DA- Posté(e) 20 novembre 2004 Auteur Posté(e) 20 novembre 2004 ORTHOGRAPHE Finalités: - Ecrire sous la dictée en respectant la correspondance phonie/graphie = orthographe phonétique - Orthographier correctement : les mots d'usage courant, les formes usuelles des vebres, les principaux homonymes grammaticaux = orhtographe d'usage - Maîtriser les règles d'accord = orthographe grammaticale dans la phrase mais aussi dans le groupe nominal Ce que l'enfant doit acquérir: => Savoir utiliser des outils : - Dictionnaires variés - Carnets d'orthographe - Tableaux d'imprégnation visuelle - Alphabet phonétique international (API) => Développer des savoir faire - Savoir copier un texte en un temps déterminé et sans erreur - Savoir mettre en correspondance graphie et phonie Il existe de nombreuses formes de dictées : # L'auto dictée : après les avoir expliquées, on donne à étudier quelques lignes de prose, en raison de leur valeur littéraire. L'élève doit reproduire plus tard, sans faute, le texte appris par coeur. # La dictée (reconstitution de texte) : le texte est écrit au tableau, on efface au fur et à mesure puis les élèves écrivent les phrases mémorisées, reconstitution de tout le texte # La dictée préparée: les élèves sont invités à préparer à la maison la dictée du lendemain, la dictée préparée entraîne les élèves au travail personnel de recherche des difficultés orthographiques et lexicales : entraînement à l'usage du dictionnaire # La dictée dirigée: le maître peut mettre en garde les élèves lorsqu'une difficulté apparaît, l'orthographe de ces mots est analysée, recherchée collectivement puis ces mots sont écrits au tableau # La dictée autocorrective: on dicte le texte, le maître relève les dictées puis signale par un point rouge tous les mots mal orthographiés. L'élève doit recopier son texte en essayant d'éliminer toutes les erreurs qui lui ont été signalées # La dictée d'adulte : on dicte le texte puis l'élève doit essayer de corriger ses erreurs en utilisant tous les documents de son choix (dictionnaires, livre ou carnet d'orthographe ...) # La dictée de groupe : on dicte le texte puis on essaie d'éliminer les erreurs par concertation au sein d'un groupe (4 à 5 élèves) : cette dictée a pour objectif de justifier l'orthographe par référence à des règles. Chaque élève s'occupe de son texte. Il faut interdire l'échange de textes au sein du groupe : chaque enfant corrige ses propres erreurs après concertation # La dictée progressive : sous la dictée du maître, un élève écrit la première phrase au tableau. Puis toute la classe intervient pour signaler les erreurs qui sont notées sur la phrase avec une craie de couleur. Ensuite, chaque enfant recopie la phrase sur sa feuille en essayant d'éliminer les erreurs. On revoie un second enfant pour la phrase suivante ...
DA- Posté(e) 20 novembre 2004 Auteur Posté(e) 20 novembre 2004 GRAMMAIRE CONJUGAISON Finalités: - Identifier et écrire différents types de phrases - Identifier les différents constituants de la phrase - Connaître les classes de mots, notamment : déterminant, prépositions, conjonctions, pronoms - Connaître les règles d'accord dans le groupe norminal, la relation sujet-verbe, la relation sujet-verbe-attribut - Connaître les différentes constructions du verbe - Opérer les transformations usuelles (négative, passive ...) - Analyser les structures de quelques phrases complexes - Identifier et utiliser à bon escient les modes et les temps usuels des verbes
DA- Posté(e) 21 novembre 2004 Auteur Posté(e) 21 novembre 2004 Capacité Savoir faire général, transversal, final : traiter des informations, organiser un travail, comprendre des consignes ... Compétence Savoir faire en situation, en utilisant des connaissances acquises et des méthodes : savoir trouver un mot dans un dictionnaire, savoir faire une soustraction, savoir placeer des données dans un tableau à double entrée Docimologie Etude des procédures d'examen, de la notation. La recherche d'une échelle graduée (notation) permettant de se référer à une norme perd aujourd'hui sa langue prédominance scolaire au bénéfice de l'évaluation qui est la recherche d'une cohérence entre un objectif et les outils adéquats pour l'atteindre.
DA- Posté(e) 21 novembre 2004 Auteur Posté(e) 21 novembre 2004 Compétences requises pour un lecture intelligent, plaisante et efficace Savoir organiser le sens d'un texte Compréhension globale du texte, savoir ce qu'il dit, savoir le résumer, pouvoir en donner la chronologie Savoir être curieux et traiter l'information Etre capable de recourir à tous types de documents : dictionnaire, journal, ordinateur, encyclopédie, carte, schéma, livre .... Savoir mettre en rapport l'information visuelle lue avec les informations visuelles ou non visuelles en sa possession ou à sa disposition Savoir formuler des hypothèses et anticiper Hypothèses lexicales ou syntaxiques Savoir repérer des indices et vérifier ses hypothèses Indices grapho-phonétiques, syntaxiques, sémantiques Savoir utiliser sa mémoire
MissCB Posté(e) 22 novembre 2004 Posté(e) 22 novembre 2004 Et c'est reparti pour une tournée... Laïcité Séparation de l’église et de l’état. Langage Faculté humaine de communiquer au moyen de signes vocaux (parole), éventuellement susceptibles d’être transcrits graphiquement (écriture), usage de cette faculté. Contenu même de l’expression orale ou écrite. Pris en charge par la linguistique dans ses 3 traits fondamentaux : double articulation (le locuteur peut bâtir avec un nombre strictement limité de sons un nombre pratiquement illimité de mots), syntaxe (possibilité de dire la même chose de plusieurs façons différentes), créativité (capacité de l’homme à comprendre et à produire une infinité de phrases nouvelles, jamais entendues auparavant). Langue La langue est un système de signes permettant la communication entre les membres d’une communauté linguistique. C’est un produit social que l’individu reçoit de son groupe par l’intermédiaire de structures communicatives : famille, école, média, …. Contrairement au langage, une langue existe indépendamment de ceux qui l’utilisent et s’impose à eux de l’extérieur. La description d’une langue est l’objet de la grammaire. Leçon Ce terme désigne généralement une situation d'apprentissage* délimitée dans le temps. A l'école primaire on utilise plutôt le terme séquence pédagogique. Le mot leçon est souvent associé à une pédagogie centrée sur l'enseignant ; on lui préfère alors le terme de pédagogie transmissive qui précise mieux que le savoir passe par l'enseignant. Lexique Le lexique constitue un enjeu majeur. On a soin de l'enrichir en toutes occasions et en tous domaines. Différents niveaux d'analyse : - Structuration lexicale : préfixe, suffixe, radical, dérivation, néologismes, emprunts - Relations lexicales : antonymie, synonymie, hyperonymie - Champs lexicaux - Champs sémantiques - Lexique et énonciation : verbes introducteurs des paroles rapportées, lexique de l'évaluation péjorative et méliorative, niveaux de langage - Lexique et figures de rhétorique : comparaison, métaphore, métonymie, périphrase, antithèse Loi Organisation des faits en un ensemble cohérent. En biologie, elle traduit généralement des relations causales. Méta cognition - Procédure par lequel l'élève prend conscience des processus par lesquels il apprend. L'objectivation est une des conditions essentielles de la méta cognition. - Activité par laquelle le sujet s'interroge sur ses stratégies d'apprentissage et met en rapport les moyens utilisés avec les résultats obtenus ; il peut ainsi stabiliser des procédures dans des processus La méta cognition renvoie à la compréhension de sa propre pensée ainsi que celles d'autrui. Ce que l’on appelle la « méta cognition » correspond stricto sensu à l’activité de réflexion consciente (ou « conceptualisation ») des apprenants sur leurs « stratégies cognitives » (manières de conduire leur apprentissage). Dans un sens plus large (utilisé dans la rubrique correspondante de ce Livret), la « méta cognition » désigne toute activité de réflexion des élèves portant sur leur apprentissage, en vue de le faciliter. Si l’on prend par exemple comme objet de réflexion les *tâches à effectuer ou effectuées, il s’agira de réfléchir sur leur *objectif commun et l’objectif de chacune d’elles, sur l’articulation entre l’une et l’autre, sur les *méthodes à utiliser, les moyens à utiliser, les *dispositifs à mettre en œuvre, le résultat attendu, ainsi que sur les critères utilisés pour l’évaluation de ces différents domaines. Ceux qui proposent de telles « activités métacognitives » en classe de langue s’appuient sur les trois hypothèses suivantes concernant le processus d’apprentissage : 1. La prise de conscience préalable au travail améliore la motivation et l’efficacité : quand on sait ce qu’on fait, pourquoi on le fait, comment on doit le faire, etc., on s’implique plus dans son travail et on le fait mieux. 2. Cette prise de conscience permet à chacun en cours de travail de travailler selon ses propres *stratégies, et de mieux les contrôler. 3. La prise de conscience postérieure au travail effectué améliore l’efficacité du travail à venir : quand on sait ce que l’on a fait, pourquoi on l’a fait, comment on l’a fait, avec quels résultats, on peut progresser dans sa manière d’apprendre, l’implication augmente et le travail est de plus en plus efficace. Mise en situation Premier temps de l'activité d'apprentissage, visant à permettre la mobilisation de l'énergie de l'élève, la création de conditions propices à l'apprentissage et le rappel des connaissances antérieurespertinentes. Modèle Recouvre deus sens différents : la construction théorique (ex. tectonique des plaques) et la maquette (ex. molécule d’ADN). Un modèle passe souvent par des calculs mathématiques. Il est toujours provisoire : c’est une représentation théorique permettant d’expliquer- en l’état actuel de connaissances : un fonctionnement, une notion, un concept. En dehors du sens commun (modèle à imiter), le mot modèle est surtout utilisé dans le domaine scientifique : il désigne généralement une "entité" se substituant au réel pour l'expliquer, le simplifier ou le remplacer. Il peut être une tentative d'explication d'un phénomène (le modèle géocentrique en Astronomie), un ensemble mathématisé correspondant à un domaine scientifique particulier (équivalent de théorie : le modèle de la mécanique classique), une représentation imagée (schéma), voire une construction technique (maquette). Ce terme utilisé en pédagogie désigne une représentation théorique d'un type d'apprentissage. Morphème Plus petite partie porteuse de sens d’un énoncé. Ex : Travaillons = 2 morphèmes : travaill + ons. Notion Connaissances de niveau élémentaire,+/- précise, établie par un travail de synthèse à partir de faits mais n’étant pas de nature abstraite. Objectif Buts pédagogiques fixé par le maître pour aider l'enfant à acquérir une compétence (Ex : Découvrir la division) Contrairement à une finalité, un objectif est un but concret défini par un résultat précis observable en termes de comportement de l’élève, et évaluable en termes d’action réalisable par celui-ci (« il est capable de…»). Un objectif défini de cette manière est dit « opérationnel », et il peut correspondre : a) à une compétence (voir compétence) ; b) à un contenu (voir *contenu) ; c) à un degré de maîtrise de ces contenus. Les différents degrés sont les suivants : 1. sensibilisation : capacité à prendre conscience de réalités méconnues ou inconnues ; 2. repérage : capacité à repérer des régularités ou des cohérences entre différentes formes linguistiques ou culturelles, ou à l’inverse à repérer des formes relevant de régularités ou de cohérences données ; 3. conceptualisation : capacité à comprendre les « règles » correspondantes de fonctionnement linguistique ou culturel ; 4. application : capacité à produire des énoncés ou des comportements « corrects » en se référant consciemment à des « règles » explicites ; 5. entraînement : capacité à produire rapidement en temps limité de très nombreuses formes correctes sans avoir besoin de se référer consciemment aux règles explicites ; 6. transfert : capacité à réutiliser des acquisitions antérieures pour ses besoins personnels de communication dans une situation nouvelle. Ce qu’il faut atteindre à l’issue d’une phase d’apprentissage :ce qu’il convient de savoir = objectifs scientifiques ou de connaissances ou cognitifsCe qu’il convient de savoir-faire = objectifs méthodologiques. On distingue aussi un objectif général : qui est l’énoncé d’un intention qui décrit en terme de capacité l’un des résultats escomptés dans une séquence d’apprentissage ; et objectif opérationnel (ou spécifique) qui est lié à une activité et est donc évaluable. L'objectif est le résultat attendu à l'issue d'un apprentissage donné. Il existe plusieurs catégories d'objectifs et donc plusieurs classifications. Bloom distingue trois catégories d'objectifs : des objectifs cognitifs, des objectifs moteurs, des objectifs affectifs. Dans la pratique on distingue plutôt des objectifs de connaissance (savoirs), de compétence (savoir-faire) et d'attitude (savoir-être). En fait, ces différentes catégories d'objectifs interviennent de façon conjointe dans l'acte éducatif. Objectifs (niveaux d’exigences) Le niveau d'exigence d'un objectif. On parlera : - d'objectif de repérage quand l'apprenant sera capable de percevoir de quoi il s'agit, voire d'énoncer la règle ou la loi sans être capable pour autant d'en maîtriser les applicationsles plus simples ; - d'objectif de maîtrise quand la performance est reproduite intégralement dans les conditions de l'apprentissage ; - d'objectif de transfert quand l'apprentissage fait l'objet d'une utilisation dans un autre cadre ; - d'objectif d'expression quand une connaissance est mobilisée de manière originale et non prévisible en dehors des champs convenus de son utilisation. Objectif obstacle Objectif dont l'acquisition permet au sujet de franchir un palier décisif de progression en modifiant son système de représentations et en le faisant accéder à un registre supérieur de formulation(voir cette expression). Objectif opérationnel (objectif spécifique opérationnalisé)Défini en fonction de la compétence à atteindre, il n’est pas poursuivi pour lui-même, mais parce qu’il constitue un passage obligé sur un itinéraire, étape de la construction d’un apprentissage. Il est exprimé de telle manière qu’il soit raisonnablement possible de déterminer sans ambiguïté s’il est atteint ou non. Il doit décrire une activité de l’apprenant identifiable par un comportement observable.Issus de la démultiplication des objectifs spécifiques, ils doivent satisfaire aux 4 exigences suivantes. D. Hameline, Université de Paris-Dauphine - Décrire de façon univoque le contenu de l’intention pédagogique - Décrire une activité de l’apprenant identifiable par un comportement observable - Mentionner les conditions dans lesquelles le comportement souhaité doit se manifester - Indiquer à quel niveau doit se situer l’activité terminale et quels critères serviront à évaluer le résultat Observation L'observation est une recherche d'informations sur un phénomène, une situation ou un objet. Contrairement à l'expérience, l'observation doit perturber le moins possible le système étudié. Elle nécessite généralement des moyens techniques : instruments (en sciences), grilles d'observation (pédagogie) pour relever les informations pertinentes. Obstacle Ce terme, emprunté à l'épistémologie de Bachelard, désigne à l'origine les difficultés rencontrées par les savants dans la construction des savoirs (obstacle épistémologique) ; l'idée sous-jacente est que l'élaboration de nouvelles connaissances se heurte à de nombreuses difficultés psychologiques, idéologiques ou conceptuelles. Transposée au problème de la construction des savoirs par les élèves, cette notion a conduit au terme d'obstacle didactique. Paradigme Un paradigme est un ensemble des termes d’une même classe de mots qui peuvent être substitués l’un à l’autre dans un contexte déterminé. On peut dire : un chat, ce chat, le chat, son chat…La notion de paradigme renvoie à la fonction de sélection du langage et s'oppose à celle de syntagme. Pédagogie 1/concerne les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés avec un public scolaire déterminé. 2/c’est une science de l’éducation et une méthodologie des pratiques éducatives surtout celles qui concernent la situation scolaire d’enseignement. Dans son sens le plus large, la pédagogie se définit comme l'étude de l'éducation. Elle se décompose en plusieurs aspects : la didactique centrée sur les contenus d'enseignement, la logistique centrée sur les moyens pratiques de mise en oeuvre, la communication centrée sur les relations entre l'enseignant et les élèves ou entre les élèves. Dans son sens restreint, la pédagogie désigne les deux derniers aspects (communication et logistique) ; on utilise parfois dans ce cas le terme de pédagogie générale. On peut distinguer plusieurs méthodes ou types pédagogiques qui se différencient par le type de construction de connaissances (types imitatif, transmissif, appropriatif, incitatif, conditionnant) ou par la centration (pédagogie centrée sur l'enseignant ou sur l'élève). Pédagogie différenciée Il existe plusieurs sens de cette notion mais tous répondent à une même préoccupation : celle d’adapter l’enseignement à la diversité des élèves. L’idée de pédagogie différenciée est une vieille idée mais le nom est apparu en 1971, c’est Louis Legrand qui l’a consacrée. - D’après Louis Legrand (1971), le terme de pédagogie différenciée désigne « un effort de diversification méthodologique susceptible de répondre à la diversité des élèves » - Selon H.Przesmycki :La pédagogie différenciée « met en œuvre un cadre souple où les apprentissages sont suffisamment explicités et diversifiés pour que les élèves apprennent selon leurs propres itinéraires d’appropriation de savoirs ou de savoir-faire ». - A.de Péretti affirme quant à lui qu’il s’agit d’une méthodologie d’enseignement et non d’une pédagogie. Face à des élèves très hétérogènes, il est indispensable de mettre en oeuvre une « pédagogie » à la fois variée, diversifiée, concertée et compréhensive. Il n’y a pas de méthode unique : il doit y avoir une variété de réponses au moins égale à la variété des attentes, sinon lesystème est élitiste. Elle consiste dans le fait de proposer des objectifs, dispositifs, contenus, supports, aides et guidages, tâches, ou méthodes d’enseignement différents pour chaque élève (ou groupe d’élèves) en fonction de sa personnalité, de sa culture, de ses habitudes ou de son profil d’apprentissage, en fonction de son niveau de maîtrise de la langue, de son degré de motivation et d’autonomie, de ses intérêts, de ses objectifs, de ses besoins, de ses capacités, ou de tout autre paramètre dont la prise en compte oblige l’enseignant à des adaptations de sa pratique. Voir *différenciation. Pédagogie par objectif Ce type de pédagogie clarifie la situation d'enseignement, l'apprenant sait ce que l'on attend de lui et peut se situer en conséquence. Cependant elle a ses limites et ses dérives : l'usage normatif de tableaux d'objectifs, la parcellisation des compétences (une compétence globale comme le lire ne peut être construite par simple addition de sous- compétences : répondre oralement à des questions, utiliser une bibliothèque...), la difficulté de prendre en compte les processus de construction de la compétence visée. Phonème Plus petite unité linguistique qui se puisse isoler dans une langue donnée. Le phonème n’est pas porteur de sens mais sert à donner du sens à l’unité linguistique de rang supérieur ( le morphème) ; le phonème ne se confond pas avec le son. Les phonèmes d’une langue sont en nombre fini. Planification pédagogique Ensemble d'opérations par lesquelles un enseignant choisit ou élabore des situations d'apprentissage en fonction des objectifs du programme d'études, les répartit dans le temps et en prévoit l'évaluation. On distingue généralement 3 niveaux de planification : la planification annuelle (qui se limite généralement à prévoir la répartition des modules ou objectifs terminaux du programme dansl'année scolaire), la planification intermédiaire (qui prévoit habituellement les objectifs de chaque période d'enseignement) et le plan de cours, souvent appelé préparation de classe (qui précise les activités d'apprentissage et leur déroulement). La planification est le premier temps de l'acte pédagogique. Programmation - progression - fiche - cahier journal. Politesse Ensemble des règles, des usages qui déterminent le comportement dans un groupe social et qu’il convient de respecter. Polygéré Un discours polygéré est construit en prenant en compte les interventions précédentes. Prédicat D'un point de vue morphosyntaxique, c'est ce qui, dans un énoncé, est affirmé à propos d'un autre terme (le sujet). Dans la phrase "Pierre gagne bien sa vie", le groupe «gagne bien sa vie» est le prédicat de «Pierre». Pré-requis Ensemble des connaissances acquises nécessaires pour aborder une nouvelle compétence. (Ex : Connaître les multiplications) Problématique 1/ensemble des problèmes scientifiques (problème général et problèmes sous-jacents) posés à propos d’un sujet. 2/manière méthodique de poser les problèmes. Problème scientifique Recherche d’un mécanisme (comment cela fonctionne et non : quelles est l’influence de… ? Quelle relation y a t il entre….. ? Quelle st la structure de… ?) ; c’est l’objet d’étude qui mène à l’explication. Il peut être rédigé sous forme interrogative ou affirmative. Programmation Organisation séquentielle du travail (plan du cours et répartition horaire). Progression pédagogique Organisation pratique du travail qui intègre la progression scientifique, les activités élèves, le matériel et les documents nécessaires et la répartition horaire. Profil de compétence (profil de sortie, apprentissages essentiels) Description synthétique et hiérarchisée des habiletés et des attitudes essentielles qu'un élève devrait maîtriser au terme d'un curriculum scolaire (généralement celui d'un ordre d'enseignement). Cette description doit être suffisamment générale et englobante pour se passer de toute référence aux programmes d'études. Ces derniers relèvent, en effet, des moyens et sont susceptibles de changer, alors que le profil de compétence relève des orientations. Profil pédagogique Mode de représentation de l'activité cognitive des sujets à partir de quatre paramètres (gestion du quotidien, apprentissages mécaniques, opérations complexes, créativité) et du type d'évocations mentales (visuelles ou auditives) utilisées pour les gérer. A. de la GARANDERIE, qui a popularisé cette expression Progression scientifique Démarche logique et ordonnée qui précise : les objectifs, les étapes de la démarche (plan du cours), les bilans intermédiaires (conclusions partielles). Puisque c’est un enchaînement gradué, il doit donc y avoir des transitions entre les différentes parties. Projet La pédagogie du projet conduit à associer l'apprenant au choix, à la conduite et à l'analyse des activités. L'activité débouche sur la production "d'objets sociaux" qui ont un sens en dehors de la demande solaire (par exemple, la réalisation d'un journal ) C’est ce qui va donner du sens à ce que les enfants apprennent : o Le projet d’activité : faire une boîte de chocolats pour maman ; en ce qui concerne l’enseignant son projet sera le suivant : texte prescritptif, recherche BCD, mathématiques = quantités…….. tout cela constitue le projet d’enseignement.Ex : l’écriture d’un conte pour les correspondants, la famille…. = il faut des situations de communication réelle, il faut que ça ait du sens pour les enfants. o Le projet d’apprentissage : on va apprendre à faire des multiplications = le maître communique les étapes de l’apprentissage aux enfants = il faut que les enfants se voient progresser dans leur réussite. Projet d’écriture Le projet d'écriture est un cas particulier de la pédagogie du projet, c'est la décision commune du groupe classe de mener à bien une production écrite. Ce projet peut cependant être individuel. Il est caractérisé : *par ses enjeux de communication qui seront définis explicitement : - fonction du texte ( raconter, argumenter, faire agir ...) ; - destinataire (prise en compte d'un lecteur) ; - type de texte ou type d'écrit à produire ; - forme matérielle de l'écrit. *et par des procédures rédactionnelles : - planification (formulation et implication, représentations, recensement des besoins, cadre temporel de la tâche) ; - mise en texte ; - révision (socialisation des écrits, évaluation, activités décrochées) ; - finalisation (mise en forme, construction d'outils, communication). Les divers moments d'un projet d'écriture Un projet d'écriture se décompose généralement en plusieurs phases permettant de décomposer les différents processus cognitifs sans pour autant les isoler de leur enchaînement. Cette décomposition constitue une aide en soi pour l'apprenant et permet de lui fournir par ailleurs des aides spécifiques dans la mise en place des compétences à acquérir. 1. Mise en condition culturelle Si on veut que les élèves prennent un intérêt affectif et cognitif à une quelconque tâche d’écriture, il faut avant tout qu’ils vivent dans un contexte (classe - école) où lecture et écriture constituent des pratiques courantes, valorisées - où, concrètement, on trouve à disposition des journaux, des livres, une bibliothèque, centre documentaire et lieu d’animation, où l’enseignant lit des histoires, des poèmes, etc. à ses élèves, où on participe à des concours, où on correspond avec des élèves d’autres écoles, etc. Admettons en effet que vous souhaitiez lancer vos élèves dans l’écriture de poèmes. S’ils n’ont déjà, comme lecteurs, qu’une expérience fort limitée du genre, il est probable qu’ils ne pourront adhérer aisément au projet et que leurs productions seront plus difficiles. La mise en condition culturelle implique ici, en fait, un travail préalable, plus ou moins long d’acculturation, de lectures diverses. 2. Mise en situation Dans la mise en situation, il faut s’assurer essentiellement de 3 choses : 1/ que les élèves ont bien compris et intégré les enjeux du projet; 2/ qu'ils disposent d'aides suffisantes pour donner une première organisation à leur texte; 3/ qu'ils ont reçu suffisamment d'aides pour élaborer, concevoir les idées, le contenu de leur texte. Pour les projets d'écriture faisant appel à l'imagination, on aménagera pour les élèves un "tremplin affectif et imaginaire" (TAI). 3. Mise en texte et de révisions(Activités de systématisation) Chaque projet d’écriture peut être (doit être) l’occasion d’approfondir l’une ou l’autre stratégie et les connaissances des élèves sur les divers niveaux d’organisation d’un texte, ce qui leur permettra de mieux réussir le projet en cours ou les projets qui suivront. Ces phases de systématisation peuvent intervenir à différents moments du projet d’écriture : - Parfois, il est nécessaire d’initier les élèves au genre avant même qu’ils ne le pratiquent - surtout lorsqu’on est à peu près sûr qu’ils n’en ont qu’une idée peu développée (ex. poésie) - Le plus souvent, les systématisations sur les caractéristiques d’un texte interviendront juste après le premier jet. - Même si on peut y revenir par après, on réservera généralement l’intervalle entre le second jet et le net pour les systématisations orthographiques et/ou grammaticales. Point fondamental : toute systématisation débouche sur l’établissement d’un référentiel stratégique ou linguistique que les élèves pourront réutiliser par la suite comme guide provisoire. L’abandon par les élèves de ces guides dépendra largement de l’intensité des réinvestissements dans d’autres projets où ils pourront être réutilisés. Prolongement C’est varier les objectifs pour une tâche. C’est varier l’activité pour un même objectif Raisonnement déductif Une fois l’hypothèse explicitée on s’attend à une conséquence vérifiable (c’est la prédiction si…alors…) . La vérification (observation ou expérimentation) permet de mettre à l’épreuve une hypothèse. Raisonnement inductif Il repose 1 - sur le constat de certains faits 2 - la généralisation de cette corrélation en loi Toute corrélation entre un indice d’état (phénomène sensible qui manifeste un autre phénomène non visible) st l’effet qu’il est sensé produire peut donner lieu à la formulation d’une hypothèse. RASED Réseau d'AideS aux Elèves en Difficulté Les RASED se composent de : - Psychologue scolaire - Maître E : travaille sur les difficultés scolaires à dominantes cognitives - l'aide pédagogique en petits groupes (5 élèves maxi 1 à 2 fois par semaine) ou ans une classe entière d'enfants pour lesquels une aide continue est jugée nécessaire - Maître G : Travaille sur les rapports symboliques et affectifs de l'enfant avec o Les apprentissages, l'acte d'apprendre o Rapport avec l'enseignant, les parents Il s'agit de libérer l'activité cognitive Récit On entend par récit un type d'écrit appartenant au type de texte narratif. Mais surtout, ce terme désigne un mode d'énonciation dans lequel le locuteur n'intervient pas, du moins pas explicitement, dans le texte produit. Le récit s'organise autour d'un système de temps dont le pivot est le couple passé simple, imparfait, auquel s'ajoutent le plus-que-parfait, le passé antérieur et le conditionnel à valeur de futur dans le passé ; autour de la 3ème personne ; autour de repères spatiaux temporels comme : là, ce jour-là, à ce moment là ... Le récit s'oppose au discours et en général on ne mêle pas les systèmes de temps du récit et ceux du discours (sauf dans le cas d'un dialogue inséré dans un texte narratif, ou de l'emploi du présent de narration par exemple). Référentiel Liste officielle des compétences, situations, performances... que doit posséder un élève à l'issue de la formation dans laquelle il est engagé. Registre de langue Tout locuteur maîtrise plusieurs registres. Ceux-là concernent le lexique, la syntaxe, dans une moindre mesure, la morphologie, et sont représentatifs de la variété de la langue dans laquelle le locuteur opère des choix qui dépendent du contexte d'énonciation (situations dans lesquelles on se trouve, personnes auxquelles on s'adresse le registre soutenu utilisé dans les textes littéraires ou face à une personne d'un statut social élevé ; le registre courant utilisé dans les situations ordinaires de la vie quotidienne ; le registre familier utilisé avec des proches, qui brise les contraintes d'une situation formelle, et peut apparaître sous l'effet de l'émotion ou de l'excitation. Réinvestissement Quatrième temps de l'activité d'apprentissage au cours duquel l'élève utilise les connaissances et les stratégies acquises au cours de la situation d'apprentissage initiale dans des contextes différents. On désigne aussi ce processus sous le vocable transfert d'habiletés ou généralisation. Relation pédagogique Englobe tous les rapports qui peuvent s’établir entre les apprenants et l’enseignant, au-delà même de la stricte situation de classe, dans les multiples fonctions d’enseignement. Remédiation Le nom remédiation désigne en quelque sorte des activités de rattrapage. Elles s'inscrivent dans le principe de causalité appliqué à la pédagogie. Si un élève ne comprend pas, reproduire la même situation ne modifiera pas les représentations qui bloquent l'apprentissage. La remédiation consiste à proposer à l'élève une autre situation dont on pense qu'elle ne sera pas source d'obstacle. Suite à un échec, mise en place d’autres situations, d’autres itinéraires pour atteindre à nouveau l’objectif fixé au départ. Remédier, ce n'est donc pas répéter, mais aborder le problème d'une autre manière, en proposant par exemple aux élèves en difficulté une mini situation, que l'on aurait préparée lorsqu'on a envisagé les principaux obstacles qui pouvaient être rencontrés.Quand un enfant n’a pas acquis les compétences que le maître attend de lui, il y a mise en place d’une remédiation, c'est-à-dire la mise en place d’un autre dispositif pédagogique pour apprendre et c’est généralement fait au moment du temps de travail individualisé. Cette remédiation peut intervenir à 2 niveaux : - soit une évaluation en fin de séance = évaluation sommative. - soit une évaluation en début de séance = éva. Diagnostique Renforcement La connaissance s'oublie si elle n'est pas employée. Mais reproduire la même situation pédagogique sous prétexte de révision démobilise généralement les élèves. Il s'agit donc de trouver une situation nouvelle mais qui aboutira aux mêmes objectifs que la situation d'apprentissage. Ceci possède un effet adjuvant, la décontextualisation de l'apprentissage REP Réseau d’Education Prioritaire Le dispositif des ZEP a été élargi en REP pour permettre de diviser les trop grandes ZEP en réseaux à taille humaine ou intégrant des écoles ou des collèges qui n’étaient pas inclus dans des ZEP mais qui ont besoin d’une semblable dynamique. Représentation Conception que l’on a d’un phénomène ou d’un objet dans une situation donnée. Schéma : représentation graphique fonctionnelle –plus ou moins simplifiés- d’un objet, d’un processus, d’une fonction. Résolution de problème Type de tâche complexe, pour laquelle l’élève doit, en tenant compte de son environnement d’enseignement/apprentissage, réfléchir par lui-même aux dispositifs à mettre en œuvre et au choix des procédures et des procédés les plus efficaces. Rhétorique Ensemble de procédés et de techniques permettant de s’exprimer correctement et avec éloquence. Allégorie : elle représente de façon imagée, en la matérialisant, une idée abstraite « l’allégorie de la caverne » Antiphrase : elle exprime une idée par son contraire, dans une intention ironique Assonance : elle répète la même voyelle accentuée « sombre/tondre » « âme/âge »… Euphémisme : cette figure permet d'atténuer une idée déplaisante « disparition / la mort » Ellipse : Elle omets un éléments de la phrase. Sous-entendu. Emphase : elle exagère dans le ton, les manières ou les termes employés Hyperbole : elle amplifie une idée pour la mettre en relief. « mourir de honte » Litote : elle consiste à dire peu pour suggérer beaucoup « ce n'est pas mauvais » Métaphore :elle compare sans terme comparatif « la lumière de l’esprit » Métonymie : elle remplace un terme par un autre lié au premier par un rapport logique « boire un verre » Périphrase : elle remplace un mot par sa définition « la capitale de l’hexagone / Paris » Pléonasme : il répète des mots ayant le même sens « monter en haut » Bon ben, vue l'heure, bonne digestion !!!
Lara Croft Posté(e) 23 novembre 2004 Posté(e) 23 novembre 2004 La dictée Exercice scolaire traditionnel qui consiste à faire écrire par les élèves un texte énoncé par le maître. On distingue divers types de dictée : -La dictée préparée ( dès le cycle II ). Il s'agit de la dictée d'un texte préalablement étudié par les élèves. Cette préparation peut se faire de plusieurs façons: -préparation individuelle, l'élève étant guidé par un questionnaire qui le conduit à expliciter certains problèmes d'orthographe en rappelant les règles de grammaire qui permettent de le résoudre. - préparation collective, l'explicitation du texte copié au tableau se faisant sous la direction du maître. Dans les deux cas, on n'explicitera qu'un certain nombre de difficultés choisies en fonction des progressions suivies en orthographe et en grammaire. Cette phase d'explicitation pourra être complétée d'une copie du texte. -La dictée de contrôle ( au cycle III) Pour qu'elle remplisse effectivement sa fonction de contrôle, cette dictée doit contenir seulement des difficultés que les élèves peuvent résoudre, c-a-d porter sur des notions qui auront été préalablement étudiées. Pour réaliser cet objectif il est quasi obligatoire qu'elle soit composée par le maître. -L'autodictée ( dès la fin du CP) On propose à l'enfant d'apprendre par coeur un texte court ( au début 1 seule ligne ( on augmentera progressivement )qu'il récitera par écrit.
DA- Posté(e) 24 novembre 2004 Auteur Posté(e) 24 novembre 2004 La dictée est elle dépassée ? http://www.ac-nantes.fr/ia49/ecole/recto-verso/no13/ La dictée à l'adulte http://www.ac-nantes.fr/ia49/ecole/recto-verso/no12/
Lara Croft Posté(e) 24 novembre 2004 Posté(e) 24 novembre 2004 ECRIT L'écrit se caractérise, en opposition à l'oral : - Par un lexique en partie différent : il y a des mots qui paraissent naturels à l'oral et qui, utilisés à l'écrit, se remarquent ou choquent : les mots familiers ou argotiques. -Par un système de marques différent. Par exemple, dans la phrase suivante, le pluriel est marqué trois fois à l'écrit et une seule fois à l'oral : les volets claquent. - Par une syntaxe différente. A l'écrit, les phrases sont beaucoup plus complexes qu'à l'oral. - par une plus grande stabilité. Par exemple, le système français actuel du genre et du nombre à l'écrit était celui de l'oral du XVIè siècle. Cette stabilité fait obstacle au changement linguistique et explique la difficulté que l'on a à mettre sur pied des réformes de l'orthographe. -par une plus grande valorisation. Cela conduit à confondre la langue écrite avec la langue elle-même et à faire que l'écrit devienne la norme de l'oral, ce qui est une absurdité. Ce n'est pas l'un des moindre mérites de la linguistique moderne que d'avoir remis les choses en place et d'avoir rendu à l'oral sa dignité de langue véritable, réservant à l'écrit sa fonction de transcription et sa fonction esthétique (langue littéraire).
Margoton Posté(e) 24 novembre 2004 Posté(e) 24 novembre 2004 Salut à toutes : Lara Croft, Dolphin, Miss CB et pardon à celles ic que j'ai oubliées, mais je voulais vous remercier de tout ce travail : je viens moi-même d'y piocher des infos complémentaires pour compléter mes fiches ! Merci beaucoup !!
alyscan Posté(e) 1 décembre 2004 Posté(e) 1 décembre 2004 http://www.ac-grenoble.fr/ien.st-marcellin/index.html ce site devrait contribuer à votre énorme et beau travail , en vous remerciant toutes!
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant