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Violences urbaines


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Vu le super reportage de Tf1 sur la duchère début novemebre qui concluait " à la duchère tout sest calme" je doute de la neutralité et du courage des journalistes.

Mais TF1 fait-il du journalisme?

Quant aux côtés tout les hommes politiques c'est magouille et Cie cela me rappelle furieusement ce qui est fevrier 33 on marchait sur l'AN...

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cela me rappelle furieusement ce qui est fevrier 33 on marchait sur l'AN...

Désolée, tu peux expliquer???...

Et je crois que c'est en 34, non?

"Le 6 février 1934, la Chambre des Députés doit voter la confiance au cabinet d'Edouard Daladier qui vient de révoquer le préfet de police Chiappe. Des ligueurs et des anciens combattants, indignés par cette décision, marchent en direction du palais Bourbon (l'actuelle Assemblée Nationale). Les forces de l'ordre tirent sur les manifestants qui tentaient de tranchir le pont de la Concorde. On déplore de nombreux blessés et douze morts. Les Croix de feu du général de la Roque restent, quant à elles, à part et s'abstiennent d'attaquer réellement. Le parti communiste, misant sur une conjoncture révolutionnaire, envoit des manifestants dans la rue pour combattre la police et participer à la chute du régime."

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??????????????????????????

Dans le cadre de l'état d'urgence la presse est censurée.

Je ne savais pas. Par contre, comme le disent les textes officiels:

Article 11

Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art. 1 (JORF 17 avril 1960).

Le décret déclarant ou la loi prorogeant l'état d'urgence peuvent, par une disposition expresse :

2° Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections ciné-matographiques et des représentations théâtrales.

Est-ce que cette disposition a été prise ? Si c'est le cas, je m'étonne de n'avoir entendu aucune protestation ni commentaire sur ce point précis de la part des journalistes. étaient-ils déjà muselés à ce point? A-t-on encore le temps de fuir, ou sommes-nous déjà sous le joug de la dictature?

Ici, un lien interessant qui illustre assez bien ce qui a pu se passer sur ce post

Je connaissais pas cette loi, excellent !

Mais j'ai tout d même constaté qu'il y avait des propos limite facho par moments sur ce sujet, je l'ai pas imaginé, non ?

Ou alors je me suis conditionné... je sais plus...

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Mais j'ai tout d même constaté qu'il y avait des propos limite facho par moments sur ce sujet, je l'ai pas imaginé, non ?

Ou alors je me suis conditionné... je sais plus...

Rachid en ce qui me concerne lorsque j'estimais que les propos étaient plus que limites (et non tu n'as pas rêvé) j'ai lancé une alerte.

Il est de notre devoir de réagir lorsque nous sommes confrontés à des propos racistes.

Je vais vous raconter une petite anecdote qui va vous faire sourire :

Un jour, au café, le tenancier du bistrot a tenu des propos racistes. Il a dit qu'il y en avait mare que des étrangers foutent le caillon dans son établissement et a rajouté "c'est dingue non seulement ils nous prennent nos emplois mais aussi nos plus belles femmes". Il est évident que mon sang n'a fait qu'un tour d'autant que ce personnage méprisable me prenait à témoin. Je lui est rétorqué alors tout de go : " Il y a une chose de certaine, c'est que jamais je ne sortirais avec un type comme toi".

Il est devenu vert et moi rose de plaisir !!!!!

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Bien joué Enna !

---------

Une info sur un autre volet concernant les "banlieues" : La santé

Il reste encore des médecins généralistes qui exercent dans les cités où la révolte gronde

Nous sommes les témoins privilégiés de l'aggravation des conditions de vie qui transforment le quotidien des habitants en une suite d'humiliations, produisant ainsi de la maladie. Nos cabinets médicaux sont les lieux où s'exprime cette souffrance. Nous ne pouvons pas rester passifs, et nous ne pouvons pas nous contenter d'être des professionnels qui se situeraient en dehors de cette souffrance. La politique menée par le gouvernement tend à faire des médecins

généralistes des étouffeurs de la révolte, en nous refusant le droit de faire autre chose que de délivrer des médicaments qui soignent l'angoisse et la dépression. Nous revendiquons le droit de pouvoir changer notre exercice professionnel, nos modes de rémunérations, pour adapter nos pratiques aux réalités que nous

rencontrons, pour pouvoir pratiquer l'écoute, travailler en coordination et essayer de passer du soin à la santé.

La réforme de l'Assurance maladie par l'aggravation des inégalités d'accès aux soins participe à cette augmentation de l'exclusion sociale. Nous refusons d'être les complices de cette injustice qui oblige les malades à payer de plus en plus pour se soigner. Nous savons que leur situation les oblige à choisir entre manger ou aller chez le médecin. Ceci est inacceptable, c'est aussi ce que nous dit

cette explosion de colère.

Nous savons aussi que la révolte des jeunes n'est pas le fait d'une « racaille ». Ces soi-disant voyous s'expriment dans les cabinets médicaux. Nous comprenons que cette violence est avant tout autodestructive. Comme l'usage des drogues, comme toutes les conduites à risques, elle procède de la désespérance de trouver une place dans la société qui est la nôtre. Nous sommes, nous médecins généralistes, bien placés pour expliquer à ces jeunes l'absurdité et la dangerosité de leurs actions, mais nous ne pouvons pas nier la légitimité de leur colère.

Au moment où les choix politiques faits par le gouvernement risquent de faire disparaître la médecine générale et pas seulement dans les quartiers sensibles, il est temps d'affirmer haut et fort que nous ne sortirons pas de la spirale infernale de la violence sans permettre aux médecins généralistes et aux autres acteurs du secteur social et de la santé d'avoir les moyens financiers et organisationnels pour

exercer leurs métiers.

Communiqué de presse du 14 novembre 2005

Contacts

Didier Ménard

(smg)
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sur la censure de la presse : la loi de 55 la prévoyait en effet. Les décrets adoptés récemment excluent des dispositions de l'état d'urgence le contrôle évnetuel des médias.

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Et je crois que c'est en 34, non?

"Le 6 février 1934, la Chambre des Députés doit voter la confiance au cabinet d'Edouard Daladier qui vient de révoquer le préfet de police Chiappe. Des ligueurs et des anciens combattants, indignés par cette décision, marchent en direction du palais Bourbon (l'actuelle Assemblée Nationale). Les forces de l'ordre tirent sur les manifestants qui tentaient de tranchir le pont de la Concorde. On déplore de nombreux blessés et douze morts. Les Croix de feu du général de la Roque restent, quant à elles, à part et s'abstiennent d'attaquer réellement. Le parti communiste, misant sur une conjoncture révolutionnaire, envoit des manifestants dans la rue pour combattre la police et participer à la chute du régime."

:cry:

Je dois vraiment être bête mais je ne vois pas le rapport avec les propos précédents! Mais bon, c'est pas grave!!

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sur la censure de la presse : la loi de 55 la prévoyait en effet. Les décrets adoptés récemment excluent des dispositions de l'état d'urgence le contrôle évnetuel des médias.

Donc pour être clair, la presse n'est pas censurée?...

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Mais j'ai tout d même constaté qu'il y avait des propos limite facho par moments sur ce sujet, je l'ai pas imaginé, non ?

Ou alors je me suis conditionné... je sais plus...

Rachid en ce qui me concerne lorsque j'estimais que les propos étaient plus que limites (et non tu n'as pas rêvé) j'ai lancé une alerte.

Il est de notre devoir de réagir lorsque nous sommes confrontés à des propos racistes.

Je vais vous raconter une petite anecdote qui va vous faire sourire :

Un jour, au café, le tenancier du bistrot a tenu des propos racistes. Il a dit qu'il y en avait mare que des étrangers foutent le caillon dans son établissement et a rajouté "c'est dingue non seulement ils nous prennent nos emplois mais aussi nos plus belles femmes". Il est évident que mon sang n'a fait qu'un tour d'autant que ce personnage méprisable me prenait à témoin. Je lui est rétorqué alors tout de go : " Il y a une chose de certaine, c'est que jamais je ne sortirais avec un type comme toi".

Il est devenu vert et moi rose de plaisir !!!!!

Par manque de courage, personnellement, j'aurais trop craint que le beauf ne me rétorque que je n'étais pas son style, ou qu'au contraire, son orgueil de mâle piqué au vif, il ne me fasse violence. J'"en" manque, face au racisme...

Devant mes deux "bips" dans mon cabinet d'infirmière, j'ai été lâche. Peut être parce que je me sens illégitime...

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Pour info : nous avons écouté hier une émission de France culture, "les matins de France culture", que nous avions enregistrée mais pas écoutée, qui date du 25 mars 2005, avec comme invité, Pascal Blanchard, historien, qui traite de la colonisation, et de ses conséquences actuelles, et dans laquelle, les événements récents sont prédits avec une précision remarquable. On était 7 mois plus tôt.

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-c...fusion_id=29867

dans quelques jours, l'émission sera dispo sur notre site pour ceux qui voudraient l'écouter.

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