ablette Posté(e) 30 novembre 2014 Posté(e) 30 novembre 2014 Ah ces bizarres l'an dernier nous aussi nous avions ce phénomène, en passant les premiers nous avons essuyé les plâtres...Mise en place de doubles récrés et tous les enseignants de récré...Cette année en plus de la violence nous avons la hausse inquiétante des cas de harcèlement chez les enfants qui sont quasiment livrés à eux mêmes après le temps scolaire et j'ai plusieurs amis dans d'autres départements qui déplorent la même chose. Merci pour ta réponse. Pour la première fois (longue carrière), je me demandais s'il ne fallait pas que nous fassions effectivement un aménagement des récréations ...! De tous les problèmes rencontrés suite à cette réforme, c'est vraiment celui qui me préoccupe le plus. Ce serait bien que d'autres collègues donnent leur avis.
en plein buggg! Posté(e) 30 novembre 2014 Posté(e) 30 novembre 2014 Ici aussi en maternelle, tous les enseignants dans la cour et des récrés différées. Mais ce que je remarque le plus, c'est la fatigue des enfants. Du coup, énervements, chutes, pleurs... Zont même plus la force de se battre!
Goëllette Posté(e) 30 novembre 2014 Posté(e) 30 novembre 2014 Dons, alors même que nous sommes également très fatigués de nos nouvelles conditions de travail, c'est encore à nous d'amplifier nos horaires de travail en doublant les récrés et donc, en doublant nos services. Et quid des écoles où on dédoublait déjà ?
zozito Posté(e) 30 novembre 2014 Posté(e) 30 novembre 2014 nous nous dédoublions déjà, car 62 élèves à surveiller seule c'est quand même très limite... C'est vrai que du coup, aucun moment de pause, donc dur,dur.
elpissou Posté(e) 30 novembre 2014 Posté(e) 30 novembre 2014 C'est vrai que du coup, aucun moment de pause, donc dur,dur. Vendredi soir un père était tout étonné de réaliser que oui, la pause pipi pour la maîtresse c'est pas quand elle veut, mais seulement quand elle n'a plus d'enfants à surveiller ! Je ne suis pas sûre qu'il s'en soit remis du week end !
en plein buggg! Posté(e) 30 novembre 2014 Posté(e) 30 novembre 2014 Pipi? Ici c'est avant 8h20 et après 11h30. Faut pas être malade! Et si par malheur on y va entre temps, on se grouille tellement que... !!!! non...J'ose pas...
Zarko Posté(e) 2 décembre 2014 Posté(e) 2 décembre 2014 Murielle de Perpignan est maman d'Alix, huit ans. Depuis deux ans, Alix suit deux heures hebdomadaires de cours de musique au conservatoire de sa ville, et consacre en plus à la musique une petite heure de révision tous les jours. Avec une matinée à l’école rajoutée, il fallait faire un choix. « Avec les cours au conservatoire transférés sur le samedi matin, Alix n'aurait eu qu'une journée et demie pour respirer. A ce rythme, nous n’aurions pas pu continuer à mener de front l’école et le conservatoire. Or, les cours de musique étaient pour lui une priorité, et la solution qui s’est imposée à moi était de lui alléger les journées en le scolarisant à la maison. » Hayette, de Bretigny-sur-Orge en région parisienne, déplore l'absence d'un vrai projet autour de la musique sur le temps périscolaire à l'école de Taïna, huit ans. Regroupées sur un après-midi, les activités sont facultatives et payantes - en fonction du quotient familial - entre 50 centimes et trois euros environ. « Ce qui n'aurait pas été un problème s'il y avait une initiation encadrée par des professionnels de l'enseignement musical et avec un objectif pédagogique. Pour l'instant, seuls les ateliers de chant encadrés par des animateurs sont proposés, et Taïna fait déjà du chant en classe. » « Nous observons moins d’élèves sur les cours du mercredi après-midi, parce que les parents voient le temps extra-scolaire se réduire, et se tournent vers d’autres activités, notamment le sport », constate Vladimir Pronier, directeur du Conservatoire municipal de Vincennes en région parisienne. Ce grand conservatoire (980 élèves) propose une filière dédiée à la musique et une autre dédiée à la danse. « Alors qu'il n'était pas rare que les élèves suivent un double cursus, à la fois en musique et en danse, depuis cette rentrée, nous avons remarqué qu'ils choisissent plutôt une seule filière. » http://www.francemusique.fr/classique/les-nouveaux-rythmes-scolaires-et-la-musique-50111
Zarko Posté(e) 2 décembre 2014 Posté(e) 2 décembre 2014 voici la lettre des Associations des parents d’élèves des écoles maternelles et élémentaires Curie-Jourdain, Brel, Ferry et Ferragu de la commune de Fleury les Aubrais (45) "Monsieur le Directeur Académique, Nous tenions à réagir suite aux propos que vous avez tenus sur France Bleue le 21 novembre 2014. Vous qualifiez la demi-journée supplémentaire du mercredi matin de "très bénéfique" pour les élèves, constat que vous avez pu faire suite à la visite d'écoles par les inspecteurs de circonscriptions et vous-même. Nous sommes pour le moins surpris et nous nous demandons de quel monde imaginaire vous avez visité l’école. Sans doute n'avez-vous pas encore pris connaissance des procès-verbaux des conseils des différentes écoles maternelles et élémentaires, car le constat est unanime et tout autre : En effet, cette demi-journée travaillée n'est pas bénéfique pour les enfants, mais elle leur est néfaste! Des enfants plus fatigués qui s’endorment dans la cour, dans la classe, qui ne dînent pas le soir car ils commencent déjà leur nuit, plus irascibles et difficiles à gérer en classe, certains se disant dégoûtés de l’école... Voilà le bilan de cette réforme des rythmes scolaires selon ceux qui la vivent, les enfants de prime abord, les enseignants, les ATSEM et les parents. Voici un extrait du conseil d’école de la maternelle Maurice Jourdain de Fleury les Aubrais du 5.11.2014 : « Toutefois, les familles relèvent une grande fatigue des enfants et ce dès le mercredi soir. Les enseignantes remarquent que, cette année, un certain nombre d’enfants verbalise cette fatigue. » Autre extrait, conseil d’école élémentaire Curie de Fleury les Aubrais du 6.11.2014 : « Concernant la réforme des rythmes scolaires : des parents voient bien les difficultés que la réforme engendre pour leurs enfants […] épuisés […] entrainant des problèmes de violence de plus en plus fréquents ....le référant scolaire[…] remarque une fatigue dès le jeudi où les enfants ne sont plus aptes à absorber les consignes[…] le temps méridien est de deux heures, ce qui n’est pas facile à gérer : Les enfants prennent ce temps comme un moment de défoulement, d’autant plus qu’avec les rythmes scolaires, les enfants n’ont plus de temps de repos dans la semaine […] » En plus de ce constat dramatique pour nos enfants, il convient de souligner tous les dommages collatéraux pour les autres acteurs de l'éducation nationale, enseignants et ATSEM... ATSEM qui après 3 mois d’exercice sous la réforme des rythmes scolaires se voient surchargés de travail. S’occuper seul d’enfants n’est pas dans leurs attributions, ces personnes sont là pour assister les enseignants et participer à l’entretien des écoles, aujourd’hui elles sont « à bout de souffle », comme l’indique la République du Centre en date du 21 novembre 2014, avec un préavis de grève déposé pour Orléans. Vous pourriez bien nous rétorquer que cette réforme n'ayant pas été appliquée en totalité à Fleury les Aubrais, puisqu'il n'y a pas de TAP, il est normal que celle-ci n'ait pas pu apporter tous les bénéfices annoncés. Heureusement, Fleury les Aubrais a opté pour une périscolaire de qualité plutôt que des TAP sans intérêts, au financement précaire et insuffisant, il suffit de lire les interrogations et inquiétudes des parents des écoles de Saran pour s'en convaincre (Cf. : article de la République du centre du 15 novembre 2014). Voilà, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, les gens qui vivent dans la vraie vie la réforme n’ont rien à tirer de positif à cette mise en place. En tant que parents et représentants de parents d’élèves, malgré notre investissement et notre foi en l’école publique, nous assistons avec tristesse et inquiétude à un enseignement public bien éloigné de celui dont pouvait rêver Monsieur Jules Ferry. Nous ne nous permettrions pas à travers ce courrier d’incriminer votre fonction, qui se doit d’appliquer les ordres du ministère, mais s’il vous plaît, ne mentez pas aux gens qui vous écoutent, ne vous moquez pas de nous en tenant des propos sans doute falsifiés par l’ignorance de la réalité du terrain. La 5ème matinée n’est pas bénéfique pour les élèves. Alors s’il vous plaît, Monsieur le Directeur Académique, stop au mépris. L’heure n’est pas au mensonge mais à assumer la mise en place de cette réforme, évaluer ses difficultés, ses carences et essayer de travailler ensemble pour une école honnête et efficace, qui œuvre pour le bien-être de nos enfants. Nous vous rappelons cette phrase de Maria Montessori : « les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain ». Prenons soin d’eux. Nous vous avions déjà exprimé nos inquiétudes lors d’un courrier que nous vous avions adressé le 3 juin 2014, courrier resté lettre morte et réitérons notre demande d’abrogation des décrets Hamon et Peillon d’une réforme qui a désormais fait la preuve de son inutilité et de ses méfaits. Nous nous tenons à votre disposition et vous prions de croire, Monsieur le Directeur Académique, en l’expression de nos salutations distinguées. Fleury les Aubrais, le 25 novembre 2014" https://www.facebook.com/groups/609556085733767/
Zarko Posté(e) 4 décembre 2014 Posté(e) 4 décembre 2014 Rythmes scolaires à Maresville: raisons budgétaires obligent, « on passe des DVD » PUBLIÉ LE 04/12/2014 La Voix du Nord http://www.lavoixdunord.fr/region/rythmes-scolaires-a-maresville-raisons-budgetaires-ia36b49182n2531089
Zarko Posté(e) 4 décembre 2014 Posté(e) 4 décembre 2014 Les rythmes scolaires perturbent les ski-clubs Publié le 04/12/2014 à 03:51 , Mis à jour le 04/12/2014 à 08:34 Éducation - Hautes-Pyrénées - Apprentissage du ski Les ski-clubs, ici les Huskies de Juillan, encadrés par un moniteur, ont dû s'adapter aux rythmes scolaires./ Photo Huskies. Effectifs en baisse pour certains, suppression des sorties le mercredi pour d'autres, course contre la montre le mercredi après-midi pour rejoindre les stations après l'école, la réforme des rythmes scolaires représente un vrai chamboulement pour les ski-clubs. «Avec la réforme des rythmes scolaires et l'école le mercredi matin, nous perdons, cette saison, environ 30 % de nos effectifs. Nous faisions deux bus le mercredi, l'an dernier. Cette saison, on n'en fera qu'un. Un déplacement en bus, cela nous revient à 485 €. On a, pour l'instant, une cinquantaine d'inscrits», confie Daniel Sousperreguy, président des Jeudis du ski tarbais. Bref, pour le club, qui fête cette année son 50e anniversaire, la réforme des rythmes scolaires ne relève pas du cadeau. «Nous avons encore des familles qui nous restent fidèles, notamment dans le privé où la réforme ne sera en vigueur que l'an prochain. Mais on enregistre une désertification de l'école publique.» De plus, la municipalité tarbaise a opté pour une matinée de cours du mercredi de 9 heures à 12 heures. «On aurait préféré de 8 h 30 à 11 h 30, voire de 8 h 45 à 11 h 45, afin de permettre aux enfants de déjeuner, s'équiper et de pouvoir prendre le bus plus facilement à 12 h 30 pour rejoindre la station de Luz. Les parents nous disent : «J'en ai trois et pas dans les mêmes établissements scolaires. C'est la course. Je ne serai jamais à l'heure à 12 h 30», explique Daniel Sousperreguy. Du côté des Huskies de Juillan, première école de ski du CAF labellisée dans les Hautes-Pyrénées, le président Michel Mousis confie qu'il y avait «une grosse inquiétude sur l'effectif. En fait, nous avons eu plus de turn-over que les autres années mais on affiche complet. Nous limitons le nombre d'inscrits à 55 enfants, soit un bus. Ensuite, en matière d'organisation. On retarde notre départ sur Barèges d'un quart d'heure, à 12 h 45. On s'est entendu avec la directrice de l'école de Juillan pour récupérer les enfants directement à la sortie de l'établissement». Michel Mousis souligne ensuite le manque de participation des stations. «Le forfait scolaire est de 6,50 €. Or, ce n'est pas possible d'en bénéficier pendant les vacances.» Michel Mousis souligne ensuite que l'école aventure du CAF, qui «participe aussi aux Mercredis à la neige en perfectionnement ski toutes neiges tous terrains (STNTT), ne subit pas non plus l'impact des nouveaux rythmes scolaires du fait, notamment, de son autonomie en matière de transport avec le minibus 9 places du club». Organisation modifiéeLe centre Léo-Lagrange, qui organise les sorties ski de l'école de Séméac, souligne qu'il a dû modifier son fonctionnement. «Avant, nous faisions des sorties à la journée. Nous partions le matin. Cette année, on va partir à 13 heures pour être à 14 h 30 à Barèges. Les enfants font ensuite 2 heures de ski, encadrés par des moniteurs professionnels. L'effectif est régulier : on fera un bus plus un minibus». Vincent Cassagnet, directeur départemental de Léo-Lagrange, indique ensuite qu'il relève, en revanche, «une chute des effectifs dans les centres de loisirs». Le Ski-Club vicquois a aussi changé en profondeur ses habitudes. «Avant la réforme, nous faisions deux bus le mercredi : un le matin, un l'après-midi. Et aussi une sortie à la journée le samedi. Cette année, on a annulé nos sorties du mercredi. Nous ne faisons plus qu'une sortie à la journée le samedi avec un seul bus», explique Françoise Trouilhes, présidente du Ski-Club vicquois. Aux Cigognes, le ski-club d'Alstom, on a carrément supprimé, cette saison, les sorties du mercredi et du dimanche pour concentrer l'activité ski sur trois semaines pendant les vacances scolaires. Cette activité réduite des ski-clubs va se ressentir sur celle des stations. «Turbomeca venait avec 200 à 300 enfants le mercredi à Gavarnie. Le mercredi, il n'y aura plus d'activités. Nous acceptons de recevoir les clubs le samedi, au même tarif et aussi en période de vacances sur réservation et convention», explique Christophe Fabre, directeur de Gavarnie. http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/04/2004477-les-rythmes-scolaires-perturbent-les-ski-clubs.html
Goëllette Posté(e) 5 décembre 2014 Posté(e) 5 décembre 2014 Je propose qu'on travaille 7 jours sur 7 mais qu'on ait trois mois de vacances en hiver pour arranger les stations de ski et trois mois en été pour faire plaisir aux tour operators.
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