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Posté(e)

Avoir un salaire d'instit et vivre à Paris, c'est faire vux de pauvreté.

Car à moins de 4000€/mois, on ne vit qu'entassé à Paris, et à - de 2000€, on est miséreux dans un studio, F1,

est-ce qu'il faut mériter tous ces efforts pour vivre comme cela.......

A moins d'y être hyper-contraint, il faut fuir Paris et fuir l'IDF, cela fait longtemps que les prolétaires y ont été chassés (classe laborieuse/classe dangereuse !).

j'adore la modération de tes propos

on peut être heureux dans un studio et malheureux dans une grande maison à la campagne

on peut aimer Paris même si on n'est pas riche

et puis, en banlieue, on peut quand même se loger même si c'est plus cher

On peut aimer vivre en IDF, j'ai tenté plusieurs belles villes de Province, et malgré tout, je suis revenue en région parisienne, par choix !!

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j'ai vécu 2 ans porte de pantin, on avait 2 petits salaires (2*1200e) pas de môme, un appart de 35m² pour 650e

finalement ce n'était pas "si pire" mais ça dépend de son mode de vie, de ses goûts de luxe (ou pas)...

pour un plus petit "loyer" c'est vrai qu'on vit dans 110m² à la campagne, loin, mais on peut être, ou très vite devenir, un indécrottable urbain parisien (tout ça pour dire que j'y retournerai bien mais que ce n'est pas envisageable)

Posté(e)

Personnelement je suis de région parisienne, je pars un an en province par obligation mais je passe le concours sur Versailles vu que mes attaches y sont et que je veux y revenir.

Maintenant clairement vivre seul/e avec un salaire d'instit à Paris, et même en banlieue même si moins, c'est se retrouver avec pas grand chose une fois le loyer payé. Et encore faut-il trouver un appartement, parce qu'ils partent très vite et quasiment tous nécessitent un garant et de toucher au moins 3 fois le prix du loyer (1500 euros divisés par 3, 500 euros, même pour trouver un studio à ce prix là dur dur... "Pour un studio de 30m² comptez en moyenne au moins 600 euros/mois charges comprises" http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/logement-etudiant.html ).

Posté(e)

J'aurai vécu 2 ans 1/2 à Paris et j'ai profité du concours pour repartir dans mes terres. :smile:

Niveau loyer ou achat, Paris et la proche banlieue sont hors de prix et perso, le métro est quand même bien désespérant. En banlieue, avec le RER, c'est pire. Et en voiture, ce sont les bouchons. Après, c'est aussi une question d'habitude. Je pense que je ne suis pas une vraie citadine dans l'âme.

Sinon Paris, quand on est sans enfant, c'est bien aussi. Question sortie, il y a des pièces de théâtre à petits prix qui passent tous les soirs dans des théâtres improbables (les plus petits peuvent avoir 20 places et j'ai déjà vu une pièce où l'on était 5 spectateurs dans la salle). Bon, pour le resto, c'est quand même plus cher qu'en province. Et simplement pour se ballader, il y a de jolies choses à voir à tous les coins de rues. En plus, en tant que prof, les musées sont gratuits maintenant.

Il y a des choses qui vont me manquer en quittant Paris, mais on va enfin pouvoir acheter une maison. :smile:

Posté(e)

Baisse des postes ouverts aux concours de l'enseignement: l'UNEF dénonce une nouvelle saignée

Le ministère de lEducation Nationale vient dannoncer le nombre de postes ouverts aux concours de lenseignement : 11.600 postes seront ouverts pour 2011 aux concours externes de recrutement d'enseignants, contre 15.125 l'an dernier, avec notamment moitié moins de places accordées au concours du professorat des écoles qu'en 2010 (3.000 postes aux concours externes contre 7.000 l'an dernier) et une stabilisation dans le second degré (8.600 postes sont ouverts comme en 2010).

Après la stabilisation du nombre de postes ouverts aux concours lan dernier, cette baisse de 23% du nombre de postes par rapport à 2010 est une nouvelle saignée qui va non seulement dégrader les conditions d'enseignement, mais également envoyer des milliers d'étudiants de destinant a ces métiers dans le mur. Depuis 2007, cest près de la moitié des postes aux concours denseignement qui auront été supprimés. Cette politique répond à une seule logique comptable conduisant à réduire massivement le nombre de fonctionnaires (34.000 suppressions de postes en 2011). Le dogme du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partants à la retraite a des conséquences désastreuses sur le système éducatif et sur la réussite des élèves. Il relève d'une logique à courte vue qui ignore les besoins et la hausse de la démographie scolaire depuis plusieurs années (+ 20.000 élèves à la rentrée 2009 dans le primaire et le secondaire).

La réduction du nombre de postes ouverts aux concours représente un coup de poignard dans le dos pour les étudiants qui se préparent depuis plusieurs années à ces concours. Il s'agit d'une véritable double-peine : alors que la reforme de la formation des enseignants a allongé le cursus de dune année, les chances d'obtenir le concours dans le premier degré sont brutalement divisées par deux ! Cette décision intervient dans un contexte d'inquiétudes liées à la mise en uvre à la rentrée de la réforme de la formation des enseignants déjà vives chez les étudiants. Dès la rentrée prochaine, les étudiants souhaitant devenir enseignant devront s'inscrire en 2ème année de master. Cette année de M2 va s'avérer pour eux ingérable: il leur faudra lors de la même année valider leur diplôme, effectuer un stage et réussir leur concours. Alors que près de 200.000 étudiants préparent chaque année les concours, la faiblesse du nombre de postes ouverts va placer des milliers détudiants reçu-collés (ayant obtenu leur master et échoué au concours) dans des impasses universitaires et professionnelles.

LUNEF dénonce lentêtement irresponsable du gouvernement qui s'achemine lentement mais sûrement vers une rentrée ingérable.

LUNEF demande à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, de revenir sur ces suppressions de postes au concours. Il est indispensable de mettre en place une gestion prévisionnelle des recrutements dans l'éducation, sur une base pluriannuelle, afin de répondre aux besoins du système éducatif et de donner des perspectives stables aux milliers d'étudiants qui se destinent pendant plusieurs années à ces concours.

L'UNEF exige le retrait des décrets déjà publiés concernant la reforme de la formation des enseignants et louverture de réelles négociations pour la mise en place dune autre réforme. L'UNEF exige en particulier de revenir sur plusieurs points fondamentaux : la place des futurs concours, des masters garantissant une véritable formation professionnelle, le contenu des épreuves, le rôle des IUFM et l'accompagnement social des étudiants.

L'UNEF s'interroge: à quoi joue le gouvernement ?

Après l'augmentation des dépenses étudiantes (droits d'inscription, ticket de restauration universitaire, cotisation à la sécurité sociale étudiante) et après la décision brutale de baisser les aides sociales étudiantes en interdisant le cumul entre APL et demi-part fiscale, cette baisse des postes aux concours est un nouveau coup dur. Le gouvernement a vraisemblablement fait le choix de matraquer les jeunes dans un contexte de crise, en dégradant leurs conditions de vie et en assombrissant les perspectives professionnelles de milliers d'entre eux. Ce choix irresponsable de multiplier les fronts avec les étudiants prépare les conditions d'une rentrée particulièrement tendue dans les universités. Il est urgent au contraire de revenir à la raison.

Posté(e)

l'UNEF ne se réveille que maintenant ?

Fallait bouger avant que les décrets soient publiés.

Posté(e)

Avoir un salaire d'instit et vivre à Paris, c'est faire vœux de pauvreté.

Car à moins de 4000€/mois, on ne vit qu'entassé à Paris, et à - de 2000€, on est miséreux dans un studio, F1,

est-ce qu'il faut mériter tous ces efforts pour vivre comme cela.......

A moins d'y être hyper-contraint, il faut fuir Paris et fuir l'IDF, cela fait longtemps que les prolétaires y ont été chassés (classe laborieuse/classe dangereuse !).

Je ne sais pas où tu as vu jouer ça, tu exagères... je vis en concubinage, avec un peu moins de 2000 euros par mois, dans un appart de 63m² bien placé dans le 15eme arrondissement de Paris, et je m'en sors... C'est peut être assez exceptionnel et j'en suis consciente, mais je pense quand meme qu'il ne faut pas trop noircir le tableau !

C'est vrai que la vie coûte plus cher à Paris qu'ailleurs, c'est sur qu'un salaire d'instit débutant n'assure pas un grand confort étant donné le prix des loyers quand on veut être dans un quartier correct (sauf si on est en couple, évidemment), mais je trouve abusif de dire qu'on a besoin de plus de 4000 euros par mois pour vivre correctement, en étant ni entassé ni miséreux dans un petit studio...

Posté(e)

2000 € pour 2 avec un 63 m2 dans le 15e ? Le loyer doit approcher les 1200 € au minimum, plutôt 1500 € à vue de nez ... ou alors, soit c'est un HLM, soit c'est un 12e sans ascenseur ...

Et qu'en dit le proprio ? vous lui avez donné vos vrais revenus ou vous avez enjolivé votre dossier ?

Car je suis assez d'accord avec Tonito (et pour avoir travailler dans le 15e, je connais le quartier), les proprio veulent en général que tu gagnes 3 fois plus que le loyer. A 1500 € net, à part un studio (et petit ou dans un quartier populaire) ou à moins de s'éloigner de Paris, je ne vois pas ce que tu peux trouver. Et si tu me dis que tu payes 650 € pour un 63 m2 dans le 15e, excuse-moi d'avoir du mal à y croire ...

Posté(e)

C'est pas en général, en IDF c'est obligatoirement 3 fois le montant du loyer + garant, vu le nombre de locataires qui se présentent pour chaque appart ils ont le choix. Il doit tjs y avoir des exceptions qui ne le demandent pas mais pour trouver...

Pour donner une idée nous on est dans le 78, donc grande banlieue, loyers très largement plus abordables qu'à Paris (par contre on est pas dans la ville la moins chère du 78; si on va sur Trappes ou autre ZEP on peut trouver plus abordable), et pour un F2 de 52m2 le loyer c'est 700 euros environ... un instit célibataire ne peut pas :idontno:

Posté(e)

Je vous rassure, le 3 fois le prix du loyer c'est quasi général, Paris, IDF ou non ; ainsi que le garant, toutes les agences de location demandent même à des travailleurs en cdi de présenter un voire deux garants.

Après il y a quand même des endroits où loger moins cher que le 15°, sans vivre dans un taudis ; une amie habitait Gennevilliers, une autre les Lilas, des amis à Saint Denis, d'autres à Pantin, dans des apparts corrects et dans des quartiers sympas, et les loyers étaient bien moins exorbitants qu'intra-muros.

Il faut juste ne pas avoir peur de loger dans des banlieues populaires, on ne s'y fait pas égorger à tous les coins de rue ;)

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