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Posté(e)

J'ai cette année des TPS-PS. En dehors du tri (essentiellement selon la couleur), je n'ai pas encore débuté les activités 'Acces'.

Notamment, je n'ai rien fait dans le domaine pré-numérique, sentant certains de mes PS pas encore prêts. Il faut dire que j'ai les PS de fin d'année...

Deux questions :

*Proposez-vous des activités numériques du Acces PS aux TPS ? Et si oui, quelles séances avez-vous déjà mené avec ces très jeunes élèves ?

*Suivez-vous la progression de Acces en numération ou pensez-vous qu'il y a d'autres cheminements pour amener les élèves vers les quantités et les nombres. Je m'interroge suite à une conférence de J Briand sur la construction du nombre chez l'enfant... (voir cédérom "Apprentissages mathématiques en maternelle" chez Hatier)

Merci de bien vouloir partager ici vos expériences et avis.

Posté(e)

Pas encore de réponse à mes interrogations du message précédent...

Je me demande s'il est pertinent de commencer les activités visant la construction du nombre avec la séance beaucoup/pas beaucoup de Acces PS...

D'autre part, je m'interroge également sur les activités à proposer (ou pas !) aux TPS dans la rubrique 'Nombres et quantités'.

Merci des éclairages que vous pourrez m'apporter.

Posté(e)

De mon côté en numération cette année j ai fait des séances sur un peu beaucoup une seule autour des noix ce n ect pas suffisant, je ne suis pas convaincu que ce soit primordiale mais cela donne une première approche de la notion de quantité, je finalise cette séquence en indroduisant aussi le voca un plusieurs, cette période je fais ma,impulser les fruits sur l idée des séances sur la salade de fruit et je leur fait dire il faut un citron,une banane... Avec certains j ai même introduit le 2

Posté(e)

Merci Flojdm63.

La séquence 'beaucoup/pas beaucoup' permet c'est vrai une première approche des quantités. Elle est suivie chez Acces d'une autre séquence, complexe je trouve, visant à comparer les quantités, 'trop ou pas assez', qui me rappelle la situation des boîtes d'oeufs de D. Valentin. Certainement à reprendre plusieurs fois dans l'année, à laisser murir...

Mais ensuite, c'est déjà 'la tête à Toto' avec les quantités 1 et 2 et les désignations orales ou mots-nombre un et deux. Or cela ne fait pas sens pour tous les élèves. Certains arrivent déjà avec ces savoirs (et bien plus même), et donc ne rencontrent pas de difficulté particulière... Mais que mettre en place pour aider les autres élèves à préparer le nombre. J'ai regardé dans plusieurs 'méthodes' mais le passage aux petites quantités 1 et 2 est toujours très rapide et ne semble pas être amené par des activités préparatoires, comme si cela allait de soi. Et pourtant, pour certains élèves, c'est un réel obstacle, ce qui semble vouloir dire que des briques de fondation manquent... Mais lesquelles ?!

Posté(e)

bonjour,

a mon humble avis, tant que tu passes par le jeu et que tu expliques bien à chaque fois que "un et encore un, ça fait deux", tu peux commencer les activités "numériques" et cela se mettra en place petit à petit dans leur tête

Je trouve ce document bien fait (conference avec Brissiaud) qui explique le concept (subsising?) comme quoi la reconnaissance des quantités 1 et 2 voir 3 est innée (sans les associer au mot-chiffre)

Il donne des éléments de progression pour TPS et PS (à aprtir de Acces et Dominqiue Valentin + un super site primath.fr)

vraiment intéressant à lire je trouve : http://netia59a.ac-lille.fr/~vad/IMG/pdf/diaporama_de_la_conference.pdf

bonne lecture !

Posté(e)

Super Nageuse ! Mais compte-tenu du nbre de pages du doc et de l'heure, je remets la lecture de la conférence de Brissiaud à ce week-end...

Pour ce qui est du caractère inné de l'acquisition des petites quantités, au vu de certains PS les années passées, j'ai un petit doute. Et encore cette année, j'en sens certains vraiment très éloignés des réalités numériques !!!

Et même en formulant que deux c'est un et encore un (et que trois, c'est 1+1+1 ou 2+1), j'ai eu des élèves pour lesquels cela a vraiment eu du mal à passer. Peut-être une question de maturité et d'expériences vécues ou non avant l'entrée à l'école. J'espère trouver des éléments de réponse dans le doc dont tu as donné le lien. A suivre...

Posté(e)

as tu lu "premiers pas vers les maths" chez retz de Brissiaud ?

sinon, envoie moi un mp avec ton adresse mail, j'ai un gros doc qui pourrait t'intéresser dans lequel tu trouverais peut-être quelques réponses concrètes...

et ce doc que j'ai créé après la lecture de Brissiaud et d'autres conférences : séquence pour "apprendre" un nombre, quelles sont les différentes étapes dans la construction d'un nombre.

C'est une séquence sur le nombre 4 mais tu peux la travailler à partir du 2, les étapes sont les mêmes pour chaque nouveau nombre.

Si tu as des questions ou des remarques, n'hésite pas !

sequence_sur_le_4.pdf

Posté(e)

Une petite question pratique...

Dans le diaporama de la conférence de Brissiaud (voir message Nageuse), il est dit à un moment de ne pas utiliser le pouce pour montrer une quantité avec les doigts.

Pourquoi ???

Cela signifie t-il aussi que pour les collections témoins de doigts on utilise des images où la quantité est montrée sans le pouce ?! (ex p. 75 du diaporama, pour la quantité deux correspondant aux absents, ce sont l'index et le majeur qui sont levés).

Il me semble que les enfants commencent souvent par déplier le pouce quand ils utilisent leurs doigts en numération.

Posté(e)

Merci Nageuse pour la séquence sur le 4, ça va m'aider pour mes MS en difficulté.

Posté(e)

pour la non utiliation du pouce, c'est peut-être parce qu'il ne permet pas de désigner l'objet que l'on compte (on ne se sert pas de son pouce pour désigner un objet, et cela ne correspond donc pa à : je lève un doigt quand je l'associe (en le pointant) un objet (correspdance terme à terme)

voilà mon avis !

(mais je pense qu'il ne faut pas s'interdire non plus, quand on utilise les représentations de mains (main photocopiées par exemple), juste garder à l'esprit qu'il faut varier au maximum les représentations avec les doigts ne pas utiliser toujours le mêmes)

(de rien am51)

Posté(e)

Il me semble que c'est parce que le pouce est un doigt légèrement différent des autres (plus court, plus gros). Pour une collection témoin, c'est pas top.

D'autre part il est plus facile de compter de 1 à 5 en commençant par l'index, puis le majeur et ainsi de suite et en levant le pouce en dernier. Enfin, moi j'aime mieux.

Si les enfants utilisent déjà le pouce par habitude pour désigner la quantité 1, ce n'est pas grave. Il n'y a pas besoin d'essayer de leur changer leurs habitudes... Il faut de toute façon accepter toutes les configurations de doigts, du moment que le nombre de doigts levés est cohérent avec la quantité. Cela vaut aussi pour les représentations en classe, c'est bien de les faire varier !

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