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Le moins d'école


ColdTurkey

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D'accord avec ColdTurkey pour ce que tu appelles le "mieux d'Ecole". Une petite idée, idiote je sais (inutile aux habituels syndicalistes de me sauter encore à la gorge...), mais qui pourrait pourtant aller dans le sens du "mieux d'Ecole" : les enseignants les plus compétents sont ceux qui passent le moins de temps devant les élèves et pourtant ce sont ceux qui nous coûtent le "plus cher". Remettons les gros cerveaux qui hantent les circos en classe, donnons aux agrégés qui bossent en collège et lycée le même temps de travail que les certifiés. Par ce simple coup de baguette magique ce sont des centaines de milliers d'élèves qui bénéficieraient enfin d'un enseignement de qualité... Chiche...

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D'accord avec ColdTurkey pour ce que tu appelles le "mieux d'Ecole". Une petite idée, idiote je sais (inutile aux habituels syndicalistes de me sauter encore à la gorge...), mais qui pourrait pourtant aller dans le sens du "mieux d'Ecole" : les enseignants les plus compétents sont ceux qui passent le moins de temps devant les élèves et pourtant ce sont ceux qui nous coûtent le "plus cher". Remettons les gros cerveaux qui hantent les circos en classe, donnons aux agrégés qui bossent en collège et lycée le même temps de travail que les certifiés. Par ce simple coup de baguette magique ce sont des centaines de milliers d'élèves qui bénéficieraient enfin d'un enseignement de qualité... Chiche...

Attention caillou dans la mare.

Non, les meilleurs ne sont pas forcément ailleurs que devant les élèves.

Je connais un certain nombre d'excellents enseignants qui vivent à 100% leur temps avec les élèves.

Je connais aussi des personnes qui sont formateurs ou conseillers justement parce qu'il fallait les enlever de devant les élèves.

Ces derniers font en général partie des destructeurs qui viennent démonter les jeunes collègues (à défaut de démonter les élèves qu'ils avaient auparavant!).

Là encore cela fait beaucoup de mal. Les collègues ne sont pas dupes et savent bien la valeur de ces conseillers (tout en redoutant d'avoir à les subir).

Des parents ne sont pas dupes non plus car ils s'étonnent du choix de notre hiérarchie de mettre en place des formateurs dont le cursus est émaillé de nombreux heurts avec eux, voire de plaintes.

[Attention : je n'ai pas dit que tous les formateurs et conseillers étaient dans ce cas. Mais il y a quelques moutons noirs et ils sont nuisibles.]

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D'accord avec ColdTurkey pour ce que tu appelles le "mieux d'Ecole". Une petite idée, idiote je sais (inutile aux habituels syndicalistes de me sauter encore à la gorge...), mais qui pourrait pourtant aller dans le sens du "mieux d'Ecole" : les enseignants les plus compétents sont ceux qui passent le moins de temps devant les élèves et pourtant ce sont ceux qui nous coûtent le "plus cher". Remettons les gros cerveaux qui hantent les circos en classe, donnons aux agrégés qui bossent en collège et lycée le même temps de travail que les certifiés. Par ce simple coup de baguette magique ce sont des centaines de milliers d'élèves qui bénéficieraient enfin d'un enseignement de qualité... Chiche...

Attention caillou dans la mare.

Non, les meilleurs ne sont pas forcément ailleurs que devant les élèves.

Je connais un certain nombre d'excellents enseignants qui vivent à 100% leur temps avec les élèves.

Je connais aussi des personnes qui sont formateurs ou conseillers justement parce qu'il fallait les enlever de devant les élèves.

Ces derniers font en général partie des destructeurs qui viennent démonter les jeunes collègues (à défaut de démonter les élèves qu'ils avaient auparavant!).

Là encore cela fait beaucoup de mal. Les collègues ne sont pas dupes et savent bien la valeur de ces conseillers (tout en redoutant d'avoir à les subir).

Des parents ne sont pas dupes non plus car ils s'étonnent du choix de notre hiérarchie de mettre en place des formateurs dont le cursus est émaillé de nombreux heurts avec eux, voire de plaintes.

[Attention : je n'ai pas dit que tous les formateurs et conseillers étaient dans ce cas. Mais il y a quelques moutons noirs et ils sont nuisibles.]

Bien sûr. Dans mon intervention, je n'avais pas mis de guillemets à "compétents" car tout le monde sait ici ce que je pense de tous ces gens qui n'ont plus d'élèves et qui, à chaque fois que vous avez le malheur de les croiser se croient obliger de vous dire que la classe leur manque... Pourtant ce sont ceux-là qu'on retrouve en priorité sur les listes des promotions à la hors-classe. Avec une collègue, à la sortie de cette liste, on s'amuse tous les ans à dénombrer les promus de notre département qui sont encore face à des élèves. C'est juste hallucinant et désespérant...

Ensuite, ma proposition est effectivement un caillou dans la flaque, mais qui serait éclaboussé??? Certainement pas le brave petit instit qui fait consciencieusement son job sans reconnaissance aucune... Et cette mise à plat ne coûterait pas un radis à l'Etat.

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D'accord avec ColdTurkey pour ce que tu appelles le "mieux d'Ecole". Une petite idée, idiote je sais (inutile aux habituels syndicalistes de me sauter encore à la gorge...), mais qui pourrait pourtant aller dans le sens du "mieux d'Ecole" : les enseignants les plus compétents sont ceux qui passent le moins de temps devant les élèves et pourtant ce sont ceux qui nous coûtent le "plus cher". Remettons les gros cerveaux qui hantent les circos en classe, donnons aux agrégés qui bossent en collège et lycée le même temps de travail que les certifiés. Par ce simple coup de baguette magique ce sont des centaines de milliers d'élèves qui bénéficieraient enfin d'un enseignement de qualité... Chiche...

Attention caillou dans la mare.

Non, les meilleurs ne sont pas forcément ailleurs que devant les élèves.

Je connais un certain nombre d'excellents enseignants qui vivent à 100% leur temps avec les élèves.

Je connais aussi des personnes qui sont formateurs ou conseillers justement parce qu'il fallait les enlever de devant les élèves.

Ces derniers font en général partie des destructeurs qui viennent démonter les jeunes collègues (à défaut de démonter les élèves qu'ils avaient auparavant!).

Là encore cela fait beaucoup de mal. Les collègues ne sont pas dupes et savent bien la valeur de ces conseillers (tout en redoutant d'avoir à les subir).

Des parents ne sont pas dupes non plus car ils s'étonnent du choix de notre hiérarchie de mettre en place des formateurs dont le cursus est émaillé de nombreux heurts avec eux, voire de plaintes.

[Attention : je n'ai pas dit que tous les formateurs et conseillers étaient dans ce cas. Mais il y a quelques moutons noirs et ils sont nuisibles.]

Bien sûr. Dans mon intervention, je n'avais pas mis de guillemets à "compétents" car tout le monde sait ici ce que je pense de tous ces gens qui n'ont plus d'élèves et qui, à chaque fois que vous avez le malheur de les croiser se croient obliger de vous dire que la classe leur manque... Pourtant ce sont ceux-là qu'on retrouve en priorité sur les listes des promotions à la hors-classe. Avec une collègue, à la sortie de cette liste, on s'amuse tous les ans à dénombrer les promus de notre département qui sont encore face à des élèves. C'est juste hallucinant et désespérant...

Ensuite, ma proposition est effectivement un caillou dans la flaque, mais qui serait éclaboussé??? Certainement pas le brave petit instit qui fait consciencieusement son job sans reconnaissance aucune... Et cette mise à plat ne coûterait pas un radis à l'Etat.

Ne croyez pas qu'on est dans un monde de gentils et de bisounours. Le sens de l'Etat et du service public, même au sommet, ils ne l'ont plus.

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Ne croyez pas qu'on est dans un monde de gentils et de bisounours. Le sens de l'Etat et du service public, même au sommet, ils ne l'ont plus.

Nous sommes tous responsables de cela. Sans aller si haut dans la pyramide et si on s'en tient au 1er degré, les circos, sont envahies de gens qui n'avancent ce "sens de l'Etat et du service public" dont tu parles pour camoufler leur seule ambition : faire progresser leur petite carrière. Ceux qui ont ce sens de l'Etat et du service public réellement ancré en eux ne doivent pas confondre cela avec la soumission mais au contraire conserver un minimum de révolte en eux pour faire respecter ces valeurs.

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C'est étonnant car depuis le début, pour le SNUipp45, le retour aux 26 h est une des revendications de base... Mais quand je parlais d'un déconnexion tps enseignant - tps élève, nombreux s'y sont opposés.

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C'est étonnant car depuis le début, pour le SNUipp45, le retour aux 26 h est une des revendications de base... Mais quand je parlais d'un déconnexion tps enseignant - tps élève, nombreux s'y sont opposés.

Pourquoi une déconnexion temps enseignants/temps élèves?

Il me semble que les élèves de primaire en France ont un temps d'école supérieur à ceux de la moyenne de l'OCDE et en particulier de l'Allemagne (qui semble être le modèle).

Cette baisse du temps élève pourrait aussi être l'occasion de mettre les programmes en réelle concordance avec les capacités des élèves.

Mais il ne semble pas que ce soit la direction prise. On est toujours dans le "il faut bourrer le crane le plus possible et le plus vite possible".

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Si dans les autres pays, les élèves ont moins de classe, c'est parce que certaines matières ne sont pas enseignées et sont laissées au périscolaire. C'est tout de même étonnant de critiquer la municipalisation dans le cadre de la réforme des rythmes et de prendre les exemples européens comme ce qu'il faut faire.

Oui, il faut davantage d'école mais les enseignants du 1er degré doivent disposer de plus de temps pour la préparation et donc être moins longtemps devant élèves, comme le sont les enseignants du 2nd degré.

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Si dans les autres pays, les élèves ont moins de classe, c'est parce que certaines matières ne sont pas enseignées et sont laissées au périscolaire. C'est tout de même étonnant de critiquer la municipalisation dans le cadre de la réforme des rythmes et de prendre les exemples européens comme ce qu'il faut faire.

Oui, il faut davantage d'école mais les enseignants du 1er degré doivent disposer de plus de temps pour la préparation et donc être moins longtemps devant élèves, comme le sont les enseignants du 2nd degré.

Sur quel modèle existant, sur quelles expériences réalisées te bases-tu pour assurer que cette déconnexion est un progrès tant pour les enseignants que pour les élèves?

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Faire 18 heures de classe au lieu de 24 heures, ça me semble être un progrès social et un élément de rattrapage par rapport aux enseignants du 2nd degré...

Je ne suis pas sûr que si tu expliquais aux PLC qu'ils vont faire 24 heures de classe, ils prennent cela comme un progrès... Quand les 35 heures ont été appliqués, notre temps de travail a-t-il été modifié ? Je ne crois pas...

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Oui, il faut davantage d'école mais les enseignants du 1er degré doivent disposer de plus de temps pour la préparation et donc être moins longtemps devant élèves, comme le sont les enseignants du 2nd degré.

D'accord avec ça. Mes enfants ont souvent eu deux enseignants car l'enseignant titulaire était à temps partiel ou directeur et je ne pense pas qu'ils en aient souffert. Si je me positionne en temps que parent, c'est intéressant car cela permet d'avoir des regards croisés et au final des discussions plus intéressantes et plus constructives sur son enfant en cas de difficultés. En temps qu'enseignants, la proposition de Fredo impliquerait un travail d'équipe bien plus enrichissant et efficace. L'idéal serait sans doute 2 enseignants par classe avec des temps d'enseignement en commun. On a le droit de rêver non???

Fredo, ce n'est pas parce que je suis d'accord avec toi que tu dois changer d'avis. :wink:

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L'idéal serait sans doute 2 enseignants par classe avec des temps d'enseignement en commun. On a le droit de rêver non???

Oui, on a encore le droit au rêve. :)

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