élève qui m'insulte et me "tape"

[malice2]

J'ai été arrêté récemment car j'ai une gamine qui ne veut plus travailler avec moi. Reprise aujourd'hui et aucune évolution (remarqué avec la remplaçante elle travaille mais avec moi bloquage). Elle me fait des crises épouvantables m'insulte et en devient même insolente. Je ne sais plus quoi faire avec elle.

Ma directrice m'avait conseillée de m'arrêter plus longtemps mais mon médecin m'a clairement que vu mon état ce n'était pas utile. Je suis vraiment à bout.

Enfin, bon elle m'a prescrit des médicaments pour m'aider (antidépresseur je ne peux pas pour des raisons de santé). Et elle pense que ça peut résoudre le problème.

Enfin, bon on verra bien mais je ne sais plus quoi faire à l'exception de l'envoyer se calmer chez ma collégue.

[chamie]

Enfin, bon on verra bien mais je ne sais plus quoi faire à l'exception de l'envoyer se calmer chez ma collégue.

Si ta collègue veut bien la prendre, n'hésite pas. Tu l'envoies là-bas avec un travail à faire, pour qu'elle se calme et se remette dans une dynamique d'apprentissage.

Moi, je ne peux même pas faire ça. J'ai testé encore une fois hier et le résultat a été flagrant. Ma collègue m'a dit : "je n'en veux pas ; tu t'en débrouilles" et m'a fermé la porte au nez.

Ce matin, ma fille est malade... et ça m'arrange bien. J'ai pris RDV pour une double consultation, parce que moi, ça va vraiment pas fort, d'un point de vue physique. Le corps commence à lâcher. J'ai eu des maux de tête toute la semaine. Ca m'épuise, cette impression d'avoir la tête prise dans un étau, cette pression permanente... On va bien voir ce que va dire le médecin (le mien étant absent, il y a une remplaçante aujourd'hui ; il me l'avait dit... et c'est aussi pour ça que j'ai envie de consulter aujourd'hui, pour avoir un deuxième avis, et peut-être une prescription d'autre chose que des anti-dépresseurs).

[dhaiphi]

Moi ça va bien; mes collègues sont comme ils sont, ils ne changeront plus, je l'ai bien compris; je ne parle plus de mes soucis à qui que ce soit dans l'école; j'arrive à profiter avec mes autres élèves; quant à celui dont je parle dans ce post, pas d'évolution, il ne fait absolument rien. Du moment qu'il ne "dérange" (il est quand même toujours en train d'essayer de se promener dans la classe) pas la classe, je le laisse....

il ne veut pas écrire, il n'écrit pas; il ne veut pas faire ses maths, il ne les fait pas (mais je lui donne toutes les fiches quand même). Ce n'est peut être pas pédagogique, mais je ne sais pas quoi faire; je suis seule face à tout ça, et je dois aussi tenir jusque juille tpour mes 25 autres élèves (surtout qu'il n'y a plus de remplaçant dans ma circonscription.)

J'ai honte de le laisser rien faire, mais que puis-je faire? même avec l'enseignant spécialisé, il ne fait rien parfois (ils ne sont pourtant que 4 à la fois....)

Les autres savent qu'ils n'ont pas intérêt à l'imiter et qu'ils doivent travailler, mais j'en ai un qui l'imite beaucoup trop...

C'est quand même lamentable, je suis dans une école super difficile, 1 élève sur 2 suivi par les services sociaux dans ma classe de , et aucun soutien des collègues.

Mais bon; les autres ont réussi à apprendre à lire, c'est donc que je ne fais pas tout de travers quand même...

Perso, je trouve que tu n'as pas à culpabiliser pour cet élève.

Ni toi, ni tes collègues n'êtes là pour pallier les carences de l'institution.

Bon courage.

[doctole]

J'ai été arrêté récemment car j'ai une gamine qui ne veut plus travailler avec moi. Reprise aujourd'hui et aucune évolution (remarqué avec la remplaçante elle travaille mais avec moi bloquage). Elle me fait des crises épouvantables m'insulte et en devient même insolente. Je ne sais plus quoi faire avec elle.

Ma directrice m'avait conseillée de m'arrêter plus longtemps mais mon médecin m'a clairement que vu mon état ce n'était pas utile. Je suis vraiment à bout.

Enfin, bon elle m'a prescrit des médicaments pour m'aider (antidépresseur je ne peux pas pour des raisons de santé). Et elle pense que ça peut résoudre le problème.

Enfin, bon on verra bien mais je ne sais plus quoi faire à l'exception de l'envoyer se calmer chez ma collégue.

N avez vous pas le moyen de la changer de classe ?

[doctole]

Moi, je ne peux même pas faire ça. J'ai testé encore une fois hier et le résultat a été flagrant. Ma collègue m'a dit : "je n'en veux pas ; tu t'en débrouilles" et m'a fermé la porte au nez.

Sympa la collègue !

[Ingrid1307]

Nous aussi à l'école avons un petit garçon en cp qui nous tape et nous insulte. Jeudi j'ai encore eu droit à un coup de pied, à "T'es grosse, put---", "C'est pas toi qui commande...", et l'autre jour c'était "Je vais te ni----"...

Ce garçon est placé en foyer donc quand ça commence à dégénérer on appelle le foyer et un éducateur vient le chercher et aussitôt il se radoucit. C'est dommage car il peut être aussi très agréable, c'est encore une toute petite puce pour son âge, avec son petit cheveux sur la langue, ça fait bizarre de l'entendre parler ainsi avec sa tête de grand bébé.

Il sait qu'en nous disait ces mots il nous insulte, mais il ne se rend pas compte à quel point ses insultes sont vulgaires.

[dhaiphi]

Moi, je ne peux même pas faire ça. J'ai testé encore une fois hier et le résultat a été flagrant. Ma collègue m'a dit : "je n'en veux pas ; tu t'en débrouilles" et m'a fermé la porte au nez.

Sympa la collègue !

Comme tu y vas, elle a peut-être ses propres problèmes à gérer "la collègue".

[malice2]

La changer de classe impossible je suis dans une petite école; Je gére seule le cycle 3 et mes deux collégues ont en charge cycle 2 et maternelle. Donc lorsque j'envoie mon élève en maternelle elle a gagné car elle ne veut pas grandir.

J'ai donc repris depuis jeudi et ce n'est pas mieux. Elle devient insolente et je ne peux plus rien lui dire à moins qu'elle ne m'insulte. Donc ça devient ingérable, elle s'amuse pendant que j'explique quelque chose eux CE2 ou aux autres. Elle se met à parler trés fort alors que les autres travaillent en silence. Elle balance ces affaires. La psychologue scolaire l'a prise mais elle ne lui parle pas et lui tourne le dos. Vraiment je ne sais plus qupoi faire et mes collégues baissent les bras car elles aussi ne savent plus quoi faire.

Vraiment l'équipe éducative devient urgente.

Si vous avez des idées, elles sont bien venues.

[chamie]

Moi, je ne peux même pas faire ça. J'ai testé encore une fois hier et le résultat a été flagrant. Ma collègue m'a dit : "je n'en veux pas ; tu t'en débrouilles" et m'a fermé la porte au nez.

Sympa la collègue !

Comme tu y vas, elle a peut-être ses propres problèmes à gérer "la collègue".

Euh... non. 18 MS, adorables comme tout. La classe la plus tranquille de la circo, d'après la ZIL du secteur.

Mais elle considère qu'elle en a "bavé" avec cet élève l'an dernier et que donc, tout naturellement, c'est mon tour. Et puis, ce n'est pas de sa faute si j'ai, comme elle dit, "un réel problème d'autorité dans [ma] classe".

Elle est à 1 an de la retraite, mais à part me regarder m'enfoncer et me faire des réflexions désagréables, elle ne se sent pas concernée du tout. Pour moi, un élève qui pose problème dans une école est un élève qui doit être suivi, aidé, par toute l'équipe. C'est peut-être parce que je suis directrice, mais je me sens aussi concernée quand il y a des soucis (même mineurs) avec des élèves des autres classes. Pas vous ?

Malice,

je n'ai pas d'idée concrète à te proposer sur le moment. Pas facile comme situation...

As-tu essayé de faire un contrat pour qu'elle travaille un minimum ?

[del-12-01-10]

La changer de classe impossible je suis dans une petite école; Je gére seule le cycle 3 et mes deux collégues ont en charge cycle 2 et maternelle. Donc lorsque j'envoie mon élève en maternelle elle a gagné car elle ne veut pas grandir.

J'ai donc repris depuis jeudi et ce n'est pas mieux. Elle devient insolente et je ne peux plus rien lui dire à moins qu'elle ne m'insulte. Donc ça devient ingérable, elle s'amuse pendant que j'explique quelque chose eux CE2 ou aux autres. Elle se met à parler trés fort alors que les autres travaillent en silence. Elle balance ces affaires. La psychologue scolaire l'a prise mais elle ne lui parle pas et lui tourne le dos. Vraiment je ne sais plus qupoi faire et mes collégues baissent les bras car elles aussi ne savent plus quoi faire.

Vraiment l'équipe éducative devient urgente.

Si vous avez des idées, elles sont bien venues.

Ben ma p'tite Malice, décidément je te retrouve malheureusement sur plusieurs post dans une situation presque similaire à la mienne... Je n'ai pas lu tout le post alors j'espère ne pas dire de bêtises...

J'ai eu d'importants soucis avec un élève puis son père...

Finalement j'en ai parlé à l'IEN et j'ai noté régulièrement TOUS les incidents avec cet élève (j'en ai 10 pages!!!!).

L'ien a rencontré la famille et a changé l'élève d'école ! Biensûr, ce n'est pas LA solution pour cet enfant mais y'a des moments où il faut bien qu'il y ait "sanction"(trop c'est trop!)... et puis il y avait tellement de répercussions sur le reste de la classe et sur le comportement d'autres enfants qui viraient vraiment mal... Depuis qqs semaines je reprends du poil de la bête... (même si le décès de ma belle-mère a un peu plombé l'ambiance à la maison...)

N'hésite pas à rencontrer ton IEN...

courage !!

[del-12-01-10]

Malice est-ce que tu as essayé de lui faire un "plan de travail" qu'elle ferait, dans son coin, en autonomie ?...

quitte à ce qu'elle le fasse chez la collègue... mais dans ce cas, elle n'a pas d'aide... peut-être que petit à petit elle se rendra compte qu'elle a besoin de toi... ???

[dhaiphi]

J'ai eu d'importants soucis avec un élève puis son père...

Finalement j'en ai parlé à l'IEN et j'ai noté régulièrement TOUS les incidents avec cet élève (j'en ai 10 pages!!!!).

L'ien a rencontré la famille et a changé l'élève d'école ! Biensûr, ce n'est pas LA solution pour cet enfant mais y'a des moments où il faut bien qu'il y ait "sanction"(trop c'est trop!)... et puis il y avait tellement de répercussions sur le reste de la classe et sur le comportement d'autres enfants qui viraient vraiment mal...

Un IEN efficace, le fait méritait d'être relevé.