Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Et pourtant je peux vous dire que depuis 2 semaines, quand vient le mardi soir, je suis bien contente de souffler. Et je pense à l'année prochaine, ou je n'aurai pas ce moment de décompression... Et ca me fait un peu flipper !!

Exactement la même chose pour moi ! Quand je vois l'état dans lequel je suis le mardi soir et le mercredi , je me demande comment je vais faire quand ce jour de "repos récupérateur" disparaîtra ...

Même chose pour moi :unsure:

+1 et c'est quand même incroyable que personne ne semble vouloir prendre ce paramètre en compte.

Posté(e)

Et pourtant je peux vous dire que depuis 2 semaines, quand vient le mardi soir, je suis bien contente de souffler. Et je pense à l'année prochaine, ou je n'aurai pas ce moment de décompression... Et ca me fait un peu flipper !!

Exactement la même chose pour moi ! Quand je vois l'état dans lequel je suis le mardi soir et le mercredi , je me demande comment je vais faire quand ce jour de "repos récupérateur" disparaîtra ...

Même chose pour moi :unsure:

+1 et c'est quand même incroyable que personne ne semble vouloir prendre ce paramètre en compte.

Après quand j'étais T1 (il y a donc 8 ou 9 ans j'ai la flemme de compter) J'étais dans une circo ou on bossait le mercredi matin à la place du samedi. Ca se passait plutôt bien et j'avoue que j'ai préféré quand je bossais le mercredi que quand j'ai bossé les samedi les 2 (3) années suivantes...

Mais bon c'était une autre époque... J'étais célibataire et sans enfants...

Posté(e)

Cela dit, l'intérêt des élèves, c'est de ne pas travailler le mercredi. Ça c'est une certitude !

Cela dit, notre intérêt à nous est le même, vu que les élèves seront si fatigués et peu travailleurs, que nos conditions de travail en seront forcément détériorées par ce fait.

Si on laissait les élèves faire ce qu'ils voulaient aucun d'entre eux ne s'intéresserait à l'école.

Certes, mais on peut dire que "ils" font déjà ce qu' "ils" veulent, la pratique de l'obligation de se mettre au boulot étant passée de mode depuis des lustres.... Cela dit, sauf "obligation" de s'occuper "utilement " après la cinquième heure d'enseignement, puisque la sixième va être supprimée, une grande partie de notre clientèle (réfractaires aux horaires , aux activités encadrées) en profitera pour "zoner", zapper, développer les muscles de leurs pouces. Les autres, du sommet de la pyramide, encouragés "fortement" par leurs familles "sauront" s'occuper certainement "utilement", que ce soit pour les devoirs tant décriés ou les activités hors temps scolaires (de qualité).... Dans ces conditions (que j'estime pas si catastrophistes et négatives que ça, devine qui va y gagner...

A+

JBB

Posté(e)

Ta réponse montre que tu n'as pas compris la portée de mon intervention ;

Et tu en déduis que "j'oppose deux plans blabla". C'est tout simplement du délire avec tous mes respects ! Je ne sais pas comment tu peux comprendre que j'oppose quoique ce soit !

Je ne sais pas où se situe le "délire" (pour employer ton expression imagée), mais écrire comme tu l'as fait:

"Je pense qu'il est important de remettre l'élève au centre du débat et non le professeur."

c'est bien justement opposer les deux plans dont je parle. Je pense donc avoir parfaitement compris le sens de ton intervention...

C'est sûrement très louable de "mettre l'élève au centre du débat", mais surtout cela permet de verrouiller le débat en refusant de donner la parole à ceux qui sont sans doute plus concernés que les élèves (qui passeront au plus une petite dizaine d'années en primaire) par la question des "rythmes scolaires", les profs (qui eux y passeront plus de 40 ans...).

En tant qu'enseignant, je ne suis opposé à rien concernant les "rythmes scolaires" dans "l'intérêt de l'enfant", du moment qu'on ne touche pas à mes 4 jours de classe par semaine et à mes vacances.

Le changement sans rien changer en gros...

:wink:

Un point de "détail" qui dérange surtout les parents, c'est la recommandation de l'académie de médecine qui souligne l'effet négatif d'un long week-end, alors nous faire avaler ces deux couleuvres du mercredi, des vacances raccourcies, ça fait beaucoup...

Je suis en bout de course (de carrière) et on ne fera pas croire que les expériences de travail jusqu'au 10 juillet (semaine de quatre jours d'avant Darcos) étaient profitables en matière d'enseignement, alors travailler jusqu'au 14.... Ou alors on bourre encore un peu plus notre cartable en y ajoutant une "panoplie" de G.O. (NDLR : gentil organisateur)... Ca peut le faire, mais un peu loin de mon coeur de métier...

Enfin, le gars François, même s'il met des billes dans le budget de l'EN, ça ne l'oblige pas à décider de mesures qui seront payées par les collectivités locales avec ce que cela implique pour l'équité, l'égalité de moyens entre école, ça va être quelque chose) ou par les personnels...

Décidément, en France si on n'a plus de sous, il nous reste toujours des c... à faire

A+

JBB

Posté(e)

Il y a quand même de plus en plus de consumérisme dans notre profession.

"Et moi, je ne veux pas travailler le mercredi !" Et moi je ne veux pas travailler le samedi !" "Et moi je ne veux pas qu'on touche à mes vacances !"

Cela fait 5 ans qu'on dit que la semaine des 4 jours ne convient pas aux enfants, que la journée est trop longue mais quand la réforme arrive, personne ne veut que ça bouge. Vous appelez ça de l'enc... à sec ? Pas moi, on savait que les rythmes scolaires allaient changer et au départ, c'était une demande des enseignants.

Posté(e)

L'en.... c'est de bosser en semaine continue 4,5 jours, avec 5 jours d'affilée, sans finir plus tôt, et avec (6 conf péda + 2x3h de 2ème j de prérentrée + 2x3h de solidarité= ) 10 mercredis après midi travaillés en supplément, soit un mercredi complet sur 4.

Même du temps de la semaine de classe de 30h, il y avait un jour de pause après 3j de classe!

Pour ma part, le retour au statu quo ante me convient.

On rend alors 24 matins de classe à chaque élève chaque année, soit 3 semaines pleines à un bon moment pour eux, chaque année: une demi période de plus!

On ne prend plus les élèves pour des tubes de dentifrice, que l'on remplit autant mais plus rapidement juste en mettant plus de pression dans la buse de remplissage.

On les laisse se défouler ailleurs en milieu de semaine (famille, centre aéré, activités... ; activités qui ne pourront être aussi faciles d'accès le mercredi après midi, créneau des collégiens et lycées, et le samedi, jour où les enfants sont en concurrence avec les adultes - ex du foot), ou aller à des RDV médicaux ou de prise en charge en dehors des jours et heures de classe

On allège alors nos journées de cette APE qui nous casse les pattes.

On a alors moins de conf péda pendant nos mercredis matins

On conserve alors un temps de pause et de préparation qui revient fréquemment (2 fois par semaine)

Posté(e)

Il y a quand même de plus en plus de consumérisme dans notre profession.

"Et moi, je ne veux pas travailler le mercredi !" Et moi je ne veux pas travailler le samedi !" "Et moi je ne veux pas qu'on touche à mes vacances !"

Je ne vois pas où est le consumérisme ! Quand je suis entrée dans la profession, les choses étaient claires et j'ai signé pour ça. Si maintenant, on change les jours, les horaires, les vacances tous les 3-4 matins, je ne suis pas d'accord. Je ne vois pas en quoi défendre mes acquis est du consumérisme. Tu racontes n'importe quoi !

Posté(e)

Il y a quand même de plus en plus de consumérisme dans notre profession.

"Et moi, je ne veux pas travailler le mercredi !" Et moi je ne veux pas travailler le samedi !" "Et moi je ne veux pas qu'on touche à mes vacances !"

Je ne vois pas où est le consumérisme ! Quand je suis entrée dans la profession, les choses étaient claires et j'ai signé pour ça. Si maintenant, on change les jours, les horaires, les vacances tous les 3-4 matins, je ne suis pas d'accord. Je ne vois pas en quoi défendre mes acquis est du consumérisme. Tu racontes n'importe quoi !

Oui, d'accord avec toi. Désormais, c'est comme si on faisait les 3/8, mais au lieu de changer chaque semaine, on change tous les quinquennats.

Tout pareil avec les programmes (de 2000 à 2008, ça changeait à peu près tous les deux ans).

Et je rappelle ce que j'ai déjà dit maintes fois : travailler le mercredi matin c'est se taper les paperasseries le mercredi après midi en plus des samedis( les réu et les anim aussi), prolonger l'école pendant les actuelles vacances c'est reporter sur nos vraies vacances les autres paparesseries.

Posté(e)

Je crois qu'en fait vous ne comprenez pas bien ce qu'est être fonctionnaire. Comme dit Dajta, vous n'avez pas signé de contrat. Vous avez un statut qui est une relation unilatéral entre l'Etat et le fonctionnaire. Vous n'avez rien négocié individuellement et la négociation ne peut être que collective.

Si on prend votre raisonnement, je n'avais pas non plus signé pour faire l'aide personnalisée.

C'est bel et bien du consumérisme et on le voit de plus en plus au moment du mouvement des enseignants. On pense à soi croyant que sa situatiion est plus grave que les autres. Et là, il faudrait s'adapter à certains enseignants, jouer le statu quo alors que tout le monde s'accorde que la suppression du samedi, a été une grosse erreur. On ne devient pas enseignant pour avoir de longues vacances et pouvoir garder ses mioches le mercredi !

Pour répondre à grincheux, moi aussi, je suis favorable à un retour du samedi avec également une diminution du nombre d'heures quotidiennes et la suppression de l'aide personnalisée et des stages de remise à niveau (dont tout le monde sait qu'ils sont inefficaces mais sur lesquels beaucoup d'enseignants se jettent pour gagner un peu plus mais qu'on n'entend jamais quand il s'agit de réclamer un relèvement du point d'indice gelé depuis 2 ans : c'est de l'individualisme aussi). Mais je en suis pas le seul à décider et je l'accepte, en espérant qu'on trouve une solution médiane qui convienne au plus grand nombre. En tout cas, je suis contre l'immobilisme et l'individualisme.

Posté(e)

Je crois qu'en fait vous ne comprenez pas bien ce qu'est être fonctionnaire. Comme dit Dajta, vous n'avez pas signé de contrat. Vous avez un statut qui est une relation unilatéral entre l'Etat et le fonctionnaire. Vous n'avez rien négocié individuellement et la négociation ne peut être que collective.

Si on prend votre raisonnement, je n'avais pas non plus signé pour faire l'aide personnalisée.

C'est bel et bien du consumérisme et on le voit de plus en plus au moment du mouvement des enseignants. On pense à soi croyant que sa situatiion est plus grave que les autres. Et là, il faudrait s'adapter à certains enseignants, jouer le statu quo alors que tout le monde s'accorde que la suppression du samedi, a été une grosse erreur. On ne devient pas enseignant pour avoir de longues vacances et pouvoir garder ses mioches le mercredi !

Pour répondre à grincheux, moi aussi, je suis favorable à un retour du samedi avec également une diminution du nombre d'heures quotidiennes et la suppression de l'aide personnalisée et des stages de remise à niveau (dont tout le monde sait qu'ils sont inefficaces mais sur lesquels beaucoup d'enseignants se jettent pour gagner un peu plus mais qu'on n'entend jamais quand il s'agit de réclamer un relèvement du point d'indice gelé depuis 2 ans : c'est de l'individualisme aussi). Mais je en suis pas le seul à décider et je l'accepte, en espérant qu'on trouve une solution médiane qui convienne au plus grand nombre. En tout cas, je suis contre l'immobilisme et l'individualisme.

Je réponds à la phrase en gras : Non, en effet. Mais l'organisation du travail peut jouer aussi sur la motivation, d'autant que nous ne touchons pas un salaire mirobolant compte tenu de nos années d'études (je le sais, j'ai changé de métier au bout de 8 ans, je ne le regrette pas, mais j'ai beaucoup perdu en pouvoir d'achat ; enfin au moins je viens travailler avec plaisir).

Tu es favorable au samedi matin, pas de chance, le mercredi a été annoncé hier par Peillon : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/28/01016-20120928ARTFIG00352-peillon-sonne-le-glas-de-la-semaine-de-4-jours.php

Quant aux heures supplémentaires, il est fort probable qu'on nous en propose : les mairies n'auront pas les moyens d'assurer 2 heures à 2 heures 30, quatre fois par semaine, un service d'activités extrascolaires qui tiennent la route en lieu et place du périscolaire connu jusqu'ici. Et puis quitte à être payé par les collectivités locales, il n'y aura plus qu'à leur déléguer la gestion de ces fainéants de profs que nous sommes.

Il n'est pas question de supprimer l'aide personnalisée, ni les stages de soutien.

Peillon a lancé une concertation qui n'en avait que le nom, puisque tous ces projets sont en route ou sur le point de l'être, et répondent à des contraintes électorales ("Les enfants ont trop de vacances, comment faire pour les faire garder ?") et économiques (les lobbies du tourisme qui aimeraient que les vacances d'été soient zonées).

Le rythme biologique de l'enfant, soyons clairs, tout le monde s'en fout. Cette réforme masque les vrais problèmes, des méthodes de lecture qui ne permettent pas aux enfants d'apprendre à lire mais à deviner, aux notes qu'il ne faut pas mettre parce qu'il ne faut pas dire à un ado que son travail est moyen ou nul, en passant par l'absence de considération du travail des directeurs d'école, les programmes trop lourds ou pas adaptés (j'ai appris qu'en langue vivante, les profs n'ont plus le droit de faire faire des exercices systématiques de grammaire, pourtant nécessaires à un grand nombre de tournures de phrases), les parents qui ne veulent pas de devoirs pour ne pas avoir à s'occuper le soir et le week-ends de leurs enfants, les chefs d'établissements dans le secondaire qui n'assurent plus leur soutien à leurs équipes pédagogiques mais qui prennent le parti des parents, les profs mal considérés et mal payés, etc...

Les enfants seront tout aussi fatigués en fin de semaine, et je doute fort que les résultats scolaires des petits Français s'améliorent lors des sessions internationales d'évaluation. Et on dira que c'est la faute des profs, évidemment...

Ces changements de rythme changeront un peu mon quotidien, je continuerai à suivre mes enfants qui s'en sortiront j'espère, bien encadrés, et je continuerai à travailler pour tous les autres, mes élèves, puisque c'est pour eux que je suis payée ; mais certains démarrent bien mal dans la vie, et on ne peut pas dire que la société (et leurs parents parfois, à qui il faudrait rappeler que coucher un enfant de 5 ans à 8h30, c'est normal, et pas "exceptionnel tellement il était fatigué", ou qu'aider son enfant à faire ses devoirs, ça fait partie du job bien plus que de les jeter au foot et de hurler sur le bord du terrain...) les aide...

Posté(e)

Je crois qu'en fait vous ne comprenez pas bien ce qu'est être fonctionnaire. Comme dit Dajta, vous n'avez pas signé de contrat. Vous avez un statut qui est une relation unilatéral entre l'Etat et le fonctionnaire. Vous n'avez rien négocié individuellement et la négociation ne peut être que collective.

...

On ne devient pas enseignant pour avoir de longues vacances et pouvoir garder ses mioches le mercredi !

Merci pour l'explication, je n'avais pas compris ce qu'est ce métier.

Posté(e)

On ne devient pas enseignant pour avoir de longues vacances et pouvoir garder ses mioches le mercredi !

et pourquoi pas :bleh:

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...