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Ecriture en GS


Sofsof

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En lisant les suggestions de certains, je me dis que je devrais davantage utiliser le moment de l'accueil pour faire un travail individualisé à ce niveau là !

Je pense que l'accueil doit rester un moment d'accueil :)

Et donc éviter les apprentissages à ce moment-là ;)

Oui, c'est vrai IsaG, tu as sans doute raison, mais comment faire alors ? Je cours déjà après le temps comme ça !

Je vais poursuivre ma réflexion et je vous tiens au courant !

...Pas d'apprentissage mais l'occasion de (re)refaire, d'essayer encore en autonomie ou avec toi... Dans mes ateliers d'accueil il y a toujours un lien avec le graphisme (illustrer le recueil de poésie, achever le divertissement graphique à thème, reprendre un travail déjà vu au chevalet...) Il ne s'agit pas d'activités imposées et les GS y retournent assez spontanément...

Lorsque certaines étapes de ma progression graphisme (repro signes complexes) seront dépassées, il auront aussi l'occasion de s'entraîner davantage à l'écriture cursive du prénom à l'accueil pour signifier leur présence (sur une ardoise blanche par exemple ou sur feuille avec un médium à réserver...) mais comme le reconnaissait Sof, pour la cursive du prénom, faut être patient chez nous aussi (15% lisible en juin l'an dernier) et de pas brûler les étapes. :)

Reconnaissons aussi que quand on s'appelle Amine c'est plus facile à écrire que Cassandra ou Schirriffe... ;)

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entièrement d'accord avec Sourimimi: les filles allaient voir du côté du site de danielle Dumont, achetez la méthode: le geste d'écriture chez hatier pédagogie et les cahiers de maternelle qui vont avec... et très franchement vous y verrez plus clair!

sa méthode est très complète, très claire, progresse pas à pas. la règle numéro 1 c'est de ne pas brûler les étapes. dans les cahiers d'écriture (qui coutent troiis fois rien) vous avez un bref rappel des activités préalables, ensuite comme le dit Sourimimi il est préférable de se fabriquer sa version du cahier, afin que cela corresponde plus avec l'événementiel de la classe.

perso mes élèves de GS écrivnt 2 fois par semaine, la majeure partie d'entre eux écrit entre deux lignes maintenant, un groupe est resté sur une ligne. (il faut accompagner leur travail pas devancer leurs possibilités)

tout le monde écrit en cursive.

je retravaille l'écriture du prénom (en cursive avec la majuscule) pour les enfants l"après-midi en décloisonnement)

plus d'infos en MP si vous le souhaitez.

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bonjour,

j'ai commencé à lire votre post et je me suis souvenue d'un remplacement en MS.

l'instit que je remplaçais avait inclue la séance d'écriture des prénoms dans le plan de travail!

quand les élèves arrivaient ils prenaient "leur ardoise magique" confectionnée par la maîtresse et ils écrivaient leur prénom en Majuscule et en dessous en cursive entre 2 lignes (ils avaint le modèle sous les yeux) avec des feutres valéda

comme ça chaque matin ils avaient leur séance d'écriture! quand ils avaient terminé la maîtresse validait leur production! ils avançaient chacun à leur rythme car tout le monde ne'en était pas au même point, certains ne faisait que les majuscule alors que d'autres écrivait aussi en cursive!

voilà

salazie

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:D:D

Moi je ne suis pas certaine que, même en petit groupe et lorsque l'apprentissage n'est pas assuré, on puisse suivre, conseiller, corriger des tracés incorrects <_<

Dans bien des cas l'écriture du prénom en cursive se transforme en copie d'image du prénom. le résultat est parfois parfait dans son aspect mais les gestes et la manière de lier les lettres sont des plus fantaisistes !

MCD

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Moi, c'est comme Eloïse et Sourimimi : j'ai découvert ici la méthode de danièle Dumont. Et je m'y suis complètement retrouvée. Je suis ébahie des progrès des enfants.

Par contre, je ne pense pas que tout le monde se retrouvera dans cette méthode, ça bouscule beaucoup les habitudes ( pas de lignes par exemple, beaucoup de travail sur la gestion statique et dynamique de l'espace...)Pour moi, qui ai déjà tout "bousculé" au niveau de l'écrit avec la démarche PROG, je trouve que c'est bien complémentaire . Mais chacun doit faire comme il le ressent le mieux, quelque soit la méthode, si on y croit, les enfants y croient. Enfin, à mon avis...

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Salazie, j'aime bien l'idée que tu proposes, préparer des "ardoises magiques" pour l'accueil :) Sinon, comme Calinours, il faudrait peut-être aussi que j'essaie d'axer mes ateliers d'accueil sur le graphisme, à voir.

Enfin, pour ce qui est de la méthode de Danièle Dumont, je vais aller dans des librairies samedi voir si elle y est ( et c'est pas gagné <_< ) pour pouvoir la feuilleter un peu.

Bref, merci pour vos idées, j'ai déjà de quoi faire !

So qui est déjà sur les rotules après cette 1ère journée de reprise sous une très grosse chaleur, les élèves ont été terribles...

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Moi je ne suis pas certaine que, même en petit groupe et lorsque l'apprentissage n'est pas assuré, on puisse suivre, conseiller, corriger des tracers incorrets

Je me sens un peu visée alors je réponds. :D:D:D Je le fais en atelier dirigé de 6 élèves, mais je suis à côté de (ou plutôt derrière :P ) UN enfant à la fois pour l'écriture de la légende, pendant que les 5 autres sont en train de dessiner l'illustration qui va avec. Et je tourne dans le groupe... De cette façon ça marche bien. Mais les 6 à écrire en même temps je ne peux pas !!! Comme tu dis tu ne vois alors que le résultat et tu ne peux pas contrôler ou corriger les gestes.

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ma collègue et moi, on ciblé sur le graphisme jusqu'en décembre. On a décortiqué avec les enfanst chaque geste : cela veut dire que dans un premier temps on explique et réexplique le geste puis dans un deuxième temps ce sont les enfants qui le faisaient.

Parallèlement à ca, chaque fois que j'écrivais en attaché, on décortiquait tous mes gestes.

0 partir de novembre j'ai écrit tous les jours la date en cursive et c'était les enfants qui devaient commenter mes gestes. Puis ceux qui le souhaitaient ont à leur tour écrit la date (au tableau) en cursive mais toujours en expliquant ce qu'ils faisaient.

je constate que la verbalisation systématique a vraiment eu un impact positif.

mi décembre, on a attaqué les prénoms en cursive sous velleda. C'est vrai que pour corriger les gestes il na faut avoir qu'un gamin à gérer à la fois!

depuis début janvier, ils écrivent la date en attaché tous ls jours (après l'avoir bien fait en collectif, d'abord).

par contre, quelque chose m'a surpris mais , ne mettre qu'une ligne semble plus génant pour les enfants. Finalement, les 3 lignes (une mince au milieu pour les petites lettres et deux larges pour les lettres qui montent ou qui descendent) leur ont permis de mieux former les lettres. ils ont plus de repères.

Vraiment, je dois dire, que pour le moment le résultat est très réussi!

voilà pour mon expérience!

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A la question "comment s'y prendre pour apprendre à écrire aux enfants?" entendre répondre "il faut leur faire faire du graphisme" m'a toujours interloquée. Que penserait-on si à la question "comment apprendre aux enfants à écrire l'arabe", on entendait la réponse "il faut leur faire écrire du chinois".

Pourtant , c'est la même réponse.

Autre raison de perplexité : on commence par faire écrire le prénom de l'enfant. En majuscules typographiques, c'est possible car l'écriture se décompose facilement en tracés simples autonomes, mais en cursive ?

Que de difficultés leur demande-t-on de surmonter d'un seul coup !

Par ailleurs, dans ce cas là, il ne s'agit pas pour eux d'écrire mais de "dessiner des lettres" ou plus précisément de "dessiner des mots". (Même chose lorqu'on fait écrire la date le 1er jour de CP à des enfants qui ne savent pas écrire). Pourtant écrire, ce n'est pas dessiner.

Pour l'écriture, c'est comme pour tous les apprentissages, il faut assurer les bases : sans bases solides aucun édifice n'est solide.

C'est long. Comme le souligne Sourimini on peut avoir l'impression que ceux qui passent par tout un travail préparatoire (tenue de stylo, latéralisation, position de la main, déplacement des doigts, gestion statique de l'espace graphique, mise en place du point d'attaque et du sens de rotation des lettres et acquisition de la fluidité du geste) vont moins vite que ceux qui attaquent directement. C'est vrai que lorsqu'ils en sont là, ils n'ont toujours pas commencé à écrire. Mais, si on s'y prend bien, ils en sont là en fin de PS. Cela veut dire qu'au cours de la MS ils peuvent commencer à entrer dans l'écrit (directement porteur de sens - pas de lignes de lettres, encore moins de "morceaux de lettres" - directement des mots et des phrases* que les enfants écrivent la plupart du temps en connaissance de cause - et d'une écriture correcte - : ils doivent réfléchir pout écrire le bon mot au bon endroit). (* bien sûr, pas n'importe lesquels)

Toute méthode a ses exigences mais si on veut qu'elle fonctionne elle ne supporte pas les "bidouillages". En revanche, elle laisse une grande liberté quant aux thèmes abordés. Ci après les conclusions d'instit qui en ont fait l'essai.

Une attention plus précise des enseignantes

La mise en œuvre de cette méthode implique une observation plus précise, plus rigoureuse et plus individuelle des enfants. Nous sommes plus attentifs à chacun : position du corps, de la main, tenue du crayon. Avant la mise en place de cette méthode, nous constations les mêmes problèmes de tenue de crayon, de placement du corps, de la main, mais sans avoir d’outils concrets de remédiation.

Désormais, des solutions pour palier ces difficultés nous sont proposées.

Quand les enfants font de la métacognition

Dans la classe, en situation d’écriture, on observe un réinvestissement ludique de la méthode : un camarade se charge de rappeler à son voisin, à l’aide de la comptine " Madame la fouine ", la tenue correcte du crayon.

Certains ressentent même la nécessité d’utiliser la boule de cotillon, corrigeant ainsi seuls la position des doigts sur le crayon.

Les enfants ont eux même un regard plus critique sur leur production et sont satisfaits face aux résultats obtenus.

Gros plans sur des enfants : Steven, Valentin

En observant certains enfants en difficulté, notamment Steven, un enfant de trois ans très effacé dans la classe, manquant de maturité, on découvre un autre aspect de cet enfant. L’exercice consistait à aligner des gommettes horizontalement en laissant un espace régulier entre chaque. L’exercice fut un succès et Steven verbalisa même sa production.

L’exemple le plus marquant est celui de Valentin, enfant de moyenne section.

Valentin est suivi par une orthophoniste, le Réseau d’Aide, la psychologue scolaire, une psychomotricienne. Cet enfant, dit en difficulté, suit au même rythme que ses camarades de classe la progression en écriture, sachant qu’il est nécessaire de passer un peu plus de temps à chaque changement de graphie. Mais une fois le geste acquis, c’est gagné ! Alors qu’en début d’année Valentin était un enfant réservé, absent, ayant peu de contacts avec les autres, la Maman, l’A.T.S.E.M., le maître de soutien et moi même nous percevons un changement de comportement. Cela a commencé lors des ateliers d’écriture. Chacun réalise des productions sur le tableau que nous analysons en verbalisant : les boucles montent… C’est pointu… Peu à peu les analyses ont été positives pour Valentin, qui afficha un large sourire et se mit à critiquer les productions de ses camarades. La méthode a provoqué chez Valentin une prise de confiance en lui.

A travers l’exemple de Valentin, nous constatons que cette méthode peut permettre à des enfants en difficulté de s’intégrer au groupe classe et de s’épanouir. L’enfant est mis en valeur, sa réussite dans ce domaine lui rend confiance, lui donne une meilleure image de lui même.

La qualité de l’écriture :

L'écriture est plus aisée, plus fluide ; les enfants suivent plus facilement la ligne, respectent les dimensions des lettres. L’écriture ne se fait pas dans la douleur, c’est un plaisir.

Curiosité accrue dans le domaine de la langue.

A travers les exercices proposés, les enfants ont une autre approche de l’écrit. Ils découvrent de façon simultanée le geste, le bruit et le nom de la lettre. Certains enfants entrent plus rapidement dans la combinatoire et stimulent leur curiosité face à l’écrit.

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C'est long. Comme le souligne Sourimini on peut avoir l'impression que ceux qui passent par tout un travail préparatoire (tenue de stylo, latéralisation, position de la main, déplacement des doigts, gestion statique de l'espace graphique, mise en place du point d'attaque et du sens de rotation des lettres et acquisition de la fluidité du geste) vont moins vite que ceux qui attaquent directement. C'est vrai que lorsqu'ils en sont là, ils n'ont toujours pas commencé à écrire. Mais, si on s'y prend bien, ils en sont là en fin de PS. Cela veut dire qu'au cours de la MS ils peuvent commencer à entrer dans l'écrit (directement porteur de sens - pas de lignes de lettres, encore moins de "morceaux de lettres" - directement des mots et des phrases* que les enfants écrivent la plupart du temps en connaissance de cause - et d'une écriture correcte - : ils doivent réfléchir pout écrire le bon mot au bon endroit). (* bien sûr, pas n'importe lesquels)

...J'intègre tout ce travail dans les activités de "graphisme" et la progression mise en oeuvre avec mes GS porte ses fruits à condition d'être patient... J'ai l'impression, une fois de plus qu'on se sert de conceptions identiques mais expliquées par des termes sensiblement différents ("le graphisme n'est jamais de l'écriture mais les gestes fins, les postures, la verbalisation du trait... qu'il développe mettent, je pense, nos élèves sur le chemin de l'écriture"). Je n'ai pas approfondi la question théorique autant que toi, mais je te suis je crois sur la pratique et certains post sur les lignes d'écriture en GS m'interpèlent aussi... <_<

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C'est long. Comme le souligne Sourimini on peut avoir l'impression que ceux qui passent par tout un travail préparatoire (tenue de stylo, latéralisation, position de la main, déplacement des doigts, gestion statique de l'espace graphique, mise en place du point d'attaque et du sens de rotation des lettres et acquisition de la fluidité du geste) vont moins vite que ceux qui attaquent directement. C'est vrai que lorsqu'ils en sont là, ils n'ont toujours pas commencé à écrire. Mais, si on s'y prend bien, ils en sont là en fin de PS. Cela veut dire qu'au cours de la MS ils peuvent commencer à entrer dans l'écrit (directement porteur de sens - pas de lignes de lettres, encore moins de "morceaux de lettres" - directement des mots et des phrases* que les enfants écrivent la plupart du temps en connaissance de cause - et d'une écriture correcte - : ils doivent réfléchir pout écrire le bon mot au bon endroit). (* bien sûr, pas n'importe lesquels)

...J'intègre tout ce travail dans les activités de "graphisme" et la progression mise en oeuvre avec mes GS porte ses fruits à condition d'être patient... J'ai l'impression, une fois de plus qu'on se sert de conceptions identiques mais expliquées par des termes sensiblement différents ("le graphisme n'est jamais de l'écriture mais les gestes fins, les postures, la verbalisation du trait... qu'il développe mettent, je pense, nos élèves sur le chemin de l'écriture"). Je n'ai pas approfondi la question théorique autant que toi, mais je te suis je crois sur la pratique et certains post sur les lignes d'écriture en GS m'interpèlent aussi... <_<

Si tu es d'accord avec ça alors nous sommes d'accord pour ce qui est du "graphisme" :)

Cependant toute une partie des activités citées n'entre pas dans le cadre d'activités sur papier et, parmi les activités sur papier, toute une partie se réalise sans crayon ni stylo, donc toute une partie de la préparation à l'écriture échappe au concept de "graphisme". Je pense que sur cette idée générale nous sommes d'accord aussi, mais nous divergeons peut-être sur son contenu car j'ai cru comprendre que tu étais sur des idées plus traditionnelles (mais peut-être que je me trompe).

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moi aussi comme Sourimimi j'ai acheté les écrits, cahiers de D Dumont. J'ai adapté les activités proposés à mes centres d'intérêt du moment (à ma sauce comme dirait Sourimimi) mais en respectant les principes du livre.Je fais écriture en petit groupe (6) face au tableau et en faisant travailler un enfant à la fois, les autres illustrant le mot du jour . J'ai des MS donc on écrit en capitale d'imprimerie sans pb et certains commence à essayer en cursive mais pas tous. Ceux qui se sentent prêts parce que fluidité du geste, gestion espace feuille etc. Je reconnais que cela se passe dans la joie et les enfanst progressent. A relier à la démarche prog...c'est encore mieux :D

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