Définir le "produit" à fabriquer (à quels critères d'évaluation, à quel "cahier des charges"devra-t-il satisfaire ?).

2. Rechercher des solutions, des procédures, des moyens de fabrication.

3. Rechercher (et représenter s'il s'agit d'un objet technique) les étapes de la fabrication.

4. Organiser la fabrication (dans le temps et entre individus).

5. Fabriquer.

6. Confronter le produit à sa définition (1.) et rectifier la fabrication si nécessaire.

Démarche de résolution de problème

1. Représenter la situation-problème : données connues et inconnues à rechercher.

2. Repérer les étapes de la recherche.

3. Choisir et utiliser des "outils" de résolution.

4. Valider le résultat final en le confrontant à la représentation initiale.

Démarche créative

1. "Tripatouiller" librement, manipuler sans projet bien défini.

2. Observer.

3. Réaliser, expérimenter de façon plus réfléchie, plus consciente, en conformité avec un projetpersonnel qui s'élabore peu à peu.

4. Observer.

5. Combiner - organiser - créer, conformément au projet personnel mieux élaboré.

6. Communiquer son projet. Interpréter les projets d'autrui.

Démarche d’apprentissage

Séquence d'opérations cognitives et affectives par lesquelles un élève rassemble les préalables et accomplit les étapes nécessaires à l'intégration et à la maîtrise d'une nouvelle habileté. Le respect de cette démarche doit structurer, pour l'enseignant, la construction d'une activité d'apprentissage.

Devoir

Il s’agit d’un travail écrit imposé à un élève.

On distingue :

- l’exercice écrit d’application effectué à la suite d’une leçon

- le devoir en étude dirigée, vise à s’assurer dans un temps différé de l’assimilation de notions

- le devoir de contrôle.

Les devoirs écrits à la maison sont interdits depuis 1956 et réintégrés dans la journée scolaire par le dégagement de 5 h hebdomadaires. Il s’agit des études dirigées.

Didactique

1/c’est la façon de présenter les connaissances et savoir à transmettre, c’est une démarche intellectuelle relative au savoir.C’est l'étude des moyens de transmission des connaissances

2/c’est une réflexion d’ordre psychologique et épistémologique visant à fonder les pratiques pédagogiques sur une approche rationnelle des mécanismes en jeu dans la transmission des connaissances.

Différenciation pédagogique

C’est une démarche qui cherche à mettre en œuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement et d’apprentissages, afin de permettre à des élèves d’age, d’aptitudes, de comportements, de savoir faire hétérogènes, mais regroupés dans une même division, d’atteindre par des voies différentes des objectifs communs.Il n’est pas demandé à l’enseignant de s’adapter à chaque élève, cette attitude n’est ni possible matériellement, ni souhaitable car elle supprimerait chez l’enfant tout effort d’adaptation.

Différencier

Voir pédagogie différenciée

ll y a différenciation en classe lorsque des élèves différents ou des groupes différents d’élèves réalisent à un moment donné des *activités différentes quant à une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : les *objectifs, les *dispositifs, les *contenus, les *supports, les *aides et *guidages, les *tâches, les *méthodes. Ces caractéristiques constituent les « domaines de différenciation » possibles. Voir *variation, *pédagogie différenciée.

Discipline

Ce terme peut signifier :

- un domaine scolaire d’études (maths, histoire…)

- l’observance de l’ensemble des règles qui régissent une communauté, scolaire ou autre.

Dispositif

Ensemble des moyens mis en place pour parvenir à un *objectif ou réaliser une *tâche de manière optimale. Il concerne en particulier le *support utilisé, le matériel disponible, le *guidage et l’aide fournis ainsi que les modes d’organisation et de gestion de l’espace, du temps, et de la dimension collective :

– Le *support : dialogue ou texte de base, image à commenter, ensemble de documents faisant partie d’un dossier de civilisation…

– Le matériel : manuels, cahiers d’exercices, *exercices enregistrés, dictionnaires, encyclopédies, livres de grammaire, magnétophones, ordinateurs, grandes feuilles blanches avec marqueurs...

– L’aide et le *guidage, ou apport extérieur à la tâche destiné à en faciliter la réalisation.

– L’espace : disposition des tables, déplacements des apprenants et de l’enseignant en classe, utilisation d’autres espaces tels que la bibliothèque de l’établissement, la salle informatique, le domicile de chaque élève pour le travail personnel, etc.

– Le temps : durée fixée en classe pour une *tâche, répartition du travail sur plusieurs *séances, délais impartis pour effectuer un travail, *activités revenant périodiquement, rythme plus ou moins lent ou plus ou moins soutenu imposé à une activité, planning couvrant des périodes plus ou moins longues, utilisation du temps hors classe, etc.

– Le collectif : constitution des groupes, alternance et articulation entre le travail individuel et le travail en grand groupe, en groupes restreints ou en groupes de deux (« binômes » ou « tandems »).

Documents iconographiques

Photographie ; représentation graphique (dessin, croquis, schéma) ; document de synthèse (ex. carte topographique, géologique ou de végétation, image de synthèse obtenue par traitement informatique de données numériques.) ; représentation chiffrée (tableau, graphique).

Droit

Faculté d’accomplir une action, de jouir d’une chose, d’y prétendre, de l’exiger./ Le droit : les règles qui régissent les rapports entre les hommes. Ensemble des dispositions juridiques qui règlent les rapports entre les hommes.

Voili, voilou pour la lettre D...

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Et on continue... ;)

Echec scolaire

On considère en échec les élèves qui ont des carences considérables dans les apprentissages de base quelle qu’en soient les raisons.

Il est difficile d’en analyser les causes premières et réelles, mais de plus en plus on en est venu à considérer que l’échec était dû moins au jeune lui même qu’à l’inaptitude du système éducatif à réaliser pour tous les enfants sa mission éducative.

Ecriture

Représentation des mots, des idées, du langage au moyen de signes. Caractères écrits, forme des lettres tracées. Manière particulière à chacun de former les lettres.L'écriture peut être cursive (minuscules attachées) ou scripte (minuscules détachée).

L'écriture cursive permet d'écrire plus vite, alors que l'écriture scripte est lue plus vite.

Logogramme : signe ou dessin représentant un élément de langage, terme très général qui englobe les pictogrammes, les idéogrammes et les phonogrammes.

Pictogramme : signe ou dessin représentant une chose ou un objet concretOn peut trouver des pictogrammes combinés pour représenter une chose (exemple : le signe chinois du soleil sur celui du chiffre "un" représente l'aube)

Idéogramme : plusieurs pictogrammes combinés pour représenter un concept ou quelque chose d'abstrait.(exemple : les pictogrammes chinois du soleil et de l'arbre signifie la direction "est")

Le phonogramme signe qui ne représente pas une idée, mais un son : groupes de souffle, mots, syllabes, phonèmes.Une des écritures des Egyptiens, le hiéroglyphe, a connu à peu près tous les stades de l'évolution de l'écriture. D'abord composée de pictogrammes et d'idéogrammes, elle s'est ensuite enrichie de phonogrammes et comptait même vers la fin des caractères utilisés en tant que lettres...

Education civique

Elle a pour objet de transmettre aux élèves les principes de règles de vie individuels et collectifs, nécessaires à la vie en société. Elle est généralement comme un pilier de l’école républicaine et est souvent associée à l’éducation morale, surtout en primaire. Mais dans les horaires et les programmes, leur présence n’est pas continue.L’éducation civique s’est d’abord appelé « instruction civique et morale » et ne concernait que l’école élémentaire. Après la seconde guerre, elle entre dans le secondaire. Dans les années 70, on enseigne l’histoire et la géographie ensemble. Au milieu des années 80, l’éducation civique reprend sa forme autonome. Avec 1h/semaine. Depuis 1995, changement, et elle est négligée dans l’enseignement. Ce n’est pas une discipline comme les autres.

L’éducation civique est liée à la laïcité : il faut à la fois admettre que nous sommes dans des sociétés plurielles, en accepter les conséquences pratiques, et tenir fermes sur quelques principes solides, que nous offre la problématique des droits de l’homme. En affirmant que l’homme est source et titulaire du droit, en faisant de la personne humaine la fin de la société, en proclamant l’égalité des droits, l’éthique des droits de l’homme présente un socle sur lequel bâtir l’éducation civique et tenter de construire les solutions aux problèmes d’aujourd’hui et de demain. Fonder l’éducation civique sur les droits de l’homme permet aussi d’ouvrir le débat sur la dimension internationale et en particulier européenne de cette éducation.

Eduquer

L’Education se situe plutôt au niveau du comportement: le sens premier d'éduquer, c'est nourrir, élever.

Ensemble des processus aidant l’enfant à passer progressivement de sa propre enfance et le mener vers un état plus adulte et plus librement épanoui, par la socialisation, la reconnaissance d’autrui et l’affirmation de soi et de ses capacités propres. L’objet de l’éducation est la personne elle-même.Il n’y a pas d'éducation sans instruction ( il en faut un minimum) : pour être un bon citoyen, tu peux "bien te comporter" mais si tu ne connais pas tes droits et devoirs alors ça ne sert à rien.

Effet Pygmalion

Pygmalion, sculpteur grec de l'antiquité, a créé, d'après la légende, une statue de femme d'une telle beauté qu'il en est tombé amoureux. Ayant demandé aux dieux de donner vie à cette statue, la déesse Aphrodite l'a exaucé.

En pédagogie, effectuer des hypothèses sur le devenir scolaire d'un élève et les voir effectivement se réaliser, a pris le nom d'effet Pygmalion.

Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, (voir Bernstein, Échec scolaire, Sociologie de l'éducation), la cause pourrait ne pas être uniquement celle que l'on croit.

- Rosenthal a découvert l'effet Pygmalion en réalisant l'expérience suivante :

-Après avoir constitué deux échantillons de rats totalement au hasard, il informe un groupe de six étudiants que le groupe n° 1, comprend 6 rats, sélectionnés d'une manière extrêmement sévère. On doit donc s'attendre à des résultats exceptionnels de la part de ces animaux.

- Il signale ensuite à six autres étudiants que le groupe des 6 rats n° 2 n'a rien d'exceptionnel et que, pour des causes génétiques, il est fort probable que ces rats auront du mal à trouver leur chemin dans le labyrinthe. Les résultats confirment très largement les prédictions fantaisistes effectuées par Rosenthal : certains rats du groupe n° 2 ne quittent même pas la ligne de départ.

Après analyse, il s'avère que les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient particulièrement intelligents, leur ont manifesté de la sympathie, de la chaleur, de l'amitié ; inversement, les étudiants qui croyaient que leurs rats étaient stupides, ne les ont pas entourés d'autant d'affection.

• L'expérience est ensuite tentée avec des enfants, à Oak School, aux U.S.A., par Rosenthal et Jacobson, mais en jouant uniquement sur les attentes favorables des maîtres.

Les chercheurs, sous prétexte d'éprouver une nouvelle technique de test permettant de prédire la réussite scolaire des élèves, demandent aux enseignants de bien vouloir faire passer ledit test à tous les élèves de leur classe ; au cours d'une conversation ultérieure à bâtons rompus, et tout à fait incidemment, ils donnent à l'enseignant les noms des cinq élèves de la classe susceptibles de réaliser les progrès les plus impressionnants.

Chose extraordinaire, ces prévisions fantaisistes se réalisent pleinement !

Cette expérience a été tentée de nouveau par d'autres chercheurs dans d'autres institutions, mais les résultats obtenus sont loin d'être aussi nets que dans l'expérience princeps de Rosenthal et Jacobson.

Cette réserve majeure ayant été formulé, il demeure certain que les attentes du maître vis-à-vis de la réussite de l'élève se traduisent par des comportements subtils dont l'influence sur les résultats des enfants est loin d'être négligeable.

Elève

Un élève est un enfant ayant un statut dans une institution publique d’éducation où il remplit une obligation sociale (apprendre) et où la République leur assure l’égalité des droits et les met en situation d’apprentissage.

Le terme d'élève correspond à un statut social, bien identifiable surtout pendant la période de l'enseignement obligatoire. Il est parfois considéré comme un métier. On préfère parfois le terme plus général d'apprenant* qui ne fait pas référence au même statut social.

Elision

Suppression dans l’écriture ou la prononciation de la voyelle finale d’un mot, devant la voyelle initiale du mot qui suit, ou devant un h muet. Ex : L'avion

Enfance

Période de la vie de l’être humain qui va de la naissance à la puberté.

Enseigner

Dispenser des savoirs programmés qui seront appris en dehors des cours

Equipe éducative

Rassemble de directeur, les maîtres, le réseau d’aide, les parents, éventuellement le médecin scolaire, l’assistante sociale scolaire…afin de résoudre les problèmes graves d’intégration d’un élève (comportement…).

Etayage

Jerôme Bruner introduit la notion d’aide au développement (interaction de tutelle) : l’intervention d’un tuteur rend l’enfant capable de résoudre un problème qui aurait été, sans cette assistance, au-delà de ses possibilités.

- fonction de maintien et de guidage de l’attention de l’élève

- fonction de finalisation

- fonction de prise en charge des éléments de la tâche hors de la portée des enfants

- fonction de contrôle de frustration

- fonction de démonstration ou de représentation de modèle

- fonction d’évaluation ou de feed back

Evaluation

Acte par lequel on porte un jugement sur un événement, un individu, en se référant à des critères.

L'évaluation est une collecte des informations qui permet de juger le niveau des élèves ou l'efficacité d'un dispositif pédagogique. On distingue plusieurs types d'évaluation : l'évaluation pronostique (avant un apprentissage*), l'évaluation diagnostique (repérage de difficultés), l'évaluation formative (amélioration du dispositif pédagogique), évaluation formatrice (responsabilisation de l'élève), évaluation sommative (contrôle des connaissances acquises).

Evaluation diagnostique

Permet au maître de s’assurer que les pré requis sont bien maîtrisés pour pouvoir aborder la leçon suivante. C’est le rôle des évaluations nationales de GS, CE2, 6ème. C’est aussi une façon de faire émerger les représentations initiales des élèves.

Evaluation formative

Elle a pour but de faire comprendre pourquoi l’élève se trompe. Cette forme d’évaluation s’intéresse donc aux démarches que les élèves utilisent afin d’arriver au résultat. Intérêt pour les brouillons. Elle fait partie intégrante des pratiques pédagogiques.

Elle intervient en principe au terme de chaque tache d’apprentissage et a pour objet d’informer élèves et maîtres du degré de réussite atteint et éventuellement de découvrir en quoi l’élève éprouve de difficultés d’apprentissage en vue de lui permettre de découvrir des stratégies qui lui permettent de progresser.

Evaluation formatrice

Permet à l’élève de prendre conscience de son cheminement mental : les stratégies qu’il choisit et qu’il utilise. Elle lui montre ses difficultés et ses succès.Cette forme d’évaluation est au service de l’autonomie, puisqu’elle conduit progressivement à l’auto- évaluation.

Evaluation normative

Elle est la mesure d’un écart entre un résultat réel et une attente ou une exigence.C’est se référer, pour apprécier la performance d’un élève, aux performances d’autres élèves (barème..).

Evaluation prédictive

Elle intervient pour prédire une performance dans une activité donnée ou pour déterminer l’aptitude à révéler certains apprentissages.

Evaluation relative

Mesure les progrès d’un élève sans le comparer aux autres. Elle est utilisée par exemple dans le cadre de la pédagogie différenciée, ou la pédagogie du contrat, pour voir l’avancement des élèves.

Evaluation sommative = évaluation bilan

Elle permet de faire le point sur un ensemble de compétences , après une action de formation. Vérifier si un niveau d’apprentissage a été atteint. Permet de situer les élèves les uns par rapport au autre, les différencier.

Evaluer

Confronter les projets aux résultats : appréciation, jugement, mesure. Porter un jugement sur la valeur en fonction de critères précis.C’est

-repérer la place de l’élève au sein d’un groupe.

-prendre en compte en permanence dans la classe, tous les comportements des élèves.

-permettre à l’élève de mieux connaître ses performances.

-jauger sa propre action pédagogique pour accroître son efficacité.

-faire le bilan de toutes les acquisitions de l’élève.

-apprécier la progression de l’élève.

-permettre à l’évalué de percevoir, puis de formuler de lui-même des objectifs.

-préparer l’orientation de l’élève.

-s’interroger sur l’élève, s’il possède les capacités nécessaires à un nouvel apprentissage.

-définir les « savoir », « savoir-faire » et « savoir-être » nécessaires à l’entrée d’un cycle d’apprentissage parce qu’ils seront mis en œuvre dans l’apprentissage mais ne seront pas enseignés..

Exercices structuraux

Les exercices structuraux permettent le réinvestissement à court terme de notions qui viennent d'être abordées (ils s'opposent donc à des exercices de découverte). Ils sont donc conçus comme des supports d'entraînement en dehors de tout contexte et de toute finalité sociale. C'est pourquoi il est important de les articuler à des pratiques afin de leur donner du sens (ex : projet d’écriture).

Expérience

Dispositif expérimental comprenant la situation témoin et une ou plusieurs situations expérimentales. Il n’y a donc pas d’expérience sans témoin ou sinon il s’agit d’une manipulation. Dans la démarche scientifique il n’y a jamais d’expérience sans hypothèse préalable.

L'expérience est une activité réalisée pour mettre à l'épreuve (vérification) des hypothèses préalablement émises ; elle nécessite une modification de certains paramètres d'un système

Finalité

On parle des « finalités » pour désigner les buts généraux spécifiques au système éducatif, qui, contrairement aux *objectifs, ne peuvent jamais être totalement atteints, sont difficilement évaluables objectivement, et correspondent plutôt à une direction que l’on donne à son action, à un horizon visé, à un idéal vers lequel on tend. Ces finalités sont la formation intellectuelle (capacités d’analyse, de synthèse, d’argumentation,…), la formation esthétique (capacité à apprécier le beau sous toutes ses formes) et la formation éthique (sens de la responsabilité, respect des autres, autonomie, sens critique, sens civique,…). Le professeur de langue, lorsqu’il agit en fonction de ces finalités, se veut un éducateur. Voir *objectif.

Finalités de l’éducation

Education

Instruction

Formation du citoyen

C'est tout ce que j'ai pour les lettres E et F...

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Ben, :blush:

je crois qu'on va terminer en duo !!! :applause:

Tant pis ! Ca n'empêche que tes trouvailles sont géniales, et que je les intègre au fur et à mesure à mon lexique... :wub:

Bonne continuation. :clover:

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Apprentissage :

désigne la période pendant laquelle quelqu'un apprend un savoir-faire nouveau pour lui, et le processus par lequel ce savoir nouveau s'acquiert. Le terme est resté longtemps associé à un champ relativement restreint de significations. Les théories de l'apprentissage, qui depuis quelques années s'attachent à cerner les itinéraires mentaux, mettent en perspective les conditons complexes qui permettent la compréhension et l'opération intellectuelle. L'analyse de ces conditions conduit à des inverstigations variées : des typologies sont peut-être possibles, comme A de la garanterie en a esquissées entre les visuels ou les auditifs ou entre les analytiques et les synthétiques. Les études des neurosciences confirment aussi qu'un des deux hémisphères du cerveau peut avoir une prépondérence relative chez certains individus, le cerveau de la création et de l'imagination l'emportant chez l'un sur le cerveau qui analyse, notamment le métériau linguistique ou vice-versa.

Cognitivisme :

Le cognitivisme est un courant de recherche dont l'objet est l'étude du fonctionnement de l'activité intellectuelle. Il exerce une influence croissante dans des domaines variés comme la linguistique, la psychologie, les neurosciences, l'intelligience artificielle, entre lesquels grâce à une langue conceptuele commune peuvent s'élaborer des modèles explicatifs redant compte aussi bien de la perception visuelle que de la production du langage et de l'acquisition des connaissances comme de la compréhension de textes et la résolution de problèmes. Dans les différentes tâches que peut rencontrer l'individu, la cognition procède par activation des connaissances utiles, sélection des significations pertinentes, construction d'interprétations qui sont des représentations internes grâce auxquelles le système cognitif peut agir. C'est ainsi que les hypothèses cognitivistes sont d'une réelle fécondité dans l'étude du développement intellectuel de l'enfant et des processus d'apprentissage.

Evaluation :

Dispositif qui a pris naissance vers le milieu du XXème siècle dans les pays anglo-saxons et qui résulte de la transposition dans le domaine de l'enseignement, de concepts et de modèles appliqués dès le XIXème siècle dans le monde de l'économie et en particulier dans l'industrie. En éducation, ce dispositif se situe dans le cadre de la mise en oeuvre de la pédagogie par objectifs. L'évaluation vise par des moyens scientifiques à apprécier avec objectivité les effets d'une action pédagogique. Elle se distingue du contrôle en ce qu'elle ne juge pas des résultats par rapport à une norme définie en amont, de manière conventionnelle, elle mesure une moyenne statistique et des écarts en fonction d'objectifs assignés.

Evaluation formative et sommative :

En France, l'évaluation s'est développée vers les années 1970 avec l'expression des courants de pensée qui ont promu la pédagogie de l'éveil notamment en maternelle et en primaire. Une distinction s'est dégagée entre une évaluation dite "sommative" qui porte sur des résultats de groupes d'élève et qui concerne la réalisation de programmes, et une évaluation dite "formative" qui analyse des situations complexes, des démarches d'études et des processus d'apprentissage variés. Cette forme d'évaluation met en évidence autant les performances réalisées que la méthode qui a été utilisée pour l'atteindre; elle a un caractère permanent et fait partie intégrante des pratiques pédagogiques.

Début de séance : évaluation diagnostique

En cours de séance : évaluation formative

En fin de séance : évaluation sommative

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communication :

la communication est l'ensemble des processus d'échanges signifiants entre un sujet parlant qui produit un énoncé et un interlocuteur dont il sollicite l'écoute et/ou une réponse explicite ou implicite.

Conditions minimales :

-présence d'un émetteur et d'un récepteur

entre l'émetteur et le récepteur peuvent s'instituer deux familles d'échanges :

- les échanges du type conversation ( les deux sujets sont alternativement émetteurs et récepteurs )

- les échanges du type diffusion : l'un des deux sujets se comporte uniquement comme émetteur, l'autre uniquement comme récepteur ( situation correspondant aux émissions de radio, à la presse...)

-présence d'un canal de communication

Pour que le message partant de l'émetteur parvienne au récepteur , il faut qu'un contact s'établisse de façon permanente entre les deux locuteurs. Ce contact est rendu possible par un canal de communication composé de tout ce qui rend possible la communication comme un dispositif téléphonique, l'état de l'intention, la netteté de l'élocution...

-présence d'un référent

le message se constitue à partir de quelque chose, d'une situation, d'un thème. Le message renvoie donc à un contexte que l'on nomme son référent.

Référent présent dans la situation ( discours ) : ce sont tous les éléments qui sont dans l'entourage commun des locuteurs au moment où ils communiquent, élément auquel renvoie le message : prends le livre qui est devant toi

Référent présent dans le texte (récit ) : ce sont les éléments qui ne figurent pas dans la situation de communication mais que l'émetteur rend présents pour le récepteur au moyen de sa parole : un livre était sur la table près de mon ami, je lui demandait de le prendre

Utilisation d'un code commun

ensemble de règles permettant de combiner des signes et de construire des unités significatives : la langue

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Registre de langue :

On ne parle pas de la même façon selon que l'on s'adresse à un ami ou à son chef de service, selon que l'on téléphone à un partenaire de club sportif ou que l'on fait une conférence. La situation d'énonciation conduit donc à utiliser des réalisations linguistiques variées, chaque sujet parlant ayant à sa disposition plusieurs registres ( ou niveaux de langue ) dont l'ensemble constitue la langue maternelle. Ces registres peuvent être ramenés à trois principaux. A chacun d'eux s'attache un prestige plus ou moins grand.

La langue soutenue est celle du parler cultivé. On la rattache aux personnes qui détiennent le pouvoir intellectuel, social, politique et qui sont soucieuses d'entretenir leur prestige.

La langue courante est censé être la langue de tous les jours que l'on utilise chez les commerçants, dans le métro, etc... avec des personnes que l'on ne connaît pas.

La langue familière est la langue que l'on utilise avec ses proches, compagnons de travail, parents, amis, etc. C'est la langue de la complicité, de l'affectivité.

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