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Carte scolaire ?


pepite100

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:D:D

Moi, je pense qu'ils vont se presser lentement d'attendre que ça se tasse et tout restera pareil pour tout le monde SAUF pour ceux qui auront les moyens ( dans tous les sens du terme ) de calculer, prévoir, organiser et effectuer des demandes d'inscriptions dans les établissements de prestiges :ninja:

De toute façon, beaucoup n'ont même pas l'idée d'imaginer qu'ils pourraient prétendre à des places dans de tels endroits ! Ils s'estiment heureux lorsqu'ils sont inscrits quelque part où ils peuvent suivre une scolarité à peu près réussie !

MCD

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Moi, je pense qu'ils vont se presser lentement d'attendre que ça se tasse et tout restera pareil pour tout le monde SAUF pour ceux qui auront les moyens ( dans tous les sens du terme ) de calculer, prévoir, organiser et effectuer des demandes d'inscriptions dans les établissements de prestiges :ninja:

De toute façon, beaucoup n'ont même pas l'idée d'imaginer qu'ils pourraient prétendre à des places dans de tels endroits ! Ils s'estiment heureux lorsqu'ils sont inscrits quelque part où ils peuvent suivre une scolarité à peu près réussie !

MCD

idem.

C'est juste pour remuer un peu plus la chienlit au niveau de l'EN et avancer pas à pas dans le démantèlement.

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  • 3 semaines plus tard...

Le soucis de l'abandon de la carte scolaire c'est que certain endroit vont etre desertés, pour des raisons X Y donc suppression de postes... et au contraire d'autres endroits vont etre pris d'assaut...

Qu'est ce qui sera le mieux? Des classes d'enfants "favorisé" mais surchargées ou des classes de zone sensible à effectif correct?

Personnelement la mixité culturelle et social n'est pas un mal, loin de là!

Il faut juste que l'EN national donne les moyens necessaires pour retablir ces deséquilibres... Mais bon, on sait tous que mettre la main au porte feuille entraine toujours des poussées de furoncles sur la main de nos minitre de l'education. A tel point que si ils nous font la bonne grasse de donner d'un coté il feront en sorte de soigner leurs furoncle en recuperant le maximum de l'autre main...

enfin ... on pourrait debattre des siecles ... c'est les gratte papier qui decident ...

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En fait comme le dit Sourimimi, je ne crois même pas que les écoles des quartiers les plus défavorisés seraient désertées. Les gens n'ont pas l'idée ni les moyens d' inscrire leurs enfants ailleurs. Je pense que ça posera plus problème pour les quartiers des classes moyennes et supérieures, où les parents risquent un peu plus de faire leur marché.

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:D:D

Je vis actuellement un exemple des effets pervers de l'annonce de la suppresion de la carte scolaire !

Je suis en ZEP, avec sectorisation et contrôle des inscriptions par la mairie.

Depuis une semaine , j'ai une nouvelle famille arrivante qui s'est mise en tête de choisir son école et fait ses visites !

Ca se traduit par long entretien téléphonique, visite de l'école par la maman avec tout un questionnaire pointu et maintenant demande RV pour visite du papa avant de ... finaliser le choix :ninja:

Je suis aimable, je reçois, je réponds aux questions... j'ai quand même glissé que la réunion pour les inscriptions était passée et j'ai eu une gross envie de dire : "heureusement que les autres ne font pas ça !!!"

Tout ça pour UNE inscription alors qu'il m'en manque 7 ou 8 pour espérer sauver ma classe :cry:

MCD

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C'est justement ça qui m'énerve franchement ! choisir son école comme dans un supermarché...

Cette année, la mairie de la commune où je travaille a modifié la carte scolaire pour "sauver" une toute petite école de quartier. Bilan : 3 fermetures sur 3 autres écoles (dont la mienne)... avec des effectifs de 27 par classe en REP :ninja::cry:

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Cette année, la mairie de la commune où je travaille a modifié la carte scolaire pour "sauver" une toute petite école de quartier.

Une question corollaire est : faut-il, à tout prix, sauver les petites structures ?

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vous allez rire.. je vais vous raconter "ma" carte scolaire.. enfin... j'ai une dérogation, mais je vous explique...

j'habite au nord de la commune A, tellement au nord que nous sommes un peu enclavé entre 3 communes limitrophes :

- à 1 km le bourg et les écoles de B

- à 4 km le bourg et les écoles de C

- à 5 km le bourg et les écoles de D

le bourg de ma commune A est à 9km de chez moi...

comme mes enfants vont déjà à l'école de B (naturellement :D pas folle la guêpe) où je travaille également, cette nouvelle mesure qui prend effet à la rentrée ne nous concernera pas, mais la voici :

les mairies de A, B, C, D et même E (qui est limitrophe de A et B) ont décidé de rapatrier tous leurs citoyens dans leurs écoles (privées et publiques hein, c'est à dire que pour le public c'est une obligation et pour le privé c'est une privation de moyens donnés à l'école, chaque élève qui ne sera pas de la commune de l'école ne comptera pas dans les effectifs au niveau des budgets fournitures et autres donnés par la mairie, sauf les dérogations dont je vous parlerai après)

super non ? ça veut dire que mes nouveaux voisins, s'ils ont des enfants, devront les mettre au car, tôt le matin, pour faire les 9km et sans doute aller tous les jours à la cantine... au lieu de pouvoir se lever plus tard, rentrer manger à la maison... sympa les mairies non ?

il n'y a aucune raison de mixité sociale là, en plus, les communes étant assez tordues du point de vue géographique, il y avait une sorte d'effet "vases communiquants" entre les élèves de A qui allaient à B, ceux de B qui allaient à A etc...

les dérogations : lorsqu'une famille a déjà commencé à fréquenté une école (qui n'est pas de sa commune), tant qu'il en reste un des membres dans l'école, cela lui donne le droit de poursuivre dans cette école... donc mes filles pourront continuer d'aller à B jusqu'à la fin du primaire, mais si jamais dans 5 ans j'avais un 5ème enfant, ma dernière aurait déjà quitté l'école à l'âge où il rentrerait... et il sera obligé d'aller à l'école de A :( <_<

j'appelle ça de la stupidité... à l'heure du respect de l'environnement (ce car qui va devoir parcourir la campagne pour quelques élèves au loin) et je ne suis pas sûre que cela revienne moins cher aux mairies d'agir ainsi.. j'espère même que cela va coûter plus et qu'ils reviendront sur leurs décisions... le quartier de A où j'habite a toujours été considéré comme "faisant partie" (dans la tête des gens) de B... sauf pour aller voter...

mais bon cette "carte" scolaire là n'a rien à voir avec celle des villes... mais elle pose vraiment question

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C'est justement ça qui m'énerve franchement ! choisir son école comme dans un supermarché...

Cette année, la mairie de la commune où je travaille a modifié la carte scolaire pour "sauver" une toute petite école de quartier. Bilan : 3 fermetures sur 3 autres écoles (dont la mienne)... avec des effectifs de 27 par classe en REP :ninja::cry:

J'ai connu le même phénomène il y a quelques années : on remplissait les classes de l'école maternelle de mon quartier (3 classes, 90 élèves) et quand c'était plein on mettait les élèves arrivant sur d'autres écoles (toutes à 3 classes) pour éviter des fermetures. La mairie suggérait même de demander des dérogations aux parents dont le profil ne cadrait pas avec celui de l'école (trop français ou trop propriétaire.... :o )

Quand nous avons fini par obtenir les chiffres, c'était 100 enfants (primaire et élémentaire) qui étaient scolarisés hors secteur ! Suite à notre grosse colère (parents élus e enseignants), la mairie a accepté d'inscrire tous les enfants du secteur et de créer une commission pour les dérogations, à laquelle participent les élus, les parents élus et les directeurs. Un an après, on ouvrait une 4ème classe, 3 ans plus tard une 5ème...

Il y a effectivement une école de trop sur le secteur, mais celle qui a le moins d'effectif est la mieux "côtée", quartier pavillonnaire et les élus municipaux ne veulent pas mécontenter cette partie de la population... Donc pour l'instant rien ne bouge et si suppression effective de la carte scolaire il y a, des chances pour que ses effectifs remontent, très certainement au détriment de la mixité sociale dans les autres groupes scolaires...

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  • 7 années plus tard...

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1377291-je-veux-aller-a-l-ecole-avec-des-blancs-il-faut-lutter-contre-les-ghettos-scolaires.html

"Je veux aller à l'école avec des blancs." Il faut lutter contre les ghettos scolaires

LE PLUS. À Montpellier, des parents d'élèves d'origines marocaines, essentiellement des mères, viennent de remporter une bataille : le réexamen de la carte scolaire et le gel de la sectorisation, qui regroupait jusque-là tous ces élèves dans le même collège. Elles demandaient davantage de mixité sociale. L'occasion pour Jean-Marcel Bouguereau de revenir sur la ségrégation scolaire.

Et si cet exemple faisait école ? Les parents d'élèves d'un quartier de Montpellier, le Petit Bard-Pergola, où vivent 2.000 habitants, d'origine maghrébine pour la plupart, réclamaient la mixité scolaire et occupaient quatre écoles depuis trois mois.

"Je voudrais me sentir en France"

Ces parents, en majorité des mères, se battaient pour que leurs enfants ne soient pas ghettoïsés de la maternelle au collège : Ils ont gagné, obtenant un gel de la sectorisation qui amenait tous les élèves de ces quartiers dans un seul et même établissement, le collège Las Cazes. Vous les avez peut-être vus au journal télévisé.

Le 7 mai dernier, ces mères avaient bloqué l'accès au quartier avec leurs enfants. Parmi cette fillette de 10 ans, Ajar, qui rêvait à voix haute de s’enrichir de différences culturelles et dont les propos sont rapportés par l'AFP :

"Ici, on est comme dans un ghetto. Je connais déjà tous les enfants parce qu’on grandit ensemble. Moi j’aimerais bien rencontrer des personnes différentes de moi, des Blancs, plutôt que des Arabes et encore des Arabes. Je voudrais me sentir en France."

La mixité est indispensable, elle permet de progresser

Il serait temps, depuis qu’on parle du manque de mixité sociale en France. Au même moment, paraissait une étude du CNESCO (Conseil national d'évaluation du système scolaire) qui leur donne raison et décrit précisément les mécanismes de ségrégation scolaire. On connaît les stratégies de contournement de la carte scolaire des familles les plus favorisées et le système des options (latin, bi-langue) au cœur du débat sur la réforme du collège.

Le rapport le confirme, notant qu’il existe une "forte ségrégation scolaire" entre les établissements français. Conséquence : un élève d’origine très favorisée a presque deux fois plus de camarades aisés dans son établissement qu’un élève des classes moyenne ou populaire.

Cette ségrégation par le lieu d'habitation – les établissements de centre-ville étant plus côtés que ceux de banlieue – aboutit à cette absurdité que le collège Las Cazes de Montpellier ne regroupe presque que des élèves dont les parents sont d’origine marocaine ! Mais cette ségrégation se double d’autres formes de ghettoïsation : près de la moitié des collèges créent des classes de niveau, mettant ensemble les "bons" avec les "bons" et les "mauvais" avec les "mauvais", ce qui les empêche les enfants en difficulté de progresser.

Que des petits Français d’un collège de Montpellier réclament de voir des blancs dans leurs classes est sans précédent et tellement en rupture avec la tendance croissante dans notre pays à tout communautariser ! Il faut les écouter, les prendre en exemple et tout faire pour favoriser la mixité, dans les quartiers et dans les écoles. C'est comme cela et pas autrement que la République restera une et indivisible !

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  • 4 mois plus tard...

http://www.liberation.fr/france/2015/10/18/l-operation-mixite-est-lancee_1406805

Carte scolaire: l’opération mixité est lancée

Selon nos informations, une dizaine de départements vont expérimenter une modification de la sectorisation. Une réforme attendue mais politiquement risquée.

Cela ressemblerait presque à une mission impossible. Technique. Et surtout politiquement explosive. Le sujet ? Modifier cette fameuse carte scolaire, qui attribue à chaque élève un collège. Selon nos informations, la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, va annoncer publiquement début novembre une série inédite d’expérimentations dans une petite dizaine de départements. Avec pour objectif de réintroduire de la mixité sociale dans ces collèges ghettos qui accueillent environ 10 % des élèves de troisième (lire l’interview de Nathalie Mons). Depuis plusieurs mois, en toute discrétion, des conseillers de la ministre travaillent en contact étroit avec ces départements pilotes. Des entrevues, des réunions confidentielles au cours desquelles ils scrutent à la loupe certains quartiers jusqu’à repérer le nom des rues et connaître les catégories socioprofessionnelles des habitants. Après le printemps agité sur la réforme du collège, la ministre avance sur la pointe des pieds. «On ne veut surtout pas faire de bruit», confie-t-on dans son entourage. [...]

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-le-grand-retour-de-la-carte-scolaire-19-10-2015-1974983_1886.php

Brighelli - Le grand retour de la carte scolaire

La gauche semble croire qu'assigner de force des élèves à un établissement peut favoriser la mixité sociale. Cela ne favorise que le privé !

La réforme du collège est mal engagée. Partout, les réunions commandées par les diverses directions sont boycottées par des enseignants justement remontés contre le rôle d'affameurs intellectuels qu'on entend leur faire jouer. Mme Belkacem change donc d'écran de fumée, et va désormais s'intéresser à la carte scolaire. Objectif : accroître la « mixité sociale », puisque son absence est désormais la cause de tous les maux.

Ah oui ?

Des collèges socialement purs

Jusqu'ici, la carte scolaire, que la droite a voulu assouplir et que la gauche veut rigidifier, obligeait les parents à inscrire leurs enfants dans un établissement de secteur – défini par la mairie au primaire, par le département au collège, par la région au lycée – d'où l'importance de tous ces scrutins municipaux ou régionaux, et la nécessité d'y voter dans l'intérêt des enfants.

Le résultat de cette pure aberration, c'est l'extrême pureté sociale, si je puis dire, des collèges déshérités, qui ne rassemblent, soyez-en sûrs, que des déshérités. Grâce à la carte scolaire, quand on est né dans la rue, on y reste. Surtout si on est d'origine étrangère. L'entre-soi ne se pratique pas uniquement dans les rallyes où officient les mamans de Marie-Chantal et de Charles-Édouard. Il existe aussi chez Kevin et Aïcha. Mais à leur corps défendant.

Or, cette uniformité sociale est préjudiciable, disent les pédagogues, à un épanouissement intellectuel multipolaire. Il est donc question de proposer à Kevin et à Aïcha d'oser les collèges huppés, et d'obliger Marie-Chantal à fréquenter la ZEP la plus proche. Résultat prévisible, le privé, qui croule déjà sous les demandes — une manière comme une autre de contourner les convictions idéologiques des pédagogues bardés de certitudes —, sera très certainement submergé, dès la rentrée prochaine. Et le privé le moins conventionné : on évitera ainsi la tentation de la réforme du collège, et on en reviendra à un entre-soi culturel de bon aloi. Non, mais !

Proposer des solutions dans les établissements

Je serais curieux de savoir comment on déterminera l'appartenance de Kevin et d'Aïcha à telle ou telle strate sociale. Faudra-t-il s'enquérir des revenus des parents ? Regardera-t-on les patronymes — une aberration teintée de racisme, comme si Aïcha ne pouvait pas être une très brillante élève ? Ou en fonction des résultats scolaires ? Mais vu la façon dont on propose en même temps d'évaluer les « compétences »…

C'est que les collèges de ZEP sont aussi pédagogiquement purs : les bons élèves, quelles que soient leurs racines sociales ou leur pedigree, fuient déjà ces « Zones d'Exclusion Programmée ». Il n'est que d'interroger les responsables de l'enseignement privé pour apprendre qu'Aïcha, qui se transcende en latin et en allemand, a depuis longtemps migré, si je puis dire, vers des établissements confessionnels chrétiens. Pas folle, la guêpe !

Soyons sérieux : ce n'est pas en obligeant les élèves à des déplacements ultra-matinaux que l'on résoudra les difficultés d'apprentissage. Le seul remède immédiatement applicable aux difficultés des plus humbles, c'est, à l'intérieur des établissements, quels qu'ils soient, la constitution de groupes de niveau et surtout de classes de remédiation, où celles et ceux qui n'ont pas assimilé telle ou telle notion l'apprendraient à grandes lampées en tout petits groupes. Rien de ce que prépare le ministère — qui s'en étonnera ?

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Brighelli dans ses oeuvres. Visiblement, la pédagogie différenciée, il ne connait pas, mais bon, dans le secondaire, c'est un gros mot.

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