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Que faire avec une adjointe qui ne tient pas compte de ce qu'on lu


sanleane

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Bien sûr que c'est L'IA qui tranche, qui harmonise, qui est le garant du respect de grilles et des orientations, qui valide au final etc

On est donc d'accord... Même si ce n'est pas ce que tu disais plus haut...

C'est mon IEN qui propose la note ou la sanction, et en cela c'est lui mon supérieur hiérarchique direct.

C'est là aussi confondre autorité de l'IEN et supériorité hiérarchique. Pas grand chose de nouveau depuis Foucault: le chef a seul le pouvoir de récompenser et/ou de punir. Ce n'est pas le cas de l'IEN

L'IEN fait des rapports... Pas plus, ni moins...

Es-tu directrice, Charivari ?

Si oui, cas de figure...

Tu vois dans ton école, un instit fracasser un gamin. Violence au sens physique du terme... Tu en fais un rapport à l'IEN. Cela a-t-il fait de toi le supérieur hiérarchique de cet instit ?

Non...

Thierry fabre

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Bon, je ne suis pas d'accord avec vous, mais tant pis, hein ;)

Disons, que je vois bien que vous voulez vous en tenir à la définition administrative. Pour pour moi l'IEN est mon hiérarchique dans les faits, même s'il ne l'est pas sur le papier.

Si je dessine un organigramme, justement, je mets bien l'IEN entre l'IA et moi. Le directeur, il est comme les "chefs de projets" en entreprise.

C'est un rôle de m... d'ailleurs (c'était mon métier avant :D) : on doit faire travailler des gens ensemble, leur demander de donner de leur temps, en plus de leurs tâches habituelles, pour faire avancer le projet, mais on n'a aucun lien hiérarchique avec eux. Quand on voit un gros dysfonctionnement, on peut en référer à la hiérarchie, et la hiérarchie peut faire ce qu'elle veut.

Pour répondre à Thierry, ce n'st pas parce que je fais un rapport à l'IEN (tiens, pas l'IA, pourquoi lui s'il n'est pas le hiérarchique ?) que je suis le supérieur hiérarchique.

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@Gihem: j'ai rencontré FO dans le cadre des audiences que le GDiD à eu, cet hiver, avec l'ensemble des syndicats afin de construire une plate-forme commune à présenter au MEN.

OK, merci.

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ce n'est pas parce que je fais un rapport à l'IEN (tiens, pas l'IA, pourquoi lui s'il n'est pas le hiérarchique ?) que je suis le supérieur hiérarchique.

On est d'accord... Et un IEN ne pourra jamais te sanctionner, ne pourra jamais te coller en conseil de discipline, ne pourra jamais enlever à un dirlo sa direction. Il fera un rapport à l'IA...

Si je dessine un organigramme, justement, je mets bien l'IEN entre l'IA et moi.

On est d'accord aussi, et j'aurais le même dessin à tracer sur le quotidien de mon taf...

Le directeur,...C'est un rôle de m... d'ailleurs

On est d'accord aussi et c'est d'ailleurs une excellente définition de notre boulot... :devil_2: Etant donc d'accord en tous points, on devrait donc se retrouver dans une minuscule association de dirlos dont le nom, malheureusement, m'échappe... :blush:

Thierry fabre

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Tous les instits et PE savent que leur supérieur hiérarchique direct est l'IEN...

Sur le "Portail des IUFM", il est fort justement précisé:

Le supérieur hiérarchique direct du professeur des écoles est l’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) qui a en charge un ensemble d’écoles regroupées dans ce qu’on appelle « une circonscription ».

Au cours de sa carrière, le professeur des écoles est régulièrement inspecté et évalué par son inspecteur, qui veille en particulier à l'application des programmes et directives ministérielles.

L’instance administrative chargée de la gestion des personnels du premier degré (traitement, notation, mutations, congés…) est l’Inspection Académique, pilotée par l’Inspecteur d’Académie directeur des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DSDEN).

Les autorités sont définies de la même façon que je l'avais fait dans mon post précédent, et cela me suffit amplement.

Ce qui explique que, pour ma part, je n'interviendrai plus sur ce sujet.

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Bien sûr tu ne varies pas, Jean, mais là tu charries un peu... :angel_not:

Miser le résumé d'un blog contre la circulaire n° 2009-064 du 19-5-2009, afin d' Instituer l'IEN comme sup. hiérarchique...

Alors que ce résumé reprend exactement ce que nous disons, à savoir que L'IEN est bien l'échelon hiérarchique supérieur.

voilà la justification sur le blog:

Au cours de sa carrière, le professeur des écoles est régulièrement inspecté et évalué par son inspecteur, qui veille en particulier à l'application des programmes et directives ministérielles.

Voilà, entre autres ce que l'on a dans nos attributions:

-Il veille à la diffusion auprès des maîtres de l'école des programmes officiels et instructions annexes.

-Il aide au bon déroulement des enseignements en encourageant toutes initiatives au sein de l'équipe pédagogique.

...

Le directeur veille au bon fonctionnement de l'école et au respect de la réglementation qui lui est applicable.

Le directeur est donc le supérieur hiérarchique direct des adjoints :angel_not::devil_2:

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Donc on dira que l'IEN est un supérieur tt court puisqu' on pinaille sur le 'hiérarchique' même si c'est lui qui donne son avis sur toue demande, inspecte, propose la note, convoque si besoin, etc... et le dirlo, lui est un collègue presque comme les autres, même pas supérieur, lui, qui a certaines responsabilités que SES supérieurs sauront lui rappeler le cas échéant mais en aucun cas rapport à l'enseignement de ses collègues, normalement (et c'est bien ainsi :angel_not: ).

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Pinaille... oui, j'en ai conscience, et je l'ai très vite dit à Fanoue et à Charivari, en leur expliquant pourquoi...

Et je suis d'accord avec ce que tu écris, Balkis.

Mais, je ne comprends pas la logique qui fait d'un IEN notre "supérieur hiérarchique" (alors qu'il n'en a pas le "grade") parce qu'il:

inspecte, propose, convoque...

Et du directeur un collègue alors qu'il:

veille au respect de la règlementation, répartit, fixe, organise, coordonne, préside, représente l'Institution...

Et c'est bien cette notion de "supérieur hiérarchique" qui bloque le débat sur la direction des écoles...

Alors oui, j'ergote, je chipote, je chinoise... Je discute quoi :angel_not::bleh:

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on pinaille sur le « hiérarchique »

Je ne crois pas, Balkis. On tente d’éclaircir cela, et c’est bien en raison des écrans de fumée que l’on a longtemps dressé sur cette question.

Depuis 87 que l’on nous agite ce vieil épouvantail du méchant dirlo qui ne rêverait en secret que de devenir le petit chef de service, il serait temps que l’on dégonfle les baudruches, non ?

Et que l’on tente, modestement, de voir si hiérarchie, autorité, et responsabilité, trois mots bien différents, ne seraient pas aussi trois réalités bien distinctes…

La hiérarchie incarne et définit un pouvoir : pouvoir de récompenser et de sanctionner. En matière de pouvoir, le curseur est très nettement sur l’IA, seul à même d’intervenir là-dessus

L’autorité, au quotidien de nos écoles, c’est, la plupart du temps, au travers des interventions de nos IEN que nous avons à la supporter, plus ou moins bien, selon l’IEN…

Les responsabilités : elles sont nôtres, quasi exclusivement…

A ne rester sur ce seul schéma, on se rend compte que ceux qui donnent des ordres, les IA et les IEN, ne prennent aucun risque, tandis que celles et ceux qui doivent les appliquer, les dirlos, les encourent tous…

C’est normal ?

A en rester à ce seul schéma, j’estime, en tant que dirlo, que la moindre des choses serait que, dans mon boulot, IA et IEN me foutent un peu la paix. C’est déjà assez difficile comme ça sans avoir à supporter en plus les demandes incongrues, contradictoires, chronophages et inutiles de gens qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’est la réalité d’une école, d’un élève, d’une équipe pédagogique.

Après, être jugé, évalué dans mon boulot, c’est la règle et je trouve cela normal. Encore faudrait-il qu’auparavant, je puisse avoir les moyens, les temps, les possibilités de faire ce travail tranquillement.

A en rester sur ce seul schéma ?

Ben oui, mais non… Car ce schéma est faux !

Depuis plus de 10 ans, nous sommes soumis à des évolutions énormes de notre travail et, bien souvent, l’exercice de nos responsabilités nous place en situation d’autorité…

Et c’est bien ça le problème que d’avoir, en tant que dirlos, à exercer une autorité, non au sens dévoyé volontairement par certains ( « l’autoritarisme insupportable des chefaillons dirlos ») mais bien au sens premier : auctor, celui qui agit, qui est l’auteur, qui accroît, qui développe…

Deux exemples cherchés pas très loin, dans le message qui a ouvert ce sujet, message où Sanleane nous parle d’une de ses collègues :

- qui ferme la porte de sa classe à clef…

- qui oblige tous ses élèves de maternelle, des PS aux GS, à faire la sieste…

Le premier point est illégal, et dangereux

Le second est illégal, et imbécile.

Or, il y a dans toutes les écoles un dirlo dont la responsabilité première est de « veiller au bon fonctionnement de l’école et au respect de la réglementation » (y compris celle sur la sieste en maternelle) et dont une des responsabilités essentielles est de veiller à la sécurité des élèves (une porte fermée à clef, en cas d’incendie, il y a mieux)

Que faire ? Comme disait le grand Vladimir Ilitch Oulianov… Je ne vois que deux options :

- Refuser de faire notre travail, refuser nos responsabilités, aller se cacher derrière le fameux « je ne suis pas son supérieur hiérarchique », ce qui se traduira par deux attitudes de fuite : laisser courir et ne rien faire, ou demander à l’IEN de faire à notre place

- Faire notre travail, aller voir cette collègue et lui signaler qu’elle n’a pas le droit de faire ceci. Ce qui implique de se placer, vis-à-vis de cette collègue, en situation d’exercice de nos responsabilités, c’est-à-dire d’autorité.

C’est bien en ce sens où je pense que, face à ce mélange savamment entretenu entre hiérarchie, pouvoir, autorité et exercice d’une responsabilité, il est plus qu’urgent qu’un texte vienne définir clairement le rôle et la place des dirlos dans l’Ecole Publique. Ce qui s’appelle un statut.

Statut que nous ne voulons pas « hiérarchique » au sens où nous ne voulons intervenir, ni dans la notation pédagogique de nos collègues adjoints, ni dans une notation administrative.

Statut qui nous donnerait la reconnaissance précise de nos responsabilités, de manière limitative, et les moyens d’y faire face.

Faute de ce statut, la nature ayant horreur du vide, nous aurons droit à ce que nous voyons déjà se dessiner : l’autoritarisme avéré de certains IEN, l’autoritarisme sournois de certains conseillers péda, l’autoritarisme à venir (EPEP) de certains élus…

Désolé d’avoir été aussi long, mais il me semblait utile de revenir sur les problèmes que signalait Sanleane, comme bon nombre d’autres collègues, et sur le fait que la réaction à ce type de problèmes dépend avant tout que la façon dont nous envisageons, ou refusons d’envisager, notre métier…

Thierry fabre

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Ce qui implique de se placer, vis-à-vis de cette collègue, en situation d’exercice de nos responsabilités, c’est-à-dire d’autorité

Ce n'est pas des fois contenu dans le texte de 89 par hasard? Une fois, dit, écrit(c'est plus prudent), ex d'évacuation fait et rapport acté, ta responsabilité s'arrête, non? Je ne vois pas ce que le statut apporte de plus sur ce point. Après pour ce qui est de la notion d'établissement c'est un autre débat.

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Ce n'est pas des fois contenu dans le texte de 89 par hasard? Une fois, dit, écrit(c'est plus prudent), ex d'évacuation fait et rapport acté, ta responsabilité s'arrête, non?

Je comprends mal.

Pour reprendre l'exemple de la porte fermée à clef, qui représente un véritable danger en cas d'incendie, tu prétends que nous pouvons nous contenter d'un signalement, sans prendre des mesures "conservatoires"?

Tu penses que si un incendie se déclarait alors que la porte signalée est toujours fermée à clef, tu ne serais pas inquiété en tant que directeur?

D'abord, je suis persuadé de l'inverse, mais si on l'admet, cela n'est-il pas un dysfonctionnement grave et, du coup, donne raison à ceux qui veulent l'installation d'un "chef" dans l'école... :sad:

C'est pourquoi il nous faut s'appuyer sur notre histoire, la spécificité de l'école primaire, ses missions et sa place dans le tissus social de proximité pour rédiger un texte clair (un statut), parce que celui de 89 a montré de belle lurette (et Gai Luron) ses limites.

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