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Grève des apprentissages / sur le tas : nouvelles formes de grève


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Posté(e)

Citation:

Il (le maire socialiste d'Aubervilliers) estime aussi que les professeurs ont leur responsabilité dans les difficultés d’organisation des ateliers, 30% d’entre eux refusant en primaire de laisser leur classe «même vide, en dehors du temps scolaire».

:noelblush: Les collègues d'Aubervilliers vident leurs classes tous les soirs??

Bon, tout le monde a bien compris que quoiqu'il arrive, ce sera de notre faute?

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Posté(e)

J'imagine que si Peillon a des renforts dispos pour Aubervilliers il en aussi pour les autres...

Posté(e) (modifié)

Quelqu'un peut-il confirmer ou infirmer le fait qu'aucun texte nous contraint aux services d'accueil (8h20 et 13h20) ?

Modifié par zouar
Posté(e) (modifié)

oups

Modifié par zouar
Posté(e)

C'est pas écolo :wacko:

Blague à part, il faudrait plutôt trouver un moyen d'éviter les sempiternelles "prises d'otages" qui font les choux gras des chiens de garde à chaque mouvement de grève et surtout un moyen d'inscrire un mouvement de protestation sur un temps plus long qu'une simple journée.

Posté(e)

Quelqu'un peut-il confirmer ou infirmer le fait qu'aucun texte nous contraint aux services d'accueil (8h20 et 13h20) ?

La question a déjà été réglée sur ce forum. La circulaire du 18 septembre 1997 indique :

"Surveillance et sécurité des élèves dans les écoles maternelles et élémentaires publiques"

"L'accueil des élèves : il a lieu dix minutes avant le début de la classe. Il sera recommandé aux parents de ne pas envoyer leurs enfants trop tôt avant l'heure d'accueil, afin de ne pas les laisser seuls trop longtemps. Avant que les élèves soient pris en charge par les enseignants, ils sont sous la seule responsabilité des parents."

Référence ici :

http://www.adressrlr.cndp.fr/index.php?id=8&no_cache=1&settings%5Bdepth%5D=1&settings%5Bletter%5D=A&settings%5Bword1%5D=absence&settings%5Bword%5D=absence&javascript=true&start=64&no=PCLI-9-1-1&ref=/inmedius/content/main/Textes_en_vigueur/I/9/1/1/I-9-1-1-108.xml&tx_pittables_pi4%5Btype%5D=article

Posté(e)

Pas vraiment sûr d'avoir bien saisi: il revient aux enseignants d'assurer ce temps d'accueil ?

Oui, il est dit en haut de la circulaire :

"Le présent texte a pour objet de préciser le devoir de surveillance qui incombe aux enseignants et aux directeurs d'école, chacun en ce qui le concerne plus précisément, et de signaler les risques encourus en matière de responsabilité."

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

Chers colllègues,

je reprend ce qui a été cité dans un autre fil ....

Voila une alternative qui me semble totalement légale, respectueuse des enfants, pas onéreuse pour nous....

Une belle lettre polie en belle novlangue multipliée par centaines, distribuée un peu partout.

Et comme elle sera sans réponse, insister avec un / des mails ?

Sans compter le travail de la poste, qui aurait une nouvelle forme de trafic pour soutenir leurs emplois (eux aussi ils morflent en silence, dixit ma factrice)

Leonifeuil, on 29 Nov 2013 - 6:34 PM, said:snapback.png

Frédo45, on 28 Nov 2013 - 11:08 PM, said:snapback.png

framboisine, on 28 Nov 2013 - 9:48 PM, said:snapback.png

Leonifeuil, on 28 Nov 2013 - 8:59 PM, said:snapback.png

Je reste toujours dubitatif devant un appel à la grève sur une journée isolée qui me semble relativement improductif. Non seulement on pénalise les parents ou les mairies qui ne sont pas à l'origine des problèmes de l'Education Nationale et qui, dans le cas de cette réforme, sont plutôt du même avis que la majorité des enseignants puisqu'ils en subissent les désagréments (ou les subiront l'année prochaine).

Par ailleurs, je suis persuadé que ces grèves "spots" passent totalement inaperçues du côté des DSDEN et du Ministère, hormis du côté des pauvres secrétaires qui doivent se taper le recensement des déclarations de grève ou de non-grève... En gros, il me semble que ce type de grève revient à faire cadeau d'une journée de salaire à l'Etat sans espoir de résultat (ce qui ne serait pas forcément le cas d'une grève reconductible, beaucoup plus pénalisante pour tout le monde et qui peut réellement bloquer le système et donc aboutir à quelque chose).

Il me trottait dans la tête une petite idée qui pourrait permettre à chacun de s'exprimer : si chaque personne (parent, enseignant, élu) qui a des réserves, des craintes ou est opposée à la réforme, envoyait un simple courrier dans une jolie lettre timbrée à son DASEN et au Ministre à une date déterminée au niveau national, cela risquerait d'avoir un réel retentissement dans ces services administratifs. Au final cela reviendrait au prix de deux timbres et je suis convaincu que l'effet serait bien plus visible qu'une journée de grève qui, il faut bien le reconnaître, passe absolument inaperçue aux yeux des personnes qui dirigent nos services.

Il suffit d'imaginer l'effet que pourrait avoir une telle action si elle était massivement suivie par les acteurs et les usagers de l'école : du genre 5 ou 6 millions de lettres envoyées le jeudi 5 décembre au Ministère de l'Education Nationale : je pense qu'on gagnerait en visibilité pour le prix de deux petits timbres... Et si ça ne bouge pas, on menace de recommencer la semaine suivante...et la semaine suivante... et la semaine suivante...


Bien sûr. Sauf que ça se fera jamais. On est trop peureux, trop de bons fonctionnaires qui attendons les ordres. Ou alors, il faudrait qu'un syndicat majoritaire le demande. Et bien sûr, je serai pour!
Mais 5 millions de gens dans la rue à dire que cette réforme telle qu'elle est faite ne va pas et que l'école publique est en train de s'effondrer, c'est pas mal aussi.
Bref, nous ne serons pas 5 millions, mais c'est ce qui est proposé là et je me refuse de pouvoir laisser faire croire que tout va bien.
Néanmoins, je pourrais aussi envoyer ma petite lettre toute seule...

5 millions ? Ouh... Si le 5 décembre, on est 100.000 dans les rues, ce sera un bon score avec 50 % de grévistes en plus. Moi je signe !

Je confirme tout à fait ce que tu écris : les enseignants grévistes représenteront dans le meilleur des cas 100.000 personnes dans les rues.

Par contre, avec la méthode du courrier envoyé par chaque personne (parent, élu, PE) inquiète de cette réforme, les chiffres seront d'un autre ordre de grandeur :

- 6,7 millions d'écoliers (maternelles + élémentaires) en France. Je vous laisse faire le calcul (milieu de cycle 3) pour trouver le nombre de parents que cela représente...

- 323.400 professeurs des écoles dans le public.

- 36.635 maires + 519.417 conseillers municipaux.

Evidemment, comme chacun a plusieurs casquettes, on peut envoyer un courrier en tant que PE, puis en tant que parent, voire en tant qu'élu selon le cas.

Si chacun est motivé et qu'il y a un vrai mouvement national, il est possible d'envoyer plusieurs millions de lettres au Ministère le 5 décembre.

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