dada Posté(e) 29 avril 2014 Posté(e) 29 avril 2014 Pendant mon stage de direction, je restais directrice, d'ailleurs il faut plus d'un mois d'absence pour que quelqu'un fasse l'interim..... Pour les urgences, vous n'avez pas vu ça en CM à la rentrée? Si non, fais comme le suggère Natoo, peut-être voir avec l'IEN si elle accepte que ce soit missjesaistoutmieuxquetoutlemonde...
natoo Posté(e) 29 avril 2014 Posté(e) 29 avril 2014 Pense à faire pipi dans son coffre, tu veux un coup de main ?
oOYaYaOo Posté(e) 29 avril 2014 Auteur Posté(e) 29 avril 2014 Euh des coupines et de la.bière je devrais pouvoir trouver mais olus on est de folles plus.on rit
natoo Posté(e) 29 avril 2014 Posté(e) 29 avril 2014 Cool je compte sur toi pour nous raconter cet épisode s'il a lieu, ça t'aura donné au moins une fois l'occasion d'en rire. Je sais que c'est trop cher payé pour un bon coup de rigolade, mais si l'idée t'amuse c'est déjà ça. Je ne te souhaite pas de courage tu en as déjà plein . En revanche je te tire mon chapeau de résister comme tu le fais, et de protéger les futurs collègues, c'est hyper-pro. Par contre dès la fin de l'année tu te barres de là en courant et sans te retourner. En revanche si TU estimes que c'est trop, trop difficile, trop fatigant, trop de souffrances : tu arrêtes. Tu auras fait plus que ton boulot, et personne n'aura rien à te reprocher. . Pense à cette discussion jeudi, ça fera peut-être passer la journée moins lentement !
stf_school Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 La CNV tu l'apprends dans quel cadre ??? Stage de 6 jours (qui correspondent aux 3 1ers modules). C'est un choix personnel. Je suis en recherche de solutions, d'outils différents pour éduquer et enseigner autrement.
éléphant rose Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Je suis d'accord avec Hugo : pourquoi ne pas lui parler clairement de tes démarches, du soutien de l'IEN ? Je pense que tu crois que cela serait pire mais... je n'en suis vraiment pas sûre. Comme un enfant, elle a besoin de limites. Un coup d'arrêt. Depuis le début, je me répète : je ne comprends même pas que ton IEN (avec ton aval, ok, mais c'est à elle de prendre ses responsabilités) te demande d'attendre et de noter tout dans ton coin. Pour tout lui ressortir au clap de fin ? Mais quel est l'intérêt sinon éviter les vagues ??? Ce n'est ni respectueux pour toi, ni pour elle. On laisse une école dysfonctionner et donc des collègues et des enfants en pâtir. J'ai peut-être mauvais esprit mais je me demande si l'IEN ne profiterait pas de ta bienveillance, de ton dévouement et de ton professionnalisme. Vous savez, ces qualités que nous sommes nombreux à posséder et qui nous permettent d'avaler bien des couleuvres. Courage.
Nao Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Je suis avec beaucoup d'intérêt vos explications. Le problème avec les harceleurs, il me semble, c'est justement qu'ils n'attendent que ça, qu'on dise qu'on est blessé ou triste. Ça leur donne confiance en leur pouvoir. En aucun cas ça ne va les faire réfléchir et modifier leur façon d'être. Autant je crois que ça peut fonctionner dans la vie privée, autant je doute que ça ait un impact dans le cadre d'une relation professionnelle, mais je veux bien apprendre de nouvelles techniques... Dans ce cas, la CNV te dirait de pointer le sentiment de l'autre à ce moment, en le guidant par rapport à ce qu'il dit : "Quand tu dis ça... tu te sens comment... Parce que tu as besoin de... " Je te dirais que depuis le début du stage, j'ai fait un gros travail sur, moi et l'autre, et ce qu'il peut me renvoyer lorsqu'il me dit quelque chose. Ce n'est pas évident et pour moi ce n'est pas naturel mais ça me permet de prendre une distance et de moins sentir ce poids sur mes épaules. Je suis très intéressée.... As-tu une ou des adresses sur le net, qui valent vraiment le coup, sur la CNV ? Moi j'ai beaucoup patouillé sur ce sujet, j'ai même lu des avis contradictoires. Désolée pour le HS, mais ça peut peut-être apporter des pistes à tous ceux qui lisent ce post.
Hugo Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Je suis d'accord avec Hugo : pourquoi ne pas lui parler clairement de tes démarches, du soutien de l'IEN ? Je pense que tu crois que cela serait pire mais... je n'en suis vraiment pas sûre. Comme un enfant, elle a besoin de limites. Un coup d'arrêt. Depuis le début, je me répète : je ne comprends même pas que ton IEN (avec ton aval, ok, mais c'est à elle de prendre ses responsabilités) te demande d'attendre et de noter tout dans ton coin. Pour tout lui ressortir au clap de fin ? Mais quel est l'intérêt sinon éviter les vagues ??? Ce n'est ni respectueux pour toi, ni pour elle. On laisse une école dysfonctionner et donc des collègues et des enfants en pâtir. J'ai peut-être mauvais esprit mais je me demande si l'IEN ne profiterait pas de ta bienveillance, de ton dévouement et de ton professionnalisme. Vous savez, ces qualités que nous sommes nombreux à posséder et qui nous permettent d'avaler bien des couleuvres. Courage. Je suis de ton avis. A force de vouloir éviter les vagues pour l'institution, ta collègue harceleuse se sent dans la "toute puissance" et continue à provoquer un "tsunami". Tu as le soutien de l'inspection et cela est précieux mais pourquoi cet immobilisme de sa part? Cela me rappelle une difficulté que j'ai connue en début de carrière: j'ai eu dans ma classe un élève très violent, son comportement était dangereux pour lui et pour les autres élèves. J'ai fait plusieurs rapports écrits à l'inspection... la seule réponse obtenue a été d'adapter ma pédagogie, d'isoler cet élève et qu'il n'ait accès à aucun matériel : je devais lui donner un crayon pour écrire et lui reprendre dès qu'il n'en n'avait plus besoin !! (il avait planté son compas à 2 cm de l’œil d'une élève, s'était échappé de la classe plusieurs fois, il tapait sa tête contre les murs lorsqu'il faisait une crise... ). Cet enfant était en grande souffrance et rien n'était mis en place pour lui. J'ai écrit qu'il s'agissait de non assistance à personne en danger, cela n'a pas suffi. J'ai alors pris rendez-vous avec le médecin du travail qui m'a arrêté 3 semaines. A mon retour, cet élève était placé dans une institution spécialisée. Je ne regrette rien, cela a mis en sécurité cet élève qui devait être protégé, a protégé les autres élèves de la classe et moi-aussi car j'arrivais à l'école en tremblant et je prenais des tranquillisants. Quand notre institution ne protège plus les élèves, ne nous protège plus, nous ne pouvons plus compter que sur les médecins pour nous venir en aide et ils connaissent très bien le mal-être des enseignants car ils en voient beaucoup. Et malheureusement, cela fait réagir l'inspection car un arrêt maladie mobilise un remplaçant et coûte cher... C'est triste mais c'est ainsi.
Pepettebond Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Je cite Quand notre institution ne protège plus les élèves, ne nous protège plus, nous ne pouvons plus compter que sur les médecins pour nous venir en aide et ils connaissent très bien le mal-être des enseignants car ils en voient beaucoup. Et malheureusement, cela fait réagir l'inspection car un arrêt maladie mobilise un remplaçant et coûte cher... C'est triste mais c'est ainsi Malheureusement les remplaçants ne coutent pas très cher quand il n'y a plus ........
stf_school Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Je suis avec beaucoup d'intérêt vos explications. Le problème avec les harceleurs, il me semble, c'est justement qu'ils n'attendent que ça, qu'on dise qu'on est blessé ou triste. Ça leur donne confiance en leur pouvoir. En aucun cas ça ne va les faire réfléchir et modifier leur façon d'être. Autant je crois que ça peut fonctionner dans la vie privée, autant je doute que ça ait un impact dans le cadre d'une relation professionnelle, mais je veux bien apprendre de nouvelles techniques... Dans ce cas, la CNV te dirait de pointer le sentiment de l'autre à ce moment, en le guidant par rapport à ce qu'il dit : "Quand tu dis ça... tu te sens comment... Parce que tu as besoin de... " Je te dirais que depuis le début du stage, j'ai fait un gros travail sur, moi et l'autre, et ce qu'il peut me renvoyer lorsqu'il me dit quelque chose. Ce n'est pas évident et pour moi ce n'est pas naturel mais ça me permet de prendre une distance et de moins sentir ce poids sur mes épaules. Je suis très intéressée.... As-tu une ou des adresses sur le net, qui valent vraiment le coup, sur la CNV ? Moi j'ai beaucoup patouillé sur ce sujet, j'ai même lu des avis contradictoires. Désolée pour le HS, mais ça peut peut-être apporter des pistes à tous ceux qui lisent ce post. J'ai un contact sur Lille. C'est avec elle que je viens de finir ma formation et très honnêtement, (en CNV), je dirais : Quand je repense à ce stage, je me sens satisfaite, j'ai besoin d'authenticité (avec les autres) et les outils de la CNV m'aide à assouvir ce besoin. Ce n'est pas magique mais ça permet de voir les autres et soi-même juste comme nous sommes. Les faits sont des faits et les sentiments sont identifiés pour comprendre les besoins (cachés ou pas !). Je laisse deux liens pour ceux ou celles que ça intéresse. www.christine-dubart.fr www.cnvformations.fr
Nao Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 Je suis avec beaucoup d'intérêt vos explications. Le problème avec les harceleurs, il me semble, c'est justement qu'ils n'attendent que ça, qu'on dise qu'on est blessé ou triste. Ça leur donne confiance en leur pouvoir. En aucun cas ça ne va les faire réfléchir et modifier leur façon d'être. Autant je crois que ça peut fonctionner dans la vie privée, autant je doute que ça ait un impact dans le cadre d'une relation professionnelle, mais je veux bien apprendre de nouvelles techniques... Dans ce cas, la CNV te dirait de pointer le sentiment de l'autre à ce moment, en le guidant par rapport à ce qu'il dit : "Quand tu dis ça... tu te sens comment... Parce que tu as besoin de... " Je te dirais que depuis le début du stage, j'ai fait un gros travail sur, moi et l'autre, et ce qu'il peut me renvoyer lorsqu'il me dit quelque chose. Ce n'est pas évident et pour moi ce n'est pas naturel mais ça me permet de prendre une distance et de moins sentir ce poids sur mes épaules. Je suis très intéressée.... As-tu une ou des adresses sur le net, qui valent vraiment le coup, sur la CNV ? Moi j'ai beaucoup patouillé sur ce sujet, j'ai même lu des avis contradictoires. Désolée pour le HS, mais ça peut peut-être apporter des pistes à tous ceux qui lisent ce post. J'ai un contact sur Lille. C'est avec elle que je viens de finir ma formation et très honnêtement, (en CNV), je dirais : Quand je repense à ce stage, je me sens satisfaite, j'ai besoin d'authenticité (avec les autres) et les outils de la CNV m'aide à assouvir ce besoin. Ce n'est pas magique mais ça permet de voir les autres et soi-même juste comme nous sommes. Les faits sont des faits et les sentiments sont identifiés pour comprendre les besoins (cachés ou pas !). Je laisse deux liens pour ceux ou celles que ça intéresse. www.christine-dubart.fr www.cnvformations.fr Merci !!!
FennJA Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 Pendant mon stage de direction, je restais directrice, d'ailleurs il faut plus d'un mois d'absence pour que quelqu'un fasse l'interim..... Pour les urgences, vous n'avez pas vu ça en CM à la rentrée? Si non, fais comme le suggère Natoo, peut-être voir avec l'IEN si elle accepte que ce soit missjesaistoutmieuxquetoutlemonde... J'y ai repensé depuis! C'est comme cela que je fais ici aussi Pour les urgences, on ne pense pas à en parler la 1ère année de direction. Comme Dada, vois avec l'IEN.
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