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Question délicate


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Je crois que mon fils fait exactement comme le petit dans ton premier cas. J'irai donc en parler à la maitresse (même si il refuse, il est plutot gros dur qui réussit bien mais bon il faut bien régler le problème!) et comme je ne l'ai jamasi rencontrée au sujet de la classe ce sera l'occation de voir avec elle comment il est en classe!!

merci à toutes!!

J'ai un peu le même soucis avec un élève en CM1 : il ne fait pas l'effort d'aller aux toilettes dès que ça sonne et il boit comme un trou (de l'eau :)) en classe ou avant d'entrer. Il fait régulièrement l'imbécile en classe et je ne lui fait nullement confiance pour aller aux toilettes seul ; je n'ai pas vraiment envie qu'il empêche un autre enfant de travailler le temps qu'il aille faire sa petite vidange (toutes les demi-journées si je l'écoutais).

Je veux bien entendre qu'un ait une polyakurie (merci au passage de m'avoir appris ce mot :)) et là, je suis prêt à faire des efforts ; cela dit, il ne fait pas d'effort pour moins remplir sa vessie donc j'ai du mal à me faire un avis tranché sur la question :(

Je vais suivre avec attention l'évolution des discussions, ça m'intéresse :)

Une enfant qui boit beaucoup , qui va très souvent aux toilettes , si en plus il est plutôt maigrichon ...............la piste du diabète est aussi à envisager ( je suis devenue incollable sur le sujet.................)

De toute manière , s'il boit c'est qu'il a soif , à priori ce n'est sûrement pas uniquement pour te casser les pieds , tu veux qu'il boive moins ? whaouh

On est en quelle année ?

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pour info :

Fuites et infections urinaires chez la fillette : les WC scolaires accusés

08-05/05 - Pour éviter que les enfants, notamment les fillettes, deviennent de futurs incontinents, il faut exiger des établissements scolaires des toilettes propres, insiste l'Association française d'urologie qui organise à partir de lundi la "3e semaine nationale de l'incontinence".

Pressées, gênées par le manque de propreté des toilettes à l'école, certaines fillettes ne vident ni assez souvent, ni complètement leur vessie, ce qui peut être à l'origine de fuites et d'infections urinaires entraînant douleurs, brûlures à la miction, envies fréquentes d'uriner, explique le Pr Michel Averous, chef du service d'urologie pédiatrique à l'Hôpital la Peyronie à Montpellier.

Pour les prévenir, il invite à apprendre aux fillettes "la bonne façon de faire pipi": pour bien vider sa vessie, elle doit être détendue, assise sur le siège, les genoux non entravés par un vêtement, et relâcher son périnée, sans forcer.

En se retenant trop longtemps l'enfant risque aussi de ne plus savoir relâcher son sphincter le moment voulu, obligeant "la vessie à forcer contre cet obstacle", selon le Pr Averous.

En malmenant leur vessie à l'école, les enfants risquent de "se préparer doucement à une future incontinence par impériosité", avec un besoin pressant incontrôlable, préviennent les spécialistes.

"Peu de parents le savent, encore moins les enseignants", regrettent-ils, en soulignant que "trop d'enfants sont obligés de se retenir d'uriner parce qu'ils n'ont pas le droit de sortir de classe ou parce que les toilettes sont sales".

Le Pr Averous, qui reçoit chaque année un millier d'enfants souffrant de fuites ou d'infections urinaires récidivantes (cystites, ou plus graves des néphrites, lorsque le rein est touché), des fillettes neuf fois sur dix, invite à une prise de conscience.

La fillette a un canal urinaire très court, ce qui l'expose davantage au risque de fuite que le garçon, explique-t-il. Et l'état des WC handicape moins un garçon qui "peut toujours trouver un arbre ou un mur", dit-il.

"Un enfant doit uriner au moins cinq à six fois par jour, en vidant complètement sa vessie, car une vessie qui se vide mal est sujette à infections", explique-t-il, évoquant également le risque de constipation.

La solution est simple : il faut, selon lui, inscrire le pipi dans l'emploi du temps scolaire, prévoir des locaux adaptés et "non un fond de couloir où les mouches tournent en fin de journée". Il insiste aussi sur le besoin d'intimité, y compris en maternelle où sont souvent installés des boxes sans porte ni rideau.

C'est un problème de santé publique, ajoute-t-il, relevant que consultations médicales, analyses biologiques et antibiotiques coûtent cher.

Les parents d'élèves ont commencé à se mobiliser, notamment dans l'Hérault et à Paris où la FCPE avait lancé une enquête en 2003. Il en ressortait qu'un quart des enfants (sur 862 familles ayant répondu) avaient eu des problèmes urinaires ou intestinaux et que beaucoup refusaient d'utiliser les toilettes.

Au rang des critiques : verroux défectueux, manque de papier, malpropreté, mauvaises odeurs, absence de surveillance...

Après concertation avec la mairie de Paris, un plan de rénovation des sanitaires est prévu en primaire et en maternelle, mais beaucoup reste à faire dans le secondaire, selon Sylvie Antonin (FCPE-Paris).

Si les enseignants semblent peu informés, les infirmières scolaires sont conscientes des problèmes. Comme l'explique Brigitte Le Chevert, du syndicat SNICS-FSU, elles voient défiler à l'infirmerie des collégiens fuyant les "toilettes dégoûtantes" de l'établissement.

Les WC à l'école,

c'est la honte !

Tandis que le ministre de l'Education, Luc Ferry, lance le débat national sur l'école, les parents d'élèves organisent la nouvelle bataille des... WC : crasseuses, impudiques, les toilettes posent un vrai problème de santé publique.

VERROUS CASSÉS, lunettes maculées, puanteur, pénurie de papier toilette... Sans compter les gloussements benêts des gamins qui se hissent par-dessus les cloisons. Aller aux toilettes à l'école n'a jamais été une partie de plaisir. Le dénoncer, en revanche, c'est très nouveau. Après la Fédération des conseils de parents d'élèves à Paris (FCPE), qui a lancé un sondage « spécial WC » à la rentrée, les parents d'élève se révoltent à leur tour dans l'Hérault contre l'insalubrité des toilettes (lire notre reportage ci-contre) . La FCPE, première association de représentants de parents d'élèves de France, a bien conscience d'avoir touché un point sensible : « Cela va faire boule de neige. Partout où les enfants se plaignent, les parents, actuellement, lèvent le tabou des toilettes. »

Problèmes intestinaux

A Paris, il a suffi d'évoquer le problème pour qu'un déluge de 545 témoignages édifiants parvienne à la FCPE. « On peut déjà dire qu'il y a un problème dans une quarantaine d'établissements, surtout primaires », observe Sylvie Antonin, qui a coordonné l'enquête. Au-delà des défauts de construction, le retentissement sur la santé des enfants inquiète les parents. « Apparemment, 30 % des élèves développent des problèmes urinaires ou intestinaux », déplore Sylvie Antonin. Les filles évitent de s'asseoir sur la lunette, ne vident pas suffisamment leur vessie et développent des cystites. Les garçons, eux, se retiennent d'aller à la selle, ce qui peut conduire à la constipation chronique. « Dans l'école de mes fils, il y a une rangée d'urinoirs mais seulement deux cuvettes pour 115 garçons », témoigne David, parent d'élève à l'école élémentaire Planchat, dans le XX e , où il a fallu cinq ans pour obtenir la rénovation de toilettes « écoeurantes » au fond de la cour... « On avait même mis les photos sur un site Internet qu'on avait appelé mairie-de-paris.org. Pour faire réagir la ville ! Les toilettes des filles ont été repeintes et les urinoirs des garçons remplacés. Mais le problème d'espace subsiste et... il n'y a pas de papier depuis la rentrée ! » La Ville de Paris répond qu'elle a hérité d'un patrimoine scolaire en piteux état et qu'elle a besoin de temps pour mener à bien les rénovations... Mais les collectivités locales ne sont pas seules responsables. Petits mal éduqués « qui font pipi à côté », dames de service qui rechignent à laver à fond, enseignants qui ferment les yeux... « Ce sont les adultes à l'école qui sont responsables. Et dans l'immense majorité des cas, ils ont pris la précaution d'avoir des toilettes à eux ! » dénonce Philippe Meirieu, professeur de sciences de l'éducation, pour qui la propreté des toilettes à l'école est un « tabou invraisemblable » : « Cette société exalte le corps mais est incapable de lui reconnaître ses fonctions primordiales. Cela encourage la régression des enfants dans le pipi-caca, la vulgarité, l'obscénité... Il n'y a qu'un seul lieu où l'hygiène et le mépris de l'intime soit aussi choquants, c'est la prison ! » Il est grand temps, selon lui, que les établissements scolaires cessent de considérer l'éducation comme un empilement d'enseignements. « L'attention au détail, c'est la marque du respect. La propreté des toilettes, c'est déterminant pour la qualité du cours de français. »

Florence Deguen

Le Parisien , mardi 18 novembre 2003

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« Un enfant doit uriner

cinq, six fois par jour... »

Pr MICHEL AVEROUS, urologue

UROLOGUE-PÉDIATRE, chef de service au CHRU de Montpellier, le professeur Michel Averous se bat depuis des années pour que l'on améliore sérieusement les conditions sanitaires dans les établissements scolaires. Sans être entendu.

Ce problème est-il si important ?

P r Averous. Chaque année, 500 enfants - exclusivement des fillettes - viennent consulter dans mon service pour des problèmes d'infection urinaire et de fuite. Il s'agit d'un handicap social et psychologique pour l'enfant. Mais c'est aussi une lourde charge économique pour la société tout entière. Car une infection urinaire, cela signifie une consultation, une analyse bactériologique des urines et la prescription d'antibiotiques. Faites le calcul et multipliez par le nombre de services d'urologie en France. Si on veut réaliser des économies avec la Sécurité sociale, il faut commencer par apprendre à nos enfants à uriner et leur offrir de bonnes conditions pour le faire, refaire les toilettes des établissements par exemple.

Peut-on réduire le nombre des infections en réhabilitant les WC scolaires ?

Une vessie qui ne se vide pas complètement ou pas assez souvent est sujette à des infections. Un enfant doit pouvoir totalement vider sa vessie cinq ou six fois par jour, dont deux, voire trois fois pendant le temps scolaire. Encore faut-il qu'il ne soit pas découragé de se rendre au petit coin parce qu'il n'y rencontre pas toujours des conditions correctes d'hygiène, d'intimité et de tranquillité. Pour bien faire pipi, on doit prendre son temps, être totalement détendu, avoir les genoux bien écartés et non entravés par les vêtements. Ce sont des conditions impossibles à satisfaire lorsque le sol est souillé ou mouillé et lorsque la porte des toilettes ne ferme pas.

Avez-vous le sentiment d'être entendu ?

Nullement. La communauté médicale des urologues et des pédiatres connaît ce problème. Elle l'a identifié depuis longtemps. Mais la diffusion de ses conclusions n'a pas encore pu se faire auprès des personnels qui doivent gérer la vie scolaire des enfants. C'est essentiellement un problème d'information à la fois des parents, des enseignants et des enfants. Il faut intégrer l'acte dans l'emploi du temps, s'assurer que les locaux sont adaptés, suffisamment nombreux et conformes aux règles élémentaires d'hygiène. Il ne s'agit pas de mettre en cause l'institution elle-même, mais pourquoi ne pas lancer une grande campagne nationale sur ce thème ? Ou bien créer des dames pipi dans les écoles ? Ce qui serait une source importante d'économie pour la Sécurité sociale.

Propos recueillis par Claude Massonnet

Le Parisien , mardi 18 novembre 2003

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Plutôt grassouillet, pas maigrichon.

Je ne prends que mon exemple : je ne bois pas que quand j'ai soif => si j'ai une bouteille sous la main, je bois (j'ai l'impression que c'est son cas puisqu'il ne demande pas quand il n'a pas son litre d'eau sous la table). Si je sais que je ne vais pas pouvoir "évacuer", je limite un peu et voilou... Oui, je suis adulte et je sais que c'est différent :)

J'avais déjà mes élèves l'an dernier et on a travaillé sur ça l'an dernier, tous font des efforts pour boire à leur soif sans avoir à passer aux toilettes pendant les heures de classe (pas question de les assoiffer, bien sûr ;)) et lui non, donc voilou.

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Merci pour les articles. J'ai des propos qui semblent très tranchés mais j'apprécierais de résoudre le problème, soit par une modification de son comportement, soit par une modification du mien :)

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Le problème est que les enfants ont physiologiquement besoin d'aller aux toilettes plus qu'ils ne le peuvent concrètement pendant les récrés ( cf les textes au dessus )

On a réondu en même temps , la solution est simple mais chère ( donc compliquée ) : du personnel supplémentaire pour le nettoyage et la surveillance des toilettes y compris pendant la classe

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Et puis ce sont des enfants , à la récré ils ont envie de jouer et ils oublient d'aller aux toilettes .Est-ce si anormal que celà ?

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Ce n'est pas anormal qu'ils n'y pensent pas spontanément, sauf que c'est un peu à nous de leur faire comprendre que ce n'est pas pendant les heures de classe qu'il faut aller aux toilettes, quitte à leur y faire penser juste en sortant, non ?

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Ils devraient pouvoir y aller pendant les heures de classe justement ( cf ce que disent tout les spécialistes ) donc il faudrait prévoir classe par classe un passage aux toilettes pendant les heures de classe .

Dans beaucoup d'écoles en outre il y a "embouteillage " aux toilettes pendnat les récrés donc les gamins font la queue et.....................la récré est terminée

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Humpf, ça remet pas mal de choses en question ça :bleh:

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Humpf, ça remet pas mal de choses en question ça :bleh:

Et j'ai un peu peur que les moins prêts à modifier leurs comportements soient certains enseignants ..................................me lynchez pas tout de suite :wink:

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Ben disons que c'est pas seulement un soucis de personnes mais d'équipes, d'organisations, de programme (oui, si on enlève 15 minutes minimum de plus par demi-heure pour la pause pipi, c'est pas gagné...).

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Tout celà est interessant. Dans l'absolu qu'un élève aille aux toilettes pendant la classe ne me gène pas, j'ai d'ailleurs déja entendu et lu sur les infections urinaires à répétition si on se retient trop. Pendant mon stage en Ce2 je leur rappelai qu'il faillait y aller pendant les récré mais ne leur interdisait pas pendant la classe car c'était rare. Mais j'avoue qu'avec mes GS/Cp si je dis oui à l'un toute la classe suit, et comment savoir qui a réellement envie, ne pas léser l'un ou l'autre. Ceci étant j'ai un souvenir cuisant de 2 fois en classe où je n'ai pas pu me retenir et où le non de l'enseignant m'a amenée à faire pipi sur ma chaise, et franchement ce n'était pas terrible, ne rien dire, expérer que personne ne voit et rentrer chez moi en rasant le murs.

Pas de nouvel incident de la part de mon fils, j'espère qu'il prend le temps d'aller plus aux toilettes, j'en toucherai 2 mots à l'enseignante que j'aimerai rencontrer car on ne sait jamais (PS en CP dans son école il y a 2 récrés le matin et 2 l'après midi je me demande d'ialleurs comment ils gèrent ça point de vue horaires mais bon c'est pour séparer les Cp des autres classes car grosse école).

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