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parce que les choses bougent dans ce monde


Miss Philoména

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http://www.lyonne-republicaine.fr/danslyon...09.YON2917.html

"Une famille menacée d’expulsion : les enfants de Barbe Makombo scolarisés d’office à Migennes

Après la mère, les enfants. Ceux de Barbe Makombo, cette réfugiée de la République démocratique du Congo menacée d’explusion (nos éditions des 30 août et 8 septembre), ne pourront plus fréquenter leurs établissements scolaires sénonais. L’Inpecteur d’académie a en effet décidé de les inscrire près du lieu où leur maman est assignée à résidence, c’est-à-dire à Migennes.

Les deux jeunes fillettes de Mme Makombo, devront aller l’une au collège Jacques-Prévert, l’autre dans une école à définir avec le maire. Ses deux aînés, un garçon de 14 ans et une fille de 15 ans, qui ont disparu depuis le 9 août, sont eux désormais inscrits au lycée de Joigny au collège Paul-Fourey de Migennes. La police est chargée d’enquêter sur leur disparition.

Tous étaient jusque là scolarisés à Sens où ils vivaient avec leur mère avant que le préfet ne décide de l’assigner à résidence à Migennes. Un réseau de solidarité s’était constitué autour de la famille, avec notamment des syndicalistes, le pasteur Jean-Jacques Avis ou encore Jean Cordillot, l’ancien maire de Sens. Des amis et des soutiens qui s’occupaient même d’amener les enfants à l’école. Interrogée, le préfecture indiquait hier que l’inscriptrion des enfants à Migennes est la suite de l’assignation. Etait-ce si urgent, c’est la question qu’on peut se poser.

10.09.05 à 06h01 "

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http://www.dijon.snes.edu/spip/article.php3?id_article=1103

"Mobilisation pour venir en aide à Madame Makombo et à ses 4 enfants

8 septembre : la FSU 89 écrit son indignation à l’IA de l’Yonne

Les enfants Makombo ont été radiés des établissements de Sens

paru le jeudi 8 septembre 2005.

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Nous apprenons que l’Inspection Académique a demandé à rencontrer, en fin d’après-midi, Mme Makombo pour évoquer avec elle les problèmes de scolarisation de ses enfants.

Il serait question de lui demander de retirer ces derniers des établissements sénonais qu’ils fréquentent afin de les inscrire à Migennes.

Vous n’ignorez rien de la situation très fragilisée de Mme Makombo et de ses enfants.

Son désir est d’obtenir l’autorisation de rester sur le territoire français et de trouver logement et emploi dans le Sénonais.

Nous pensons qu’il est pour le moins prématuré d’envisager le changement d’école, collège et lycée des enfants.

Sachez que nous refusons toute décision imposée à Mme Makombo et ses enfants.

Nous jugeons très négativement l’obstination des pouvoirs publics à refuser de répondre favorablement aux demandes de Mme Makombo et nous ne comprendrions pas que l’Education Nationale s’associe de quelque façon que se soit aux diverses pressions et tracasseries dont elle fait l’objet.

Recevez, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, l’expression de notre respect et de notre volonté à tout faire pour que notre pays demeure celui du respect de l’individu et des droits de l’homme.

La FSU 89"

"La situation de cette famille est intolérable.

- Dites-le en inondant la préfecture avec des mails d’indignation (courrier@yonne.pref.gouv.fr) ou des appels au 03 86 72 78 09. Signez la pétition."

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reçu de la Cimade (service oeucuménique d'entraide aux migrants)

CIMADE – Communiqué de presse

Un bébé d’un mois placé dans un centre de rétention

Jeudi 8 septembre, à 19 heures, une femme somalienne et son nourrisson de 1 mois ont été amenés au centre de rétention de Rouen, après le départ de tous les intervenants (infirmières, Cimade, greffe, agents d’entretien).

Ils s’étaient fait arrêter au guichet de la préfecture où Madame allait faire renouveler son récépissé de demande d’asile.

Jusque-là, ils étaient logés à l’hôtel et suivis par des services sociaux.

Le responsable du centre a indiqué aux autres personnes retenues, scandalisées par la présence d’un si jeune enfant dans le centre, qu’ « aucune chambre d’hôtel n’avait été trouvée ».

Pourquoi alors ne pas les avoir laissés regagner leur hôtel ?

Dans le centre, la chambre n’a pas été nettoyée. La femme n’a avec elle qu’un couffin, quelques couches, un biberon, du lait en poudre et une bouteille d’eau. Elle n’a aucun endroit pour laver son fils. Elle tente de le réconforter alors qu’il hurle sous les néons.

Un départ pour la Grèce est prévu pour 5h30 ce matin.

Quand la police aux frontières arrive pour emmener la femme et son enfant à Roissy, la voiture est trop petite pour emporter la poussette, le siège bébé et les affaires personnelles : Madame est menottée dans le dos avant de monter dans la voiture, son enfant de 1 mois sera transporté à côté d’elle dans les bras d’une agente de police.

A l’arrivée à Roissy, la police n’a pas les documents nécessaires pour le vol vers la Grèce : la femme et son fils ne monteront pas dans l’avion.

Ils sont ramenés à Rouen dans les mêmes conditions ; ils passent au centre de rétention pour récupérer les effets qui y avaient été laissés et sont finalement ramenés dans l’hôtel où ils étaient hébergés avant l’interpellation.

Il s’agit-là d’une application de la loi et des consignes de renvoyer les étrangers coûte que coûte. Cela conduit à des pratiques aveugles.

Ne nous habituons pas à l’insupportable.

Cimade,

Vendredi 9 septembre 2005

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Ces cas particuliers sont effroyables ! Et oui, il y a des personnes, des femmes, des hommes, des enfants derrière les politiques anti-immigration !

Combien de drames individuels et collectifs avant de stopper cette inhumanité envahissante ?

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Ces cas particuliers sont effroyables ! Et oui, il y a des personnes, des femmes, des hommes, des enfants derrière les politiques anti-immigration !

Combien de drames individuels et collectifs avant de stopper cette inhumanité envahissante ?

Je m'appellerais Nicolas, j'utiliserais ces mots à bon escient :D

aïe ! Pas taper ! :o :o

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Pfffff ! mauvais esprit va !

et puis tu dévies en plus ... <_< :D ça se paie !

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Communiqué de presse du 16.9.05 – 11 h

Un lycée en grève pour empêcher l’expulsion d’un jeune lycéen camerounais

Ce matin à 10 heures le lycée Jacques Feyder à Epinay sur Seine (93) s’est

massivement mis en grève pour réclamer la libération et le droit au séjour

de leur élève et camarade, Guy Effeye, retenu en rétention depuis 29 jours

et menacé d’une expulsion imminente.

Déjà hier de nombreux élèves s’étaient mis spontanément en grève et une

assemblée générale des personnels, regroupant 60 personnes, avait lancé l’appel

suivant :

Appel des enseignants, personnels et élèves du lycée Jacques Feyder

Guy Effeye, élève de terminale STT CG en 2004-2005, a été arrêté le 17 août

dernier, alors qu’il travaillait sur un marché en Moselle. Le motif de son

interpellation est « séjour irrégulier sur le territoire national ». En

effet, Guy bénéficiait d’un titre de séjour jusqu’au 31 juillet 2005, date

qui devait lui permettre de passer les épreuves du baccalauréat. Un élève de

terminale a le droit de redoubler son année s’il n’obtient pas l’examen. Or,

Guy ne peut faire valoir ce droit car il est en situation irrégulière sur le

territoire français.

Aujourd’hui, il est menacé d’une expulsion programmée pour ce dimanche 18

septembre, qui le reconduirait au Cameroun, où il n’a plus de liens

familiaux ni amicaux, après cinq ans passés en France.

Le paradoxe est qu’on lui refuse aujourd’hui un pays dans lequel il vient de

fonder une famille : il vit en effet maritalement depuis deux ans, et vient

d’avoir un enfant avec sa compagne.

Sa situation est donc doublement tragique.

Après avoir épuisé tous les recours légaux pour lui épargner l’expulsion, c’est

en désespoir de cause que nous, enseignants, personnels et élèves du Lycée

Jacques Feyder d’Epinay-sur-Seine, où Guy a suivi sa scolarité, adressons

cet ultime appel aux autorités françaises, et, plus largement, à tous les

citoyens du pays.

Cette situation nous paraît en effet dépasser le cadre d’un simple destin

individuel. Elle doit nous interroger sur le sens de notre mission

éducative, et sur le prétendu rôle d’intégration qu’elle doit assurer.

L’enjeu de l’école républicaine a toujours été de transmettre le principe d’égalité.

On lit en effet dans un livre d’histoire de Terminale : « Le peuple français

proclame que tout être humain, sans distinction de race, de religion ou de

croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. » (Préambule de la

Constitution de la IVème République, rappelé dans la Vème).

- Comment assumer alors ce discours contradictoire qui consiste à fédérer

les élèves autour de ces principes fondateurs de notre démocratie, et leur

annoncer lundi que nous ne pourrons plus accueillir leur camarade en classe

?

- Comment, lundi prochain, enseigner l’Education civique, juridique et

sociale qui doit, notamment dans les établissements classés « sensibles »,

assurer la cohésion des élèves autour de valeurs citoyennes communes ?

- Comment, lundi encore, répondre à leurs angoisses, alors même qu’elles

sont confortées par l’injustice de telles décisions ?

- Comment enfin, pour nous personnels de l’Etat, accepter, en dépit de notre

conscience, d’être impliqués dans une telle atteinte à ces principes, dont

nous défendons chaque jour l’universalité?

Nous appelons à un rassemblement samedi 17 septembre à 15 Heures

Devant le centre de rétention Mesnil – Amelot

Aéroport Roissy Charles de Gaulle direction T3

Le Réseau Education sans Frontières Le Réseau Éducation sans Frontières,

constitué de collectifs d'enseignants, de parents d'élèves, de militants

syndicalistes, associatifs et politiques et de quatre-vingt organisations

(syndicats, fédération de parents d'élèves, associations de défense des

droits de l'homme) qui agit pour la régularisation des jeunes sans papiers

scolarisés en France, soutient toutes les initiatives prises (élus,

associations, élèves et professeurs) pour obtenir des autorités

administratives de ce pays une mesure humanitaire permettant à Guy de vivre

et de travailler en France aux côtés de son fils et de sa compagne. Il

appelle à participer massivement à ce rassemblement.

Organisations membres du réseau « Education sans frontières » ( au 1er sept.

2005) :

educsansfrontieres@free.fr /

www.educationsansfrontieres.org

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Mobilisation pour un jeune en voie d'expulsion

Guy Effeye, 19 ans, Camerounais, a refusé d'embarquer dimanche dans l'avion pour Douala et a été placé en garde à vue • Lundi, devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), professeurs, amis et associations sont venus le soutenir •

Par Ludovic BLECHER

lundi 19 septembre 2005 (Liberation.fr - 18:24)

«Les élèves se mettent facilement en grève, mais les voir se déplacer en masse pour soutenir un camarade, c'est exceptionnel», souffle Nicole, professeur d'anglais au lycée Jacques-Feyder d'Epinay-sur-Seine (Seine Saint-Denis). Lundi, peu après 14h00, plus de 200 élèves ont convergé jusqu'au tribunal de grande instance (TGI) de Bobigny, rejoignant ainsi de nombreux enseignants et militants associatifs sur le parvis.

Ils sont venus en masse, jurant d'une même voix qu'ils ne lâcheraient pas Guy Effeye, 19 ans, scolarisé dans leur établissement jusqu'à cette année et sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière qui aurait dû le mener, dimanche soir, au Cameroun, son pays d'origine où il n'a ni famille ni ami.

Le jeune homme vivait en France depuis plus de quatre ans. Il a été arrêté en août sur un marché où il travaillait et placé depuis en centre de rétention. C'est là qu'il a appris la naissance de son fils, voici quatre semaines. Samedi encore, lorsque sa compagne - elle aussi en situation irrégulière- est venue lui présenter l'enfant, il était confiant. Malgré une tentative d'expulsion la veille, avortée en raison de l'interdiction de voler signifiée à la compagnie nationale camerounaise pour des raisons de sécurité.

Bruno Le Roux, député socialiste d'Epinay-Sur-Seine, raconte: «Quand je suis allé le voir, on nous a dit qu'il n'y avait pas d'avion et comme le délai de rétention (30 jours, NDLR) expirait lundi matin, on nous a fait comprendre que Guy ne serait pas expulsé». Mouloud Aounit, du MRAP, confirme que le directeur du centre lui avait annoncé la libération de Guy pour lundi matin.

Entretemps, la situation de la compagnie s'est débloquée. Et les autorités ont décidé de passer en force.

Dimanche soir, le jeune homme est emmené «pied et poings liés», selon un témoin, par des policiers. Direction Roissy pour un embarquement immédiat sur un vol Paris-Douala. C'était sans compter sur l'élan de mobilisation qui entoure le jeune homme depuis plus d'un an. Lycéens, professeurs et militants associatifs ont fait le déplacement à Roissy. Et malgré les gaz lacrymogènes, la démonstration de force s'est révélée payante. Les passagers ont refusé d'attacher leur ceinture et le pilote de prendre son envol. Guy, qui ne s'est pas débattu, a finalement été conduit en garde à vue à Roissy pour «refus d'embarquer».

Il devait comparaître lundi devant le TGI de Bobigny mais l'audience a été reportée à mardi, le parquet ayant demandé un complément d'informations, notamment sur sa situation familiale.

Ses anciens camarades de classe et la plupart des professeurs, qui ont voté lundi la grève pour aller manifester, ont promis qu'ils seraient encore plus nombreux mardi après-midi. Rien d'étonnant à cela, leur mobilisation n'a cessé de croître après la délivrance d'un arrêté d'expulsion à l'encontre de Guy en avril dernier. «On veut montrer à Guy qu'il n'est pas seul et à Sarkozy qu'il ne peut pas détruire la vie des gens comme ça», dit Jean, 19 ans. Sous la pression, l'arrêté d'expulsion avait été suspendu jusqu'à fin juillet pour que l'«élève sans problème» puisse passer son bac. Il ne s'y est même pas présenté, car il n'avait pas de papiers pour prouver son identité et «travaillait pour se loger», assurent des proches. «Sa situation était intenable, explique Régis Galleraud, un professeur. Il fallait qu'il ait de bons résultats scolaires pour espérer échapper à l'expulsion et en même temps il devait travailler pour subvenir à ses besoins». Son quotidien alternait donc entre ses cours et les petits boulots au noir sur les marchés pour payer les hôtels où il habitait depuis plus d'un an.

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Comme je disais hier soir à une amie, ça fait plaisir que les choses évoluent, là au-delà de la mobilisation des camarades de ce jeune homme, ce sont les passagers de l'avion qui ont aussi fait bouger les choses...

J'ai participé en 96, 97 et par la suite à des actions du Collectif anti-expulsion de Nantes à l'aéroport et très rarement les passagers se sentaient concernés...

Informer, encore, toujours et les mentalités évoluent....

(Au passage, à l'époque ce n'était pas Sarkozy le ministre <_< , on expulsait quand même <_< et c'est bien plus difficile de faire ce travail d'infos, d'émouvoir les populations sur ces situations quand on a un gouvernement "de gauche" :cry: )

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Expulser, ça permet:

. De ne pas traiter les problèmes à la racine

. De flatter son électorat beauf

. De faire des économies en évitant de prendre l'argent où il est

. De faire des cadeaux aux promoteurs

Si Sarko était le seul, ça ne serait pas grave... Quand on sait que des gens qui votent à gauche ont signé une pétition pour que ne soient pas construits (conformément à la loi) des HLM près de chez eux! :ninja:

Le rêve de MLK n'est pas prêt de se transformer en réalité! :(

Pas que des papiers: un toit et du boulot pour tous!

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