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sujet du lundi 11 mai


seve1

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bonjour, j'ai décidé de particper, j'y ai passé vachement de temps pq je l'ai voulu complet, alors soyez courageux... :wub:

Thème du dossier concerne le rythme des apprentissages à l’école primaire.

Les 3 documents présentés s’intéressent tout particulièrement au redoublement, sujet toujours d’actualité faisant débat : est-il bénéfique ou non pour les élèves en difficultés scolaires ?

(1) Article de D. QSaubaber s’intitulant efficace le redoublement ? paru dans l’Express en Juin 2004. Y sont mis en avant les arguments pour et contre le redoublement, émanant respectivement d’un professeur de français et d’une sociologue

(2) Avis du Haut Conseil de l’évaluation, déc.2004 posant la question suivante : le redoublement permet-il de résoudre les difficultés rencontrées au cours de la scolarité obligatoire et répondant par la négative au vu des intertitres :

- N’est pas une seconde chance

- Inefficace

- Il stigmatise

- inéquitable

(3) nous sont représentés les articles issus du Journal Officiel d’août 2005 à propos des dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves à l’école

L’ensemble du dossier nous permet de nous interroger sur l’efficacité d’un tel dispositif, pour cela il s’agira dans un premier temps de définir le redoublement (en quoi il consiste, qui décide) ; un deuxième axe permettra de mettre en avant ses aspects positifs et négatifs ; enfin seront abordées les alternatives au redoublement.

I/ le redoublement

Il s’adresse aux élèves ne pouvant répondre aux acquis requis des éléments du socle commun de connaissances et de compétences fondamentales correspondant à leur niveau de scolarité (3)

Mais qui décide ?

- conseil des maîtres (directeur et maîtres) fait le point sur la progression des élèves. C’est lui qui décide du passage d’une classe et donc recherche les conditions optimales de continuité des apprentissages (3) => leurs propositions sont adressées aux parents/représentant légal pour avis

- durant sa scolarité, un élève ne peut redoubler qu’une seule classe, de préférence en fin de cycle (1989 : mise en place des cycles pour plus de cohérence), sauf cas exceptionnel

- en cas de désaccord de la part des parents : recours à la commission départementale d’appel présidé par l’IA (3) = 14 membres dont 4 représentants des parents

- la décision prise par la commission est définitive (3) sauf si désaccord à nouveau, parents peuvent recourir auprès du médiateur (programmes)

- Cotard (1) dénonce la loi 1989 en ce qu’elle donne trop de pouvoirs aux parents sur la question du redoublement car il estime que la commission n’est pas apte à décider de l’avenir d’un élève qu’elle ne connaît pas contrairement à ses professeurs.

Rappelons qu’en matière de redoublement, la France s’avère en être la championne : d’ailleurs, M. Duru-Bellat (1) souligne que c’est « une position des franco-française ». En effet, la France est en tête des pays membres de l’OCDE. Pourtant pratiquer massivement le redoublement n’est pas une garantie de bons résultats (2) : PISA (s’intéresse à tous les jeunes de 15 ans qq soit leur parcours scolaire en matière de a) compréhension écrite, de b) culture mathématique et c) scientifique), la France affichent de faibles performances moyennes contrairement aux pays du nord qui pratiquent la promotion automatique et se retrouvent en tête des palmarès internationaux à l’exemple de la Finlande. Alors pourquoi s’entêter à le conserver ?

II/ Pour ou contre ?

Beaucoup d’arguments semblent s’opposer au redoublement comme le montrent M. Duru-Bellat et l’avis du Haut Conseil, toutefois, certains, à l’exemple de Cotard souhaitent le maintenir car notre système éducatif et de façon plus globale la société française sont convaincus du bien fondé du redoublement (2) comme dernière chance (notons parmi eux les familles les plus modestes).

De nombreuses études mettent en évidence l’inefficacité du redoublement, études vivement contestées par Cotard qu’il ne considère pas comme sérieuses (y compris celles du MEN)

- selon Cotard, laisser des élèves en difficultés accéder au niveau supérieur leur est préjudiciable car ça les détruit psychologiquement, il en parle en connaissance de cause puisqu’en voit chaque année dans ses classes. De plus, il regrette qu’on conclut un peu vite que le redoublement est inutile du fait qu’on constate que le cursus ultérieur moyen des enfants ayant redoublé est moins bons que ceux qui sont passé

- M. Duru-Bellat ne semble pas dire que le redoublement ne fait pas progresser mais qu’il ne fait autant progresser que si l’on avait fait passer les élèves… il ne serait donc pas question d’inutilité mais d’inefficacité

- En effet, les « opposants » , s’appuyant sur un ensemble d’études, considèrent le redoublement comme nuisible du point de vue des progrès cognitifs, de la motivation et de l’orientation (2) et donc (1):

a) inefficace : les redoublants ne rattrapent pas leur retard et prennent un an, les élèves qui redoublent leur CP réussissent moins bien que les élèves de même niveau admis dans la classe supérieure

b) pénalisant (1)/stigmatisant (2) au moment de l’orientation de fin de 3ème vers les filières professionnelles, réalité qui cependant peut s’avérer être une alternative convenant davantage à certains élèves (Cotard : BEP, 1ère d’adaptation conduisant çà un bac)

Mise en avant de l’aspect « perte de confiance », « manque de motivation » pourtant nécessaire à la réussite scolaire et d’élèves « se sous-estimant »

c) coûteux : un an de + = + d’argent à l’EN de l’ordre de 2 milliards d’€

d) injuste (1)/inéquitable (2) car les décisions varient d’une classe à l’autre, constat apparaissant également dans le propos de Cotard ; redoublement touchant davantage enfant de fin d’année civile, issus de milieux populaires, + les garçons

III/ alternatives, d’autres solutions pour que contrer ce « manque d’imagination pédagogique » (Duru-Bellat)

- soutenir la politique des cycles (2) : ne faire redoubler qu’en fin de cycle et si nécessaire

- Lorsqu’on s’aperçoit qu’un élève ne sera pas en mesure de maîtriser les connaissances et compétences nécessaires en fin de cycle, le directeur propose aux parents/ représentant légal de l’enfant de mettre en place un dispositif de soutien : PPRE (3)

PPRE = fixe les objectifs et résume le contrat passé entre l’école, l’élève et la famille

• Projet individualisé permettant d’évaluer régulièrement la progression de l’élève

- RASED : aide spécialisée et enseignements adaptés pour les élèves éprouvant de graves difficultés persistantes.

• Coordination entre maître spécialisé et PE de la classe

- Projet d’école

- Programmes 2008 : 3 sortes d’aide :

• Le PE adapte son enseignement, ex : différenciation péda, décloisonnement

• 2 heures par semaine d’aide individualisée en petit groupes

• Pour CM : stages de remise à niveau pdt vacances à hauteur de 3 heures quotidiennes se concentrant sur le français et les maths (sur la base du volontariat)

Mais aussi accompagnement éducatif après la classe dans les ZEP pour les familles qui le souhaitent = aide au devoirs/leçons, activités sportives, culturelle et artistiques

- Imaginer d’autres solutions avec l’argent (1 et 2) : Guittet (secrétaire du SNPDEN) propose (en 2007) la mise en place d’une contractualisation : les établissements s’engageraient à diminuer le nb de redoublements, en contre-partie de quoi le MEN maintiendrait les moyens ainsi économisés et seraient consacrés à la mise en place d’une solution individualisée

- Les classes double-niveaux dans lesquelles les enfants ont déjà des repères et où ils peuvent passer d’un niveau à l’autre selon leurs capacités

• par exemple dans une classe de CE1-CE2 : un enfant peut présenter un retard dans telle matière (ex en français donc retourner avec les élèves de ce1) mais très bien s’en sortir dans une autre (ex les maths avec les ce2), de cette façon il demeure avec les élèves de sa tranche d’âge tout en lui permettant de rattraper son retard

• De même (stage MS-GS) : un enfant qui présente des difficultés (notamment de concentration), les enseignants en ont parlé avec les parents mais la maman ne reconnaît pas ces difficultés et refusera peut-être le maintien en cycle, toutefois cet enfant ne sera semble-t-il pas apte à passer en CP à la rentrée prochaine. On lui fait suivre les activités de même difficulté que les MS (ex pour l’écriture) mais continue certaines activités propres aux GS (ex : piscine, pas de sieste l’après-midi). Ce « compromis » ne semble pas lui poser de problème (il sait qu’il est un grand mais reconnaît qu’il ne peut pas suivre les mêmes activités)

Conclusion : depuis les années 90, les redoublements ont diminué de manière constante sous l’impulsion des recteurs et IEN, cependant il continue à être légitimé dans la loi Fillon pour l’avenir de l’école avec pour condition la mise en place d’un PPRE afin d’assurer l’efficacité péda. La solution n’est peut être pas de l’éradiquer (ex : un drame familial survenue n’ayant pas permis à l’enfant de suivre son année scolaire correctement et qui n’ait pas pu acquérir les savoirs indispensables), toutefois, il ne doit être utilisé qu’en dernier recours.

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il me semble qu'on ne parle plus de redoublement (= refaire la même chose) mais de maintien dans le cycle. Penser aussi au décloisement qui peu aider si difficultés précises dans une matière.

C'est donc les parents qui décident au final?

merci pour la mise en ligne de ce sujet...

D'après ce que j'ai trouvé avant la loi Fillon on parlait de "maintien dans un cycle" mais cette loi a autorisé de nouveau le redoublement.

A confirmer.

oui on a parlé de maintien dans le cycle un moment, mais le terme de redoublement apparaît explicitement dans les programmes: "redoublement et saut de classe"

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Je vois que personne n'a été choqué par les propos de cette sociologue autant pour moi hein???

Je crois qu'il faut que je révise les mots comme aide individualisée....

C'est un sujet difficile je crois car on est vite amené à laisser transparaître notre avis sur la question qui est nécessairement subjective car non fondée sur une véritable expérience et en générale peu étayée mais bon... moi je pense que le "maintien dans le cycle pourrait s'avérer utile si le PPRE derrière fonctionnait bien (il faut des moyens pour que l'aide soit efficace)!!!

Je pense aussi qu'il faut faire attention aux études de l'OCDE pour ce qui est de la réussite des élèves car la Finlande, la Norvège... sont des pays qui n'ont rien à voir avec la France en terme de population, de modalités d'enseignement et que les tests pratiqués ne participent pas forcément des mêmes objectifs que notre enseignement (plus de pratique pour les tests : travail sur ordinateur...alors que les petits francais apprennent davantage à réfléchir et à analyser des situations complexes) d'ailleurs ne pas oublier que si on ne prend que des enfants qui n'ont pas redoublé on arrive en tête d'où les reflexions du doc 1 première partie sur l'objectivité des différents rapports.

C'est peut-être intéressant de réfléchir ensemble la dessus???

merci pour cette remarque car il y a quelque chose que j'ai du mal à m'expliquer,

on peut comparer des systèmes éducatifs de par leurs différences

mais peut-on réellement dire que le redoublement est si mauvais pour le cas de la France comparé à la Finlande par ex ,puisque le système est différent dès le départ, je ne crois pas bien m'exprimer... :cry:

pays scandinaves : école unique, dès le début de la scolarité : plusieurs enseignants intervenant dans une même classe, notation qu'en fin de parcours, redoublement inconnu (la question ne se pose même pas en fait puisque dans un emême classe il y a des enfans d'âge différent)

est-ce que quelqu'un arrive à voir ce que je veux dire?

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Alors voilà pour ceux que ça intéresse et ceux qui en ont assez d'entendre dire que notre système est nul !!!! voilà un petit exposé avec plein d'argumentaires positifs!!!

A se demander si le gouvernement n'est pas un peu subjectif??? De là à se demander où il veut en venir je pense que vous l'aurez tous compris...

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c'est parti je me déchaîne avec les messages, c'est pour parler des plans

mpie : on dirait que tu omets un epartie du doc 1 à savoir l'avis de Cotard...

seve1, nous avons un plan semblable donc je sui sok avec...

intro : bien de rapeler le caractère officiel du texte, texte que nou sdevons connaître en tant que futur PE

+ : tes parties sont bien découpées avec contestation de Cotard par rapport à ce que tu as déjà dit et bien aussio ta remarque sur les élèves handicapés et nouvellement arrivés

+:dans ton I-a) tu as su bien mettre en relation les docs

mais en II-a inégalités sociales, tu n'a pas plus explicité que cela

+: références aux programmes

III prévention/remédiation c'est bien (moi j'ai tout mis comme dans une salade...)

et ta conclusion ouvre sur un aspect présent dans les textes : comparaison avec autre pays européens: ok

petit - : mettre davantage expérience perso

petitemoi : bien l'idée de repdrendre q° (2) comme problématique

plan cohérent, référence aux prog ok

pas de conclu, tu pourrais donner ton opinion, étoffer avec tes expériences, stages

eriopse : j'aime bien ton intro qui ne part pas sur la présentation des docs, ce que je 'narrive pas à faire...

ton plan me convient : critiques du redblement/IO/lutte contre l'échec sco, merci pour les Clis et les activités décrochées

tu sembles avoir tes idées à toi

je suis ok avec toi sur le fait de manipuler les études avec prudence et de bien comparer ce qui est comparable

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Alors voilà pour ceux que ça intéresse et ceux qui en ont assez d'entendre dire que notre système est nul !!!! voilà un petit exposé avec plein d'argumentaires positifs!!!

A se demander si le gouvernement n'est pas un peu subjectif??? De là à se demander où il veut en venir je pense que vous l'aurez tous compris...

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers...uesmentent.aspx

Désolée j'ai oublié de vous donner le lien en question... Pour Tigwen, je vais lire ton exposé et pour ce qui est de mes idées, c'est vrai que j'ai un penchant naturel pour le redoublement mais je pense qu'il s'agit d'un penchant "culturel". Je suis persuadée que dans certains cas, le redoublement s'impose mais je serai de nature à n'en user qu'en fin de cycle quand tout a été tenté car je pense qu'il y a une grande part de vérité dans tout ça (malgré mon penchant) et le principal selon moi c'est de savoir si le redoublement permettra à l'enfant de rattraper son retard....c'est bien toujours vis à vis de ça qu'il faut se placer??? Qu'est-ce que l'on va pouvoir entreprendre avec l'élève redoublant pour l'aider à combler son retard? Ne peux-t'on produire les mêmes effets en le faisant passer????

J'ai de plus en plus envie d'être prof et j'ai de plus en plus peur d'être déçue!!!!

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Pour Ti-Gwen, je trouve ton exposé très bien construit avec juste un petit bémol concernant les solutions avec ton titre qui reprend le manque d'initiatives pédagogiques: j'espère que c'est de l'ironie que tu réfutes par tout ce que tu énumères derrière car sinon je pense que tu peux t'attendre à des remarques cinglantes de la part du Jury (enfin j'aime à croire que les profs ne sont pas parties prenantes de l'acharnement systématique mené contre le système français d'éducation et ses acteurs)

N'oublions pas que peut-être ce sera de nous demain qu'on parlera en ces termes ceux sont de nos pairs dont elle parle !!! en plus pour une sociologue, elle ne semble pas remettre beaucoup en cause les clichés populaires non?

Sinon, je vois bien qu'il faut que je révise mes standards (PPre...) je m'y perds un peu

Bravo en tous cas

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Alors voilà pour ceux que ça intéresse et ceux qui en ont assez d'entendre dire que notre système est nul !!!! voilà un petit exposé avec plein d'argumentaires positifs!!!

A se demander si le gouvernement n'est pas un peu subjectif??? De là à se demander où il veut en venir je pense que vous l'aurez tous compris...

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers...uesmentent.aspx

Désolée j'ai oublié de vous donner le lien en question... Pour Tigwen, je vais lire ton exposé et pour ce qui est de mes idées, c'est vrai que j'ai un penchant naturel pour le redoublement mais je pense qu'il s'agit d'un penchant "culturel". Je suis persuadée que dans certains cas, le redoublement s'impose mais je serai de nature à n'en user qu'en fin de cycle quand tout a été tenté car je pense qu'il y a une grande part de vérité dans tout ça (malgré mon penchant) et le principal selon moi c'est de savoir si le redoublement permettra à l'enfant de rattraper son retard....c'est bien toujours vis à vis de ça qu'il faut se placer??? Qu'est-ce que l'on va pouvoir entreprendre avec l'élève redoublant pour l'aider à combler son retard? Ne peux-t'on produire les mêmes effets en le faisant passer????

J'ai de plus en plus envie d'être prof et j'ai de plus en plus peur d'être déçue!!!!

je ne suis pas non plus fondamentalement contre l'idée de redoublement, mais comme tu le dis, qu'en dernier recours, car pour certains enfants c'est peut-être la meilleure solution après tout,

le tout est de ne pas leur reproposer le même dispositif que l'an passé,

vaut-il mieux pour l'enfant redoublant qu'il reste avec son PE de l'année passé, donc en lui proposant des péda qui lui seront plus appropriées ou de l'envoyer dans une classe avec un PE différent, en lui faisant art bien sûr de ce qui n'a pas fonctionné ?

le truc aussi, c'est qu'un enfant peut ne pas être au niveau concernant les maths par exemple mais que pour les autres matières il soit au niveau, quelle solution lui convient le mieux à ce moment?

en tout cas, moi je serais pour les classe à plusieurs niveaux (même si ça doit être assez difficile à gérer par moment) car com je tente de l'expliquer dans mon expo, les enfants peuvent faire des aller-retours entre les classes sans qu'ils se sentent mis à l'écart

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Oui moi aussi je trouve ça bien les classes à plusieurs niveaux (merci pour l'info pour la finlande) ou alors le décloisonnement. Ca oblige à une gestion différenciée de la classe et aide donc à la mise en place de tutorats entre pairs et avec le prof aussi, cela permet de mieux gérer différentes tâches entre différents élèves et que chacun traaville à son rythme. Mon frère à des CE2 CM1 (pas courant puisque 2 cycles différents) et il aime bien le double niveau justement à cause de ça!!!

Bon, je me mets au Sport!

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Voici ma production:

Le redoublement

Quelle est la place du redoublement dans notre institution scolaire ?

I – le redoublement : efficace ou non ?

Ce thème est source de nombreux paradoxes au sein de l’éducation nationale.

1) POUR (texte 1)

- Faire passer les élèves faibles peut les décourager ( ref. gotard)

- Depuis 1980 on incite à ne plus faire redoubler car selon eux cela dévaloriserait l’élève. Cette hypothèse n’est pas avérée. Elle ne se justifie et ne s’appuie que sur la loi d’orientation 89 : l’élève au centre du système ».

- Par exemple : les enseignants n’ont plus le choix dans les décisions de faire redoubler ou pas un élève. Est-ce vraiment judicieux ?

Gotard dénonce le trop grand pouvoir mis entre les mains des parents (ils ne sont pas formés pour prendre de telles décisions)

- Envoyer des élèves en classe supérieure aboutirait à les détruire psychologiquement ( dans ce cas se serait contre productif et en opposition avec la loi d’orientation 89)

2) CONTRE (texte 1 et 2)

Est- un moyen de résoudre les difficultés ?

Le redoublement n’est pas une seconde chance comme on pourrait le croire. Il est nuisible à plusieurs ponts de vues :

Inéquitable et injuste :

- Il touche et pénalise d’avantage les enfants issus de milieu défavorisé (texte 2)

- Il est inefficace sur les progrès

- Ex : on remarque que les enfants perdent une année.

Démotive et Stigmatise l’élèves :

- L’enfant qui refait une année peut être démotivé à l’idée de refaire la même chose.

- Source d’anxiété (peur de décevoir, peur des nouveaux camarades, perte de repère, grand parmi des petits…).

Remise en question du mode de décision du redoublement :

- Le jugement ne repose pas sur un étalon homogène. On évalue sur une seule classe (ex : classement non homogène on prend le bon et le mauvais..).

Ainsi les redoublements ne sont pas les même d’une école à l’autre. (pas les même critères).

Ex : remise en cause de la maturité de l’enfant (mois de naissance).

On évite le redoublement multiple.

C’est une facilitéC’est une manière efficace d’évincer les problèmes et les différences par les professeurs.

Contre productif et inefficace

- C’est un handicap supplémentaire car les élèves redoublant sont sommés de réussir mieux que les autres qui n’ont pas encore exploré le programme.

- Des études menées ont montré :

Qu’au primaire le redoublement est contre productif (d’ailleurs il est déconseillé dans les textes = solution ultime).

Qu’au secondaire il est inefficace

Car le redoublement ne permet pas au élèves de rattraper leur retard.

EX : On remarque que les enfants qui redoublent en raison de difficultés progressent moins, comparativement que les enfants éprouvant les même difficultés mais passant en classe supérieure

 Constat au niveau européen (PISA) (texte 2)

Les pays qui arrive en tête de la classification faite par l’OCDE n’utilise pas le redoublement bien au contraire ils ont une politique de passage automatique

Ex : Islande, Norvège, Finlande.

II- Quel dispositif mettre en place pour éviter, palier au redoublement ? (texte 3)

1) Position de l’éducation nationale

But de l’école

- école pour tous

- centrée sur l’élève

- former à la vie professionnelle

- etc….

Les priorités

réf. loi d’orientation 89, 2005 et programme 2007, 2008

2) Solutions avancées : éviter le redoublement par la réussite.

(Selon PISA, il faut s’occuper des enfants en difficultés pour faire remonter le taux d’élites).

Changer les mentalités

- Arrêter de mépriser les filières professionnelles et techniques (texte 1)

 Mise en place de dispositifs

- Création de ZEP (1981), REP (90) remplacé par des RAR (en 2006)

- Mise en place du socle commun (objectif ultime de l’école)

Enseignements stratégiques :

- PPRE (soutien personnalisé) - programme personnalisé de réussite éducative (texte 3)

2 objectifs : maîtrise de la langue française et diminution des difficultés.

- Classe CLIS, UPI (handicap)

- Projets de classe, de cycle et d’école ( CEL, PAC, rallyes, …)

But : motiver les élèves, adapter les savoirs (transdisciplinarité), développe l’autonomie, l’initiative, la curiosité et l’esprit critique (source de réussite).

- Evaluations diagnostiques, formatives, sommatives et nationales (continuité, et vérification de l’évolution de l’élève)

- Différenciation pédagogique :

But : réduire les différences et motiver les élèves pour qu’ils soient acteurs de leurs apprentissages

Partenariat (équipe appropriée et innovante)

- Rased (texte 3),

- Enseignants mieux formés

- AVS

- Aide éducateurs

- Parents

- Intervenants extérieurs

Conclusion :

Ouverture => texte 3 saut de classe (gestion des enfants précoces) ??

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CE2 CM1 (pas courant puisque 2 cycles différents)

Oh la grosse bourde je crois que je vais en faire des cauchemards!!!!

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