JMP Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Ceci étant dit si le snuipp 75 est moteur dans la grève du 14 c'est bien qu'il y est poussé par une grosse section très active de FO à Paris... Le snudi Force Ouvrière 75 est bien le syndicat moteur dans ce combat et lui au moins est appuyé à 100% par son national ! Certes ; et Sud 75 n'est pas en reste non plus... Mais au fond, peu importe. L'essentiel est de voir un front syndical unitaire à Paris contre cette réforme délétère. Souhaitons que cela donne des idées un peu partout ailleurs. Oui moi ça me donne l'idée de me syndiquer au SE...
auléric Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Bien sûr que non, mais avoir la patience que les choses évoluent avant de jeter le bébé avec l'eau du bain ? oui ! moi je veux bien mais quand le maire nie les problèmes et qu'il dit partout que si çà ne marche pas c'est de la faute des enseignants (alors que pour la plupart ils ont amorti autant que possible les disfonctionnements) je ne vois pas comment cela peut s'améliorer et comment ne pas réclamer un arrêt immédiat ... ou alors on attend la catastrophe ? sinon question mobilisation Dajta, je peux te donner aussi l'exemple de Ris-Orangis : 75% de grévistes, une mairie occupée ... c'est assez représentatif pour toi ? et avec le soutien des parents qui plus est.
matsanpat Posté(e) 26 octobre 2013 Auteur Posté(e) 26 octobre 2013 @JMP je pense que c'est effectivement une bonne idée : tu partages complètement leur façon de penser @dajta : que propose le SE UNSA au sujet des situations catastrophiques que rapportent les collègues sur Paris et ailleurs ?
ColdTurkey Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 (modifié) http://75.snuipp.fr/?Pour-l-arret-du-dispositif-actuel Pour l’arrêt du dispositif actuel d’ARE tous en grève le 14 novembreLe rassemblement devant l’Hôtel de Ville lundi 14 octobre a été un succès puisque près d’un millier d’enseignant-es, agents de la Ville de Paris et parents d’élèves étaient présent-es. Le SNUipp-FSU estime que la situation des écoles ne peut rester en l’état, il faut que cela cesse. Ce sont la Mairie et le Rectorat qui ont décidé d’appliquer la réforme dès 2013 dans des conditions ubuesques et ont de fait placé une large majorité d’écoles dans une situation inacceptable. Par conséquent, c’est à eux de proposer des mesures transitoires pour cette année scolaire afin de permettre aux écoles de fonctionner et de se concentrer sur leur but premier : transmettre des savoirs. Les écoles n’en peuvent plus, les conditions d’apprentissage et d’accueil des élèves et les conditions d’enseignement doivent être concrètement améliorées. [...] Il y en a qui se contentent de peu quand même... 1000 personnes regroupant enseignants, agents de la ville, parents d'élève... ce n'est pas un succès, c'est une déroute qui plus est quand on entend que l'ensemble des enseignants, parents, agents est contre cette réforme. Ces 1000 manifestant représentent quel pourcentage des concernés? Moins de 1% au mieux et en étant particulièrement généreux... Loin de me faire plaisir, ce non succès n'est que confirmation de ce que j'avais prévu (expérience des manifestations lors des réformes pour la retraite par exemple ou le blocage des salaires) et pourra, hélas, être utilisé pour attester que la réforme est, elle, un succès à quelques ajustements prêts... Dommage car la crédibilité des opposants est largement entamée... Effectivement, si le critère de l'UNSA est le nombre d'enseignants dans la rue, je comprends maintenant pourquoi ce syndicat est totalement inutile. La réforme est bonne car il n'y a que 1000 personnes, je rêve. Il serait temps que ce syndicat et d'autres se rendent compte de l'état totalement dégradé de notre métier. Le recrutement est en chute libre. Les personnels ne vont plus dans la rue : de plus en plus, ils s'en vont! Les démissions se multiplient! Ouvrez l'es yeux! C'est votre crédibilité qui est entamée. C'est notre métier qui est en plein malaise. Modifié 26 octobre 2013 par ColdTurkey
claire14 Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 http://75.snuipp.fr/?Pour-l-arret-du-dispositif-actuel Pour l’arrêt du dispositif actuel d’ARE tous en grève le 14 novembreLe rassemblement devant l’Hôtel de Ville lundi 14 octobre a été un succès puisque près d’un millier d’enseignant-es, agents de la Ville de Paris et parents d’élèves étaient présent-es. Le SNUipp-FSU estime que la situation des écoles ne peut rester en l’état, il faut que cela cesse. Ce sont la Mairie et le Rectorat qui ont décidé d’appliquer la réforme dès 2013 dans des conditions ubuesques et ont de fait placé une large majorité d’écoles dans une situation inacceptable. Par conséquent, c’est à eux de proposer des mesures transitoires pour cette année scolaire afin de permettre aux écoles de fonctionner et de se concentrer sur leur but premier : transmettre des savoirs. Les écoles n’en peuvent plus, les conditions d’apprentissage et d’accueil des élèves et les conditions d’enseignement doivent être concrètement améliorées. [...] Il y en a qui se contentent de peu quand même... 1000 personnes regroupant enseignants, agents de la ville, parents d'élève... ce n'est pas un succès, c'est une déroute qui plus est quand on entend que l'ensemble des enseignants, parents, agents est contre cette réforme. Ces 1000 manifestant représentent quel pourcentage des concernés? Moins de 1% au mieux et en étant particulièrement généreux... Loin de me faire plaisir, ce non succès n'est que confirmation de ce que j'avais prévu (expérience des manifestations lors des réformes pour la retraite par exemple ou le blocage des salaires) et pourra, hélas, être utilisé pour attester que la réforme est, elle, un succès à quelques ajustements prêts... Dommage car la crédibilité des opposants est largement entamée... Effectivement, si le critère de l'UNSA est le nombre d'enseignants dans la rue, je comprends maintenant pourquoi ce syndicat est totalement inutile. La réforme est bonne car il n'y a que 1000 personnes, je rêve. Il serait temps que ce syndicat et d'autres se rendent compte de l'état totalement dégradé de notre métier. Le recrutement est en chute libre. Les personnels ne vont plus dans la rue : de plus en plus, ils s'en vont! Les démissions se multiplient! Ouvrez l'es yeux! C'est votre crédibilité qui est entamée. C'est notre métier qui est en plein malaise. Peut-être aussi qu'un rassemblement un lundi à 17H30 n'est pas des plus adapté. Après une journée de travail, la plupart des PE ont des choses à faire, sont fatigués... Dans mon école, 14 classes, une PE est allée au rassemblement. Mais l'école sera fermée le 14 novembre!!!
prof désécol Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Voici ce qu'on peut lire sur le site du SE UNSA Paris : http://se75.wordpress.com/2013/10/18/comite-de-suivi-rythmes-scolaires-changement-de-ton-de-nos-administrations/ Non, nous n’avons pas choisi ce décret ni cette mise en œuvre à Paris. Oui, d’après notre enquête, 90% des enseignants, même ceux qui y étaient favorables, disent subir une détérioration du climat scolaire qu’ils imputent à ce changement brutal de condition d’enseignement. Pour nous, il ne s’agit pas de rester en suspens en attendant des évolutions car cela aurait des conséquences que les enseignants ne pourraient assumer en termes de perte d’emploi pour les agents concernés et de nouvelle déstabilisation des enfants. Pour élever le débat au-delà de notre rancœur, le SE-UNSA réaffirme que : - Le Rectorat ne doit pas attendre une consigne Ministérielle pour établir des critères d’évaluation des progrès scolaires des élèves, objectif de la Réforme, - Là où cette nouvelle organisation semble fonctionner du point de vue logistique, ce sont dans les petites écoles ou là où les équipes d’animation et d’agents sont stables et identifiées, - Ce sont les règles de respect du matériel, des locaux et des attitudes à tenir vis-à-vis d’un enfant qui doivent être rappelées fermement, - Les enseignants qui le souhaitent doivent pouvoir rester en fond de classe pour valoriser les productions d’élèves, affichages pédagogiques et correction des cahiers (l’éducation nationale ne nous remboursent ni nos valises à roulettes, ni nos séances médicales pour soulager notre dos …), - Des propositions doivent être faites aux enseignants de Maternelle avant de tout changer à nouveau en janvier, pour ne pas être, une fois de plus, devant le fait accompli. Nous n’avons pas ici vocation à parler de la qualité des interventions sur le PEDT, toutefois, quelques remarques pédagogiques : - La baisse drastique du temps de ménage des locaux, et majoritairement en Maternelle, n’est pas compensée, contrairement à ce qui a été annoncé (ex : une école à 5 classes, 4 asem = perte sèche de 15h) - Les intitulés des activités sont trop proches des intitulés employés par les enseignants alors que le contenu est radicalement différent (ex : activité en Maternelle, lecture, anglais…) - L’identification des personnels, le remplacement des animateurs et agents seraient autant de repères stables pour les enfants et les enseignants qui, parce qu’ils ne se sentent pas en confiance, ne peuvent rassurer les enfants. C’est ce que nous avons dénoncé au Recteur dans notre courrier remis au comité de suivi de vendredi. - Si l’objectif est de faire sortir les enfants du contexte Ecole, 1h30 n’est pas assez. D’autres pistes sont à explorer pour faire évoluer pour la rentrée 2014 car nous savons bien que vous ne changerez rien cette année. Quoi que nous pensions de ce décret, que nous considérons être à minima, nous interviendrons dans ces évolutions, pour se faire l’écho de la voix de nos collègues, trop souvent minorée sur ce dossier ces derniers temps. Pauline Le Clercq Secrétaire Académique Pour l’équipe du SE-Unsa Paris
nola Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 ce qui me saoule avec cette réforme c'est qu'elle occulte tous les autres problèmes de l'école (programmes, effectifs, rased etc...) et ne résoud rien des difficultés déjà présentes donc je suis contre cette réforme et je serais dans la rue le 14 +1
prof désécol Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Non, nous n’avons pas choisi ce décret ni cette mise en œuvre à Paris. ...mais on ne s'y est pas franchement opposés non plus. Ce sont les règles de respect du matériel, des locaux et des attitudes à tenir vis-à-vis d’un enfant qui doivent être rappelées fermement, ...ça devrait suffire, n'est-ce pas ? Les enseignants qui le souhaitent doivent pouvoir rester en fond de classe pour valoriser les productions d’élèves, affichages pédagogiques et correction des cahiers (l’éducation nationale ne nous remboursent ni nos valises à roulettes, ni nos séances médicales pour soulager notre dos …) ...et puis comme ça, les enseignants pourront palier à l'éventuel manque d'autorité des animateurs et superviser bénévolement. Les intitulés des activités sont trop proches des intitulés employés par les enseignants alors que le contenu est radicalement différent (ex : activité en Maternelle, lecture, anglais…) mais les autres syndicats exagèrent beaucoup quand ils agitent l'épouvantail de la confusion scolaire-périscolaire ! L’identification des personnels, le remplacement des animateurs et agents seraient autant de repères stables pour les enfants et les enseignants qui, parce qu’ils ne se sentent pas en confiance, ne peuvent rassurer les enfants. ...voilà : on a simplement besoin d'être rassurés. Si l’objectif est de faire sortir les enfants du contexte Ecole, 1h30 n’est pas assez. Encore, encore ! Quoi que nous pensions de ce décret, que nous considérons être à minima, nous interviendrons dans ces évolutions, pour se faire l’écho de la voix de nos collègues, trop souvent minorée sur ce dossier ces derniers temps. ...mais pas dans la rue, on préfère éviter le risque d'un "échec cuisant" ; laissons les autres y aller à notre place.
ColdTurkey Posté(e) 26 octobre 2013 Posté(e) 26 octobre 2013 Quant au jour et à l'heure, l'expérience fait que chacun (enfin, ceux qui se sont déjà mobilisés) sait que ça n'a aucune influence sur la mobilisation : ceux qui veulent se mobiliser le font, les autres aboient sans jamais s'engager. Je vous l'avais dis, vous avez constaté, à vous d'en tirer les questionnements que tous les syndicats se posent depuis des années, et au lieu de les vilipender et de poser l'éternelle question (pour mémo : que font les syndicats), essayez de trouver des réponses et des idées puis mettez les en application, nul doute que vous aurez bien plus de succès... Quoique... Certes, tu n'es pas l'UNSA mais tu défends ses positions. Il me semble qu'il y a quelques mois un collectif s'est monté et qu'en peu de temps, ce collectif a innové à un tel point qu'il a, à lui seul quasiment, obligé certains syndicats à se bouger. Et nous avons vu des évolutions nettes. On ne peut pas dire que les syndicats se sont inspirés de ce mouvement. Bien au contraire. Visiblement cela t'amuse, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a d'amusant dans cette situation.
ColdTurkey Posté(e) 27 octobre 2013 Posté(e) 27 octobre 2013 Manque de discernement, manque de compétences... Je te remercie Dajta Lorsque je parle de l'UNSA, je ne parle pas de toi. Lorsque je dis que l'UNSA ne défend pas notre profession, je ne parle pas de toi. Je ne dirai rien sur toi, je ne te connais pas et cela n'a strictement aucun intérêt. Maintenant ce fil compte les intervenants intéressés par ce sujet. Ils sont peu nombreux certes et alors. Ils présentent leur quotidien, leurs idées, comme tu le fais et sont respectables comme tu l'es. Maintenant si ce fil te déplait, rien ne t'oblige à y participer. Tu dis ce que tu penses et assumes tes positions. J'en fais autant et ne suis pas en accord avec toi. Ce n'est pas pour autant que je vais me permettre de t'insulter. Chacun sa façon de faire.
poujohel Posté(e) 27 octobre 2013 Posté(e) 27 octobre 2013 Quant au jour et à l'heure, l'expérience fait que chacun (enfin, ceux qui se sont déjà mobilisés) sait que ça n'a aucune influence sur la mobilisation : ceux qui veulent se mobiliser le font, les autres aboient sans jamais s'engager. Je vous l'avais dis, vous avez constaté, à vous d'en tirer les questionnements que tous les syndicats se posent depuis des années, et au lieu de les vilipender et de poser l'éternelle question (pour mémo : que font les syndicats), essayez de trouver des réponses et des idées puis mettez les en application, nul doute que vous aurez bien plus de succès... Quoique... Certes, tu n'es pas l'UNSA mais tu défends ses positions. Il me semble qu'il y a quelques mois un collectif s'est monté et qu'en peu de temps, ce collectif a innové à un tel point qu'il a, à lui seul quasiment, obligé certains syndicats à se bouger. Et nous avons vu des évolutions nettes. On ne peut pas dire que les syndicats se sont inspirés de ce mouvement. Bien au contraire. Visiblement cela t'amuse, je ne vois vraiment pas ce qu'il y a d'amusant dans cette situation. Ce qui m'amuse c'est ton manque de discernement : je suis à l'UNSA (représentant du personnel au SE-UNSA, trésorier départemental et trésorier académique de l'UNSA Education) mais que je peux aussi avoir des prises de position qui sont un peu différentes. Pour essayer de t'expliquer (et ce sera la dernière fois parce que ça me lasse de répéter la même chose à des gens qui sont censé avoir un minimum de compétences) : - je défends l'idée de la réforme mais je ne cautionne pas l'organisation adoptée à Paris par exemple; par contre l'organisation faite à Barembach par exemple est une excellente idée. Il me semble que la partie Education Nationale est maitrisée, la partie communale l'est beaucoup moins bien souvent par des choix politiques, l'école rapportant moins de voix aux élections que le club de foot par exemple. - les manifestations ne sont pas fréquentées par les collègues pour un tas de raison toutes très valables et montrant l'individualisme (en semaine on n'a pas les moyens de perdre une journée de salaire - ce que je comprends pour quelques uns, moins pour d'autres dont le plus grand péril est un restau en moins pendant les vacances -, en dehors des heures de travail parce que chacun - enfin toujours les mêmes aboyeurs qui ne sont que des yakas mais en aucun cas des agisseurs, même s'ils récoltent les bénéfices engrangés en continuant d'aboyer - trouve une bonne raison de ne pas participer : il ne faudrait pas non plus s'engager puisqu'il suffit de hurler à la mort de loin... courage fuyons!) Enfin pour terminer, j'ai regardé le nombre de participants à ce fil comme à celui de beaucoup d'autres sur le même sujet (vous les avez multipliés à l'envi) et finalement on constate que moins de trente personnes s'agitent de la sorte; sans doute que d'autres cherchent des solutions et des améliorations locales pour mettre en place une réforme qui est de bon sens pour peu que l'on mette un peu de bonne volonté à le faire... Tu vois, on se rejoint un peu quand même, sauf que moi je n'hésite pas à dire ce que je pense, à assumer mes positions même si elles semblent différer (quoique) de l'organisation syndicale (et de la fédération) dans laquelle (lesquelles) je milite activement. Bien sûr, ce discours n'est pas celui de l'UNSA mais bien celui de Dajta, juste pour repréciser, même si je ne suis pas certain que l'amalgame ne soit pas fait au final... Ben oui, ça m'amuse de faire remarquer que multiplier les fils de discussions ne multiplie pas le nombre d'intervenants... re Quelle est l'organisation de Barembach ?
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