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jeudi 14 mai


massallia

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Voilà ce que j'ai fait. ça manque d'exemples perso :sad:

La laïcité à l’école

Quels sont les enjeux ou pas de la laïcité à l’école ?

Quelles en sont ses limites ?

I-Quels sont les enjeux ou pas de la laïcité à l’école ?

Ils ne tiennent pas à sa relation avec la religion (Gambetta : l’ennemi n’est pas le cléricalisme).

1) Les enjeux ne tiennent pas dans une distinction Etat/Religieux

 Les enjeux ne portent pas sur la séparation Eglise / Etat en 1905(ce n’est pas un but en soi). L’Etat ne cherche pas à se distinguer de la religion à proprement parler.

 Tolérance qui suppose la coexistence de tous les cultes et de toutes les opinions. (séparation Public et Privé)

De plus en plus le privé se rattache à cette vision de tolérance (accueil d’enfants de différentes religions en son sein).

2) Les enjeux de la laïcité

Vers une école libre :

 Les principes d’Universalité, égalité, communauté, ne sont pas des intolérances religieuses mais plutôt une intégration (tolérance et immigration).

 La laïcité s’appuie sur une métamorphose de l’individualisme démocratique (valeur de la démocratie)

 Esprit nationaliste : appartenance à une communauté reconnue et laïque (ref. la constitution française)

=> (texte 1) : intégration de tous par un sentiment nationaliste.

II-Quelles en sont ses limites ?

 Une tension en découle car l’institution scolaire veut prendre en compte à la fois les rapports collectifs et les aspirations individuelles.

=>Bivalence de celle-ci.

Cette tension va à l’encontre du bien de l’élève (comme le préconise les politiques scolaires : école centrée sur l’enfant). Celui-ci est pris dans et entre cette tension.

 La liberté individuelle de chacun (telle que le préconise la laïcité) entraîne des polémiques :

Ex : les repas de cantine, le port de voile des parents accompagnateurs …

(texte 1) cela ne va pas avec une non-reconnaissance communautaire. (ex : refuser le port à l’école de signes ostentatoires).

De plus les enfants ont des droits (circulaire) et ceci peut-être vu comme une non reconnaissance de leur droit..

III-La laïcité trouve ses conditions dans le savoir scolaire

1) Que s’agit –il d’enseigner ?

 Un patrimoine universel ( texte 1 => faire appel en soi à l’universel)

- Condorcet : « on ne peut instruire que des raisons. »On remarque que les élèves ne connaissent plus rien des termes, notions, textes ayant rapport avec les religions et que les lacunes culturelles de ceux qui n’appartiennent à aucune tradition religieuse font obstacle à la compréhension des œuvres du patrimoine universel.

La religion doit donc s’inscrire dans le champ de connaissances, savoir-faire de l’école. Elle doit s’inscrire dans le domaine de l’étude historique mais développer aussi l’esprit critique, la tolérance et réduire les formes d’exclusion.

Ex :

chapitre d’histoire : enseignement de la shoa ( extermination des juifs..), échange entre chrétiens et musulmans, Jeanne d’Arc, …

2) Quelles sont les précautions méthodologiques et éthiques qui doivent être prise ?

 La laïcité scolaire détermine les formes et les contenus de l’enseignement. Elle exclue toute croyance en tant qu’expression dogmatique.

R. Debray : enseigner les faits pour en élaborer des significations.

Rôle du maître :

- Il doit utiliser les bons termes afin d’éviter le prosélytisme.

- Il doit argumenter, prouver, et démontrer ce qu’il enseigne. Il peut ainsi aborder la religion à travers une réappropriation des événements par la mise à distance et la contextualisation.

( laïcité rationaliste).

L’orientation nouvelle des savoirs scolaires va dans ce sens.

=> Concoure à l’éducation d’un citoyen, libre de juger, penser par lui-même.

 (texte 1) Neutralité de tous et droit de réserve de l’enseignant

ex :

décret sur la laïcité mars et mai 2004

( importance de l’enseignement du fait religieux, la loi interdit les signes ostentatoires mais autorise les signes discrets. La loi ne s’applique pas aux universités, ni enseignement privé, ni aux parents. Les motifs religieux ne peuvent invoquer des motifs d’absences mais certaines faites dans la liste des BO, feront l’objet de tolérance. La loi institutionnalise l’obligation de dialogue avant toute procédure disciplinaire.

- faire attention aux propos tenus devant les élèves.

Conclusion :

1) enseignement du fait religieux et non de l’histoire des religions. Ce qui implique un enseignement transversal et non particulier.

2) Les limites sont fines et peut claires => dérives médiatiques.

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Laïcité :

Le texte composant le dossier aborde le surjet de la laïcité. Dans Le savoir, l’école et la démocratie, Brigitte F-K (maître de conf. IUFM Paris) met en avant que « toute réflexion critique sur l’école ne peut éviter la question de la laïcité »

Ainsi, comment, au fil du temps, évolue le terme de laïcité dans son acception française ?

I/ Les caractéristiques de la laïcité

• §2 : Rationalité, objectivité extérieures aux sujets qui la pensent

• Séparation radicale public (école)/ privé (famille)

• « formule juridique » : exclusion de tout signe particulier d’appartenance culturelle, religieuse => définition dico : indépendant des conceptions religieuses ou partisanes

• Aspect d’universalité :

- §2 : renvoie à une communauté universelle et abstraite

- §5 : défendue au nom d’un réquisit d’universalité, d’égalité (valeur républicaine) et de communauté

- §6 : la constitution française ne reconnaît aucune communauté à l’intérieure de la communauté nationale politique => tous citoyens de l’Etat français

• §7 : Laïcité scolaire (dont nous reviendront dans une partie ultérieure) = interdiction d’exhiber tout signe manifestement revendicatif d’une appartenance communautaire distinctive

- §9 : concerne tous ceux qui participent à l’espace scolaire à savoir enseignants comme élèves mais non les parents d’élèves (idem pour la question du voile pour mamans accompagnatrices car si membre de la communauté éducative, elle ne fait pas partie du personnel enseignant)

- Ex : tee-shirt avec une grosse croix chrétienne dessinée dessus

- Collier avec médaille montrant une appartenance religieuse (le cacher sous ses vêtements)

- Notion de signes ostentatoire / ostensibles

- Circulaires Bayrou (§9)

II/ Modification des enjeux de la laïcité au cours du temps

a) AUTREFOIS :

• Rappel de la définition de « laïc » dico = qui n’appartient pas au clergé

• §4 : avant l’installation de la République : monarchie et Eglise sont alliées

- Monarchie de droit divin = roi reconnu comme lieutenant de Dieu sur Terre = légitimité, en échange le roi se fait défenseur de l’Eglise, ils se soutiennent mutuellement = manipulation des populations en majeure partie analphabètes

• Les enjeux de la laïcité au XIX s’inscrivent donc en contradiction avec l’Eglise / la religion (§3)

- Gambetta : l’ennemi était le cléricalisme / l’autorité religieuse (§4)

- Lois Ferry (1882) : école laïque, conséquence de l’obligation s’applique aux programmes et aux locaux

- Complétée en 1886 par la loi Gobelet : laïcisation des personnels enseignants

- Mais une école sans religion n’était pas une école sans morale : former un bon citoyen (l’instruction est un devoir d’Etat correspondant à un droit du citoyen = un citoyen instruit peut valablement participer à l’espace public et exercer son droit de vote)

- Noter la laïcité comme devoir de neutralité de l’Etat par rapport aux opinions privées : l’enseignement religieux est laissé à la sphère familiale : une journée est libérée pour cet enseignement (le catéchisme) si les parents le souhaitent

• Loi 1905 : séparation Eglise/Etat = §4 l’Eglise n’a plus aucune prétention à régler le politique

• §6 : faire éclater les endogamies : clans, particularités religieuses/linguistiques/régionales

- imposition de parler le Français et non les patois régionaux tdq auj la langue régionale est revendiquée dans les écoles (patrimoine) + médias (certaines émissions, infos sont en langue régionale : breton, occitan)

§3 : République désormais installée = transformation des enjeux de la laïcité

b) DE NOS JOURS :

• Définition parfois difficile car (§2) différent de la stricte tolérance qui suppose la coexistence de tous les cultes et de toutes les opinions (§5 : tolérance religieuse)

• La laïcité va donc au-delà du respect des croyances

• §3 : enjeux ne tiennent pas (plus) à sa relation avec la religion : Edgard Morin « catho-laïcité »

• §4+6 : les tenants d’une « école libre » réclament le respect d’une stricte individualité

• §5 : question d’immigration et d’intégration + accès à tous à la citoyenneté (§6 : aucun intermédiaire entre l’individu-citoyen et l’Etat)

- ICM : permet à chaque élève de mieux s’intégrer à la collectivité

- Conduit à réfléchir sur des problèmes concrets

- Relation avec HG = identifier et comprendre les valeurs, les textes fondateurs comme la DDHC, symboles de la République et de l’UE

III/ La laïcité scolaire concrètement

UNE LAICITE RATIONALISTE :

• §10 : elle n’est possible qu’à la condition que chacun renonce à ses déterminations particulières

• §9 : en France, elle est entendue comme laïcité républicaine

• §10 : contenu et légitimité = savoir scolaire / §11 : la laïcité détermine les formes et contenus de l’enseignement

• Condorcet : « on ne peut instruire que des raisons » +§11 : « on n’enseigne pas les vérités de la raison comme les tables de la loi »

- Notion de concret/prouvable/vérifiable/recherche de la vérité

• §11 : savoir rationnel scientifique en opposition à la croyance

- Exclusion de toute croyance dogmatique

• §5 : camp traditionnel des laïques partisans de l’introduction d’une histoire comparée des religions = favorables à une histoire des religions et non histoire religieuse (dogme)

EN CLASSE :

• §12 : démarche scientifique à mettre en place et §13 : apprendre à apprendre

- Laïcité critique qu’on peut appliquer aussi bien au domaine des sciences que celle des sciences humaines (histoire et géographie)

- Objectif école : développer l’esprit critique

- SOCLE COMMUN : culture et technologie = savoir observer, questionner, expérimenter, émettre des hypothèses, tester, argumenter

- Maîtrise des techniques usuelles de l’info et communication = faire preuve d’esprit critique face à l’information et à son traitement

• §12 : éducation d’un citoyen libre de juger souverainement par lui-même => ICM

En conclusion : laïcité spécificité française, ouvrir sur les notions de laïcité dans les autres pays européens

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massalia, je n'ai pas encore lu mais je veux éclairicir un point :

I-Quels sont les enjeux ou pas de la laïcité à l’école ?

Ils ne tiennent pas à sa relation avec la religion (Gambetta : l’ennemi n’est pas le cléricalisme).

à mon sens il y a contre-sens , il est écrit dans le texte :"dans le débat d'auj l'ennemi n'est pas, comme le proclamait Gambetta, le cléricalisme" moi je l'ai compris comme "pour Gambetta, l'ennemi c'est le cléricalisme" mais je comprends aussi que cette phrase n'est pas claire...

des avis? je vais faire une recherche sinon

voila ce que j'ai trouvé :

Le cléricalisme, voila l'ennemi !

Auteur : Gambetta (1838-1882)

Date : 4 mai 1877

Contexte historique :

Après la défaite de 1870, l'Etat français est fragilisé. Ses rapports avec l'Eglise catholique sont tendus. Si le Concordat instauré en 1801 par Napoléon est encore en vigueur (il le sera jusqu'en 1905), permettant à l'Etat français d'empiéter sur les pouvoirs du pape Pie IX (les évêques sont nommés par le Président de la République), la situation en France rend les relations Etat-Eglise difficiles. C'est dans ce climat que se développe l'Ultramontanisme, sorte de conservatisme monarchique qui préconise l'ordre moral et le rapprochement avec le Vatican. Ce dernier vient par ailleurs d'énoncer le dogme de l"infaillibilité pontificale".

C'est dans cette situation que Léon Gambetta prononce le 4 mai 1877 un discours, devant l'Assemblée Nationale, sur les menées ultramontaines. En réponse à une intervention de Monseigneur Ladoue, évêque de Nevers, il ponctue son discours par ces mots : "le cléricalisme, voilà l'ennemi". Ces mots ont en fait été empruntés par Gambetta à son ami Républicain Alphonse Peyrat qui les prononça pour la première fois en 1863)

En disant ces mots, Léon Gambetta ne voulait pas combattre la foi religieuse, qu'il estime, mais le conservatisme politique et social soutenu par l'Eglise catholique. Ce fameux discours entraînera quelques jours plus tard une crise parlementaire, qui se traduira par de nouvelles élections législatives et la victoire des Républicains sur les représentants de l'ordre moral.

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bonjour,

Je n'ai pas encore fait le sujet car trop stressée ce matin à cause des résultats.

Je suis admissible et je compte bien faire mieux que mon 6 de l'année dernière. Je me remets donc toute de suite à bosser les sujets!

mais je n'arrive pas à ouvrir celui d'aujourd'hui. Si quelqu'un peut me l'envoyer.

merci beaucoup

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bonjour,

Je n'ai pas encore fait le sujet car trop stressée ce matin à cause des résultats.

Je suis admissible et je compte bien faire mieux que mon 6 de l'année dernière. Je me remets donc toute de suite à bosser les sujets!

mais je n'arrive pas à ouvrir celui d'aujourd'hui. Si quelqu'un peut me l'envoyer.

merci beaucoup

félicitation à toi, déjà les résultats... quelle académie?

pour le suejt tu as essayer d'ouvrir le deuxième "clique" ou dans un message de massalia (en réduction) ?

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Merci TiGwen , académie de versailles.

En fait c'est bon, je n'avais pas vu le document réduit. Je m'y penche cette aprèm.

merci

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Félicitations Seve 1 :applause:

Tu as bien de la chance !!!! Fonce maintenant

Si tu as un problème avec le sujet on peut te l'envoyer.

NB: grenouille188, sujet envoyé

Oups ! pour mon erreur de contresens !!!

Merci Tigwen !!!

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massalia, puisque tu es la seule à avoir fait une proposition à cette heure, tu n'as pas vraiment de pbmtq (comment pourrait se caractériser la laïcité dans nos écoles françaises?)

- pour ton I/ je ne suis pas complètement d'accord avec toi, ça doit apparaitre dans mon expo, pq pour moi tu as passzer osus silence l'aspect "ancien" de la laïcité (pour moi elle s'inscrivait bien en opposition à la religion) ou alors pour les enjeux tu devrais préciser que ce sont ceux d'aujourd'hui

- une expression qui me gène "sentiment nationaliste", je comprend ce que tu veux dire mais je préférerais le terme "national" à celui de "nationaliste" qui me parait un peu radical (ça n'engage que moi)

points + : les limites avec qq ex

++ : décrets 2004, le terme enseignement du "fait religieux" était celui que je cherchais et du coup en conclu tu précise que c'est différents de l'histoire des religions que moi j'ai moi-même différencier de l'histoire religieuse

ainsi pour toi l'histoire des religions = histoire religeuse, donc je me serais trompé?

voilà ce que j'avais à dire

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