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Posté(e)

Tout à fait d'accord. Pour notre fils pas de saut de classe effectif, nous avisons au jour le jour et sommes très attentifs à son côté psychologique pour qu'il soit au mieux. Son frère semble prendre le même chemin mais est bien plus équilibré.

  • 4 mois plus tard...
Posté(e) (modifié)

J'arrive bien après la bataille mais le judo me semble effectivement très bien, la musique aussi, bien sûr !

Saut de classe, pas saut de classe ? Discussion récente avec des amis qui ont fait "tester" une de leurs filles (deux autres vont l'être prochainement) parce qu'ils pensent que faire sauter des classes est LA solution.

Quant à moi, cela a été rapidement évoqué en fin d'année dernière pour mon aîné, j'ai coupé court en disant que je m'y serais opposée : je voulais qu'il profite de la maternelle jusqu'au bout. Il vient de se rendre compte qu'il est capable de déchiffrer. Par contre, il y a des jours où il va à l'école à reculons et dit qu'il s'ennuie, ce n'était encore jamais arrivé... Jusqu'ici, il était tombé sur des enseignants qui "lui donnaient à manger" (comme on dit), ça ne semble plus être le cas. Il me faudra peut-être prendre RDV avec sa maîtresse si ça continue (en même temps, elle va vite s'en rendre compte : il va lui mener une vie pas possible). Affaire à suivre !

Modifié par Maryole
Posté(e)

Finalement aucune activité extra scolaire cette année, il n'a rien trouvé qui allait (à part le karaté et nous n'avons pas voulu) et avec les rdv hebdomadaires (mercredi) au cmpp, le mercredi matin est plombé.

Un début d'année à l'image de sa scolarité depuis 2 ans ... il ne veut pas aller à l'école, on morfle les soirs après l'école car il s'est trop contenu, lenteur dans son travail et manque de confiance en lui.

Déjà eu un rdv avec la maîtresse (suite à la demande de la psy qui voulait savoir comment il était en classe) et pour elle tout va bien, pas angoissé, rien. Seule proposition de différenciation: qu'il fasse des exposés en classe ... mouais...

Là la situation se complique un peu, il ne fait quasi plus rien depuis la reprise de novembre (il gomme son travail qui est juste car son voisin lui demande, il répète qu'il est nul... et ne veut plus aller à l'école car il n'apprend rien)

La psy (que mon mari a rencontrée ce matin) nous déconseille d'aller voir la maîtresse pour que le petit soit "face à ses responsabilités" : il ne travaille pas, il en assumera les conséquences face à la maîtresse. Je suis pour ma part un peu perplexe étant donné qu'en classe il ne pose aucun souci mis à part sa lenteur sur certaines tâches écriture et coloriage en particulier) .

Le fait qu'aucune différenciation ne soit proposée me questionne aussi, il a donc du mal à trouver de l'intérêt pour l'école (ce que sa maîtresse a remarqué) et il commence à prendre le pli de ne pas forcément suivre en classe, ça donnera quoi si ça continue... il va louper le train et finir en difficulté scolaire?

Bref je suis très certainement une maman "stressée" (combien de fois l'ai-je entendu) mais aussi une maman qui aimerait voir son fils un minimum à l'aise à l'école, Ajouté au fait qu'il n'ait pas de copains, je trouve que ça fait beaucoup.

Posté(e)

Pourquoi ne pas avoir voulu pour le karaté ? Finalement il y a eu saut de classe je ne me souviens plus ?

Posté(e)

Parce que je pense que ça aurait fini comme le judo...

Oui il y a eu saut de classe.

Posté(e)

Ce n'est pas le même sport. Une activité permettrait tout de même de détendre l'atmosphère, de sortir du scolaire surtout si de ce point de vue là cela n'a pas l'air top. La diiférenciation se fait sûrement au sein de la classe entre le groupe mieux débrouillé en lecture que l'autre mais n'est pas forcement visible de l'extérieur.

Pourquoi proposer un travail individuel s' il ne finit pas celui qui est donné ?

Posté(e)

Non en effet ce n'est pas le même sport mais on reste dans la même configuration, la dualité, et ce n'est pas ça qui lui permettra de s'affirmer. Bref de toute façon, c'est fait, pas de karaté, on verra l'an prochain si quelque chose le botte (je précise qu'il a aussi demandé de faire du foot ... il ne joue jamais au ballon ... l'autre jour au périscolaire il a attendu 30 min en tant que prisonnier pendant le jeu)

Pour la lecture, non aucune différenciation, je le sais car mon fils me dit ce qu'il fait en classe. Ils font tous la page de lecture, puis la page d'écriture et à la maison lecture de la fiche son et écriture en préparation pour l'écriture du lendemain.

Pourquoi lui proposer un travail individuel s'il ne finit pas celui qui est donné??? Tout simplement parce que le travail donné le barbe, et même si je suis ok sur le fait qu'il doit s'adapter, lire un texte de 3 lignes quand on lit couramment j'imagine que ça doit être pesant quand c'est tous les jours comme ça.

Posté(e)

Quelle est la méthode utilisée ?

Posté(e)

Chut je lis.

Posté(e)

Finalement aucune activité extra scolaire cette année, il n'a rien trouvé qui allait (à part le karaté et nous n'avons pas voulu) et avec les rdv hebdomadaires (mercredi) au cmpp, le mercredi matin est plombé.

Un début d'année à l'image de sa scolarité depuis 2 ans ... il ne veut pas aller à l'école, on morfle les soirs après l'école car il s'est trop contenu, lenteur dans son travail et manque de confiance en lui.

Déjà eu un rdv avec la maîtresse (suite à la demande de la psy qui voulait savoir comment il était en classe) et pour elle tout va bien, pas angoissé, rien. Seule proposition de différenciation: qu'il fasse des exposés en classe ... mouais... La lenteur peut être le signe d'un mal être, de perfectionnisme ou du désir inconscient de se conformer au regard de l'autre.Si on répète à un Loulou qu'il est lent, qu'il doit aller plus vite, on va de plus en plus le paralyser et entamer de plus en plus sa confiance en lui. C'est un engrenage. Pour que l'enfant puisse reprendre de la vitesse, il faut qu'on lui donne le temps d'être à son rythme. Quand aux exposés ou au tutorat, c'est un ersatz de prise en charge de la précocité pour faire semblant de faire de la différenciation quand on ne veut pas se fouler.

Là la situation se complique un peu, il ne fait quasi plus rien depuis la reprise de novembre (il gomme son travail qui est juste car son voisin lui demande, il répète qu'il est nul... et ne veut plus aller à l'école car il n'apprend rien) Sans vouloir t'affoler et pour l'avoir vécu avec mon plus petit, attention à la phobie scolaire. Parfois un mauvais relationnel avec la maîtresse suffit à déclencher le phénomène et là, une seule solution urgente, le changement de classe voire le changement d'école si la vision de l'enseignante sur l'enfant a été propagée à toute l'équipe. Après un changement d'école en octobre de l'an dernier, mon petit a retrouvé plaisir d'aller en classe, joie de vivre et s'est de plus fait plein de copains et copines alors qu'il sombrait dans la lenteur, la tristesse et l'isolement dans l'ancienne école.

La psy (que mon mari a rencontrée ce matin) nous déconseille d'aller voir la maîtresse pour que le petit soit "face à ses responsabilités" : il ne travaille pas, il en assumera les conséquences face à la maîtresse. Que le petit soit face à ses responsabilités? Il a quel âge ton fils? 5 ans et demi? 6 ans, 7 ans? Elle a déjà vu un enfant, la psy ou elle a trouvé son diplôme dans une pochette surprise? Assumer les conséquences face à la maîtresse?!! Mais c'est quelque chose qu'on ne peut même pas demander à un ado de 14 ans! Comment ton fils pourrait il mesure les conséquences à long terme d'un échec scolaire? Le laisser seul pour assumer face à la maîtresse, ça veut dire quoi? Le laisser être dans une situation de souffrance, inconfortable, à se faire punir jusqu'à ce que par un étonnant miracle, ça le motive pour se mettre à travailler? N'importe quoi! Un petit bonhomme malheureux, qui manque de plus en plus de confiance en lui ne pourra que s'enfoncer davantage dans la misère et la dépression face aux reproches de l'adulte. Elle a peur de la maîtresse la psy ou quoi? Il est urgent à mon avis que ça se règle d'adulte à adulte. Si vous avez parlé de sa précocité à la maîtresse, il est possible qu'elle fasse partie de ces personnes qui ressentent comme une attaque personnelle l'idée que quelques uns aient des facilités intellectuelles que d'autres n'ont pas. C'est souvent le cas chez d'anciens enfants précoces non reconnus. Ce genre de personne peut être particulièrement destructeur pour un enfant précoce, en sapant son estime de soi en mettant sans cesse le doigt sur ses points faibles. Leur argument favori "Moi aussi j'étais comme ça, je n'ai pas eu d'adaptations et ça ne m'a pas empêché de réussir". C'est le genre de phrase qui chez moi, commence à déclencher les warnings et qui m'indique que la conversation n'aboutira à rien.

Je suis pour ma part un peu perplexe étant donné qu'en classe il ne pose aucun souci mis à part sa lenteur sur certaines tâches écriture et coloriage en particulier) .

Le fait qu'aucune différenciation ne soit proposée me questionne aussi, il a donc du mal à trouver de l'intérêt pour l'école (ce que sa maîtresse a remarqué) et il commence à prendre le pli de ne pas forcément suivre en classe, ça donnera quoi si ça continue... il va louper le train et finir en difficulté scolaire?

Bref je suis très certainement une maman "stressée" (combien de fois l'ai-je entendu) mais aussi une maman qui aimerait voir son fils un minimum à l'aise à l'école, Ajouté au fait qu'il n'ait pas de copains, je trouve que ça fait beaucoup. Être mal dans sa peau à l'école, ne pas comprendre ce qu'on y fait, contribue à isoler l'enfant des autres. Qui voudrait être le copain de l'enfant triste qui s'isole sur son banc (ou qui pleure en classe) , de l'enfant qui est toujours en retard à la récré parce qu'il finit sa page d'écriture, de l'enfant dont la maîtresse dit qu'il ne travaille pas, qu'il est dans la lune, qu'il ne s'applique pas? Au primaire, les enfants n'aiment pas les "vilains petits canards". A mon avis, il est urgent de résoudre sa situation scolaire. Les copains viendront naturellement ensuite. Il est important que ton fils soit reconnu dans sa différence, valorisé pour ses points forts et non stigmatisé pour ses faiblesses. Il est primordial, qu'on n'oppose pas sans cesse à ses qualités sa lenteur et son graphisme hésitant. Il ne faut surtout pas que ses rares moments de plaisir lui soient enlevés au motif de ses "difficultés". Rien de mieux pour écœurer à mort un enfant de l'école que, s'il est fort en math et finit le premier, de lui redonner le français qu'il déteste et qu'il n'a pas fini, rien de pire que de le priver de ses rares moments de plaisir (la préparation d'un cadeau de noël, du temps sur ordinateur...) au motif qu'il doit finir son écriture.

Ton bonhomme est tout petit. Fie toi à ton ressenti, à ton instinct et qu'importe si on te renvoie l'image d'une mère stressée, trop protectrice, si tu sens que ça ne va pas, c'est que ça ne va pas. Qui le défendra si tu ne le fais pas?

Bon courage.

Posté(e)

Bravo oursbleu ! Je ne sais dire mieux !

Pour Sandrine :

J'ajoute que je connais un peu les enfants précoces , en ayant rencontré plusieurs dans ma carrière . Pour moi, la seule solution est le changement d'école car dans la sienne on a des fantasmes sur la précocité et non des connaissances .

Peux-tu le changer d'école ???

Posté(e)

Merci ours bleu pour ta réponse très détaillée, pleine de conseils, de bon sens, de vécu. Merci lamed :wub:

Sa précocité n'a jamais été prise en compte, je pensais qu'elle le serait plus dans cette école (obtenue par dérogation) car je connaissais un peu l'équipe. Finalement il rempile pour une année à essayer de se conformer le plus possible à ce qu'on attend de lui (adulte comme enfant) et à se nier, à nier ses capacités, voire même à se tromper presque "exprès" (du genre les autodictées qu'on prépare à la maison, où tout est bon, et à l'école, il se trompe de mot comme par hasard)

Concernant la phobie scolaire, j'en ai eu un triste exemple: la soeur de mon mari, précoce non détectée, a développé une phobie scolaire, a arrêté ses études à 14 ans avant de tomber dans une profonde dépression (anorexie, tentatives de suicide) et est arrivée à 22 ans sans rien... elle est aujourd'hui secrétaire à l'intendance d'un collège mais tout le monde est conscient que ses capacités ont été gâchées.

La psy commence à bien connaître mon fils et je suis étonnée aussi de cette remarque quant à le laisser assumer la responsabilité face à la maîtresse, notamment quand on sait l'anxiété donc il fait preuve, l'importance du regard qu'on pose sur lui. Et comment pourrais-je le laisser sciemment s'enfoncer de plus en plus en attendant que LUI prenne ses responsabilités si nous adultes ne le faisons pas? Je pense en effet que si je ne me soucie pas de tout ça, personne ne s'en souciera mais je commence à en avoir assez de sentir les sous entendus des autres (je me pose trop de questions/il ressent mon stress...)

Non mon fils n'est pas bien à l'école et la maîtresse n'a pas réussi à me faire gober le contraire, non mon fils n'est pas intégré malgré tout ce qu'elle a bien voulu me dire, non il ne me fait pas tourner en bourrique comme elle me l'a fait remarquer.

Mon fils est mal à l'aise dans le cadre scolaire, oui il peut en arriver à être dégouté de l'école, (il ne travaille quasi plus) et à en avoir la phobie, en arriver au même point que sa tante. Moi je sais tout ça, ma belle mère ne le savait pas, je dois donc faire tout ce que je peux pour protéger mon fils, en dépit des mauvaises langues mais je ne vois pas trop d'issue.

Hier il n'est pas allé à l'école (il a la varicelle) le soir, pas de pétage de plombs comme les jours d'école, un gamin plus souriant, plus détendu. Il est ravi de ne pas aller à l'école, comme beaucoup me direz-vous...

Je m'inquiète vraiment pour le côté social aussi, il n'arrive à se construire aucune protection contre les moqueries, les vols, la souffrance que peut engendrer cette situation.

Et nous nous sommes un peu perdus et démunis. Le changer d'école, je l'ai fait en pensant le protéger. Peut être que l'an prochain ça ira mieux mais comment faire pour "supporter" une année comme ça supplémentaire ??? Comment le laisser "en l'état" ? Je suis prête à le déscolariser tant le situation me pèse ...

Nous allons probablement rencontrer la maîtresse vendredi pour la remise des livrets, j'attends d'avoir son avis sur le travail fourni. Je suis consciente des capacités de mon fils, lui non, elle non plus. En attendant il végète dans une classe pendant 6h, à gommer son travail, à se trouver nul, à "ne rien apprendre" (ce sont ses mots) à se sentir de plus en plus lent.... Et moi je suis toujours aussi inquiète et remontée...

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