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Aider un enfant précoce


sandrine66

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Non rien du tout par ici ... La psy qui le suivait jusqu'à il y a peu nous conseillait une école spécialisée à .... 150 km de chez nous :cry:

Je ne sais plus quoi penser, faire, j'avais tant espoir que ça aille mieux au CP ... lui aussi d'ailleurs ...

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Sandrine : cette question a peut être déjà été posée mais ton fils a-t-il passé un WISC qui chiffre son QI ??? Je ne veux pas te blesser , bien sûr en te posant cette question mais j'essaie de comprendre l'attitude de la PE . Pour ma part , j'ai eu une élève testée en GS avec un QI a 150 .J'ai aménagé sa scolarité puis elle est allée dans la classe de mon époux qui bosse dans le village à côté . Nous avons toujours pris en compte son potentiel , ça nous paraissait si évident .Je sais que ce n'est pas le cas de tous les PE car j'en connaît une qui jalousait cet enfant et les autres ....notre psy scolaire n'a jamais compris , ni nous , pourquoi nous en avons tant dans notre RPI .

Ne gâche pas ton fils ....je suis là et j'ai vraiment envie de t'aider à trouver une solution !

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La bonne école, la bonne maîtresse ou le bon maître, ce sont ceux qui conviennent à l'enfant.

Nous aussi, nous avions fait en sorte de mettre le petit dans une école qui n'était pas celle de son secteur, parce que nous étions convaincus de faire pour le mieux pour lui. C'était une erreur. Mais on a le droit de se tromper. L'important, c'est de savoir ensuite changer de cap.

Au moment où tout allait de plus en plus mal, nous n'envisagions pas le changement d'école: par peur d'envoyer à l'enfant le mauvais message "Quand ça ne va pas, on fuit", par peur de faire empirer les choses en lui faisant perdre ses repères et ses rares copains. C'est l'école (privée) qui nous a mis au pied du mur en disant qu'on ne voulait plus de lui (Ben oui, il pleurait de plus en plus, presque à longueur de journée, donc il dérangeait la classe et énervait la maîtresse qui était au fond désemparée, je crois...). Son pas ralentissait à l'approche de l'école et les larmes montaient. Il pleurait le dimanche soir parce que demain il y avait école. Il s'était mis à bégayer... D'après l'école privée, il fallait le mettre dans une structure spécialisée, avec des classes de 10 élèves et une pédagogie individualisée. (A mon avis, ce genre d'école est la bonne solution pour tout le monde ;) , mais y en a pas par chez nous, dommage).

La nouvelle que le petit ne resterait pas dans son école est tombée l'an dernier un semaine avant les vacances de la Toussaint. Le jour même, nous avons appelé l'IA (sans état d'âme, je l'avoue, puisque nous sommes justes parents et pas liés professionnellement à l'Inspection). L'inspectrice a été très bien: elle nous a dit que si c'était pour retourner dans l'école de notre secteur, ça pouvait se faire en moins d'une semaine.

A la rentrée de la Toussaint, Loulou est arrivé dans sa nouvelle école la boule au ventre. Il a retrouvé des copains de maternelle. Pendant un mois et demi, 2 mois, il a continué à pleurer sous stress mais de moins en moins souvent. (Le maître était assez inquiet, il n'avait jamais vu un môme dans un tel état). Mais le maître était exactement celui qu'il fallait pour notre loulou: Au fond, je crois que si ça a marché, c'est parce qu'il a accepté l'enfant qu'il avait devant lui, avec ses forces et ses faiblesses et n'a pas cherché à le transformer en un enfant standard ou idéal. Comme le petit est très fort en maths et que le maître aimait cette matière, il lui a donné des énigmes à résoudre et ils ont partagé le plaisir des choses difficiles. Petit à petit, le loulou s'est décrispé, à repris confiance. Au deuxième trimestre, il était suffisamment en confiance pour que le maître et lui puissent même évoquer avec humour le moment où la simple mention d'une dictée ou d'une difficulté mettait le bonhomme en larmes.

Si au début, notre bonhomme interloquait carrément les autres avec son comportement inexplicable (fondre en larmes pour une dictée, a-t-on idée?), petit à petit, en allant mieux, grâce à la valorisation du maître aussi, il a commencé à se faire de plus en plus de copains, jusqu'à être "la star" de la classe avec son groupe parce qu'ils étaient les premiers au défi maths de tous les CE2 (alors que la classe n'avait pas forcément la réputation d'être si bonne que ça). Mais soudain, ils étaient tous les champions!

A la fin de l'année, mon loulou a été tout étonné, quand le maître leur demandait de choisir chacun 2 copains à retrouver en CM1 d'être demandé comme copain de classe plus d'une dizaine de fois. Lui qui était si peu populaire avant, il a même été invité à des anniversaires!

Aussi incroyable que ça ait pu nous paraitre en octobre, quand il pleurait sur la route de l'école, en mars, il y allait en dansant!

Ce témoignage juste pour dire qu'il ne faut pas laisser perdurer une situation qui ne va pas et qu'il ne faut pas avoir peur du changement. L'endroit où ton bonhomme sera heureux est peut-être à portée de la main. (Et puis si ça ne va pas, on change et on change encore: la bonne place existe quelque part, il faut juste la trouver).

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Oursbleu, ton message m'a donné des frissons. Quel changement !

Mon fils ne pleure plus (il a pleuré un peu à la rentrée) mais il a une drôle d'attitude en allant à l'école (ce qu'il faisait déjà en PS: incontrôlable jusqu'au moment où je me garais surl e parking où il enfilait le costume de l'élève parfait et rebolotte le soir, impeccable jusqu'à la voiture où avait lieu l'explosion. C'est moins marqué mais il y a encore ce "changement")

Comme tu dis, il ne faut pas avoir peur du changement, mais changer n'est pas toujours aussi simple... notamment au niveau des dérogations...

Mais on ne peut pas laisser durer cette situation.

Sandrine : cette question a peut être déjà été posée mais ton fils a-t-il passé un WISC qui chiffre son QI ??? Je ne veux pas te blesser , bien sûr en te posant cette question mais j'essaie de comprendre l'attitude de la PE . Pour ma part , j'ai eu une élève testée en GS avec un QI a 150 .J'ai aménagé sa scolarité puis elle est allée dans la classe de mon époux qui bosse dans le village à côté . Nous avons toujours pris en compte son potentiel , ça nous paraissait si évident .Je sais que ce n'est pas le cas de tous les PE car j'en connaît une qui jalousait cet enfant et les autres ....notre psy scolaire n'a jamais compris , ni nous , pourquoi nous en avons tant dans notre RPI .

Ne gâche pas ton fils ....je suis là et j'ai vraiment envie de t'aider à trouver une solution !

Oui il a passé les tests, précocité mais pas avec un si gros chiffre (135)

La maîtresse n'a jamais mentionné sa précocité; L'autre jour elle m'a demandé si je voulais faire une équipe éducative (je n'ai pas compris pourquoi, je lui ai demandé ce qu'elle en pensait elle, elle m'a dit pas besoin ...)

Elle est dans le déni je pense, elle ne le connaît pas, il ne se dévoile pas non plus.

Et on passe pour des menteurs quand on dépeint celui qu'on a à la maison, l'opposé de ce petit bonhomme si parfait à l'école (il est toujours dans les extrêmes avec nous ... dans le bon comme dans le moins bon)

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Merci pour ta réponse Sandrine , je comprends bien que ça doit être douloureux de toujours répéter ! Ton fils est précoce ..et sa maîtresse ne le comprend pas .Ne t'occupes pas de ce qu'elle en pense car elle me semble fermée ! Un enfant peut avoir 2 comportements bien différents, un pour l'école et un pour la maison .Ce n'est pas si rare que ça et ça n'est pas forcément lié à la précocité

Tu n'as pas moyen de trouver une autre école ...j'allais te suggérer le privé mais oursbleu m'a refroidi .

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.j'allais te suggérer le privé mais oursbleu m'a refroidi .

Non, on ne peut pas généraliser. C'est une question de rencontre, d'alchimie entre un enfant et un enseignant. On ne peut pas exclure le privé ou le public sur le récit d'une mauvaise expérience. Pour notre loulou, ça s'est mal passé avec une enseignante du privé mais en CP par exemple, dans la même école, il était avec une maîtresse qui avait été fantastique avec lui. (Dommage qu'elle soit partie en retraite l'année suivante). Les petits précoces sont encore plus sensibles que les autres enfants au relationnel, donc quand ça va mal, ça va généralement très mal. Mais c'est un ressenti individuel.

Pour tout dire, une maman m'avait parlé du maître que le loulou allait avoir et qui allait lui ensoleiller la vie comme de quelqu'un de sévère et dur (et il l'était peut-être avec son fils à elle). Mais c'était exactement la personne qu'il fallait pour le notre.

La seule certitude qu'on a quand ça va mal et qu'on doit plonger dans l'inconnu, c'est que ça va mal et que ça ne peut pas durer. Le fait qu'un enseignant ait été très bien avec un autre enfant n'est pas une garantie. Comme le fait qu'un enseignant n'ait pas collé pour un autre n'est pas une fatalité. (Et ça n'aide pas à faire un choix...).

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Merci pour ta réponse Sandrine , je comprends bien que ça doit être douloureux de toujours répéter ! Ton fils est précoce ..et sa maîtresse ne le comprend pas .Ne t'occupes pas de ce qu'elle en pense car elle me semble fermée ! Un enfant peut avoir 2 comportements bien différents, un pour l'école et un pour la maison .Ce n'est pas si rare que ça et ça n'est pas forcément lié à la précocité

Tu n'as pas moyen de trouver une autre école ...j'allais te suggérer le privé mais oursbleu m'a refroidi .

Je t'avoue que je sais qu'il faut faire quelque chose mais je ne sais pas quoi. J'ai demandé cette école par dérogation car petite école, plus familiale que l'école de secteur, où je connaissais quelques collègues, en me disant que là bas il serait un peu plus "protégé".

Parfois je me dis que peut être l'an prochain, avec une autre instit ça ira mieux ... et puis aussitôt je me dis "encore 8 mois... c'est trop pour lui"

Aujourd'hui j'en ai discuté avec mes collègues (ben oui ça me pèse ...) et je travaille justement dans l'école de secteur. Ma directrice m'a demandé si je pouvais le mettre dans cette école. J'avoue que j'y ai pensé mais je me demande si à terme c'est une bonne idée ... (grosse école, cette année j'y suis, le petit voisin dont il est sous la coupe y est aussi bref ...)

Mais je suis tellement perdue que j'étudie toutes les possibilités ... en tout cas dans cette école il tente de nourrir un peu plus les enfants (un de mes anciens élèves de GS qui est donc au CP est lecteur et il intègre le ce1 pour la lecture, une petite de ce1 non lectrice va au cp pour la lecture ...) dans l'école de mon fils c'est "tout le monde avance au même rythme...

Après j'ai peur d'être dans l'embarras par rapport aux collègues de cp, je connais mon fils, je sais que vu comme ça, il ne "paraît" pas si intelligent (peur sûr de lui, lent ... et donc si c'est pour avoir de nouveau des remarques sur ces points là ...)

Bref oui il faut un changement mais lequel.... quelle école? quel enseignant ? (je ne connais pas les enseignants du coin) et le mot qu'il a écrit hier à son petit copain voisin ("tu sais que je suis nul") me revient en tête et ça me fait mal au coeur ...

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Aujourd'hui j'en ai discuté avec mes collègues (ben oui ça me pèse ...) et je travaille justement dans l'école de secteur. Ma directrice m'a demandé si je pouvais le mettre dans cette école. J'avoue que j'y ai pensé mais je me demande si à terme c'est une bonne idée ... (grosse école, cette année j'y suis, le petit voisin dont il est sous la coupe y est aussi bref ...)

Avec des enfants comme les nôtres, on n'aura jamais de certitude de faire le bon choix sur le long terme. L'important à mes yeux est de résoudre aujourd'hui les problèmes d'aujourd'hui. (Il sera bien temps demain de résoudre ceux de demain).

Si tu le changes d'école et qu'il y est mieux, juste cette année, juste 2 ans, c'est toujours une année ou deux ans où il ira mieux. Il aura le temps d'apprendre et de comprendre que quand les choses se passent mal avec quelqu'un, ça peut venir de l'un comme de l'autre. Une expérience réussie dans une classe lui reboostera sa confiance en lui. J'en discutais avec le maître de mon loulou l'an dernier, en lui disant que si le bonhomme se retrouvait dans les mêmes conditions, étant toujours hypersensible, perfectionniste et sujet au stress, il aurait le même comportement. Le maître m'a dit que non, qu'entre temps, le petit aurait grandi, qu'il se souviendrait de ce qui s'était passé en CE2 et qu'il pourrait se rappeler de ce CE2 réussi pour prendre son mal en patience. En plus, plus on est grand plus le temps semble passer vite, donc plus on a la force de serrer les dents en attendant que ça passe...

A mon avis, l'urgence pour ton bonhomme, c'est de quitter cette classe où il va mal. Ensuite, en fonction de ce qu'il vivra ailleurs, il sera temps d'ajuster son parcours pour faire au mieux. Mais ce n'est pas facile.

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Sandrine,

Ca fait maintenant 11 ans que je me dis que "l'année prochaine ça ira mieux"...et 9 ans que "l'année prochaine ça ira mieux".

Même si pour ma fille ce n'est pas tant l'école le problème mais "les autres".

Dur d'avoir des enfants EIP, presque plus dur que d'avoir un enfant handicapé (j'ai cette "chance" d'avoir les 2) car le handicap est reconnu et on dispose d'aides (enfin...bref...) alors qu'EIP...

J'avoue que je ne sais trop quoi faire non plus, là je pense déscolariser ma fille une nouvelle fois.

J'espère que tu trouveras vite une solution pour ton fils (as-tu essayé de lui faire faire des ateliers avec des pédagogies différentes, type Montessori ?).

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Courage à toi aussi Anwa, j'ai lu pour ta fille :wub:

Quand je dis que j'aurais préféré avoir un enfant en difficultés scolaires (remarque il a tout pour l'être ...) on me regarde comme ça :blink:

Mais au moins on pourrait mettre des choses en place ... Là rien ...

Moi aussi je songe à la déscolarisation ... seulement deux ans d'école pour nous et tellement de doutes,questions souffrances pour lui ...

Des ateliers dans quel cadre? Je dois recontacter l'ANEIP ...

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Chez moi, les psy scolaires reçoivent les parents d'enfants dits EIP et voient les enfants. J'ai même vu des équipes éducatives pour eux.

Je sais même qu'il y a parfois des accueils particuliers dans certains collèges (les élèves sont accueillis dans les classes banales de leur niveau et bénéficient d'un encadrement à côté).

Attention à certaines associations d'enfants EIP qui participent parfois à créer des conflits entre familles et école (ou tous ceux qui ne comprendraient pas ces enfants) et vantent le bénéfice de rencontre entre "génies".

Leurs soit-disant spécialistes ne sont parfois diplômés de rien du tout ...

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