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Hommage présidentiel aux enseignants


Dramstein

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[Et puis bon des rendez-vous parents, si j'en ai 5 dans l'année...

Et bien tu en as de la chance ! Parce que j'en ai pas mal d'habitude, mais alors cette année c'est le pompon !

Sur 25 élèves, j'ai 8 élèves qui "fonctionnent" bien, le reste ..... :unsure: entre les dys ( 4) les maintiens ( 2 ) les orientables ( 1) les élèves en difficulté sans pathologie ( 6 ) les problèmes de langue maternelle ( 3 ) ... bon je m'arrête là !

Bref cette année, j'ai multiplié les rendez vous ....... le soir :(

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Idem je vois tous les parents au moins une fois dans l'année mais si j'avais le samedi matin je caserais les RDV le samedi midi et serais tranquille le soir plutôt que de rentrer à 20h quand les parents finissent tard.

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:D :D

Il a toujours été reconnu que la journée de classe était trop chargée... Pour les élèves français ; jusqu'au jour où on l'a encore alourdie de manière autoritaire, sans concertation et sans tenir compte de l'avis des chercheurs.

La semaine de quatre jours, avec maintien du nombre des heures habituellement réparties sur 4 jours 1/2 a transformé notre semaine en marathon épuisant condamnant les équipes éducatives qui travaillaient le soir après la classe (sans avoir attendu, bien souvent, les concertations officielles) ; a transformé l'accompagnement des élèves en difficulté en saupoudrage inefficace (en stigmatisant et fatiguant encore plus ceux qui étaient en souffrance) et coûteux (car les stages de remise à niveaux des vacances, payés en heures supplémentaires sont bien loin d'avoir fait leurs preuves et j'en ai vu fonctionner à effectifs microscopiques pour lesquels le rapport qualité-prix est proprement scandaleux ; a dans certains cas coupé toute vie d'école ; n'a pas permis de développer des partenariats avec les familles...

De mauvaises habitudes se sont mises en place et tout retour en arrière va sembler douloureux (à certains !) mais il faut savoir de quel côté on se place : celui de nos élèves pour lesquels nous voulons une école accueillante où il fait bon venir et vivre ou celui de nos petites querelles partisanes, guettant du coin de l'oeil des avantages qui nous serons renvoyés en boomerang ?

MCD

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:D :D

Il a toujours été reconnu que la journée de classe était trop chargée... Pour les élèves français ; jusqu'au jour où on l'a encore alourdie de manière autoritaire, sans concertation et sans tenir compte de l'avis des chercheurs.

La semaine de quatre jours, avec maintien du nombre des heures habituellement réparties sur 4 jours 1/2 a transformé notre semaine en marathon épuisant condamnant les équipes éducatives qui travaillaient le soir après la classe (sans avoir attendu, bien souvent, les concertations officielles) ; a transformé l'accompagnement des élèves en difficulté en saupoudrage inefficace (en stigmatisant et fatiguant encore plus ceux qui étaient en souffrance) et coûteux (car les stages de remise à niveaux des vacances, payés en heures supplémentaires sont bien loin d'avoir fait leurs preuves et j'en ai vu fonctionner à effectifs microscopiques pour lesquels le rapport qualité-prix est proprement scandaleux ; a dans certains cas coupé toute vie d'école ; n'a pas permis de développer des partenariats avec les familles...

De mauvaises habitudes se sont mises en place et tout retour en arrière va sembler douloureux (à certains !) mais il faut savoir de quel côté on se place : celui de nos élèves pour lesquels nous voulons une école accueillante où il fait bon venir et vivre ou celui de nos petites querelles partisanes, guettant du coin de l'oeil des avantages qui nous serons renvoyés en boomerang ?

MCD

Complétement d'accord. C'est un métier de conviction, que l'on fait pour nos élèves, alors il faut raisonner pour eux et non en regardant nos propres petits avantages...

En plus 6 voire 7 heures d'enseignement dans une journée, plus les corrections plus la préparation de la classe (matériel, parce que moi je n'arrive à préparer que le WE et le mercredi avec ce rythme là), ca fait quand même de sacrée journée. Je pense que nous serions plus reseins avec des journées moins longues, et donc de meilleurs enseignants plus attentifs à nos élèves.

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Complétement d'accord. C'est un métier de conviction, que l'on fait pour nos élèves, alors il faut raisonner pour eux et non en regardant nos propres petits avantages...

En plus 6 voire 7 heures d'enseignement dans une journée, plus les corrections plus la préparation de la classe (matériel, parce que moi je n'arrive à préparer que le WE et le mercredi avec se rythme là), ca fait quand même de sacrée journée. Je pense que nous serions plus reseins avec des journées moins longues, et donc de meilleurs enseignants plus attentifs à nos élèves.

:applause::thumbsup::biggrinthumb:

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Enfin vu la reconnaissance qu'on a des parents, des institutions et le manque de considération général de la société envers les profs, "ces Feignants", euhh :fear: je suis pas sure de vouloir faire tant de sacrifices... :dry:

En même temps, on n'aura pas vraiment le choix...

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C'est un métier de conviction, que l'on fait pour nos élèves, alors il faut raisonner pour eux et non en regardant nos propres petits avantages...

En plus 6 voire 7 heures d'enseignement dans une journée, plus les corrections plus la préparation de la classe (matériel, parce que moi je n'arrive à préparer que le WE et le mercredi avec se rythme là), ca fait quand même de sacrée journée. Je pense que nous serions plus reseins avec des journées moins longues, et donc de meilleurs enseignants plus attentifs à nos élèves.

C'est quoi un "métier de conviction" ? Et un "métier pas de conviction" ?

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C'est quoi un "métier de conviction" ? Et un "métier pas de conviction" ?

Tu as raison de le relever.

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:D :D

Il a toujours été reconnu que la journée de classe était trop chargée... Pour les élèves français ; jusqu'au jour où on l'a encore alourdie de manière autoritaire, sans concertation et sans tenir compte de l'avis des chercheurs.

La semaine de quatre jours, avec maintien du nombre des heures habituellement réparties sur 4 jours 1/2 a transformé notre semaine en marathon épuisant condamnant les équipes éducatives qui travaillaient le soir après la classe (sans avoir attendu, bien souvent, les concertations officielles) ; a transformé l'accompagnement des élèves en difficulté en saupoudrage inefficace (en stigmatisant et fatiguant encore plus ceux qui étaient en souffrance) et coûteux (car les stages de remise à niveaux des vacances, payés en heures supplémentaires sont bien loin d'avoir fait leurs preuves et j'en ai vu fonctionner à effectifs microscopiques pour lesquels le rapport qualité-prix est proprement scandaleux ; a dans certains cas coupé toute vie d'école ; n'a pas permis de développer des partenariats avec les familles...

De mauvaises habitudes se sont mises en place et tout retour en arrière va sembler douloureux (à certains !) mais il faut savoir de quel côté on se place : celui de nos élèves pour lesquels nous voulons une école accueillante où il fait bon venir et vivre ou celui de nos petites querelles partisanes, guettant du coin de l'oeil des avantages qui nous serons renvoyés en boomerang ?

MCD

Tout à fait d'accord!

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