Ma philosophie du métier (ou comment ne pas passe ma carrière à me pla

[FannyW]

je me demande qui "entend ce qu'il veut bien entendre".

Tu ne cesses, Cloééé, de réduire les propos des personnes à qui tu réponds à des hors-sujets. La récurrence de cet argument dans tes messages pousse à deux hypothèses :

> soit tu es entourée ici de nigauds et nigaudes soient malhonnêtes soient bien incapables de comprendre un texte, et qui dans tous les cas passent leur temps à projeter leurs propres préoccupations - et tu es alors toi-même dotée d'une lucidité sans égale pour démasquer toutes ces mauvais lecteurs et lectrices ;

> soit ta manie de dire "oui mais non tu as mal lu" ou "mais ça c'est toi qui le dis" ou encore "tu me fais dire ce que je n'ai pas dit" soit encore "tu entends ce que tu veux entendre" masque en fait une disposition bien ancrée consistant en une grande difficulté à entendre ce qui t'es dit (enfin écrit, en l'occurrence) autrement qu'en le niant systématiquement.

Qui a une idée sur la bonne réponse ?

Moi j'ai une idée, mais on va encore dire que je fais des fixations

[del-120312]

Sur ce post, au départ, on ne comprenait pas quand les enseignants ne se plaignaient pas assez, ou étaient " trop " contents de leur sort...C'est en réaction à ce type de comportement " pessimiste" que nous avons répondu et non l'inverse.

Je ne suis pas d'accord avec toi, au départ Flipefloup nous présentait sa "philosophie du métier"...

après, comme pour un certain nombre de sujets, c'est parti en débat stérile entre ceux qui pensent qu'on n'a pas à se plaindre, ceux qui considèrent que nous sommes les plus à plaindre, ceux qui trouvent qu'on râle trop et d'autres pas assez...

qui va rapidement dévier en chamaillerie digne de nos élèves... entre Machin qui dit que Bidule a dit... parce que sur un autre fil Trucmuche avait dit ça alors que Machin ne l'avait pas dit...

Encore un fil que je vais à présent m'abstenir de suivre.

Je ne donnerai pas mon ressenti de mon métier aujourd'hui, car je sais qu'il ne conviendra pas à l'un ou à l'autre. Seulement, le premier message de Flipefloup m'avait donné le sourire et du baume au cœur, alors MERCI.

Moi aussi, par contre, ceux d'après ( où on nous avertit que bientot nous les optimistes , on connaîtra aussi la M....), beaucoup moins!

[Gribouillette]

FlipeFloup, je trouve en effet ton message très positif, et je suis admirative car moi-même j'ai déjà un peu perdu la foi que j'avais en ce métier.

Cependant, je trouve le titre de ton post un peu présomptueux, dans le sens où tu donnes "ta philosophie du métier" alors que tu es en début de carrière. Moi-même je n'oserais pas débarquer quelque part en disant :"Ma philosophie du métier, c'est ça, BAM" car j'estime ne pas avoir assez d'expérience en la matière. Dans 20 ans peut-être, mais pas maintenant.

De plus, la parenthèse "ou comment ne pas passer ma carrière à me plaindre" peut être perçue comme moralisatrice pour les autres, et je pense que c'est de là que vient la polémique sur ton post.

Ils y a ceux qui vivent en classe des situations affreuses et qui estiment avoir le droit de se plaindre (c'était mon cas l'an dernier).

Et les autres qui militent pour que cesse la dégradation de nos conditions de travail et qui trouvent qu'on ne doit pas être satisfaits de notre sort.

Bref, je pense que ton intention était bonne et louable, mais que le ton employé est un peu arrogant et peut être mal compris.

Tu aurais dit la même chose, mais d'une autre manière, je pense que ça serait mieux passé.

[Pablo]

FlipeFloup, je trouve en effet ton message très positif, et je suis admirative car moi-même j'ai déjà un peu perdu la foi que j'avais en ce métier.

Cependant, je trouve le titre de ton post un peu présomptueux, dans le sens où tu donnes "ta philosophie du métier" alors que tu es en début de carrière. Moi-même je n'oserais pas débarquer quelque part en disant :"Ma philosophie du métier, c'est ça, BAM" car j'estime ne pas avoir assez d'expérience en la matière. Dans 20 ans peut-être, mais pas maintenant.

De plus, la parenthèse "ou comment ne pas passer ma carrière à me plaindre" peut être perçue comme moralisatrice pour les autres, et je pense que c'est de là que vient la polémique sur ton post.

Ils y a ceux qui vivent en classe des situations affreuses et qui estiment avoir le droit de se plaindre (c'était mon cas l'an dernier).

Et les autres qui militent pour que cesse la dégradation de nos conditions de travail et qui trouvent qu'on ne doit pas être satisfaits de notre sort.

Bref, je pense que ton intention était bonne et louable, mais que le ton employé est un peu arrogant et peut être mal compris.

Tu aurais dit la même chose, mais d'une autre manière, je pense que ça serait mieux passé.

tout est dit

[del-120312]

FlipeFloup, je trouve en effet ton message très positif, et je suis admirative car moi-même j'ai déjà un peu perdu la foi que j'avais en ce métier.

Cependant, je trouve le titre de ton post un peu présomptueux, dans le sens où tu donnes "ta philosophie du métier" alors que tu es en début de carrière. Moi-même je n'oserais pas débarquer quelque part en disant :"Ma philosophie du métier, c'est ça, BAM" car j'estime ne pas avoir assez d'expérience en la matière. Dans 20 ans peut-être, mais pas maintenant.

De plus, la parenthèse "ou comment ne pas passer ma carrière à me plaindre" peut être perçue comme moralisatrice pour les autres, et je pense que c'est de là que vient la polémique sur ton post.

Ils y a ceux qui vivent en classe des situations affreuses et qui estiment avoir le droit de se plaindre (c'était mon cas l'an dernier).

Et les autres qui militent pour que cesse la dégradation de nos conditions de travail et qui trouvent qu'on ne doit pas être satisfaits de notre sort.

Bref, je pense que ton intention était bonne et louable, mais que le ton employé est un peu arrogant et peut être mal compris.

Tu aurais dit la même chose, mais d'une autre manière, je pense que ça serait mieux passé.

Après, c'est une question aussi de mentalité: moi je suis une râleuse professionnelle, j'en suis consciente, une éternelle insatisfaite! Quand j'étais "bouche trou" avec des quarts de temps, on pouvait lire sur ce forum comme je le vivais mal, quand j'étais avec un enfant autiste et un autre trisomique sans avs, je l'ai clamé et m'en suis plainte, et cette année, même dans une école dans un site paradisiaque, avec des enfants au top,ça va encore pas!

Je ne suis jamais contente et je veux me sauver au prochain mouvement, mais pour autant, je ne me plains pas du métier en lui même , je trouve que je suis chanceuse d 'exercer celui ci et pas un autre déjà parce que je l'ai choisi et ensuite parce que je l'apprécie même si parfois c'est pas facile.

Je me dis que ça vient de l'école, ou de la classe que j'aie...je me plains seulement de l'école, je me dis que j'ai pas trouvé la bonne, que l'an prochain ça ira mieux. Du coup, ça m'aide à rester optimiste.

[flipefloup]

FlipeFloup, je trouve en effet ton message très positif, et je suis admirative car moi-même j'ai déjà un peu perdu la foi que j'avais en ce métier.

Cependant, je trouve le titre de ton post un peu présomptueux, dans le sens où tu donnes "ta philosophie du métier" alors que tu es en début de carrière. Moi-même je n'oserais pas débarquer quelque part en disant :"Ma philosophie du métier, c'est ça, BAM" car j'estime ne pas avoir assez d'expérience en la matière. Dans 20 ans peut-être, mais pas maintenant.

De plus, la parenthèse "ou comment ne pas passer ma carrière à me plaindre" peut être perçue comme moralisatrice pour les autres, et je pense que c'est de là que vient la polémique sur ton post.

Ils y a ceux qui vivent en classe des situations affreuses et qui estiment avoir le droit de se plaindre (c'était mon cas l'an dernier).

Et les autres qui militent pour que cesse la dégradation de nos conditions de travail et qui trouvent qu'on ne doit pas être satisfaits de notre sort.

Bref, je pense que ton intention était bonne et louable, mais que le ton employé est un peu arrogant et peut être mal compris.

Tu aurais dit la même chose, mais d'une autre manière, je pense que ça serait mieux passé.

tout est dit

Avec mes suppléances j'en suis à ma 5 ème rentrée et passée par une dizaine d'école donc je ne considère pas ça comme une inexpérience totale ...

Après je préfère essayer de prendre le parti d'essayer de prendre les bons côtés de mon métier et de ne pas oublier par quoi je suis passée avant d'avoir ce foutu concours.

C'est une espèce de résolution que j'ai prise après avoir discuté avec des enseignants par ci ou par là et avoir entendu des propos qui m'ont fait réfléchir.

Exemple:

- Fin Août, lors d'une soirée je discute avec une prof agrégée qui me dis "Nan mais attends là tout le monde dit qu'on est en vacances, mais non hein parce qu'on n'est pas payés" Ben désolée mais moi je lui ai répondu que gagner largement plus de 1500€ par mois en passant quasiment deux mois les doigts de pied en éventail, si tu n'appelles pas ça des vacances je ne sais pas ce que c'est ...

Voilà, je suis en début de carrière certes, mais notre métier est tellement déroutant et parfois même décourageant alors je préfère voir ses avantages. En ce n'est pas pour autant que je n'ai pas d'empathie pour celles et ceux qui galèrent au quotidien.

Et aussi je me dis que ceux qui passent leur vie à travailler peuvent aussi cesser de s'infliger autant de travail et diminuer la dose sans pour autant faire les choses n'importe comment.

Je vois pas ce que ça a de prétentieux.

[André Jorge]

Je partage également ton point de vue et il n'y a rien de prétentieux dans tes messages ni dans le titre du sujet.

Il n'y a bien évidemment pas obligation d'avoir trente ans d'expérience pour pouvoir mener une réflexion sur le métier que l'on exerce et l'organisation de sa vie, sur les plans personnels et professionnels, et avoir une/sa philosophie du métier.

[FannyW]

En effet, le message de départ est un avis personnel tout à fait respectable.

Néanmoins, la réalité des uns ne fait pas la généralité des autres.

Il y a quand même un mot dans le message initial qui interpelle (et je pense qu'il est à l'origine de l'incompréhension) : Privilégiés.

Ce terme a pris une telle connotation, ces dernières années qu'il prend un sens particulier selon le quotidien de chacun.

[mincealors]

Heu je ne me sens pas spécialement "privilégiée" de gagner moins que la nounou de mes enfants. J'ai beaucoup de respect pour son travail, mais j'estime avoir plus de responsabilités (20 élèves à "instruire" avec un programme à respecter contre 3 enfants à garder, occuper, éveiller, distraire, nourrir, protéger, etc)...

Et s'il vous plait ne me parlez pas des vacances car vous savez très bien qu'elles sont décomptées de nos salaires.

Il reste la sécurité de l'emploi.

[Sawyer]

LEs vacances décomptées de nos salaires ?

J'entends régulièrement ces propos mais si j'ai bien compris, notre salaire est déterminé par la valeur d'un point d'indice (qui est commun à d'autres fonctionnaires non prof qui n'ont pas les vacances que nous avons mais le même salaire) ....

Alors ?

[mincealors]

Alors bien que fonctionnaires catégorie A, nos salaires sont inférieurs à ceux de cadres A.

[del-120312]

FlipeFloup, je trouve en effet ton message très positif, et je suis admirative car moi-même j'ai déjà un peu perdu la foi que j'avais en ce métier.

Cependant, je trouve le titre de ton post un peu présomptueux, dans le sens où tu donnes "ta philosophie du métier" alors que tu es en début de carrière. Moi-même je n'oserais pas débarquer quelque part en disant :"Ma philosophie du métier, c'est ça, BAM" car j'estime ne pas avoir assez d'expérience en la matière. Dans 20 ans peut-être, mais pas maintenant.

De plus, la parenthèse "ou comment ne pas passer ma carrière à me plaindre" peut être perçue comme moralisatrice pour les autres, et je pense que c'est de là que vient la polémique sur ton post.

Ils y a ceux qui vivent en classe des situations affreuses et qui estiment avoir le droit de se plaindre (c'était mon cas l'an dernier).

Et les autres qui militent pour que cesse la dégradation de nos conditions de travail et qui trouvent qu'on ne doit pas être satisfaits de notre sort.

Bref, je pense que ton intention était bonne et louable, mais que le ton employé est un peu arrogant et peut être mal compris.

Tu aurais dit la même chose, mais d'une autre manière, je pense que ça serait mieux passé.

tout est dit

Avec mes suppléances j'en suis à ma 5 ème rentrée et passée par une dizaine d'école donc je ne considère pas ça comme une inexpérience totale ...

Après je préfère essayer de prendre le parti d'essayer de prendre les bons côtés de mon métier et de ne pas oublier par quoi je suis passée avant d'avoir ce foutu concours.

C'est une espèce de résolution que j'ai prise après avoir discuté avec des enseignants par ci ou par là et avoir entendu des propos qui m'ont fait réfléchir.

Exemple:

- Fin Août, lors d'une soirée je discute avec une prof agrégée qui me dis "Nan mais attends là tout le monde dit qu'on est en vacances, mais non hein parce qu'on n'est pas payés" Ben désolée mais moi je lui ai répondu que gagner largement plus de 1500€ par mois en passant quasiment deux mois les doigts de pied en éventail, si tu n'appelles pas ça des vacances je ne sais pas ce que c'est ...

Voilà, je suis en début de carrière certes, mais notre métier est tellement déroutant et parfois même décourageant alors je préfère voir ses avantages. En ce n'est pas pour autant que je n'ai pas d'empathie pour celles et ceux qui galèrent au quotidien.

Et aussi je me dis que ceux qui passent leur vie à travailler peuvent aussi cesser de s'infliger autant de travail et diminuer la dose sans pour autant faire les choses n'importe comment.

Je vois pas ce que ça a de prétentieux.