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Ca n'arrive qu'aux remplaçants :-)


GoussZIL

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Nous sommes dans une société du "C'est mon choix" du "j'ai droit" qui ne lie pas liberté individuelle et sens du collectif.C'est le règne du développement personnel.

Je suis très attachée aux libertés individuelles mais aussi aux devoirs qu'elles impliquent en société.Sans ces derniers nous perdrons nos libertés individuelles.

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Je rejoins totalement Goëllette concernant les toilettes. Je ne laisse pas les élèves y aller non plus. C'est une règle que nous avons sur toute l'école (sauf au CP où il y a une petite tolérance la 1ère période.)

 

Nous expliquons bien en début d'année qu'ils vont devoir profiter des pauses pour s'y rendre. Je dis d'ailleurs aux élèves "Vous me voyez quitter la classe pour aller au toilettes ? Pourtant les enseignants sont comme vous !" Cela les fait rire et ça les marque suffisamment pour comprendre.

 

Nous avons 2 sonneries: la première signifie "rangez-vous ou allez au pipi room", à la deuxième on est prêt à monter.

Quand ils sont malades (problèmes d'infections urinaires par exemple), les parents me font un mot pour que j'autorise exceptionnellement mais toujours avec un autre élève ou l'AVS...Mais c'est très rare ! 

 

Cela fonctionne très bien ! Les enfants comprennent sans souci. Pour ma part je n'ai jamais eu d'accident.

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J'aime bien cette idée de double sonnerie. Ma première année, je fonctionnais un peu comme ça : ça sonne, je vous laisse un temps de latence pour aller aux toilettes. Mais pas de deuxième sonnerie et des collègues pour qui sonnerie = rang et basta.

 

Une ligne conductrice pour l'école, c'est sans doute pas mal avec des collègues qui ne se contredisent pas pour plus de clarté pour les élèves.

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AAAhhhh les toilettes.

Dans les classes que je croise c'est assez souvent que je constate que les élèves ont le droit de boire (un coin eau au fond de la classe avec gobelets et bouteille ou alors bouteille perso) et donc forcément d'aller aux toilettes. Sur une journée je déteste (et même si j'avais ma classe), on ne sait pas si on peut leur faire confiance et ça devient vite un jeu.
Maintenant je suis claire : jusqu'à la récréation du matin c'est ok car les élèves ne prennent pas leurs précautions à la maison puisqu'ils ont l'habitude de pouvoir y aller à la demande mais après la récréation c'est non.
Dur dur sur la journée car ils n'ont pas le temps de s'habituer à cette règle donc pour celui qui se dandine sur sa chaise je lui dit que je lui laisse le choix : il se retient ou alors il baisse dans le contrat de comportement (je baisse la couleur, je mets des bâtons en fonction du système de la classe) car j'ai été claire avant.

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Oui pas mal aussi mais je ne suis pas douée du tout pour retenir les noms et les visages donc si une fois la récré arrivée je ne me rappelle plus de qui est puni, ça ne va pas. Et même en notant sur un papier comme je n'arrive pas à retenir les visages, ils voient très vite qu'ils peuvent m'entuber facilement ...

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A chaque fois qu'il y a eu un accident avec un élève laissé sans surveillance, l'enseignant a été envoyé en justice.

 

Et je ne laisse jamais un élève aller aux toilettes ou se balader dans les couloirs s'il est sans surveillance.

Je t'assure que c'est tout à fait possible, sans traumatiser un élève ni être inefficace.

Il suffit de prendre ses précautions avant.

 

Après que TU prennes le risque, c'est TON problème, mais il ne fait pas nier ce risque ni encourager les collègues à agir de la sorte.

 

Il y a eu plusieurs enseignants condamnés parce que des élèves s'étaient blessés voire étaient morts, notamment, effectivement, ceux (car il y en a eu d'autres) morts étranglés avec un vêtement au porte-manteau.

 

 

Comme d'habitude tu ne lis un peu que ce qui t'intéresses.

Je n'ai jamais dit qu'il fallait laisser un élève sans surveillance ! Et c'est justement ce qu'a fait le collègue en assurant la surveillance des deux classes et en laissant les maternelles à l'ATSEM. C'était le moins pire dans ce cas à mon avis. 

Refuser de rentrer dans l'école en faisant l'autruche en disant "je ne sais pas quelle est ma responsabilité donc je n'en prends aucune" me paraît nettement plus susceptible de participer à la création d'un accident. 

 

Et si un jour tu trouves un témoignage ou un compte rendu de tribunal sur un enseignant qui a permis à un élève d'aller aux toilettes, je suis preneuse. 

 

Bref, comme d'hab, impossible d'apporter la moindre nuance avec toi, tu considères toujours avoir raison. 

 

Alors pour les autres et pour être peut être plus claire. Je n'ai jamais dit qu'il fallait laisser un élève sans surveillance, ni que c'était quelque chose à faire. Je voulais simplement dire que d'une part, exceptionnellement, pour x raison, cela pouvait arriver et qu'on avait pas à finir clouer au pilori pour cela, et que d'autre part, face à une situation urgente (celle de remplacement décrite dans le post) on pouvait aussi agir au mieux et que ce mieux ne collait pas toujours à des textes officiels.

 

Et dernier point, je maintiens qu'à chercher des textes officiels pour tout justifier sans prendre en compte la dimension humaine de notre métier, ça peut se retourner ensuite contre nous. Par exemple, à quand avec ce raisonnement, un procès pour un enseignant qui aurait refusé le droit à un élève d'aller aux toilettes, car on doit assurer la bonne santé des enfants, et que cet acte sera considéré comme de la maltraitance ? 

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Et si un jour tu trouves un témoignage ou un compte rendu de tribunal sur un enseignant qui a permis à un élève d'aller aux toilettes, je suis preneuse.

Goellette parle de la responsabilité en cas de pépins.

Deux gamins partent aux toilettes,courent, un des deux glisse sur le carrelage des toilettes,se fracasse la tête sur le lavabo... Je te laisse deviner à qui on a fait des reproches... (Cas avéré dans une des écoles où je suis passée...)

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J'avais bien compris.

Des reproches ok. Des ennuis avec la justice, je suis quand même beaucoup plus sceptique. 

Encore une fois, je n'encourage pas ce genre de choses, dans ma classe les enfants n'ont pas le droit d'aller aux WC, donc vraiment l faut faire attention à notre responsabilité. Mais on reste humain, et je suis pas sûre qu'on puisse s'éviter tout reproche dans le sens inverse ... Bref c'est aussi à chacun de faire ses choix. 

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Des reproches ok. Des ennuis avec la justice, je suis quand même beaucoup plus sceptique.

 

Malheureusement, ce genre d'engrenage est susceptible de se mettre en branle sans que personne l'ait vraiment voulu.

Un enfant est amoché, les parents portent plainte ; dans leur esprit, c'est l'institution qui est responsable, pas le maître ; pour autant, les textes sont univoques et, en cas de faute professionnelle avérée, c'est la responsabilité personnelle de l'enseignant qui est engagée, pas celle de l'EN. Celle-ci peut dériver d'un défaut de surveillance — ça, à la limite, on sait tous gérer — mais aussi bien d'une décision "de bon sens" en violation des textes, comme de confier une classe à un ATSEM : en cas de problème, si sa responsabilité est mise en cause, il ne faudra pas trois minutes à ce dernier, ou à son avocat, pour se défausser (et à juste titre !) sur le donneur d'ordre, c'est-à-dire l'enseignant, ou le directeur.

 

Mais on reste humain, et je suis pas sûre qu'on puisse s'éviter tout reproche dans le sens inverse ... Bref c'est aussi à chacun de faire ses choix. 

 

Comme tu dis : à chacun ses choix, et le niveau de risque personnel qu'il accepte. Il fut un temps où l'institution "couvrait" plus ou moins les enseignants, sauf faute moralement indéfendable. Ce n'est plus le cas.

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Quoiqu'il arrive, de toute façon, ça sera toujours de notre faute...

 

Sauf à rester dans ce que prévoient les textes — et à demander sinon des instructions à la hiérarchie, écrites de préférence : si c'est l'IEN qui décide de confier une classe à un ATSEM, ou de faire gérer trois classes à la fois par un remplaçant, c'est lui qui en assume la responsabilité. Goëlette ne dit rien d'autre.

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