abel27 Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Ils ne font pas leur boulot correctement car ... il n'y a pas de statut de directeur pour bien clarifier les tâches et les rôles de chacun. ??? Parce qu'un statut règlerait quoi ???
Zarko Posté(e) 22 août 2014 Posté(e) 22 août 2014 Relis bien toutes les pages. C'est trop long et ça ne répond pas à la question. Abel a raison , ce statut illusoire n'apporte rien. On est fonctionnaire, pas patron...Et je crois que beaucoup n'ont pas encore compris la différence...
Zarko Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Soyez honnêtes, selon les écoles ce statut ne convient pas et n'est pas souhaité...Perso, je l'ai découvert au bout de qq années bien qu'ayant été alléché par les propositions du GDID ou des pseudo-syndicats qui tiennent ce discours. Parce qu'une revalorisation de cette fonction, c'est bien la priorité. Si l'on peut avoir des aides secrétaires et encore mieux des décharges...c'est le paradis! 4000€/mois, un statut particulier, dans des petites écoles faut pas rêver !
Zarko Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 ??? Parce qu'un statut règlerait quoi ??? Absolument rien, bien au contraire. Après je ne cherche' pas à les convaincre, ils verront bien par eux-mêmes...sauf que le mal sera fait...
mayre Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Ils ne font pas leur boulot correctement car ... il n'y a pas de statut de directeur pour bien clarifier les tâches et les rôles de chacun. Ce n'est pas le statut qui clarifiera, mais bien la réécriture du décret qui fixera les tâches et les rôles de chacun. Un changement de statut pour alléger les tâches administratives, c'est croire au père Noël. Si on change de statut, ce sera pour les alourdir.
Yuuko Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Soyez honnêtes, selon les écoles ce statut ne convient pas et n'est pas souhaité... Alors ce genre de phrase peut se retourner en "Soyons honnêtes, selon les écoles ce statut convient et est souhaité"
Polythene Pam Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Sauf qu'en l'absence de statut, le directeur reste LE fusible préféré de la hiérarchie toute puissante qui, effectivement, se cache derrière son petit doigt, et par peur des vagues (et surtout, par peur de ne pas toucher de primes.....), ne fait pas son boulot. Face à une hiérarchie ubuesque, le quidam de base est broyé en cas de problème. Le vide juridique qui entoure la fonction de directeur permet des horreurs telles que l'affaire Jacques Risso. La solidarité de corps qui existe, vaille que vaille, entre les IEN et les DASEN, écrase tout sur son passage. Si le statut de directeur existait, Jacques serait encore directeur. Sa formidable hiérarchie l'aurait déplacé, mais il pourrait encore exercer ce métier (qui n'en est pas un). La peur de se retrouver avec des petits chefs ? Mais ils existent déjà, et en l'absence de protocole définissant clairement les tâches, ces ayatollahs peuvent s'en donner à cœur joie sans que personne n'intervienne (toujours dans un souci de ne pas faire de vagues, et puis, hein, directeur, c'est un boulot pourri dont personne ne veut, alors ceux que nous avons, nous les gardons, sauf bien sûr, s'ils se montrent rebelles, s'ils pointent du doigt nos dysfonctionnements ajustements). Réécrire le décret, pourquoi pas. Mais en fait, c'est toute la pyramide hiérarchique qui est revoir, c'est toute l'organisation délirante de l'Education Nationale qui est à restructurer, donc la chaîne des responsabilités. Le directeur a tellement de responsabilités qu'il devrait, en l'état actuel des choses, bénéficier d'une véritable révolution protocolaire. Bien entendu, je n'oublie pas les adjoints dans l'affaire, eux aussi assommés par des tâches de plus en plus administratives, chronophages et... inutiles concrètement. (Si déjà, on refusait toutes ces contraintes, PPRE, PPRE passerelles, LPC, paperasse qui cache la misère réflexive de certains IEN). Il n'empêche : le directeur est toujours au front, entre le marteau et l'enclume, il est l'interlocuteur privilégié de tous les partenaires de l'école. Moralité : un statut serait, à mon sens, un rempart juridique à toutes les attaques incessantes que nous subissons au quotidien. C'est une protection essentielle de nos jours, ne serait-ce que parce que notre hiérarchie ne nous défend pas souvent en cas de problème (car s'il y a un problème, Mme Polythene, c'est forcément que vous y êtes pour quelque chose), et que des problèmes, nous en aurons de plus en plus dans une société qui prend l'eau de toutes parts. Il n'en va pas que de la reconnaissance du travail, même si c'est une part importante de cette notion de statut : toute la profession mériterait reconnaissance et revalorisation. Mais je persiste et signe : il n'est pas normal que, au vu des attaques incessantes, du manque de discernement de la hiérarchie, être directeur ne soit pas reconnu comme un vrai métier, au vu des responsabilités..... Des fusibles, vous dis-je, plus ou moins vieux.... 1
Goëllette Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Ils ne font pas leur boulot correctement car ... il n'y a pas de statut de directeur pour bien clarifier les tâches et les rôles de chacun. Ce n'est pas le statut qui clarifiera, mais bien la réécriture du décret qui fixera les tâches et les rôles de chacun. Un changement de statut pour alléger les tâches administratives, c'est croire au père Noël. Si on change de statut, ce sera pour les alourdir. Pas pour alléger les tâches, pour les clarifier et bien préciser à qui il appartient de faire ça ou ça. Et ce ne sont pas les tâches administratives qui posent le plus de problèmes aux directeurs mais bien la "gestion" de leurs collègues pour qui l'absence de statut clair fait parfois oublier ou ne pas savoir ce qu'ils doivent et ne doivent pas faire.
Frédo45 Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Vous parlez comme si seuls les directeurs subissaient les injonctions de la hiérarchie, sauf que c'est faux. Des adjoints qui se retrouvent convoquer par leur IEN qui met la pression sur eux, il y en a beaucoup aussi. Le directeur n'est pas plus LE fusible que ses adjoints...
ColdTurkey Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Je suis en accord avec Mayre. Ce n'est aucunement un problème de statut mais bien de définition des charges et rôles de chacun. A cela, il est indispensable d'ajouter une possibilité de vérifier le bon fonctionnement et d'agir en cas de dysfonctionnement. Avec un statut, Jacques RUSSO aurait eu les mêmes problèmes puisque la raison principale est une règlement de compte (il ne faut pas se leurrer). J'aime bien l'image du marteau et de l'enclume, car au final, celui qui est entre prend autant de coups que l'enclume. Mais il parait normal de taper sur l'enclume.
Zarko Posté(e) 23 août 2014 Posté(e) 23 août 2014 Et ce ne sont pas les tâches administratives qui posent le plus de problèmes aux directeurs mais bien la "gestion" de leurs collègues pour qui l'absence de statut clair fait parfois oublier ou ne pas savoir ce qu'ils doivent et ne doivent pas faire. Là, pas d'accord...ou alors je ne comprends pas ce que tu veux dire. Je n'ai pas besoin d'un "directeur" pour savoir ce que je dois ou ne dois pas faire ...surtout quand lui même ne le sait pas et applique bêtement ce qu'on lui demande...Regardez les livrets scolaires, différents dans chaque école illisibles et inefficaces; les "projets d'école" complètement ridicules etc.Il faut savoir ce qu'on veut à la fin ! Un vrai service public ou des écoles-entreprises comme le veulent les institutions européennes et les marchés financiers ?
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