Betba Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 Oui, incroyable! Heureusement qu'il y a des cons qui laissent leurs gosses devenir agriculteur (au smic maxi) pour nourrir les élites richissimes de la nation... et que dire de ces inconscients qui applaudissent leurs enfants comédiens ou jongleur pour distraire la bonne bourgeoisie le samedi soir... Mais où va le monde, y'a pas à dire, c'était mieux avant!
Yseult Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 Incroyable de lire un truc pareil... Je pense exactement l'inverse. Enfin, chacun est libre d'avoir sa propre définition du mot réussite... Golfe : quelle est votre définition du mot?
Golfe Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 La réussite ? être libre ! Maintenant, observez bien notre société et égrenez les conditions qui feront de vous un homme libre...
Betba Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 Et donc pour être libre, il ne faut pas vivre en accord avec ses aspirations profondes mais avec celle de la société? un truc m'échappe là Déjà, la liberté, dans l'absolu, c'est un joli mythe... mais alors s'il y a bien un truc qui empêche la liberté c'est cette foutue course à la consommation pérpétuelle, à l'argent etc... Moi le matin, je me lêve à l'heure que je veux et mes enfants aussi, nous n'avons pas de contraintes horaires, j'aime lire et j'en ai le temps, j'aime le cinéma et j'ai le temps de regarder plein de films, j'aime les gens et j'ai le temps d'aider la mamie du coin à porter son sac, de idscuter avec les commerçants ou mes voisins... j'essaie de vivre en harmonie avec les autres et avec ma planète, je n'ai pas de voiture, je ne mange pas des tonnes de produits de l'industrie agro-alimentaire qui m'explique que mes gosses iront bien parce qu'ils boufferont des céréales nestlé mais nous privilégions une alimentation saine, nous n'avons pas de voiture ni de fringues de marques mais mes enfants font des tas d'activités... j'ai voulu reprendre des études et je vais rentrer en doctorat avec d'excellents résultats (ma réussite intellectuelle à moi). Mon mari, sans qui tout ceci ne serait pas possible a choisi un métier difficile s'il en est : il bosse comme monteur dans le cinéma... et il y arrive, mais lui, il se dit que s'il a l'argent et le boulot qui en jette, c'est pas grâce à ses études (ça c'est clair!) et qu'il est moyennement libre : ben oui, parce que pour "y arriver" comme on dit, c'est un boulot de dingue... Mais bon, lui et moi avons choisi des voies hors du discours ambiant et nous sommes contents d'un truc : le matin, on ne prend pas notre grosse voiture bien crade pour aller bosser dans une multinationale pour au mieux vendre des trucs cons aux autres ou - au pire - exploiter la misère du reste de l'humanité ou inventer le nouveau truc bien polluant et bien destructeur pour l'avenit. Notre vie au quotidien c'est pour moi , avancer intellectuellement (et ceci juste comme ça) et pour lui, un travail artistique...
Golfe Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 Oui, incroyable!Heureusement qu'il y a des cons qui laissent leurs gosses devenir agriculteur (au smic maxi) pour nourrir les élites richissimes de la nation... et que dire de ces inconscients qui applaudissent leurs enfants comédiens ou jongleur pour distraire la bonne bourgeoisie le samedi soir... Mais où va le monde, y'a pas à dire, c'était mieux avant! Votre réponse, axée sur la lutte des classes, politise le débat… Par ailleurs, cet "engagement" est archaïque, il est d’un autre monde ! Le "c'était mieux avant!", c’est carrément dépassé… Une société égalitaire, ça n’existe pas… Ouvrez vos yeux ou un livre d’histoire…
Betba Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 Heu, c'était du 2nd degré le "c'était mieux avant"... Excuse moi, Golfe, tu es choquée parce que j'ai décidé de laisser mes enfants libres de leurs choix d'études et de métier que je refuse de les orienter vers les filières dites "performantes" c'est à dire là où on gagne des sous... rien de politique... mais j'en conclue - peut-être hâtivement et dans ce cas, exprime toi clairement - que pour toi, c'est "mieux" d'être ingénieur au CNRS ou d'avoir fait Polytechnique que d'être jongleur de rue... sinon, pourquoi trouvé "incroyable" ce que je dis? Je dis tout ceci de manière d'autant plus confortable que je suis plutôt une "bourgeoise" qu'une "ouvrière" et donc, rien à voir avec une qqconque revanche sur la vie ou Arlette! Et je n'ai jamais parlé de société égalitaire : mais bien du choix du métier de nos enfants... j'ai juste senti du mépris pour certaines professions peu prestigieuses socialement ou peu gratifiante d'un point de vue du salaire! Rien d'autre!
Yseult Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 La réussite ? être libre !Maintenant, observez bien notre société et égrenez les conditions qui feront de vous un homme libre... Oui, être libre. Qui ne le souhaiterait pas? Mais en fait, ce que vous visez pour vos enfants c'est votre propre vision des moyens pour y parvenir. Vous vous projetez en eux, peut-être même en vous servant d'eux pour guérir vos propres frustrations. Pour vous, ça passe par disposer de suffisamment d'argent pour ne dépendre de personne. Avoir une position sociale qu'on envie. Est-ce que je me trompe? Pourquoi pas; Mais souvenez-vous que c'est votre propre conception et pas forcément la leur, ou celle qui sera la leur. Leur liberté à eux, ce sera peut-être de partir au bout du monde, de vivre misérablement, peut-être, mais d'être eux-mêmes. En tant que parent, ma conception à moi, mais il se peut que je fasse également fausse route, c'est de donner à mes enfants la possibilité de faire leurs propres choix, et pour cela, leur ouvrir le plus possibleles portes du monde. Leur faire comprendre, et y contribuer, que le savoir constitue le véritable pouvoir. Alors, bien sûr, les épauler tant que je pourrai pour complèter ce que l'école leur aura apporté, mais ne surtout pas décider pour eux de leur avenir. Mes enfants ne m'appartiennent pas. Je ne suis que dépositaire. Je n'ai pas à les instrulentaliser parce que, un jour, j'ai décidé en ME faisant plaisir de ME fabriquer des enfants. En ce moment, mon petit garçon veut devenir paléontologue et à 6 ans et demi, il est bluffant véritablement, sur les connaissances qu'il a accumulées sur les fossiles : ce sont de réelles connaissances, au dessus de celles d'un gamin de son âge, et il se repère de façon étonnante dans les différentes ères géologiques. Pour avoir cotoyé ce milieu de très près, je sais pertinemment qu'on n'y fait pas fortune et qu'on s'en sort à peu près si on a déjà un pied dans le sérail ; et une rente personnelle est un atout. Mais je ne me vois pas le dissuader. Déjà parce que cette passion peut fort bien s'éteindre du jour au lendemain, mais surtout parce que c'est cette passion-là qui lui donne l'envie d'aller à l'école et d'étudier. C'est sa vie, pas la mienne, et cette passion le tire vers l'avant. Et peu importe ce qu'il voudra faire réellement plus tard. Réussir sa vie, pas réussir dans la vie... Il a une motivation pour avancer, et les dinosaures ou les fossiles d'australopithèques, c'est plus ba**dant, passez-moi l'expression, que les stock options, quand on a 6 ans !!!
Golfe Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 ... Mon mari, sans qui tout ceci ne serait pas possible a choisi un métier difficile s'il en est : il bosse comme monteur dans le cinéma... et il y arrive, mais lui, il se dit que s'il a l'argent et le boulot qui en jette, c'est pas grâce à ses études (ça c'est clair!) et qu'il est moyennement libre : ben oui, parce que pour "y arriver" comme on dit, c'est un boulot de dingue... Vous voyez bien que l'on peut réussir sans avoir fait d'études poussées. Anticiper les besoins de notre société, former les jeunes aux métiers de demain, arrêter les filières de garage… Evaluer et orienter les élèves en fonction de leurs capacités (et leurs aspirations) dès le plus jeune âge... Ce n'est pas apprendre la couture aux filles et la mécanique aux garçons... C'est donner une chance de réussite ! Votre style de vie (très sympa au demeurant) vous le devez à votre époux, qui grâce au fruit de son travail met en place les conditions favorables à l’assouvissement de vos hobbies... Vous ne faites que confirmer ce que je dis.
Betba Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 Mon mode de vie sympa je l'avais avant Mais je préfère avoir du temps et vivre dans une chambre de bonne que biosser comme une dingue et avoir plein de trucs : c'est mon choix à moi et, évidemment, je ne dis pas que c'est le bon Ce que je ne comprend pas alors c'est "pourquoi être choqué par ce que j'ai dit". Puisque mes enfanst, feront éfefctivement ce qu'ils voudront! Et dans le genre filière complètement hasardeuse, le cinéma, c'est pas mal... donc si on suit le raissonnement de MDN et le tien (ou ce que j'en ai compris), il n'aurait jamais fait ça s'il avait suivi les conseils de ses parents! Parce que c'est vraiment la profession où il y a peu d'élus! Personne ne parie non plus sur mon doctorat de sciences humaines mais il y a aussi des gens qui y arrivent et qui font de la recherche dans ce domaine, il faut bien essayer!
Golfe Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 La réussite ? être libre ! Maintenant, observez bien notre société et égrenez les conditions qui feront de vous un homme libre... Oui, être libre. Qui ne le souhaiterait pas? Mais en fait, ce que vous visez pour vos enfants c'est votre propre vision des moyens pour y parvenir. Vous vous projetez en eux, peut-être même en vous servant d'eux pour guérir vos propres frustrations. Pour vous, ça passe par disposer de suffisamment d'argent pour ne dépendre de personne. Avoir une position sociale qu'on envie. Est-ce que je me trompe? Pourquoi pas; Mais souvenez-vous que c'est votre propre conception et pas forcément la leur, ou celle qui sera la leur. Leur liberté à eux, ce sera peut-être de partir au bout du monde, de vivre misérablement, peut-être, mais d'être eux-mêmes. En tant que parent, ma conception à moi, mais il se peut que je fasse également fausse route, c'est de donner à mes enfants la possibilité de faire leurs propres choix, et pour cela, leur ouvrir le plus possibleles portes du monde. Leur faire comprendre, et y contribuer, que le savoir constitue le véritable pouvoir. Alors, bien sûr, les épauler tant que je pourrai pour complèter ce que l'école leur aura apporté, mais ne surtout pas décider pour eux de leur avenir. En ce moment, mon petit garçon veut devenir paléontologue et à 6 ans et demi, il est bluffant véritablement, sur les connaissances qu'il a accumulées sur les fossiles : ce sont de réelles connaissances, au dessus de celles d'un gamin de son âge, et il se repère de façon étonnante dans les différentes ères géologiques. Pour avoir cotoyé ce milieu de très près, je sais pertinemment qu'on n'y fait pas fortune et qu'on s'en sort à peu près si on a déjà un pied dans le sérail ; et une rente personnelle est un atout. Mais je ne me vois pas le dissuader. Déjà parce que cette passion peut fort bien s'éteindre du jour au lendemain, mais surtout parce que c'est cette passion-là qui lui donne l'envie d'aller à l'école et d'étudier. C'est sa vie, pas la mienne, et cette passion le tire vers l'avant. Et peu importe ce qu'il voudra faire réellement plus tard. Réussir sa vie, pas réussir dans la vie... Il a une motivation pour avancer, et les dinosaures ou les fossiles d'australopithèques, c'est plus ba**dant, passez-moi l'expression, que les stock options, quand on a 6 ans !!! La Culture est également un moyen de se libérer (un des plus nobles)... Il y a plusieurs formes de liberté, j'en conviens aisément. Toutefois, à mon sens, vivre misérablement au bout du monde n'est pas un canon de réussite "sociale" ou personnelle... Même avec un doctorat en poche. Si mon fils veut être plombier, soit ! Qu'il comprenne alors qu'il va devoir travailler pendant 3 ou 5 ans (le temps de connaître son métier) avec un patron aux basques et un salaire de misère avec lequel il ne pourra pas assumer une vie de famille. Mon rôle de père est de faire en sorte qu'il ait les capacités de monter sa propre entreprise, de la développer, de s'épanouir professionnellement et financièrement pour vivre dignement de son travail. Au contraire de vous, ce n'est pas la profession qui m'importe... C'est la capacité de mon fils à tirer le meilleur de lui-même pour avancer et réussir dans ce qu'il entreprend.
Yseult Posté(e) 22 septembre 2006 Posté(e) 22 septembre 2006 La Culture est également un moyen de se libérer (un des plus nobles)... Il y a plusieurs formes de liberté, j'en conviens aisément.Toutefois, à mon sens, vivre misérablement au bout du monde n'est pas un canon de réussite "sociale" ou personnelle... Même avec un doctorat en poche. Si mon fils veut être plombier, soit ! Qu'il comprenne alors qu'il va devoir travailler pendant 3 ou 5 ans (le temps de connaître son métier) avec un patron aux basques et un salaire de misère avec lequel il ne pourra pas assumer une vie de famille. Mon rôle de père est de faire en sorte qu'il ait les capacités de monter sa propre entreprise, de la développer, de s'épanouir professionnellement et financièrement pour vivre dignement de son travail. Au contraire de vous, ce n'est pas la profession qui m'importe... C'est la capacité de mon fils à tirer le meilleur de lui-même pour avancer et réussir dans ce qu'il entreprend. Mais à moi aussi la profession importe peu. Si votre discours ne comportait que la dernière phrase, je ne pourrais qu'aquiescer. Je ne vous ai jamais présenté le fait de vivre misérablement comme idéal de vie : j'ai cité cet exemple outré, pour faire le pendant à vos propos qui montrent que pour vous, la réussite c'est la réussite sociale et surtout financière. Parce que, finalement de quel droit devrais-je porter un jugement sur une personne qui souhaite vivre en ermite? Certaines personnes consacrent leur vie à aider plus pauvres qu'eux et pensent que là est leur rôle d'humain, qu'ils le fassent guidés par une foi ou pas. Ils estiment que là est leur place. Et peu importent les sacrifices pour y parvenir. "monter une entreprise" voilà le seul idéal que vous proposez, enfin que vous imposez, finalement à votre enfant. Pourquoi pas, mais encore une fois, c'est votre conception et pas forcément la sienne. Je ne suis pas en train de tenter de vous faire l'éloge de la paresse (quoique, l'histoire des inventions montre que ce sont des fainéants qui en tentant d'alleger le travail quotidien ont fait progresser la science ) mais lorsque je vois autour de moi ces enfants de parents issus de milieux populaires, qui parce qu'ils ont une revanche de frustrés à prendre sur la vie, chargent leurs enfants de les venger, lorsque donc, je vois ces enfants avec des emplois du temps de ministres, dont même les loisirs sont utilitaires, parce qu'ils leur donnent accès à une certaine caste, et qu'on ne se fait jamais assez tôt des relations, ces enfants qui finissent pour certains, dans le meilleur des cas par tout envoyer promener à la veille d'entrer en classe prépa, ou qui sombrent pour dépression grave une fois au milieu de ces univers impitoyables, parce que, ils ne réalisent pas leur propre désir, mais celui de leur parent qui a eu de l'ambition pour eux, je me dis que décidement non, une enfance, une jeunesse, ne valent pas ces sacrifices. Et ils craquent ainsi parce que ce qu'ils ont jusque-là exprimé, c'est le désir de leur parent, pas le leur propre, et la crainte de leur déplaire et de perdre leur estime les a conditionnés. C'est tout différent lorqu'il s'agit de sacrifices librement consentis, pour soi-même. Lisez le parcours d'Albert Jacquard.
Florent Posté(e) 23 septembre 2006 Posté(e) 23 septembre 2006 Ici, le sujet est le suivant : Pourquoi les enfants font ils autant de fautes d'orthographes de nos jours ?Quand nous étions jeunes; franchement le francais, c'était LA matière et ca ne rigolait pas. Aujourd'hui, "on ne fait que quelques dictées par an" me dit ma fille. ??? Que dire de la conjugaison ? Puisque comme me dit mon fils de 5ème : "On a appris que 5 temps pour l'instant ..." Pourquoi les textes de littératures proposés à nos jeunes francais ne sont plus ou sont beaucoup moins extraits de la littérature classique qui fit pourtant la renommée de la France à travers le Monde ? Vous savez, ce qui fera la différence dans les années qui viennent, sera le francais et comme la plupart feront des textes consues de fautes, celui qui maitrisera très bien le francais sera considéré comme l'élite. Comme le patois de nos ancetres au début du siècle !!! Ainsi, je vois même poindre un jour des cours de rattrappage en francais parce que justement le francais sera considéré comme un luxe Maxime 43 ans Un père de famille (3) fils de paysan peu instruit et qui a fait toute sa scolarité en école publique. Vous racontez très certainement des choses très intéressantes mais si ce n'est pas ou plus en rapport avec le sujet de départ, créez un nouveau sujet, merci.
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