oursbleu Posté(e) 17 décembre 2012 Posté(e) 17 décembre 2012 Maman de deux de ces enfants un peu différents, suis en souffrance, d'une certaine manière. Aussi, toute main tendue, tout échange ouvert et sans jugement est comme une bouffée d'oxygène. Pas besoin de communautarisme. Juste de pouvoir parler, être écouté(e), et conseillé(e) pour aider mes garçons à affronter la vie, la classe au mieux. Je crois que seuls les parents d'enfants dits précoces, peuvent se reconnaître dans cette solitude. Même et surtout en tant qu'enseignant(e). Tu as très bien résumé, je pense exactement pareil . Idem. D'ailleurs, à partir d'aujourd'hui ma fille qui était en 6ème, est déscolarisée. Même ressenti que vous. Parfois, on a juste besoin d'un peu d'écoute et de compréhension. (Parce que des conseils, des jugements et des critiques, on en reçoit parfois tellement tant qu'on en a à revendre!) Courage à toi et à ta louloute, Anwamanë.
sandrine66 Posté(e) 17 décembre 2012 Auteur Posté(e) 17 décembre 2012 Oh Anwa Courage à toi et à ta fille.
lamed Posté(e) 17 décembre 2012 Posté(e) 17 décembre 2012 Anwa courage . N'hésite pas à venir nous parler , ça fait du bien de partager ses peines !
niniee Posté(e) 20 janvier 2013 Posté(e) 20 janvier 2013 Bonjour, je suis maitresse de CE2 et 1 EIP détecté dans ma classe et surement 1 autre en passe de le devenir (la psy va bientot lui faire passer des tests) j'aimerais avoir des conseils sur ce que je peux mettre en place avec ses 2 élèves. Merci pour tous les conseils et aussi pour vos témoignages car on est pas formé du tout à la précocité (qui pour beaucoup veut dire en avance or c'est faux) Par contre quand je lis certains témoignages je me dis que finalement dans mon école on fait du bon boulot (refuser un passage en CP d'un enfant qui sait déjà lire c 'est pratiquement du déni professionnel enfin.... et que dire de la psy qui dit : il doit être mis face à ses responsabilités heu .....courage....)
sandrine66 Posté(e) 21 janvier 2013 Auteur Posté(e) 21 janvier 2013 Niniee je n'ai pas de conseils "pratiques" à te donner (je n'ai eu qu'une fois un enfant que je savais EIP, en début de carrière mais dans le refus total de l'école) En revanche, juste être attentive à son "bien être" je dis ça entre guillemet car bien entendu c'est ce qu'on vise pour chacun de nos élèves mais l'enfant précoce a un positionnement en tant qu'enfant, en tant que sujet d'un groupe, parfois problématique. Pour ma part, rien de plus niveau "accompagnement" de mon EIP à moi, il répète qu'il va à l'école pour apprendre ... et attend ... Mais bon d'après sa maîtresse tout va bien, ce qui n'est pas le son de cloche de mon fils ni de sa psy. Sans lui refaire sauter une classe tout de suite, je pense qu'il aurait été possible de différencier un minimum (pour exemple il lit des textes de ce1, avec la compréhension... ) Mais visiblement, cette année, aucune différenciation. En revanche, il prend du retard sur l'écriture, rien n'est terminé dès que c'est écrit . Bref je suis très déçue et je pense refaire un point avec la maîtresse d'ici les vacances sur ces travaux non terminés systématiquement.
niniee Posté(e) 21 janvier 2013 Posté(e) 21 janvier 2013 C'est bien dommage qu'il n'y ait pas de différenciation.... Et dire que je culpabilise quand je n'en fait pas ici la différenciation est quotidienne, encore cette après midi où j'ai travaillé avec 3 groupes en maths sur la même notion car pas possible sinon....
virginierib Posté(e) 4 février 2013 Posté(e) 4 février 2013 Bonjour, Je ne pensais pas venir sur ce post un jour... mais il y a quelques mois, lors d'une formation, une collègue a laissé sous entendre que j'avais les caractéristiques d'une enfant précoce. Je n'y ai pas prêté plus d'attention que cela... Jusqu'à ce que l'institutrice de mon aîné me dise qu'elle pensait que celui-ci pouvait être précoce (grande émotivité, réactif aux injustices, fonctionnement particulier en maths...). Elle me demande de commencer par lui faire passer un bilan ortho. Enfin, mon deuxième petit garçon est en Moyenne section et en novembre j'ai découvert par hasard qu'il avait appris à lire tout seul. Du coup je commence à me renseigner sur la précocité et... je nous retrouve dans les descriptions... De plus ce dernier a quelques difficultés surprenantes en graphisme; ce qui est encore un signe. Alors je suis dans le doute complet, j'ai pris RDV pour les deux pour des bilans ortho, mais que faire ensuite? Je me fais plus de souci pour l'aîné qui est très susceptible, angoissé, a une émotivité exacerbée et manque cruellement de confiance en lui. Mon deuxième est volontaire et perfectionniste tout en étant tout à fait conscient de ses limites. Bref, d'un côté je doute (et je me demande si ce n'est pas "juste" une mode), et de l'autre, après avoir beaucoup lu sur la précocité, je suis inquiète. Quel est le parcours à suivre, pour être fixé, et pour les accompagner au cas où? Merci!
Goëllette Posté(e) 4 février 2013 Posté(e) 4 février 2013 et de l'autre, après avoir beaucoup lu sur la précocité, je suis inquiète C'est bien ce passage qui m'interpelle. Avant, tu ne te faisais pas de soucis, et maintenant, si ? As-tu réellement besoin de connaître le QI de tes enfants ou de leur faire faire un bilan en orthophonie ( ) pour les aider à vaincre leur manque de confiance en eux ou leurs difficultés en graphisme ? Plus tu chercheras, et plus tu trouveras du soucis à te faire. Que proposent les enseignants de tes enfants ? Un passage anticipé ?
virginierib Posté(e) 4 février 2013 Posté(e) 4 février 2013 Connaître le Qi ne m’intéresse pas (cela dit c'est la seule mesure qui permet de poser un diagnostique reconnu).. Les maîtresses veulent pouvoir s'appuyer sur un diagnostique pour mieux comprendre mes enfants et être au plus près de leurs besoins . Personnellement, je ne suis pas pour un passage anticipé sauf si je sens qu'ils perdent le goût d'aller à l'école; ce qui pour le moment n'est pas le cas, mais des aménagements pourraient être envisagés. Elles pensent qu'un bilan ortho pourrait nous permettre de situer les enfants par rapport à une moyenne, et serait une première étape ( avant un diagnostique plus approfondi, si nécessaire sur lequel elles s'appuieraient au cas où, pour un passage anticipé si les aménagements ne sont pas suffisants) Bref pour le moment on est ds une forme de pré diagnostique pour anticiper. En réalité je n'étais pas inquiète avant d'avoir rencontré les maîtresses, j'ai eu le sentiment que plus la précocité était reconnue tard, plus c'était difficile... Et j'avoue que l'écriture de mon n°2 est très surprenante: écriture en miroir et à l'envers par moment (normal en MS...), mais la forme graphique n'a parfois pas grand chose à voir avec la forme initiale...
laucanhel Posté(e) 4 février 2013 Posté(e) 4 février 2013 Quel est le parcours à suivre, pour être fixé, et pour les accompagner au cas où? Il faut tout simplement leur faire passer un test de QI auprès d'un psychologue, de préférence qui ait l'habitude des enfants précoces. pour avoir une adresse, tu peux te rapprocher des assos de parents (ANPEIP ou AFEP). Le bilan ortho est inutile, elles sont déjà bien assez débordées comme ça ! Ceci dit, avoir un enfant précoce n'a rien d'inquiétant en soi, c'est juste une particularité dont il faut tenir compte, sans en faire la cause (ou la justification) de tout !
sandrine66 Posté(e) 4 février 2013 Auteur Posté(e) 4 février 2013 J'allais remonter ce post... Tu peux contacter la psy scolaire qui pourra leur faire passer des tests mais sans aiguillage le plus souvent. Tu peux aussi leur fait passer ces tests en privé, bref sans les tests, tu ne peux pas savoir s'ils sont précoces ou non. Mais en même temps, on peut se demander à quoi servent les tests ... Dans notre cas pour "justifier" un saut de classe. Tu peux d'ores et déjà contacter une assoc si tu en ressens le besoin. Mais s'ils n'ont pas de difficultés particulières (intégration, difficultés scolaire...) on peut aussi être partisans de ne rien faire . Pas facile de savoir en réalité. Pour ma part j'allais remonter ce post car ce soir mon fils s'est effondré en larmes. Il est redevenu extrêmement dur depuis quelques jours, violent avec son frère, insolent avec nous. Avec des changements d'humeurs fréquents. Des larmes aussi. J'ai failli appeler la psy scolaire avant les vacances de noel car il disait se sentir rejeté, il se faisait traiter de nul, de bébé. Puis la maîtresse m'a dit "tout va bien" et ses "plaintes" à lui se sont estompées (il était à fond dans l'attente et l'euphorie des vacances ) Et ce soir, il s'est mis à pleurer, disant que "ses copains" ne lui donnent pas le droit de jouer avec eux, copains qui après discussion n'en sont pas. En réalité il ne sait pas ce que c'est que d'avoir un copain ... en maternelle déjà il était rejeté par le petit leader duquel il voulait être le copain (la maîtresse m'ayant même dit que le "pauvre gamin en avait assez" de mon fils) Nous ne sommes pas asociaux mais il est vrai qu'on reçoit peu, nous sommes assez "timides" de famille et je savais que mon fils ne serait pas extraverti. Mais j'ai eu bon espoir qu'il aille vers la relation aux autres vers 4 ans et demi, quand il se tentait de se mêler aux jeux des autres, parfois sans succès mais qu'importe, lui qui était tant dans le contact avec l'adulte ... Le voilà maintenant incapable de se faire des copains ... et le voir pleurer pour ça m'a fendu le coeur. Que puis-je faire? Contacter la psy scolaire? Demander au Cmpp s'il existe des "groupes" qu'il pourrait intégrer? Je suis perdue et le savoir si triste et si révolté à la fois ça me fait mal au coeur ...
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