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Aider un enfant précoce


sandrine66

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Le problème c'est que s'il n'a pas appris à travailler quand il était petit, l'enfant précoce ne saura pas comment travailler quand le besoin se fera sentir. Toute sa motivation n'y pourra pas grand chose. A un moment, lire la leçon entre 2 portes pour la connaitre parfaitement ne suffit plus, et à ce moment là, passer plus de temps pour lire une leçon ne suffit pas à l'apprendre.

Quand on lui demande s'il travaille, il travaille effectivement: il passe du temps à son bureau sur ses cours. Mais il n'est pas efficace.

Avec de la "chance", ce genre de chose arrive tard dans la scolarité de l'ado. Parfois, avec une bonne mémoire immédiate, les vieilles méthodes marchent jusqu'au bac, plus souvent c'est en 4ème ou en 2nde que ça coince.

Pour ceux pour qui ça marche jusqu'au bac, ce sont des enfants qui révisent toute leur année de terminale en 2 semaines. Mais qui s'ils passent ensuite des concours où le volume de connaissances à digérer est autrement plus important, vont se rendre compte que même en révisant pendant 3 mois, ils ne mémorisent que les 2 dernières semaines... Et là c'est la panique! Parce qu'ils ne comprennent pas ce qui ne marche plus. Parce que personne ne sait qu'ils ne savent tout simplement pas apprendre. Alors, l'ado ou le jeune adulte se donne le rôle de celui qui s'en fiche, qui travaille à minima, qui "optimise", ben oui, pourquoi se tuer à avoir un 16 si un 11 suffit. Mais à l'intérieur de lui, il est malheureux parce qu'il aimerait réussir à avoir le 16, il serait prêt à tout faire pour l'avoir mais il n'a pas le mode d'emploi. Et il ne sait même pas qu'il y a quelque chose à savoir qui lui manque. Donc il n'ira pas voir un prof pour lui avouer qu'il ne sait pas apprendre. Il pensera qu'avant il était intelligent et que maintenant, il est devenu bête.. (Ne dit-on pas d'ailleurs parfois que l'adolescence, c'est l'âge bête, eh ben ça y est!)

C'est une des raisons pour lesquelles je pense qu'il est important que tous les enfants soient confrontés petits à des exercices et à des problèmes qui leur soient un peu difficiles. Pour qu'ils aient une chance d'apprendre à apprendre, en même temps que les copains.

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Ou alors il continue sa scolarité sans souci, toujour en lisant ses leçons entre deux portes, en rédigeant ses devoirs de français ou de philo au bistrot du coin, en se disant que les partiels étant al semaine suivante il serait bon qu'il s'y mette.... et en réussissant le consours de PE du premier coup, en bossant à plein temps et en ayant un bébé de quelques mois.... et il se retrouve bien dépourvu à l'IUFM lorsqu'il faut monter des plans de séquences ou de séances... Hé oui! Là l'ex enfant EIP se rend copte qu'il faut tout un tas de stratégie et des étapes pour apprendre, comprendre et retenir.... mais ça va, il s'en sort.... et tout va bien!!

Ma fille est EIP. Aucun saut de classe, malgré les propositions des enseignantes. Elle ne s'ennuie pas, elle n'est ni déprimée ni turbulente. Elle est avec ses copines, qu'elle a eu du mal à se faire ( d'où mon argument contre le saut de classe: l'équilibre affectif ). A la maison, les devoirs sont faits en 2 temps trois mouvements, et on fait autre chose: sciences, anglais. J'ai de la 'chance', elle a le même profil que sa mère, ce qui facilite grandement les choses. Je peux percevoir ses inquiétudes, lui donner les outils et les ressources dont elle a besoin. Cette année, à 8 ans, elle se sent enfin à sa place... POurvu que ça dure ( sinon, on s'adaptera). Ah oui, elle est suivie par une psy très compétente, qui a su comprendre son fonctionnement et a pu lui apporter l'aide dont elle avait besoin. Mais le suivi n'avait rien à voir avec le fait d'être EIP. Disons qu'être EIP a aggravé un traumatisme, puisqu'elle a pu percevoir beaucoup plus qu'elle n'était capable de gérer émotionnellement... Peu à peu, tout semble rentrer dans l'ordre de ce côté là. Elle s'éclate à l'école, lis ou dessine quand elle a fini, voire écrit des histoires qu'elle transforme en 'livres' en utilisant paint ou paintnet sur mon ordi le soir.

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Ou alors il continue sa scolarité sans souci, toujour en lisant ses leçons entre deux portes, en rédigeant ses devoirs de français ou de philo au bistrot du coin, en se disant que les partiels étant al semaine suivante il serait bon qu'il s'y mette.... et en réussissant le consours de PE du premier coup, en bossant à plein temps et en ayant un bébé de quelques mois.... et il se retrouve bien dépourvu à l'IUFM lorsqu'il faut monter des plans de séquences ou de séances... Hé oui! Là l'ex enfant EIP se rend copte qu'il faut tout un tas de stratégie et des étapes pour apprendre, comprendre et retenir.... mais ça va, il s'en sort.... et tout va bien!!

Ma fille est EIP. Aucun saut de classe, malgré les propositions des enseignantes. Elle ne s'ennuie pas, elle n'est ni déprimée ni turbulente. Elle est avec ses copines, qu'elle a eu du mal à se faire ( d'où mon argument contre le saut de classe: l'équilibre affectif ). A la maison, les devoirs sont faits en 2 temps trois mouvements, et on fait autre chose: sciences, anglais. J'ai de la 'chance', elle a le même profil que sa mère, ce qui facilite grandement les choses. Je peux percevoir ses inquiétudes, lui donner les outils et les ressources dont elle a besoin. Cette année, à 8 ans, elle se sent enfin à sa place... POurvu que ça dure ( sinon, on s'adaptera). Ah oui, elle est suivie par une psy très compétente, qui a su comprendre son fonctionnement et a pu lui apporter l'aide dont elle avait besoin. Mais le suivi n'avait rien à voir avec le fait d'être EIP. Disons qu'être EIP a aggravé un traumatisme, puisqu'elle a pu percevoir beaucoup plus qu'elle n'était capable de gérer émotionnellement... Peu à peu, tout semble rentrer dans l'ordre de ce côté là. Elle s'éclate à l'école, lis ou dessine quand elle a fini, voire écrit des histoires qu'elle transforme en 'livres' en utilisant paint ou paintnet sur mon ordi le soir.

N'est-ce qu'une question de chance, ou bien l'attitude des parents face à la précocité, à l'école, est bien ce qui entre le plus en ligne de compte pour ce sujet ?

Ta fille me semble en bon chemin ...

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  • 9 mois plus tard...

Je remonte ce post car l'année avance et mon fils perd toute confiance en lui. Il a deux maîtresses et il craint l'une d'elles, au point d'avoir des angoisses, de se mettre une grosse pression.

Il ne sait pas travailler. En CP il a "attendu" que l'année se termine, s'ennuyant ferme en classe. Cette année au CE1 il faut intégrer un max de notions nouvelles (ce qui ne lui pose aucun souci, sauf au moment du travail écrit) il faut travailler plus vite, écrire plus. Lui est lent, un peu rêveur, se dit déconcentré par les bavardages dans la classe, le bruit, les cris de la maîtresse. Il compte les jours d'école, saute de joie le vendredi soir, et rentre de l'école dans un état d'énervement et d'agressivité (je ne remets pas tout sur la faute de l'école puisque pendant quelques semaines il a eu du mal à trouver sa place à la récré, il passait son temps tout seul. Là ça va mieux)

En ce moment je m'interroge sur les récréations qu'il passe dans la classe à rattraper son retard. Je comprends la maîtresse, je lui ai dit, mais là ça devient systématique et du coup il a ensuite du mal à retrouver sa place avec son groupe de copains, il ne se "défoule" pas, il stresse aussi car souvent pas d'adultes dans la classe (ouverte sur la cour) . Mais bon il parvient à terminer le plus souvent donc ... on peut penser que "ça lui permettra de comprendre"

Ce qui m'interroge aussi c'est le "cloisonnement" dans la classe entre les groupes (fort/moyen/faible) Mon fils est dans le groupe des moyens (il a un livret d'évaluation très bon) car il est lent et ne participe pas du tout (la maîtresse reconnaît qu'il a les bonnes réponses, qu'il sait toujours où on en est même s'il ne paraît pas écouter)

Du coup lui qui passe son temps à se rabaisser (je suis nul, minable), à se comparer aux autres se retrouve "coincé" dans cette position. L'autre jour je l'emmène à un anniversaire et là une petite de sa classe me dit "moi aussi j'ai sauté une classe mais je travaille vite, pas comme Tom" . Ca m'a fait un petit quelque chose car mon titi m'a regardé d'un air ... un peu gêné.

Il reconnaît qu'il est lent mais souvent il cherche trop compliqué, parfois il rêve, parfois il ne parvient pas à se concentrer. Mais est-ce une raison pour faire de la récréation un moment de travail de façon systématique? Quelle image l'école doit-elle lui renvoyer de lui même? Est-ce possible de différencier un minimum afin qu'il retrouve un peu de confiance en lui et se sente capable ?

Je me suis rendue compte qu'il ne savait pas colorier (toujours des remarques négatives là dessus dans les cahiers) Outre le fait qu'il n'aime pas ça (qui explique le fait que j'ai tardé à m'en apercevoir ... ) il a aussi une mauvaise position des doigts, du poignet (dont j'ai parlé au CP mais pas prise au sérieux pas la maîtresse, j'ai tenté de lui expliqué à la maison mais il m'envoie bouler) et donc il colorie mal, met du temps à écrire (il a un très belle écriture et un très grande exigence sur la hauteur et la formation des lettres) et fatigue +++

Je le sens mal, pas confiant, en train de se dévaloriser. J'ai demandé une équipe de suivi (première équipe faite en septembre) mais je sais pertinemment que l'école n'a rien mis en place (pourtant des choses ont été évoquées) ,ce qui me met j'avoue un peu en colère.

Que puis-je faire, dire pour l'aider à se sentir moins mal?

Merci

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Bonjour,

J'ai eu un élève précoce dans mon école avec un profil similaire à ton loulou. Il a plus ou moins bien été accueilli par les collègues de l'école, ces petits sont des paradoxes dans nos systèmes d'éducation de masse.

Les parents se sont tournés vers une association regroupant des parents d'enfants précoces et une graphothérapeute qui l'a aidé à mieux écrire. Une aide par une psy bien au fait de la précocité peut aussi l'aider à surmonter ses angoisses.

Il me semble que dans ton département ces associations sont bien implantées, en connais-tu ?

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Je pense que tu devrais lui lâcher les baskets. Ça vous permettrait à tous les deux de souffler et de vous con,centrer sur autre chose.

Je n'écris pas ça méchamment, ne râle pas, ne le prends pas mal, mais je te lis depuis plusieurs années, sur plusieurs sujets, et il me semble que tu resteras dans l'impasse avec ton fils tant que tu accorderas tant d'importance à son bien-être à l'école.

Un enfant, c'est très malin. Il sent bien que tu juges en permanence l'école et ses enseignants, que tu cherches ailleurs que chez lui les raisons de ses difficultés.

Et plus il va grandir et plus il va en jouer. C'est normal. Il est normal.

Au CE1, corriger la position des doigts sur le crayon, c'est un peu tard. Ça aurait dû être corrigé à l'école ET à la maison bien plus tôt.

Par contre, en tant que maman soucieuse de son avenir, tu DOIS exiger de lui qu'il s'applique, qu'il termine son travail à temps.

C’est ton boulot de mère et il a besoin de l'entendre.

Je me souviens de discussions sur la précocité que nous avons eues ici et ailleurs et c'est exactement l'écueil : un enfant peut être précoce, mais il s'agit d'une chance, pas d'un handicap. Il le devient quand on s'y attache trop et quand on cherche trop les responsabilités ailleurs.

J'étais probablement précoce, lorsque j'étais élève. J'écrivais comme la bête à groin, je bâclais mon travail, je pensais à dix mille choses à la fois, j'étais parfois seule pendant la récréation, ..., mais j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont très tôt remonté les bretelles en exigeant de moi que je sois soigneuse, studieuse, .., tout en "surfant" sur ma curiosité en multipliant les occasions peu onéreuse (je suis fille d'ouvriers) d'ouvrir mon esprit et d'aiguiser ma curiosité.

Donc je me faisais copieusement eng... à la maison dès que la maîtresse m'arrachait la page, et j'entendais mes parents encourager mon enseignante à être stricte.

Je n'ai jamais senti, enfant, que mes parents avaient un doute sur mes enseignants. Je les ai toujours sentis, bien au contraire, sur la même longueur d'ondes.

Je suis certaine que c'est ce qui a facilité mon bon ressenti de l'école et les bonnes relations entre mes enseignants et mes parents.

A partir du moment où un enfant, a fortiori un enfant intelligent, ne sent pas chez ses parents un respect des enseignants ni une volonté qu'il trouve en lui les capacités à mener un effort à son terme, il sera malheureux, c'est certain.

Bon courage !

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Ah tiens tu me tutoies maintenant?!

Mon fils se fait lui aussi remonter les bretelles. Il n'est pas un enfant roi contrairement à ce que tu sembles croire. Je lui ai dit fermement qu'il devait faire tous les efforts nécessaires pour terminer son travail en temps et en heure. Qu'il en était capable.

Je ne prends pas un malin plaisir à "entretenir" ce malaise, contrairement aussi à ce que tu sembles écrire. Je lui "lâche" les baskets, jusqu'au moment où tout explose et où le quotidien devient juste invivable. Et avec sa psy nous cherchons des pistes, nous faisons un travail sur nous à la maison. Quand l'école fait la sourde oreille et ne tient absolument pas compte d'une particularité qui peut être handicapante pour une partie des enfants précoces, je ne peux rester de marbre. Si toi tu as été précoce et épanouie à l'école , c'est tant mieux pour toi; Il y a des exemples où la précocité est réellement un facteur à prendre en compte, sans quoi on demande à l'enfant "d'être autre" .

Quant à la position des doigts, j'aurais du filmer les moments où j'ai tenté de lui corriger à la maison (tandis que l'école s'en moquait éperdument ... eh oui je juge encore une fois hein mais c'est bien ce qui s'est passé, dès la MS j'en ai parlé)

Parce qu'en plus d'être précoce il a un trouble du développement qui se caractérise par une très grande agressivité et une grande résistance à l'autorité à la maison. Autorité qui est bien présente, malgré ce que tu dis, puisque remarquée par les psy et même l'éducatrice à domicile ...

Bref je m'arrête là parce que j'entends bien ton discours "il est enfant il doit obéir, sa précocité n'excuse rien" Discours qui va à l'encontre de celui de tous les professionnels que j'ai rencontrés, des parents avec qui j'ai pu en discuter, y compris ma belle soeur qui a tenté de se "conformer" et qui y a laissé pas mal de plumes.

Tu as le droit de le penser et j'ai le droit de penser qu'un enfant précoce qui a un fonctionnement intellectuel différent (et même selon certains opposé à celui auquel on fait appel dan le système éducatif) et tous les autres paramètres (dévalorisation, manque de confiance ...) a besoin qu'on prenne tout ça en compte.

Parce que si j'avais fait la sourde oreille et si j'avais simplement écouté le discours des bien pensants, mon fils en aurait je pense fait les frais et nous serions probablement passés à côté d'un éventuel trouble plus important pour lesquels il passera des tests (bientôt je l'espère)

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Je tutoie en effet mes collègues, même si j'avoue avoir été très surprise de constater que tu en étais une, la première fois où j'ai lu les propos de défiance que tu avais à l'égard des enseignants de tes enfants.

Je pense surtout que tu n'es pas prête à écouter d'autres discours que le tien et c'est dommage, car ceux-ci t'envoient dans l'impasse dans laquelle hélas tu es, et si je me fie à celle dans laquelle se sont engouffrés tous ceux de mes parents d'élèves qui ont agi de la sorte, tu n'es pas prête, hélas, d'en sortir, même en diabolisant les enseignants et autres personnes qui te contredisent.

Dommage pour toi et surtout pour ton fils, car c'est le grand perdant de cette histoire.

Heureusement que tous les parents d'enfants précoces n'écoutent pas ces sirènes du "cépamoicélautr'" et refusent de ne chercher qu'ailleurs les raisons des difficultés de leurs enfants, à supposer que la précocité soit un handicap.

J'ai, depuis le début de ma carrière, heureusement, eu surtout des réussites, à ce niveau, et je reçois encore aujourd'hui les remerciements de parents de mes "précoces" à qui j'ai, ou non, fait sauter une classe et qui sont devenus bacheliers S avec mention très bien et admis en prépas et grandes écoles.

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Ben voui c'est tout de ma faute et je me remets jamais en question ... Qu'est ce que tu me connais bien !!!

Bravo pour ton analyse très fine et pertinente de la situation; As-tu songé à devenir psy? Ou voyante extra lucide?

Bon je préfère que nos échanges en restent là. Je continuerai de poster ici (ou là) et tu as tout autant le droit que moi de le faire.... (mais si tu pouvais juste arrêter de juger les autres .... toi qui accuses les autres de le faire)

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La précocité n'est pas un handicap mais peut en devenir un. Un enfant precoce est tout de même un enfant différent et en tant qu'enseignant on doit en tenir compte. Leur cerveau fonctionne différemment et ils sont souvent angoissés. On peut être une maman exigeante et du côté systematique des enseignants et avoir un enfant précoce en échec scolaire. Un suivi psy peut être nécessaire et pas forcément suffisant.

Bref être parent d'un enfant différent est très compliqué et il est quand même normal de se soucier du bien etre de son enfant.

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La précocité n'est pas un handicap mais peut en devenir un. Un enfant precoce est tout de même un enfant différent et en tant qu'enseignant on doit en tenir compte. Leur cerveau fonctionne différemment et ils sont souvent angoissés. On peut être une maman exigeante et du côté systematique des enseignants et avoir un enfant précoce en échec scolaire. Un suivi psy peut être nécessaire et pas forcément suffisant.

Bref être parent d'un enfant différent est très compliqué et il est quand même normal de se soucier du bien etre de son enfant.

Je n'ai pas écrit le contraire.

Mais la situation présentée est différente puisque les enseignants sont régulièrement incriminés, et je pense qu'on rend son enfant différent plus qu'il ne l'est au départ par l'attitude qu'on va avoir vis à vis de sa différence.

Tous les enfants sont différents, même entre 100 et 120 de QI. Et ces différences peuvent être ou devenir une chance ... ou un handicap.

De plus, même un enfant différent peut être poli, appliqué, respectueux, ..., à la mesure de ses capacités bien sûr.

Je pense particulièrement aux enfants privés d'un ou plusieurs membres, de naissance ou de façon accidentelle.

Malgré tout, il leur faudra dépasser ce handicap (important, pour le coup) pour pouvoir vivre dans la vraie vie et réussir.

Si leurs parents les confortent dans le schéma "mon pauvre enfant", ils ne s'en sortiront pas et il est même probable qu'ils développeront d'autres difficultés.

Par contre, l'attitude de leurs parents peut les amener à surmonter ce handicap et devenir des champions, comme les sportifs handisport, mais aussi aux artistes handicapés physiques ou mentaux.

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