Aller au contenu

Que faire avec une adjointe qui ne tient pas compte de ce qu'on lu


sanleane

Messages recommandés

Exact, Balkis, c'est bien dans le texte de 89

Texte amusant au sens où l'on a souvent opposé ce texte de Jospin au texte précédent, celui des maîtres-directeurs de 87, version Monory. 87, c'était tout mal, 89, c'était tout bien. C'est du moins ce qui se disait à l'époque...

Voici celui de 87

Si on pouvait me signaler les différences, j'avoue que ça m'échappe...

Sur ton histoire de porte-fermée-à-clef-je-le-note-par-écrit-je-fais-un-rapport-et-pis-c'est-plus-mon-problème-j'sus-plus-responsable, on est en plein dans la seconde attitude dont je parlais: la fuite et le déni de son boulot, de ses responsabilités. D'où l'utilité d'un statut... :devil_2:

Que te dire, Balkis, si ce n'est que:

- l'IEN serait parfaitement en droit, et même en devoir de te signaler que tu l'enquiquines, et que ce problème relève de ton travail, pas du sien

- qu'en cas d'incendie, je crains que le juge n'aie une toute autre appréciation que toi de ta responsabilité-qui-s'arrête-là...

- qu'il arrive aux dirlos, entre deux tâches, de copuler, et même d'avoir des enfants, et de devenir par là même parent d'élève. En tant que parent d'élève, si mon rejeton se trouvait dans une classe fermée à clef, ce qui m'importerait, c'est bien que la porte soit ouverte, pas que tu aies fait un rapport et qu'elle reste close...

la notion d'établissement c'est un autre débat.

C'est au contraire le débat central...

Celui du pilote dans l'avion, et de son utilité.

On peut se refuser à ce rôle, d'autres que nous, élus locaux, IEN ou conseillers pédas viendront piloter l'Ecole Publique et nous laisseront les responsabilités dangereuses, les emmerdes et le sale boulot... La gouvernance par la haut, par l'extérieur de l'école. Ca se met déjà en place au niveau interne (les projets d'école pré-mâchés, sans la moindre autonomie des équipes) et au niveau externe (politiques éducatives des villes)

On peut continuer ainsi ou changer la donne, et remettre le curseur sur l'essentiel, l'Ecole, les gamins, les équipes.

Mais ça, ça suppose une école qui existe réellement et des dirlos reconnus.

Après chacun fait ses choix...

Thierry fabre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 81
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Charivari

    14

  • thierry fabre

    13

  • Pierrot06

    13

  • Fanoue

    7

ce problème relève de ton travail, pas du sien

Le mien serait fait comme je l'ai énoncé. Je veux bien que tu m'expliques en quoi, présentement le fait d'être un chef d'établissement me 'couvrirait' davantage ou me ferait agir autrement(d'avoir plus de temps pour rester à surveiller la porte)? Plus sérieusement la responsabilité ira au fautif, non? Si le conducteur du bus fait un excès de vitesse, c'est toi qui a le PV?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

quote]

Deux exemples cherchés pas très loin, dans le message qui a ouvert ce sujet, message où Sanleane nous parle d’une de ses collègues :

- qui ferme la porte de sa classe à clef… Attention, je n'ai peut-être pas été assez claire là-dessus, il ne s'agit pas de la porte de sa classe, mais la porte de l'école donnant accès à la maternelle (pour l'élémentaire, nous avons un autre accès de l'autre coté du bâtiment, donnant sur une autre cour, qui lui reste bien ouvert). Nous sommes à la campagne, et je n'avais jamais vu que l'on fermait les portes de l'école àç clé. Or après ce post, j'ai vu sur d'autres forum, qu'il était de pratique courante, en ville notament, de fermer la porte d'entrée à clé. De plus la collègue laisse la clè dessus, donc, ce n'est pas à cause du point sécurité que j'avais soulevé ceci, mais à cause du fait qu'elle laisse seulement une plage de 10 min (avant le début de la classe) aux parents pour ramener leurs enfants au lieu de 30 min, ce qui se passe ailleurs dans notre circo.- qui oblige tous ses élèves de maternelle, des PS aux GS, à faire la sieste…

- qui oblige tous ses élèves de maternelle, des PS aux GS, à faire la sieste…ça, c'est exact ...

Le premier point est illégal et dangereux.

Le second est illégal, et imbécile. Donc, il y a bien un texte, jene l'ai pas trouvé, peux-tu m'indiquer les références? Ce que j'ai trouvé, c'est en gros qu'on a pas le droit d'obliger un enfant à rester coucher s'il est réveillé. Ce point je l'ai évoqué avec elle, mais évidemment elle avait sa jusification.

Or, il y a dans toutes les écoles un dirlo dont la responsabilité première est de « veiller au bon fonctionnement de l’école et au respect de la réglementation » (y compris celle sur la sieste en maternelle) et dont une des responsabilités essentielles est de veiller à la sécurité des élèves (une porte fermée à clef, en cas d’incendie, il y a mieux)

Thierry fabre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... Ce qui est la première des choses à faire.

San (si je peux me permettre), les textes n'ont pas tous une précision absolue, loin sans faut, et c'est tant mieux... Comment "décréter", surtout pour les jeunes élèves, un emploi du temps national.

Les programmes nous disent:

1 - Une école organisée pour les jeunes enfants

...

Les moments exigeant une attention soutenue alternent avec d'autres plus libres, les ateliers avec les regroupements, les travaux individuels avec les activités nécessitant échanges ou coopération. L'accueil, les récréations, les temps de repos et de sieste, de goûter ou de restauration scolaire sont des temps d'éducation. Ils sont organisés et exploités dans cette perspective par ceux qui en ont la responsabilité.

On a bien là une notion d'individualisation et d'organisation dans une perspective éducative.

Certaines Académies déclinent:

sieste, le repos :

La sieste est un moment éducatif qui retient l'attention des enseignant(e)s. Il fait l'objet de dispositions qui sont présentées au conseil d'école. La sieste est proposée au plus près possible du repas aux enfants qui en éprouvent le besoin.

Ils doivent avoir un « endormissement » calme, dont le rituel est parfaitement établi.

Les élèves sont déshabillés, et leur réveil est échelonné. Ils n'ont pas tous le même temps de repos. Au fur et à mesure qu'ils se réveillent, les enfants sont habillés par les ATSEM, éventuellement par les enseignantes. Selon l'organisation de l'école, ce moment de réveil permet de raconter une histoire, de lire un album, de se rendre dans les ateliers proposés aux enfants qui ne dorment pas. Pour ces derniers, il est nécessaire de prévoir des activités calmes. Le décloisonnement est une disposition intéressante pour organiser ces activités.

Obligation ?

Ce n'est pas une question d'âge ; il est possible que des enfants de petite section répugnent à faire la sieste, alors que d'autres, plus âgés, en tirent profit. On ne saurait contraindre des enfants à rester dans un lieu de repos, s'ils ne dorment pas.

Dans quelques situations bien repérées (état de fatigue momentané, convalescence, difficultés familiales ponctuelles), les enfants de MS et de GS peuvent se voir proposer un moment de repos. Il est clair qu'après une durée de 20 minutes environ (temps nécessaire à l'endormissement), si l'endormissement n'est pas effectif, il faut proposer à l'enfant de rejoindre ses camarades en activités.

Un dialogue doit être maintenu avec les élus afin de scolariser toute la journée et dans les meilleures conditions l'ensemble des élèves inscrits.

@ Balkis

Plus sérieusement la responsabilité ira au fautif, non? Si le conducteur du bus fait un excès de vitesse, c'est toi qui a le PV?

Dans ce cas, tu as raison.

Mais, par exemple si le bus a un accident parce qu'il avait les pneus lisses, là tu seras inquiété (je ne dis pas condamné.)

Dans le cas de la porte de classe fermée à clé (cas, donc, d'école), en tant que responsable des personnes et des biens, tu ne peux accueillir des élèves en sachant qu'ils sont dans une situation de danger potentiel.

Tu aurais donc un part de "faute" si tu ne prends pas des mesures conservatoires.

> t'assurer que cette porte ne se transforme pas en piège mortel...

Le mien serait fait comme je l'ai énoncé.

Et tu as raison... Chacun fait comme il peut et les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

N'empêche... :cry:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

San as-tu depuis ton message essayé depuis de dialoguer avec elle ?

Non, nous sommes en vacances, je reprends lundi.

J'ai déjà dialogué avec elle sur ces thèmes, bon, comme dit pour la porte de l'école, j'ai constaté qu'ailleurs c'était pareil. Pour le temps d'arrivée des enfants, elle m'a dit qu'elle s'en tenait aux horaires de l'école, et pour elle, quand les enfants sont arrivés en bus avec l'Atsem, c'est la fin de l'accueil, elle commence les activités et que son emploi du temps avait été validé par l'IEN, enfin en tout cas, il n'a fait aucune remarque. D'ailleurs, l'année dernière elle n'a pas fait d'aide personnalisée, on en avait discuté, je comprenais son point de vue, sans toutefois être d'accord avec elle et je lui avais dit que de toute façon j'en rendrai compte à l'IEN, puisque nous deviens rendre une feuille par période indiquant quels enseignants avaient en charge des groupes, de combien d'élève et le type d'aide apporté. L'IEN m'a toujours renvoyé cette feuille avec sa signature et validation, sans aucune réflexion quand au fait que la collègue de maternelle ne prenait pas d'élève en AP. Cette année les choses sont différentes, lors du premier conseil des maître et de la mise en place de l'AP, j'ai demandé à ma collègue si elle pouvait prendre 3 de mes cp pour travailler en graphisme, ce qu'elle a fait, et maintenant elle prend ses élèves en langage.

Enfin je m'éloigne du sujet, que dire si l'inspecteur lui-même ne relève pas?

En tout cas, le fait de tout mettre noir sur blanc m'aide à mieux structurer mes pensées.

Quand à sa façon d'être avec les enfants, même pour ce que j'ai moi-même constaté, c'est difficile de lui en parler. Je n'ai pas à juger. Ce n'est pas une question de sécurité, de mise en danger, et je ne suis pas dans sa classe quand elle est avec eux.

Pour le temps de sieste, là c'est plus épineux, il faut que j'en rediscute avec elle, mais là encore je ne suis pas dans la classe et d'après l'un des textes cités par Pierrot, elle n'est effectivement pas en contradiction avec les textes, si il s'agit bien d'un temps de repos. Mais bon, je trouve que la façon dont elle le pratique (du premier au dernier jour de classe) n'est pas pertinent, quand on a 3 niveaux de classe, c'est bien de pouvoir profiter du temps de sieste de PS et MS pour travailler de manière privilégié avec les grands. Mais encore une fois, cela reste une opinion...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

San as-tu depuis ton message essayé depuis de dialoguer avec elle ?

Non, nous sommes en vacances, je reprends lundi.

J'ai déjà dialogué avec elle sur ces thèmes, bon, comme dit pour la porte de l'école, j'ai constaté qu'ailleurs c'était pareil. Pour le temps d'arrivée des enfants, elle m'a dit qu'elle s'en tenait aux horaires de l'école, et pour elle, quand les enfants sont arrivés en bus avec l'Atsem, c'est la fin de l'accueil, elle commence les activités et que son emploi du temps avait été validé par l'IEN, enfin en tout cas, il n'a fait aucune remarque. D'ailleurs, l'année dernière elle n'a pas fait d'aide personnalisée, on en avait discuté, je comprenais son point de vue, sans toutefois être d'accord avec elle et je lui avais dit que de toute façon j'en rendrai compte à l'IEN, puisque nous deviens rendre une feuille par période indiquant quels enseignants avaient en charge des groupes, de combien d'élève et le type d'aide apporté. L'IEN m'a toujours renvoyé cette feuille avec sa signature et validation, sans aucune réflexion quand au fait que la collègue de maternelle ne prenait pas d'élève en AP. Cette année les choses sont différentes, lors du premier conseil des maître et de la mise en place de l'AP, j'ai demandé à ma collègue si elle pouvait prendre 3 de mes cp pour travailler en graphisme, ce qu'elle a fait, et maintenant elle prend ses élèves en langage.

Enfin je m'éloigne du sujet, que dire si l'inspecteur lui-même ne relève pas?

Tu as fait ton boulot, ensuite ce n'est plus de ton ressort !

En tout cas, le fait de tout mettre noir sur blanc m'aide à mieux structurer mes pensées.

C'est vrai, qu'on relativise mieux aussi...Et ici on trouve des tas de conseils :)

Quand à sa façon d'être avec les enfants, même pour ce que j'ai moi-même constaté, c'est difficile de lui en parler. Je n'ai pas à juger. Ce n'est pas une question de sécurité, de mise en danger, et je ne suis pas dans sa classe quand elle est avec eux.

Voilà à moins que d'autres se plaignent ;) (je ne lui souhaite pas)

Pour le temps de sieste, là c'est plus épineux, il faut que j'en rediscute avec elle, mais là encore je ne suis pas dans la classe et d'après l'un des textes cités par Pierrot, elle n'est effectivement pas en contradiction avec les textes, si il s'agit bien d'un temps de repos. Mais bon, je trouve que la façon dont elle le pratique (du premier au dernier jour de classe) n'est pas pertinent, quand on a 3 niveaux de classe, c'est bien de pouvoir profiter du temps de sieste de PS et MS pour travailler de manière privilégié avec les grands. Mais encore une fois, cela reste une opinion...

Tu as raison dans tes pensées mais protège-toi :)

Je me permets de te répondre car j'étais directrice avec des collègues qui refusaient tout dialogue, elles me fermaient leur porte lorsque j'avais des infos à partager, bref j'ai vécu l'enfer de leur part, mais pas que de la leur, elles refusaient même les conseils sauf ceux de l'école...Mon Ien me martelait " que ma fonction m'obligeait à être garant de la réussite de tous les élèves" Alors je sais ce que tu peux vivre. J'ai fait mon boulot au mieux et bien seule, pour moi être dirlette est une fonction à part entière, mal reconnue ou mal connue. Aujourd'hui je revis, j'ai des collègues extra dont une qui est dirlette et pour rien au monde je voudrais reprendre la fonction :) Je sais combien ses responsabilités sont difficiles et je suis là pour la soutenir :)

Bon courage Sean :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

parce que celui de 89 a montré depuis belle lurette (et Gai Luron) ses limites.

j'espère que la pertinence de cette boutade en forme de citation littéraire n'a échappé à personne. :wink::smile:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Juste pour dire que même FO ne prétend pas que l'IEN est notre "supérieur hiérarchique" dans ses mails.

Reçu ce matin au sujet de "MOSART" (dispositif où les directeurs devraient renseigner une base avec les grévistes de l'école :cry: )

...

Les directeurs ne sont pas supérieurs hiérarchiques

Demander au directeur de signer ce document lui confère une relation hiérarchique de contrôle des enseignants de l’école que, statutairement, il ne possède pas : les directeurs ne possèdent pas d’autorité hiérarchique et n’en veulent pas.

Ni contremaître, ni contrôleurs, il n’est pas dans les attributions des directeurs de procéder au recensement des collègues grévistes. Cette responsabilité relève exclusivement du détenteur de la relation de travail à savoir l’Inspecteur d’Académie et par délégation l’IEN.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Juste pour dire que même FO ne prétend pas que l'IEN est notre "supérieur hiérarchique" dans ses mails.

Reçu ce matin au sujet de "MOSART" (dispositif où les directeurs devraient renseigner une base avec les grévistes de l'école :cry: )

...

Les directeurs ne sont pas supérieurs hiérarchiques

Demander au directeur de signer ce document lui confère une relation hiérarchique de contrôle des enseignants de l’école que, statutairement, il ne possède pas : les directeurs ne possèdent pas d’autorité hiérarchique et n’en veulent pas.

Ni contremaître, ni contrôleurs, il n’est pas dans les attributions des directeurs de procéder au recensement des collègues grévistes. Cette responsabilité relève exclusivement du détenteur de la relation de travail à savoir l’Inspecteur d’Académie et par délégation l’IEN.

Une petite explication de texte:

déléguer

Sens 1 Envoyer quelqu'un comme représentant, après lui avoir donné un pouvoir de décision

Sens 2 Transmettre un pouvoir

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben oui, Jean, l'IEn agit bien par "délégation", ce qui n'est pas le propre d'un supérieur hiérarchique.

Si c'étati le cas, je suis persuadé que FO aurait choisi une phrase moins alambiquée :angel_not:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...