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Ma philosophie du métier (ou comment ne pas passe ma carrière à me pla


flipefloup

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Exactement Cloééé, ça doit être le soleil qui tape sur nos têtes et l'accent chantant des petits marseillais :):yahoo:

Concernant Flipfloup, je te souhaite de garder cette foi toute ta carrière et je trouve ça super autant d'optimisme ! Laisse de côté les rabat-joie qui te diront que le calvaire est pour bientôt...Personne n'est à l'abri, certes, mais débuter une carrière avec le sourire c'est quand même mieux non ? :clown:

Certains ne savent pas " sourire"... :bleh:

je suis une enseignante heureuse de l'être. Certes, je suis une maîtresse fabuleuse ( :happy: ), mais j'ai aussi la chance d'être dans un village où ça se passe bien, où les enfants réussissent à être des élèves, où la plupart des parents sont ouverts à la discussion... je connais des établissements où malgré toute la bonne volonté du monde, je pense que je me sentirais malheureuse... même avec plein de vacances... (bref juste pour dire que les enseignants qui se plaignent ne sont pas forcément des geignards prêts à sortir les violons à la moindre contrariété, mais des personnes qui sont parfois confrontées à des situations professionnelles très difficiles voire carrément en souffrance :( )...

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NOus avons la chance ( selon moi) de faire le plus beau métier du Monde!!!!

Certains n'en sont pas persuadés car soit ils sont désabusés, soit ils ont choisi cette voie par dépit ou pour les vacances, soit, ce sont des éternels insatisfaits capricieux!

DOnc si on n'est pas persuadé que c'est le plus beau métier du monde, on est dépité ou feignant ou éternel insatisfait capricieux .. ??

Haha ....

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NOus avons la chance ( selon moi) de faire le plus beau métier du Monde!!!!

Certains n'en sont pas persuadés car soit ils sont désabusés, soit ils ont choisi cette voie par dépit ou pour les vacances, soit, ce sont des éternels insatisfaits capricieux!

DOnc si on n'est pas persuadé que c'est le plus beau métier du monde, on est dépité ou feignant ou éternel insatisfait capricieux .. ??

Haha ....

Tout comme si on est heureux d'exercer notre métier, on n'est pas nécéssairement des moutons de Panurge!

Hihi...

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NOus avons la chance ( selon moi) de faire le plus beau métier du Monde!!!!

Certains n'en sont pas persuadés car soit ils sont désabusés, soit ils ont choisi cette voie par dépit ou pour les vacances, soit, ce sont des éternels insatisfaits capricieux!

DOnc si on n'est pas persuadé que c'est le plus beau métier du monde, on est dépité ou feignant ou éternel insatisfait capricieux .. ??

Haha ....

Tout comme si on est heureux d'exercer notre métier, on n'est pas nécéssairement des moutons de Panurge!

Hihi...

Se déclarer "être heureux d'exercer son métier" et s'arroger le droit de dénigrer "ceusses" qui vivent des conditions d'exercice parfois fort difficiles... Je n'en rajouterai pas une couche...

JBB

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je suis enseignant en ITEP, comme vous savez un public très difficile (qu'on extrait d'ailleurs des écoles ordinaires parce qu'ils gênent, pour les regrouper dans des établissements spécialisés où le nivellement par le bas devient forcément la norme).

Un seul membre de l'équipe est titulaire de son poste.

Aucun n'a le capa-sh option D.

Nous sommes tous par contre titulaire d'un master (obligatoire pour être recrutés). Personnellement, j'en ai deux, dont le fameux master MEEF-EPD issu de la masterisation, le master professionnel enseignant du premier degré.

Nous sommes payés 1 100 euros par mois. Si nous n'obtenons pas le concours, nous ne pouvons pas rester. Ce qui fait que l'équipe se renouvelle tous les deux/trois ans. L'urgence et l'inexpérience dans les endroits les plus durs, là où seraient nécessaires l'anticipation et une solide formation, pourvoyeuse d'outils pratiques et de cadres théoriques.

Et malgré les semaines de vacances, oui, je trouve ça scandaleux, à la fois notre situation (s'occuper des pauvres gamins pour la grande majorité des enfants issus de la frange la plus basse des classes populaires, exclus de l'école forcément "pas faite pour eux") et à la fois ce genre de message, bien fait, probablement au corps défendant de son auteure, pour culpabiliser encore ceux qui en chient des ronds de chapeau (ce qui n'est pas mon cas dans ma classe, j'aime ce que je fais, mais on galère au niveau des sous, voyez) dans leur classe.

En filigrane de ce genre de message, il faut entendre : "collègues qui souffrez, si c'est le cas, C'EST VOTRE FAUTE, quand même, faut pas déconnez".

Je trouve ça scandaleux, inique et orgeuilleux. Et je rejoins JBB.

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NOus avons la chance ( selon moi) de faire le plus beau métier du Monde!!!!

Certains n'en sont pas persuadés car soit ils sont désabusés, soit ils ont choisi cette voie par dépit ou pour les vacances, soit, ce sont des éternels insatisfaits capricieux!

DOnc si on n'est pas persuadé que c'est le plus beau métier du monde, on est dépité ou feignant ou éternel insatisfait capricieux .. ??

Haha ....

Tout comme si on est heureux d'exercer notre métier, on n'est pas nécéssairement des moutons de Panurge!

Hihi...

Se déclarer "être heureux d'exercer son métier" et s'arroger le droit de dénigrer "ceusses" qui vivent des conditions d'exercice parfois fort difficiles... Je n'en rajouterai pas une couche...

JBB

C'est toi qui le dis :) , moi j'ai jamais dénigrer ceux qui enseignent dans des conditions difficiles, car moi même j'ai été confrontée à ça en T1, à Bobigny avec 1 enfant autiste grave et un enfant trisomique sans avs, je dois dire que je n'arrivais pas à prendre du plaisir car je ne savais pas gérer, je me demandais même si la maternelle dont j'avais toujours rêvée c'était fait pour moi!

Malgré celà, pour rien au monde, j'aurais voulu changer de métier car le matin, j'étais quand même contente d'aller bosser, ne serait ce pour voir mes collègues, et enseigner!

Pourtant, j'avais pas le soleil et la mer là bas,mais je l'avais dans la tête ma dose d'ensoleillement qui me rend "positive" :tongue:

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Attention Boogie44 , je parle de ma situation en tant que titulaire et je rejoins totalement ton point de vue sur les précaires de L'EN ... J'ai fait des suppléances avant d'être titulaire et je connais cette situation (poste à 3/4 temps= 800€ par mois).

C'est donc pour cela que j'apprécie d'autant plus ma situation actuelle. Bien évidemment ce que tu décris n'a rien de réjouissant.

Donc je ne trouve pas scandaleux d'apprécier ma situation et d'essayer de ne pas m'en plaindre, car je suis en tout début de carrière et j'ai de longues (de très longues années) d'enseignement qui m'attendent alors j'essaye de prendre les choses du bon côté.

Ce n'est pas des conseils ni des directives que je donne mais mon point de vue qui bien sur déplaît à certains mais je ne vais pas m'excuser d'estimer que je ne suis pas à plaindre et que franchement je trouve que le discours de certains enseignants est un peu limite...

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je suis enseignant en ITEP, comme vous savez un public très difficile (qu'on extrait d'ailleurs des écoles ordinaires parce qu'ils gênent, pour les regrouper dans des établissements spécialisés où le nivellement par le bas devient forcément la norme).

Un seul membre de l'équipe est titulaire de son poste.

Aucun n'a le capa-sh option D.

Nous sommes tous par contre titulaire d'un master (obligatoire pour être recrutés). Personnellement, j'en ai deux, dont le fameux master MEEF-EPD issu de la masterisation, le master professionnel enseignant du premier degré.

Nous sommes payés 1 100 euros par mois. Si nous n'obtenons pas le concours, nous ne pouvons pas rester. Ce qui fait que l'équipe se renouvelle tous les deux/trois ans. L'urgence et l'inexpérience dans les endroits les plus durs, là où seraient nécessaires l'anticipation et une solide formation, pourvoyeuse d'outils pratiques et de cadres théoriques.

Et malgré les semaines de vacances, oui, je trouve ça scandaleux, à la fois notre situation (s'occuper des pauvres gamins pour la grande majorité des enfants issus de la frange la plus basse des classes populaires, exclus de l'école forcément "pas faite pour eux") et à la fois ce genre de message, bien fait, probablement au corps défendant de son auteure, pour culpabiliser encore ceux qui en chient des ronds de chapeau (ce qui n'est pas mon cas dans ma classe, j'aime ce que je fais, mais on galère au niveau des sous, voyez) dans leur classe.

En filigrane de ce genre de message, il faut entendre : "collègues qui souffrez, si c'est le cas, C'EST VOTRE FAUTE, quand même, faut pas déconnez".

Je trouve ça scandaleux, inique et orgeuilleux. Et je rejoins JBB.

Tu entends ce que tu veux bien entendre .

ON ne parle pas de souffrance, on parle au contraire de plaisir de faire notre métier malgré ses inconvénients comme dans tout autre.

Ce n'est pas rose certes dans l'enseignement, il ne faut pas dire amen à chaque réforme ou dégradation de notre métier que nous subissions,agir bien sur, mais il ne faut pas non plus renier que nous faisons un super métier!

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je me demande qui "entend ce qu'il veut bien entendre".

Tu ne cesses, Cloééé, de réduire les propos des personnes à qui tu réponds à des hors-sujets. La récurrence de cet argument dans tes messages pousse à deux hypothèses :

> soit tu es entourée ici de nigauds et nigaudes soient malhonnêtes soient bien incapables de comprendre un texte, et qui dans tous les cas passent leur temps à projeter leurs propres préoccupations - et tu es alors toi-même dotée d'une lucidité sans égale pour démasquer toutes ces mauvais lecteurs et lectrices ;

> soit ta manie de dire "oui mais non tu as mal lu" ou "mais ça c'est toi qui le dis" ou encore "tu me fais dire ce que je n'ai pas dit" soit encore "tu entends ce que tu veux entendre" masque en fait une disposition bien ancrée consistant en une grande difficulté à entendre ce qui t'es dit (enfin écrit, en l'occurrence) autrement qu'en le niant systématiquement.

Qui a une idée sur la bonne réponse ?

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Les enseignants sont comme tous les autres travailleurs: on se plaint parfois même si on bosse dans de bonnes conditions (ou non). Chaque ressenti est relatif à la situation mais aussi à son vécu personnel (enseignant plus sensible que d'autres ou autre).

Donc perso, aucun avis là dessus: je soutiens ceux qui se sentent découragés, dépassés même si leur situation est pourtant bonne et je suis ravie pour les autres.

Je ne pense pas qu'on puisse "ne pas comprendre" que certains se plaignent. Tout est relatif.

Exemple: il me semble avoir lu que le nombre d'heures fait pendant la semaine compense celui des vacances. Personnellement, et donc je parle avec mon vécu (tout comme l'auteur de cette phrase je l'imagine), je ne trouve pas que cela compense! Je bosse tard, je me fatigue, je profite peu de ma fille la semaine. Pendant les vacances, je prépare donc je n'ai pas mon temps à 100% non plus pour ma famille. Les fins de période sont lourdes avec les livrets à remplir. Donc perso, je ne le vis pas de cette façon.

Enfin tel est mon point de vue.

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Les enseignants sont comme tous les autres travailleurs: on se plaint parfois même si on bosse dans de bonnes conditions (ou non). Chaque ressenti est relatif à la situation mais aussi à son vécu personnel (enseignant plus sensible que d'autres ou autre).

Donc perso, aucun avis là dessus: je soutiens ceux qui se sentent découragés, dépassés même si leur situation est pourtant bonne et je suis ravie pour les autres.

Je ne pense pas qu'on puisse "ne pas comprendre" que certains se plaignent. Tout est relatif.

Exemple: il me semble avoir lu que le nombre d'heures fait pendant la semaine compense celui des vacances. Personnellement, et donc je parle avec mon vécu (tout comme l'auteur de cette phrase je l'imagine), je ne trouve pas que cela compense! Je bosse tard, je me fatigue, je profite peu de ma fille la semaine. Pendant les vacances, je prépare donc je n'ai pas mon temps à 100% non plus pour ma famille. Les fins de période sont lourdes avec les livrets à remplir. Donc perso, je ne le vis pas de cette façon.

Enfin tel est mon point de vue.

Tu prends le sujet à l'envers. :tongue:

Sur ce post, au départ, on ne comprenait pas quand les enseignants ne se plaignaient pas assez, ou étaient " trop " contents de leur sort...C'est en réaction à ce type de comportement " pessimiste" que nous avons répondu et non l'inverse. ;)

Et quand les instits sont trop positifs, on leur rétorque des propos dans le style: "tout est rose pour l'instant, mais t'inquiète, tu vas toi aussi connaître souffrance et désespoir..." ( cf message de JBB entre autres). :cry:

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Sur ce post, au départ, on ne comprenait pas quand les enseignants ne se plaignaient pas assez, ou étaient " trop " contents de leur sort...C'est en réaction à ce type de comportement " pessimiste" que nous avons répondu et non l'inverse. ;)

Je ne suis pas d'accord avec toi, au départ Flipefloup nous présentait sa "philosophie du métier"...

après, comme pour un certain nombre de sujets, c'est parti en débat stérile entre ceux qui pensent qu'on n'a pas à se plaindre, ceux qui considèrent que nous sommes les plus à plaindre, ceux qui trouvent qu'on râle trop et d'autres pas assez...

qui va rapidement dévier en chamaillerie digne de nos élèves... entre Machin qui dit que Bidule a dit... parce que sur un autre fil Trucmuche avait dit ça alors que Machin ne l'avait pas dit...

Encore un fil que je vais à présent m'abstenir de suivre.

Je ne donnerai pas mon ressenti de mon métier aujourd'hui, car je sais qu'il ne conviendra pas à l'un ou à l'autre. Seulement, le premier message de Flipefloup m'avait donné le sourire et du baume au cœur, alors MERCI.

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