sophsoph Posté(e) 21 septembre 2010 Posté(e) 21 septembre 2010 Et puis je rajouterai que les élèves ne sont pas betes, ils arrivent à s'adapter et font très bien la part des choses : je trouve ça bien aussi de montrer aux élèves que le monde n'est pas figé, qu'il y a différentes manières de fonctionner. Pour moi, décharger ou remplacer quelqu'un, ça ne veut pas dire faire pareil : quand je remplace je reste moi-meme tout en prenant en compte la vie de la classe où j'arrive. Je dirais même mieux: les élèves sont bien plus souples et capables d'adaptation que nous les adultes Bon courage à toutes celles qui doutent en ce début d'année . C'est bien normal et sain de se remettre en question. Mais s'il y a vraie souffrance, et qui perdure tout au long de l'année, ça vaudra la peine de regarder quelles sont les autres possibilités pour vous. Ce qui est sûr, c'est qu'on aide peu les PE qui entrent dans le métier une fois qu'ils sont lâchés sur le terrain, et ça m'attriste de lire de plus en plus de témoignages de collègues qui pensent à la démission ou qui sont en grande souffrance dans leur métier.
dhaiphi Posté(e) 21 septembre 2010 Posté(e) 21 septembre 2010 Ce qui est sûr, c'est qu'on aide peu les PE qui entrent dans le métier une fois qu'ils sont lâchés sur le terrain, Qui "on" ? Sûrement pas un MEN qui leur retire la formation initiale à laquelle ils pouvaient légitimement prétendre.
Goëllette Posté(e) 21 septembre 2010 Posté(e) 21 septembre 2010 - Il peut te prescrire des antidépresseurs, indispensables à ta guérison. je ne pense pas que les antidépresseurs soient indispensables à la guérison...Ce n'est qu'un couvercle que l'on met sur son mal-être, ses émotions et ça finit par devenir une drogue dont on ne peut plus se passer, le sevrage étant difficile. Je te souhaite de trouver un psychologue ( psychothérapeute ? ) qui t'écoute, arrive à dénouer le fil de tes émotions... Bon courage Là, tu confonds anxiolytiques et antidépresseurs. Les anxiolytiques sont un couvercle, ont un effet immédiat. Les antidépresseurs sont un traitement de fond. Ils participent à la guérison en permettant un retour à la sérénité. On ne peut pas trouver de solution à ses problèmes lorsqu'on n'est pas serein et qu'on n'a pas de recul face aux événements. Bien sûr, les antidépresseurs ne vous trouveront pas une meilleure affectation, une mutation ... mais les psychologues non plus ! Reposez-vous bien. Et puis je rajouterai que les élèves ne sont pas betes, ils arrivent à s'adapter et font très bien la part des choses : je trouve ça bien aussi de montrer aux élèves que le monde n'est pas figé, qu'il y a différentes manières de fonctionner. Pour moi, décharger ou remplacer quelqu'un, ça ne veut pas dire faire pareil : quand je remplace je reste moi-meme tout en prenant en compte la vie de la classe où j'arrive. Je dirais même mieux: les élèves sont bien plus souples et capables d'adaptation que nous les adultes Désolée, mais je ne vois pas l'intérêt pour les élèves, par exemple, de les faire écrire en bleu souligné en rouge décalé à quatre carreaux une fois par semaine alors qu'avec l'enseignant des trois autres jours, ils écrivent en noir, soulignent en vert et ne décalent pas ! Surtout pour les élèves les plus fragiles que ça va perturber encore plus. Nous autres, adultes, on peut sans problème mettre un mouchoir sur notre ego, et accepter le "soulignage" en rouge, si c'est le fonctionnement du titulaire, alors qu'on est un fana du "stabilotage" jaune. Et au pire, si vraiment on pense que c'est un problème vital pour nous , on peut négocier avec le titualire afin de s'entendre sur une pratique commune. Par contre, je vois tout à fait l'intérêt pour eux d'avoir deux enseignants qui se forcent à adopter un fonctionnement proche afin de leur inculquer la rigueur nécessaire à la réussite scolaire. Les élèves, surtout de nos jours, ont besoin de cadres rassurants et de cohérence. En ce qui concerne la discipline, c'est plus difficile de se mettre dans les chaussons du titulaire, mais mieux vaut chercher un fonctionnement le plus proche possible. C'est pareil pour l'évaluation du travail (ok pour les lettres en EPS et dans les matières où la notation est difficile, mais si le titulaire note en grammaire et vocabulaire, par exemple, je trouve incohérent que la personne qui la décharge ne le fasse pas en conjugaison.) Et pour en revenir à nos moutons (et je rappelle que je parle en connaissance de cause, puisque j'ai effectué plusieurs années des services partagés en début de carrière), et à nos collègues qui ont du mal avec ce type de postes, il est préférable qu'ils ne se dispersent pas dans ce type de considérations, et concentrent leurs efforts sur le principal. Shiloh, tu ne nous dis pas, sauf erreur, comment s'est passée ta reprise ?
borneo Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 J'ai eu un "4/4" temps l'année dernière avec 4 niveaux différents, et je faisais à ma sauce quand c'était mon jour. J'avais mon cahier de la journée, avec ma présentation, mes codes à moi, mes punitions. Ha ha ! La présentation perso de la collègue complément de service ... Moi, j'ai souvent travaillé à mi-temps, et j'ai eu plusieurs fois une collègue (débutante, on ne peut pas dire qu'elle ne pouvait pas se défaire de ses habitudes) qui a délibérément fait autrement que ce que nous avions prévu au départ (et qui est la présentation du collègue de CP à laquelle les enfants sont habitués). Je trouve ça vraiment "petit".
annemz Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 - Il peut te prescrire des antidépresseurs, indispensables à ta guérison. je ne pense pas que les antidépresseurs soient indispensables à la guérison...Ce n'est qu'un couvercle que l'on met sur son mal-être, ses émotions et ça finit par devenir une drogue dont on ne peut plus se passer, le sevrage étant difficile. Je te souhaite de trouver un psychologue ( psychothérapeute ? ) qui t'écoute, arrive à dénouer le fil de tes émotions... Bon courage Là, tu confonds anxiolytiques et antidépresseurs. Les anxiolytiques sont un couvercle, ont un effet immédiat. Les antidépresseurs sont un traitement de fond. Ils participent à la guérison en permettant un retour à la sérénité. On ne peut pas trouver de solution à ses problèmes lorsqu'on n'est pas serein et qu'on n'a pas de recul face aux événements. Bien sûr, les antidépresseurs ne vous trouveront pas une meilleure affectation, une mutation ... mais les psychologues non plus ! C'est le serpent qui se mord la queue... Une dépression a des causes souvent lointaines, souvent dans l'enfance. Je pense que si on n'arrive pas à remonter le fil du mal-être une fois les antidépresseurs arrêtés, la dépression recommence...
del-120312 Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 - Il peut te prescrire des antidépresseurs, indispensables à ta guérison. je ne pense pas que les antidépresseurs soient indispensables à la guérison...Ce n'est qu'un couvercle que l'on met sur son mal-être, ses émotions et ça finit par devenir une drogue dont on ne peut plus se passer, le sevrage étant difficile. Je te souhaite de trouver un psychologue ( psychothérapeute ? ) qui t'écoute, arrive à dénouer le fil de tes émotions... Bon courage Là, tu confonds anxiolytiques et antidépresseurs. Les anxiolytiques sont un couvercle, ont un effet immédiat. Les antidépresseurs sont un traitement de fond. Ils participent à la guérison en permettant un retour à la sérénité. On ne peut pas trouver de solution à ses problèmes lorsqu'on n'est pas serein et qu'on n'a pas de recul face aux événements. Bien sûr, les antidépresseurs ne vous trouveront pas une meilleure affectation, une mutation ... mais les psychologues non plus ! Reposez-vous bien. Et puis je rajouterai que les élèves ne sont pas betes, ils arrivent à s'adapter et font très bien la part des choses : je trouve ça bien aussi de montrer aux élèves que le monde n'est pas figé, qu'il y a différentes manières de fonctionner. Pour moi, décharger ou remplacer quelqu'un, ça ne veut pas dire faire pareil : quand je remplace je reste moi-meme tout en prenant en compte la vie de la classe où j'arrive. Je dirais même mieux: les élèves sont bien plus souples et capables d'adaptation que nous les adultes Désolée, mais je ne vois pas l'intérêt pour les élèves, par exemple, de les faire écrire en bleu souligné en rouge décalé à quatre carreaux une fois par semaine alors qu'avec l'enseignant des trois autres jours, ils écrivent en noir, soulignent en vert et ne décalent pas ! Surtout pour les élèves les plus fragiles que ça va perturber encore plus. Nous autres, adultes, on peut sans problème mettre un mouchoir sur notre ego, et accepter le "soulignage" en rouge, si c'est le fonctionnement du titulaire, alors qu'on est un fana du "stabilotage" jaune. Et au pire, si vraiment on pense que c'est un problème vital pour nous , on peut négocier avec le titualire afin de s'entendre sur une pratique commune. Par contre, je vois tout à fait l'intérêt pour eux d'avoir deux enseignants qui se forcent à adopter un fonctionnement proche afin de leur inculquer la rigueur nécessaire à la réussite scolaire. Les élèves, surtout de nos jours, ont besoin de cadres rassurants et de cohérence. En ce qui concerne la discipline, c'est plus difficile de se mettre dans les chaussons du titulaire, mais mieux vaut chercher un fonctionnement le plus proche possible. C'est pareil pour l'évaluation du travail (ok pour les lettres en EPS et dans les matières où la notation est difficile, mais si le titulaire note en grammaire et vocabulaire, par exemple, je trouve incohérent que la personne qui la décharge ne le fasse pas en conjugaison.) Et pour en revenir à nos moutons (et je rappelle que je parle en connaissance de cause, puisque j'ai effectué plusieurs années des services partagés en début de carrière), et à nos collègues qui ont du mal avec ce type de postes, il est préférable qu'ils ne se dispersent pas dans ce type de considérations, et concentrent leurs efforts sur le principal. Shiloh, tu ne nous dis pas, sauf erreur, comment s'est passée ta reprise ? Pour la présentation des cahiers ( écrire à 4 carreaux de la marge, souligner en vert etc) suis d'accord avec toi, je ne voyais aucun interet d'imposer ma façon de faire, je me calquais sur celle de la titulaire car d'une part, c'est mieux pour les enfants et d'autre part, je me fouttais royalement de ce type de détail... J'utilisais ses cahiers, ses livres... Par contre, j'avais mon propre fonctionnement pour gérer la discipline '( les clés de la réussite) et elle les bons points, je n'avais pas à changer mes habitudes parce qu'elle avait choisi de prendre un temps partiel et que j'avais la malchance de devoir boucher les trous, je suis PE autant qu'elle, j'ai mes propres outils, mes propres idées sur les divers modes de fonctionnement de discipline et je n'en changerai pas, ou alors, il fallait rester à temps plein et pas se faire décharger... Idem pour les notes, je notais, elle pas. J'avais un cahier que pour ma discipline dont j'étais la seule à enseigner: géométrie, découverte du monde... J'avais mon propre aménagement de la classe: mes affichages, un coin regroupement que j'avais mis en place au fond de la classe, une mascotte et un cahier qui partait chez les élèves une fois par semaine. Les enfants s'adaptaient parfaitement, les parents aussi , et sur les 3 titulaires, y'en a qu'une que mon "investissement" dans sa classe a gêné, mais c'était comme ça et pas autrement.En même temps, elle m'interdisait bien d'utiliser le tableau le jour où je devais y enseigner, car un texte devait à tout prix y rester gravé toute la semaine ça n'a duré que 2 mois, ensuite, y'a eu réglement de comptes Et tout ça, ça m'a appris à vivre, quand un jour, je serais à temps partiel, je sais exactement ce que je ne ferais pas vivre à la PE qui me déchargera... D'ailleurs la PE2 qui m'a remplacé pendant 3 semaines lors de mon stage en T2 a fait ce qu'elle a voulu, j'ai dû lui envoyer 2 mails pour prendre des nouvelles, c'est tout. Voilà, la parenthèse sur ces postes fractionnés est fermée mais il faut préciser que c'est vraiment pas des postes attrayants et pas du tout révélateurs du métier de PE. Je vois bien la différence entre cette année où j'ai une classe et depuis 2 ans où petit à petit, je déprimais, et je perdais ma "personnalité " à force de vouloir faire trop de concessions avec les titulaires. C'est pour ça , Siloh, dis toi bien que si ce poste ne te plait pas, c'est pas dû qu'au fait de ta dépression, tu as des circonstances atténuantes, donc ne lâche pas encore, attends d'avoir une meilleure affectation avant de te décider.
shiloh Posté(e) 22 septembre 2010 Auteur Posté(e) 22 septembre 2010 Oui je pense que je vais attendre de toute façon je n'ai pas le choix. Je vais bien devoir reprendre et me forcer à m'adapter et a trouver du plaisir. A coté de ça je me dis qu'en plus d'entamer une psychothérapie pour aller mieux et y voir plus clair; prendre du recul est une bonne chose: je saturais totalement en ce début d'année, j'ai raté ma rentrée en étant en pleine souffrance, il valait mieux que je m'arrête (pour mieux revenir). Cependant je cherche toujours dans les metiers de bibliothèque... en parallèle Pas facile pour certains PE un peu fragile ces debuts de me*** en T1 postes fractionnés, aller a droite à gauche, perdre tout repère, ses amis, sa famille, être éloigné et seul.... Trouver sa place en sorte.... Non vraiment pour les plus sensibles c'est l'horreur mais bon, y'a bien pire (c'est ce que je ne cesse de me dire)
Invité mufab Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 Bonsoir Shilo ça ne va pas te consoler, mais les titulaires ont aussi pas mal de responsabilités à assurer (ils sont très souvent les référents des parents, des collègues, du RASED, de l'IEN...) quand il y a un souci dans leur classe. Et ils se tapent toutes les paperasses qui n'ont l'air de rien mais qui prennent aussi un temps fou (dossier MDPH ou clis, PPRE, demandes d'aide et bilans auprès du RASED, réunions PPS quand il y a un enfant handicapé, compte rendus des équipes éducatives, , gestion du classeur d'urgence, de la coopé, concertations, rencontres avec les parents etc.etc). Là il faut pas chercher le "plaisir". Et puis boulot n'est pas "synonyme" de "plaisir", c'est d'abord une contrainte sociale. car un texte devait à tout prix y rester gravé toute la semaine ça n'a duré que 2 mois, ensuite, y'a eu réglement de comptes Tu vois là je ne vois pas trop l'intérêt pour les élèves que les enseignants censés leur apprendre à "vivre ensemble" créent des tensions pour un texte au tableau... Il faut parfois mettre un peu-beaucoup d'eau dans son vin pour travailler ensemble, et ça c'est vrai partout. On a quand même la super chance de ne pas avoir un "petit chef" qui viennent nous emm... toute la journée. C'est inestimable !! Mais les métiers du livre c'est génial aussi ! Je te souhaite d'y trouver ta voie car il y a sans doute plein de choses extra à faire pour animer aussi les BM, surtout les secteurs jeunesse. Plein de
del-120312 Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 Bonsoir Shilo ça ne va pas te consoler, mais les titulaires ont aussi pas mal de responsabilités à assurer (ils sont très souvent les référents des parents, des collègues, du RASED, de l'IEN...) quand il y a un souci dans leur classe. Et ils se tapent toutes les paperasses qui n'ont l'air de rien mais qui prennent aussi un temps fou (dossier MDPH ou clis, PPRE, demandes d'aide et bilans auprès du RASED, réunions PPS quand il y a un enfant handicapé, compte rendus des équipes éducatives, , gestion du classeur d'urgence, de la coopé, concertations, rencontres avec les parents etc.etc). Là il faut pas chercher le "plaisir". Et puis boulot n'est pas "synonyme" de "plaisir", c'est d'abord une contrainte sociale. car un texte devait à tout prix y rester gravé toute la semaine ça n'a duré que 2 mois, ensuite, y'a eu réglement de comptes Tu vois là je ne vois pas trop l'intérêt pour les élèves que les enseignants censés leur apprendre à "vivre ensemble" créent des tensions pour un texte au tableau... Il faut parfois mettre un peu-beaucoup d'eau dans son vin pour travailler ensemble, et ça c'est vrai partout. On a quand même la super chance de ne pas avoir un "petit chef" qui viennent nous emm... toute la journée. C'est inestimable !! Mais les métiers du livre c'est génial aussi ! Je te souhaite d'y trouver ta voie car il y a sans doute plein de choses extra à faire pour animer aussi les BM, surtout les secteurs jeunesse. Plein de Disons que pour l'interet et l'apprentissage des élèves, un tableau sert, accessoirement... De l'eau dans mon vin, moi j'en ai mis pendant plusieurs mois, mais quand tu vois qu'on te prend pour une C...., tu dis STOP,c'était plutot à la titulaire que tu aurais dû donner ce bon conseil... Son jour de décharge, je ne pouvais pas l'utiliser, que devais je faire? dire amen? Je l'ai dit pendant 2 mois jusqu'à ce que le conseiller péda qui venait me rendre visite a été abasourdi que la titulaire joue au petit chef avec moi et m'interdise l'utilisation du tableau qui était pour le conseiller indispensable...IL l'a effacé lui même en me disant que je faisais trop de concessions et qu'il allait lui dire 2 mots! DOnc, il ne faut pas renverser les rôles, la "petite chef" , je l'avais sur le dos à cause de cette interdiction et d'autres gentils mots sur notre cahier de liaison qui me mettait de "bonne humeur" dés le matin, celle qui ne pensait pas aux apprentissages et par là même à l'intêret des élèves , mais uniquement au sien, c'était pas moi Sa raison? Elle n'avait pas envie d'arriver avant 8H20 le matin, pour réécrire le texte. Dans ce cas, je le répète, on ne choisit pas un temps partiel, on garde sa classe à 100% si on ne sait pas partager,les compléments, ne sont pas des "larbins" ou des sous PE , les titulaires ne sont pas leur supérieur
del-120312 Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 Oui je pense que je vais attendre de toute façon je n'ai pas le choix. Je vais bien devoir reprendre et me forcer à m'adapter et a trouver du plaisir. A coté de ça je me dis qu'en plus d'entamer une psychothérapie pour aller mieux et y voir plus clair; prendre du recul est une bonne chose: je saturais totalement en ce début d'année, j'ai raté ma rentrée en étant en pleine souffrance, il valait mieux que je m'arrête (pour mieux revenir). Cependant je cherche toujours dans les metiers de bibliothèque... en parallèle Pas facile pour certains PE un peu fragile ces debuts de me*** en T1 postes fractionnés, aller a droite à gauche, perdre tout repère, ses amis, sa famille, être éloigné et seul.... Trouver sa place en sorte.... Non vraiment pour les plus sensibles c'est l'horreur mais bon, y'a bien pire (c'est ce que je ne cesse de me dire) Tu vas reprendre, mais pas dans de bonnes conditions, faut pas se dire que ce métier, c'est ça: enseigner en clis ou en fractionné...Même si tu désespères cette année, attends d'avoir un poste " normal" avant de prendre ta décision. Bon courage
Invité mufab Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 on ne choisit pas un temps partiel Oui mais c'est (encore...) un droit, d'avouer que l'on n'arrive pas à tout gérer (famille et classe). Et c'est un choix qui demande des concessions (salariales entre autres), et qui ne signifie pas que l'on se fiche de notre boulot et de notre classe (au contraire, sinon on gèrerait le tout...). Alors arrêtez de nous jeter la pierre... Vous le saviez, quand même, en passant le concours, que vous ne seriez pas forcément affectés la 1ère année en maternelle-niveau-simple à 10 km de chez vous ? On a tous galéré au début (et des fois le début ça dure) mais on a appris aussi plein de choses dans ces galères. Mais les guéguerres TRS-titulaires, ça ne résoud pas le problème de Shilo (qui je crois est un peu plus radical), sauf peut-être lui dire que l'on est tous plus ou moins passés par là. Qu'il faut persévérer un tout petit peu...
del-120312 Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 on ne choisit pas un temps partiel Oui mais c'est (encore...) un droit, d'avouer que l'on n'arrive pas à tout gérer (famille et classe). Et c'est un choix qui demande des concessions (salariales entre autres), et qui ne signifie pas que l'on se fiche de notre boulot et de notre classe (au contraire, sinon on gèrerait le tout...). Alors arrêtez de nous jeter la pierre... Vous le saviez, quand même, en passant le concours, que vous ne seriez pas forcément affectés la 1ère année en maternelle-niveau-simple à 10 km de chez vous ? On a tous galéré au début (et des fois le début ça dure) mais on a appris aussi plein de choses dans ces galères. ON ne jette la pierre à personne, je parle de mon expérience personnelle où c'est la titulaire qui me la jettait, ne renverse pas les situations J'ai passé le concours à créteil, j'ai atterri dans le 93, à 850km de chez moi, de mon conjoint,donc oui, je sais ce que c'est la galère ( que j'ai choisie sciemment, donc je ne m'en plaignais pas) , il a fallu que je sois mutée chez moi pour connaître le harcèlement de la part d'une titulaire qui se prenait pour MON CHEF! Je sais, comme Siloh ce que c'est d'aller bosser avec l'angoisse, cette année là, le jour de la décharge de cette titulaire( et pas des autres titulaires que je complétais qui étaient sympas), j'y allais la boule au ventre, tu trouves ça normal?? A t- on le droit parce qu'on choisit de travailler à temps partiel de se prendre pour le supérieur de celle qui te complète et de ne pas la respecter? Et c'est de ça dont je me plains. Bien sur qu'on savait qu'on n' allait pas avoir le poste rêvé dés la T2, mais personnellement, je ne savais pas qu'on pouvait avoir envie d'écraser d'autres PE par le simple fait qu'on est titulaire Et elle l'a fait avec d'autres compléments que moi, les autres années, donc , je ne suis pas un cas isolé, dans ce cas, on garde sa classe à 100% , si on ne sait pas travailler en binôme , on ne rend pas la vie impossible aux autres!!! Mais les guéguerres TRS-titulaires, ça ne résoud pas le problème de Shilo (qui je crois est un peu plus radical), sauf peut-être lui dire que l'on est tous plus ou moins passés par là. Qu'il faut persévérer un tout petit peu... C'est seulement pour lui préciser que c'est pas avec ce type de poste qu'elle va pouvoir reprendre goût à l'enseignement, et que justement, elle sache patienter d'avoir une affectation plus attrayante avant de prendre une décision irrémédiable: celle de renoncer à ce métier.
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