Mariine Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 on ne choisit pas un temps partiel Oui mais c'est (encore...) un droit, d'avouer que l'on n'arrive pas à tout gérer (famille et classe). Et c'est un choix qui demande des concessions (salariales entre autres), et qui ne signifie pas que l'on se fiche de notre boulot et de notre classe (au contraire, sinon on gèrerait le tout...). Alors arrêtez de nous jeter la pierre... Vous le saviez, quand même, en passant le concours, que vous ne seriez pas forcément affectés la 1ère année en maternelle-niveau-simple à 10 km de chez vous ? On a tous galéré au début (et des fois le début ça dure) mais on a appris aussi plein de choses dans ces galères. ON ne jette la pierre à personne, je parle de mon expérience personnelle où c'est la titulaire qui me la jettait, ne renverse pas les situations J'ai passé le concours à créteil, j'ai atterri dans le 93, à 850km de chez moi, de mon conjoint,donc oui, je sais ce que c'est la galère ( que j'ai choisie sciemment, donc je ne m'en plaignais pas) , il a fallu que je sois mutée chez moi pour connaître le harcèlement de la part d'une titulaire qui se prenait pour MON CHEF! Je sais, comme Siloh ce que c'est d'aller bosser avec l'angoisse, cette année là, le jour de la décharge de cette titulaire( et pas des autres titulaires que je complétais qui étaient sympas), j'y allais la boule au ventre, tu trouves ça normal?? A t- on le droit parce qu'on choisit de travailler à temps partiel de se prendre pour le supérieur de celle qui te complète et de ne pas la respecter? Et c'est de ça dont je me plains. Bien sur qu'on savait qu'on n' allait pas avoir le poste rêvé dés la T2, mais personnellement, je ne savais pas qu'on pouvait avoir envie d'écraser d'autres PE par le simple fait qu'on est titulaire Et elle l'a fait avec d'autres compléments que moi, les autres années, donc , je ne suis pas un cas isolé, dans ce cas, on garde sa classe à 100% , si on ne sait pas travailler en binôme , on ne rend pas la vie impossible aux autres!!! Mais les guéguerres TRS-titulaires, ça ne résoud pas le problème de Shilo (qui je crois est un peu plus radical), sauf peut-être lui dire que l'on est tous plus ou moins passés par là. Qu'il faut persévérer un tout petit peu... C'est seulement pour lui préciser que c'est pas avec ce type de poste qu'elle va pouvoir reprendre goût à l'enseignement, et que justement, elle sache patienter d'avoir une affectation plus attrayante avant de prendre une décision irrémédiable: celle de renoncer à ce métier. Et bien, je peux vous dire que j'ai connu aussi ce type de harcèlement de la part des gens que je remplaçais, c'est plus fréquent que l'inverse ( des remplaçants qui font du zèle et ne respectent pas les titulaires.) Au départ, j'aimais être remplaçante car j'avais moins de pression, j'étais ZIl, ça me convenait, ce qui était bien, c'est qu'on n'avait pas de contact pratiquemment avec la personne qu'on remplaçait. Ensuite, j'ai écopé d'une affectation fractionnée, j'ai détesté j'ai déprimé cette année là,je voulais démissionner, j'étais sûre de ne plus être faite pour ce métier, j'étais dans le même état que toi Siloh alors ne te décourage pas, on peut remonter la pente, c'est pas définitif. Heureusement que j'ai persisté, je me suis arrêtée, je me suis ressourcée, je me suis soignée aussi bien sur et surtout j'ai réussi à décrocher un poste juste " normal". Donc moi également, je sais ce que c'est la galère de ce type de postes et ce que ça peut entraîner si on tombe sur un " fou" qui nous détruit Prends le temps de bien te soigner, de prendre le recul nécéssaire, fais toi arrêter toute l'année ou une partie s'il le faut et si l'an prochain, avec une autre affectation, tu es toujours dans le même état, n'hésite pas dans ce cas à te reconvertir, ça sert à rien non plus de s'entêter dans une voie qui ne nous rend pas heureuse.
Invité mufab Posté(e) 22 septembre 2010 Posté(e) 22 septembre 2010 Donc moi également, je sais ce que c'est la galère de ce type de postes et ce que ça peut entraîner si on tombe sur un " fou" qui nous détruit Tout-à-fait d'accord. Et c'est super dur de prendre du recul (surtout quand le fou ou la folle te démonte auprès des collègues et que tu n'es pas là pour te défendre). J'ai connu aussi. C'est terrible (Surtout que ma folle à moi était super intégrée -aimée- dans l'équipe et super sociable avec les autres: c'était juste de la jalousie d'avoir à partager une classe). Mais il ne faut pas généraliser : beaucoup sont là pour t'aider à prendre tes marques dans une classe. L'intérêt pour tout le monde c'est que le témoin passe le plus en douceur (surtout avec des enfants difficiles, comme parfois en CLIS). Mais il faut oser les "déranger", c'est pas toujours facile. Du dialogue, ça aide souvent à dénouer des angoisses, à relativiser l'idée trop "absolue" que l'on se fait du métier au départ (on veut être copie conforme de l'image du prof idéal que l'on a dans la tête, ou que l'IUFM nous a mis), à mettre en place des choses toutes simples pour prendre contact avec les enfants. C'est seulement pour lui préciser que c'est pas avec ce type de poste qu'elle va pouvoir reprendre goût à l'enseignement, et que justement, elle sache patienter d'avoir une affectation plus attrayante avant de prendre une décision irrémédiable: celle de renoncer à ce métier. Mais oui Chloééé, je pense la même chose que toi, mais je n'ai pas l'impression que les titulaires des classes de Shilo soient forcément des "manipulateurs jaloux" comme on en a connus. Dis-moi si je me trompe, Shilo, mais c'est plutôt que tu ne ne sens pas assez en forme pour "aller au front" car tu es angoissée (car il faut être en forme dans ce boulot quand même, on est tous d'accord là-dessus, que l'on soit titulaire ou TRS ? ) ?
Cile59 Posté(e) 23 septembre 2010 Posté(e) 23 septembre 2010 Oui je pense que je vais attendre de toute façon je n'ai pas le choix. Je vais bien devoir reprendre et me forcer à m'adapter et a trouver du plaisir. A coté de ça je me dis qu'en plus d'entamer une psychothérapie pour aller mieux et y voir plus clair; prendre du recul est une bonne chose: je saturais totalement en ce début d'année, j'ai raté ma rentrée en étant en pleine souffrance, il valait mieux que je m'arrête (pour mieux revenir). Cependant je cherche toujours dans les metiers de bibliothèque... en parallèle Pas facile pour certains PE un peu fragile ces debuts de me*** en T1 postes fractionnés, aller a droite à gauche, perdre tout repère, ses amis, sa famille, être éloigné et seul.... Trouver sa place en sorte.... Non vraiment pour les plus sensibles c'est l'horreur mais bon, y'a bien pire (c'est ce que je ne cesse de me dire) SAlut Shiloh! Jn'ai pas lu tout ce qui a été écrit sur ce post, mais déjà le début me parle beaucoup parce que je ressents la même chose que toi. Je suis T1, j'ai passé l'année de PE2 à stresser, à me dire sans cesse que je n'y arriverais jamais, que je n'étais pas faite pour ce métier, et puis mon année a été validée sans problème. j'ai su au mois de juillet que j'étais affectée sur 3 postes: un CE2 pendant 2 jours, un autre CE2 une journée et un CE2 CM1 CM2 la journée restante. Contrairement à toi, j'ai la chance d'être à une demie heure de chez moi, ce qui me réconforte un peu. Sur mes 3 postes, le mi temps se passe très mal. Les élèves sont très violents, s'insultent à longueur de temps et c'est allé jusqu'à se battre dans la classe. J'ai contacté très vite la conseillère pédagogique qui est venue me voir au bout d'une semaine, et qui a constaté la violence de cette classe L'inspecteur a décidé de mettre en place un conseil de discipline (apparemment, très rare dans le primaire) qui a eu lieu il y a 10 jours. Les élèves concernés n'étaient pas fiers du tout lors de ce conseil, et je pensais que ça allait s'arranger. Et bien, ça s'est arrangé, mais avec la directrice que je décharge, mais avec moi, ils sont pires qu'avant! Je les retrouve demain et j'en ai la boule au ventre. Quand j'y vais, c'est pareil que toi, j'ai des nausées, des bouffées d'angoisse, je dors très mal la veille, du coup jsuis naze pour les affronter le jour J, j'ai constamment mal à la tête. Quand j'y suis, j'ai tt le temps envie de pleurer, mais je me retiens car pas envie de craquer devant eux, surtout qu'ils n'attendent que ça. Mais le soir, je m'effondre et je rentre chez moi en larmes. Je me dis sans cesse que j'ai envie d'arrêter, de changer de métier, mais dans mes 2 autres classes, tout se passe très bien: je suis heureuse d'y aller, les gamins sont sympas comme tout, et jme sents à ma place. C'est que quelque part je suis peut être faite pour faire ce métier! Alors, c'est super délicat pour moi mais une chose est sure, c'est que je ne tiendrai pas l'année dans un climat aussi violent, même si je n'y suis que 2 jours par semaine. Et je ne veux pas me mettre en arrêt, ne serait-ce que par respect pour mes autres classes. J'ai été contactée par les syndicats qui me proposent de me changer de poste, mais ça signifierait que je me retrouverais brigade, à temps plein, et donc que je perdrai mes super classes!! C'est un vrai dilemme pour moi en ce moment, et je ne sais pas quoi choisir. Surtout qu'avant mon année de PE2, j'étais liste complémentaire et que j'étais brigade: et j'ai détesté!!! Je ne me suis jamais sentie enseignante de l'année, j'étais "VRP "dans l'enseignement!s'amener chaque matin dans son école de rattachement, être appelée vers 10h et envoyée pour une journée dans une classe, ça ne m'a pas apporté grand chose, et jtrouve pas ça très top pour une première année, qui pour moi, doit être formatrice, pour appréhender au mieux l'inspection de la deuxième année. Enfin voilà. Sinon, j'ai une amie qui a 4 postes dans un coin difficile et loin de chez elle, et elle est dans le même cas que toi. En arrêt dès la deuxième semaine, et pour 1 mois, elle fait des crises de spasmo depuis la rentrée, et déprime, et se renseigne pour changer de métier. Alors je ne te dirais pas de tenir le coup, parce que je sais ce qu'on ressent, et que l'on a l'impression d'étouffer un peu plus chaque jour et que le seul moyen de se libérer serait de démissionner. Personnellement, je tiens le coup grâce à mes 2 bonnes classes, en me disant qu'une autre solution que celle des syndicats me sera proposée par l'inspection et donc je prends sur moi pour le moment (et surtout, je me dis que jnai pas autant galéré pour avoir ce concours, puis l'an dernier, pour finalement baisser les bras aussi vite!! j'aurai trop peur de le regretter ensuite!!). Bon courage en tout cas.
shiloh Posté(e) 28 septembre 2010 Auteur Posté(e) 28 septembre 2010 Toujours en arrêt, je reprends lundi prochain Même si j'ai entamé une psychothérapie je suis toujours mal par rapport au fait de reprendre le (long) chemin de mes écoles. L'envie a du mal a revenir, pourtant je sais bien que je n'ai pas le choix: si je ne reviens pas la semaine prochaine ça va être plus dur aprés... Je suis en pleine déprime. Tous les jours je cherche et me renseigne ça et là pour changer de voie (métiers de bibliothécaire en BU, ou BUFM. Emploi administratif au sein de l'EN....) mais j'avoue que les chiffres me demotivent aussi (on vit une époque tellement dfficile en ce moment aussi!). Donc voilà, rien de bien joyeux... En plus je me sens terriblement fatiguée et la perspective de reprendre m'affaiblie encore plus. Je n'ai pas recontacté les syndicats car mon objectif était de reprendre et la culpabilité de mettre mes collègues dans la merde n'aidait pas (j'ai eu une reflexion d'une des PE avec qui je partage l'une de mes classes "quand tu sais que tu vas être absente previens moi que je puisse m'arranger pour prendre la classe ces jours-là"..... Bah oui c'est sur comme si je prevoyais à l'avance que j'allais être malade! Pfff Je me sens dans une impasse.
ariella Posté(e) 28 septembre 2010 Posté(e) 28 septembre 2010 Bonjour Shiloh, Moi aussi, toujours en arrêt et ce jusqu'au 7. J'aimerai sincèrement reprendre, mais je me sens pas de retourner sur ce poste. Je pense que je ne suis pas du tout faite pour gérer toute une école à moi toute seule même si il n'y a que 16 élèves répartis sur 4 niveaux (mais je peux vous dire que c'est archi usant...). Mon erreur a été de croire que je pouvais recommencer une nouvelle année. J'aurais dû participer au mouvement dès la première année, mais j'ai écouté mon entourage. J'attends de voir ce que va donner mon rendez-vous de la semaine prochaine avec le psy de la MGEN. Je ne sais pas si elle peut appuyer une demande pour changer de poste en cours d'année (je crois que je rêve bien haut là...mais je pense que retenter avec un niveau simple voire double et plus de direction serait un grand soulagement pour moi. Après je pense pas que ça intéresse vraiment l'IA, mais bon...). En tout cas, je pense que si le 7 au soir, j'ai pas de solutions concrètes, la reprise va être dans la douleur.
MissGirafe Posté(e) 28 septembre 2010 Posté(e) 28 septembre 2010 Je ne suis pas dans une situation aussi extrême que certaines ici mais je me pose quand même des questions concernant mon manque d'envie d'aller travailler, le sentiment de ne pas m'épanouir dans mon travail, et un assez grand mal-être qui n'est pas habituel chez moi... Je suis T1 avec une classe assez difficile en ZEP. Est-ce normal d'avoir du mal quand on débute ? Je veux dire au niveau du moral ? Je trouve tout triste : l'école, les élèves, moi, mes activités... Mes collègues me disent que l'école est "dure" (aucune mixité sociale, niveau économique très très bas...), que pour eux aussi les premières années ont été pénibles, qu'il faut s'y faire... (??) Qu'en pensez-vous ? J'ai vraiment besoin de lire des témoignages à ce sujet car je veux tenir le coup ! Mais en même temps ça me fait drôle de ne pas me sentir "heureuse" au travail...
Ygraine Posté(e) 28 septembre 2010 Posté(e) 28 septembre 2010 Début d'année (et de carrière) aussi difficile pour moi. Je suis seule dans l'école, ce qui n'arrange rien. Je ne m'éclate pas comme je l'espérais. C'est un peu "la corvée", pas envie d'y aller le matin. Je voulais des maternelles et me retrouve avec des CE1 CE2. D'un côté, ça donne une sorte d'excuse à mon mal être, et je me dis que je dois attendre un poste en maternelle pour enfin m'épanouir. Je pense qu'en T1, on patauge pas mal, et qu'on ne peut pas profiter vraiment de la classe et des élèves (surtout lorsqu'on ne les trouve pas attachants). Ce qui me ronge le plus, c'est le travail à fournir en dehors de la classe, le soir et le week end ! J'ai des crises de larmes avant de mettre au boulot tellement je n'ai pas envie des fois. J'espère que c'est un rythme à prendre et que ça ira mieux d'ici peu. En tout cas, à tous et toutes ! Et courage.
shiloh Posté(e) 29 septembre 2010 Auteur Posté(e) 29 septembre 2010 Ca ne me conforte pas de voir que je ne suis pas seule dans cette situation, car je souffre aussi pour vous (tout me parait insurmontable alors... Ma compassion augmente avec ), mais c'est vrai que du coup je me sens un peu moins seule. Finalement il est bien ce post car on peut epancher nos souffrances au quotidien et du coup se serrer les coudes. Non? (Perso je ne me donne plusle choix: lundi je reprends! ( ) et je vais essayer de tenir.... Question fierté et parceque je ne veux pas m'avouer vaincue (ni mettre mes collègues dans la merde (la circons du 93 où je suis n'a plus de zil pour les remplacements! Mal foutu mais c'est comme ça)). Pourtant y'a une collègue avec qui je travaille qui me semblait sympa au début et qui est vraiment conne avec sa dernière reflexion (ça donne pas envie de revenir dans cette école! elle m'a dans le colimateur pour mes absences sans savoir vraiment le fond du problème (de toute façon elle est space, elle comprendrait pas j'suis sure) et est dans les petits papiers de la directrice.... Alors ca va être super l'accueil mardi prochain dans cette classe là CARPE DIEM comme on dit .............
Invité mufab Posté(e) 29 septembre 2010 Posté(e) 29 septembre 2010 elle m'a dans le colimateur pour mes absences Et ben tant pis pour elle.
Kyra94 Posté(e) 29 septembre 2010 Posté(e) 29 septembre 2010 C'est pas trés cool de lui dire ça Moi même je m'angoisse de ce que peuvent penser mes collègues surtout ceux dont je prends la classe un jour par semaine... Je comprends cette appréhension Shiloh mais effectivement essaie de te dire que cette collègue tu ne la verras quasimement jamais de l'année (à part lors des conseils etc...). Rentre dans le moule c'est mon meilleur conseil
Héloïse44 Posté(e) 29 septembre 2010 Posté(e) 29 septembre 2010 Rentre dans le moule c'est mon meilleur conseil Excuse-moi, mais c'est un conseil qu'on peut appliquer quand on se sent bien, mais pas quand on se sent largué et qu'on se demande où est sa place. Enfin, bref...
titefee29 Posté(e) 29 septembre 2010 Posté(e) 29 septembre 2010 Salut! Moi j'en suis à ma 8ème année, et comme toi j'avais envie d'arrêter avant d'avoir commencé! Et 8 ans après ben c'est toujours pareil.. Chaque année je pense à une reconversion, mais pas facile! l'année dernière j'ai passé un concours dans la fonction pubique territoriale, mais j'ai échoué...tant pis, je recommencerai et encore et encore.... Du coup, pour l'instant, je vais au travail parce qu'il faut bien gagner de l'argent, et les vacances c'est cool lol.. J'ai un poste de remplaçante, et il y a un peu moins de pression que lorsque t'es titulaire d'une classe... Pas honte de dire que je n'ai pas la vocation et que j'ai envie de me réorienter...Toi non plus, ne te sens pas coupable d'en avoir marre, car je le vois bien dans les écoles où je passe, ceux qui prétendent qu'ils ADORENT leur métier et qui pourtant crèveraient presque le plafond de joie tellement ils sont contents de te refourguer leur classe...il y a beaucoup d'hypocrisie car ce n'est pas politiquement correct de dire que ce n'est pas le plus beau métier du monde...Je t'embrasse, bon courage!
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