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Refondation : qu'est-ce qu'on fait maintenant ? tome 2


matsanpat

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Tu veux dire oser ce type de motion, comme celle adoptée par mon conseil d'école l'année dernière et adressée au DASEN :

"MOTION CONSEIL D ECOLE

Le conseil d’école réuni le………………….. dont l’ordre du jour est la mise de place de la réforme des rythmes scolaires à Paris, affirme son opposition au projet du ministre et du maire de Paris et tient à exprimer ses inquiétudes sur les conséquences de l’application du décret ministériel sur l’organisation et le fonctionnement des écoles parisiennes.

Les propositions de modification de l’organisation de la journée et de la semaine ne comportent de fait aucune réduction du temps de présence des élèves à l’école, aucune amélioration des conditions d’apprentissage, renforçant au contraire les inégalités par la mise en place des projets éducatifs territoriaux dont les déclinaisons locales se feraient école par école.

L’amélioration de la réussite scolaire n’est possible que conduite par des enseignants dont les obligations de service restent exclusivement sous la responsabilité de l’Etat et dont les conditions de travail doivent être garanties et améliorées par la formation, le recrutement et le rétablissement des postes supprimés ces dernières années pour abaisser les effectifs dans les classes, assurer le remplacement des enseignants absents et restaurer les RASED.

D’autre part, le conseil d’école demande expressément à la Mairie de Paris de mettre en œuvre un service d’accueil de qualité, hors du temps scolaire, pour tous les enfants inscrits aux activités dont elle a la charge et la responsabilité.

Dans ces conditions, le conseil d’école ne peut se prononcer sur telle ou telle modalité d’organisation des rythmes scolaires et ne validera pas un aménagement particulier pour notre école. "

... pas de réponse à ce jour.

Choisir de ne rien décider c'est aussi prendre le risque que les autres choisissent à notre place. Et à Paris, vous avez récolté la pire : un aménagement du temps déplorable, et des conditions de travail fortement dégradées.

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Dans les grandes villes, les contraintes sont trop nombreuses pour que l'avis d'un conseil d'école puisse être important et peser sur les décisions politiques.

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En effet Calia, je ne pense pas qu'avec le nombre d'écoles à Paris, il soit réellement possible de tenir compte de l'avis du conseil d'école....c'est pareil pour beaucoup de choses.

Je sais que dans une plus petite commune, quand on expliquait pourquoi l'école avait besoin d'une asem en plus par rapport à des contraintes spécifiques à l'école, il était possible d'en vaoir une de plus...A Paris la règle c'est la règle ! Bref, tout n'est pas toujours plus facile à Paris.

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Choisir de ne rien décider c'est aussi prendre le risque que les autres choisissent à notre place. Et à Paris, vous avez récolté la pire : un aménagement du temps déplorable, et des conditions de travail fortement dégradées.

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L'opposition à cette réforme va d'ailleurs au delà de questions d'aménagement et des conditions de travail.

En effet Calia, je ne pense pas qu'avec le nombre d'écoles à Paris, il soit réellement possible de tenir compte de l'avis du conseil d'école....c'est pareil pour beaucoup de choses.

En effet. 662 écoles à Paris.

Bref, tout n'est pas toujours plus facile à Paris.

Il n'est pas certain qu'à l'avenir, avec cette réforme qui morcelle l'Ecole, faire valoir ses droits dans un village en région sera plus facile qu'à Paris.

Le contraire est même le plus probable...

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Il n'est pas certain qu'à l'avenir, avec cette réforme qui morcelle l'Ecole, faire valoir ses droits dans un village en région sera plus facile qu'à Paris.

Le contraire est même le plus probable...

C'est le but. L'UMP se frotte les mains.

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L’objectif principal de la réforme des rythmes scolaires est bien l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves. On peut alors se demander si le morcellement du temps éducatif (accueil périscolaire, temps d’enseignement, temps d’activités périscolaires, activités pédagogiques complémentaires, etc.) et la multiplicité des intervenants (enseignants et animateurs et intervenants de statuts différents) sont des réponses pour un meilleur vécu du temps par l’enfant.

Ce qui est fou, c'est qu'à part avoir des idées, ils n'ont rien anticipé. Suchaut et Leconte étaient là au départ.

Et là, il n'évoque pas les mélanges des rôles et fonctions (enseignants ou ASEM qui deviennent animateurs ou salles de classe qui deviennent salles d'animation).

Tout est mélangé, tout est brassé.

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  • 2 semaines plus tard...

Notons que parmi les maires signataires, ceux d'Aubagne (13) ou de Montpellier n'ont pas jugé utile d'appliquer la réforme des rythmes dès cette année. Ce serait intéressant de savoir ce qui les a retenus.

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