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Les problèmes des nouveaux rythmes


Florent

Messages recommandés

Plusieurs sondages donnent jusqu'à 97 % d'insatisfaction, c'est énorme. Honnêtement, je n'en ai pas connaissance. Perso je ne les prends pas les sondages pour argent comptant. Je ne les conteste pas mais il serait cependant intéressant de connaître les questions posées et de savoir à qui on les a posées. Bon et puis 97 % d'insatisfaits signifie-t-il 97 % de personnes qui souhaitent revenir aux 4 jours ? Je peux me tromper mais j'imagine qu'on puisse être insatisfait et cependant souhaiter que ce qui est mis en place fonctionne mieux.

Très clairement, je ne souhaite pas un mélange école centre de loisirs. L'articulation entre scolaire et périscolaire c'est dialoguer entre professionnels pour que les choses se passent pour le mieux. Parce que de toute façon, tout ça nous est imposé, c'est déjà là. Alors on peut râler éternellement parce que les animateurs laissent les gamins courir dans les couloirs. On peut discuter avec eux pour qu'ils comprennent nos attentes, qu'ils fassent respecter des règles propres à l'école. On a quand même des arguments à avancer, une légitimité. Je ne dis pas que c'est facile et que ça marchera pour tous et partout. Je ne me verrais pas rester les bras ballants... Pour le péri éducatif mis à mal, c'est clairement un argument contre la mise en place de la réforme. Mais preuve que les deux coexistaient déjà au sein de l'école avant même la réforme.

À titre personnel, j'aimais bien la coupure du mercredi. À titre professionnel, je préfère la semaine de 4 jours et demi avec des journées de classe moins longues. Ce ne sont que deux paramètres parmi d'autres. Je n'ai pas encore tranché.

Ce que tu dépeints c'est hélas l'état d'esprit général où l'on impose aux gens des décisions prises par des politiques à la bottes de lobbyistes! Mais le plus affligeant c'est le fait de ne plus avoir envie de lutter d'être résigné! De montrer aussi que nous avons un avis pour le bien collectif et pas pour celui de quelques nantis avides de plus de pognons en détruisant ce qu'il reste d'administration publique!

Heureusement que notre génération n'a pas vécu la guerre et le Régime de Vichy car nous y serions encore avec de tels propos aussi fatalistes! Pourtant les moyens de com nous permettent plus qu'avant d'être au courant et nous ne sommes pas capables d'imaginer autre chose que ce que nous ponde les mêmes qui ont créés cette crise, les mêmes qui veulent un monde sous contrôle du libéralisme sans Etast ni contraintes!

Nous sommes une génération de mollusques élevés à la TV débilisante et à la désinformation médiatique.

Rien que ça ?

OUI nous sommes une génération de MOUTONS!!!

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Ce que tu dis sur la relation scolaire/périscolaire dans ton école est intéressante. Je comprends mieux ta position quand tu décris les conditions de travail des uns et des autres. Si c'est ingérable sur le plan humain et matériel, soit le projet est mauvais et à revoir, soit il est simplement impossible de le mettre en oeuvre avec satisfaction et dans ce cas la réforme est inapplicable.

Attention toutefois : je n'ai pas dit que c'était ingérable dans mon école, et d'ailleurs c'est plutôt bien géré. Mais force est de constater que la réforme qui devait a priori constituer une opportunité de valorisation de l'animation n'est pas ressentie ainsi par les personnels permanents de la Ville de Paris, car précisément, ils gèrent peut-être plus qu'ils n'animent.

Ils étaient d'ailleurs en grève aujourd'hui car refusent de servir de "bouche-trous", pour reprendre leur expression.

Au bout d'un an d'essai, j'affirme sans hésiter n'avoir constaté aucun bénéfice pour l'apprentissage des élèves de ma classe. Combien d'années supplémentaires faudrait-il attendre pour avoir la légitimité de l'exprimer ?

Je teste aussi depuis un an, je ne saurais dire si la une matinée supplémentaire est bénéfique aux apprentissages. Je ne suis pas persuadé que l'on puisse le mesurer dans une classe à notre niveau, ni que l'on puisse étendre des conclusions à l'ensemble des écoles du pays.

Non, il faudrait pour cela des études statistiques. Mais rappelons au passage que la seule étude -datant de 2002- comparative entre les quelques départements qui pratiquaient déjà la semaine à quatre jours et les autres n'avait absolument pas permis de conclure quoi que ce soit en faveur de la semaine à 4,5 jours.

Mon ressenti se base sur quelques constats simples :

- classe "endormie" le lundi matin, "excitée" le vendredi ; ben, comme avant...

- les jours raccourcis -mardi ou vendredi à Paris- le sont de fait à l'extrême quand viennent se greffer la piscine ou l'intervention d'un Professeur de la ville (EPS, Musique, Arts visuels) de Paris ces matins-là... c'est alors la course pour caser d'autres séances.

Et domine alors l'impression de journée "escamotée", du point de vue français/maths. Le mercredi compense ça... et pas plus. A ce moment-là s'impose le constat amer "tout ça pour ça".

- j'imaginais au moins pouvoir boucler le programme sans cavaler l'an dernier, compte tenu du nombre de jours accrus... eh bien non.

- A titre personnel, je suis plus fatigué et démotivé. J'espère que mes élèves ne le ressentent pas ni le subissent, mais j'en doute.

Et puis, les difficultés des élèves sont toujours là, bien présentes. Tout le discours lénifiant quant aux 4,5 jours n'en paraît que plus futile face à l'absence d'aide adéquate...

. Ce que tu décris est bien loin de ma réalité, le contexte y fait. Les élèves ne restent pas tous aux TAP, il y a bonne moitié qui reste aux TAP, les autres sont récupérés par les familles. L'offre des TAP est plutôt diversifiée, il n'y en a pas tous les jours. Je fais le même constat en ce qui concerne le profil des élèves qui participent aux TAP. Parmi ceux qui pourraient tirer un peu de bénéfices en découvrant et en pratiquant des activités périscolaires, certains rentrent chez eux, les parents ne travaillant pas, et puis les TAP c'est encore trop cher pour eux. Et ceux-là n'ont pas d'activité le mercredi après-midi, ni sport ni musique, rien.

Et pourtant, à Paris, les TAP (ARE) sont gratuits... Je n'ose pas imaginer le jour où il faudra payer.

Au passage, je constate que tu t'exprimes mieux depuis la mise en place des nouveaux rythmes. C'est un point positif ça non ?

Encore une ou deux réformes comme ça et je pourrai même aller dormir comme un loir avec une bonne infusion à la camomille juste après le journal régional... et sans camomille!

Moi je m'endors tous les soirs devant les infos régionales... et sans camomille!!!

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Cela devient illisible, ces citations...

On se demande s'il faut tout lire...

si vous répondez à la personne juste avant vous, vous pouvez peut-être vous abstenir de citer...ou ne citer que ce à quoi vous répondez...

Merci.

  • J'adhère 1
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Plusieurs sondages donnent jusqu'à 97 % d'insatisfaction, c'est énorme. Honnêtement, je n'en ai pas connaissance. Perso je ne les prends pas les sondages pour argent comptant. Je ne les conteste pas mais il serait cependant intéressant de connaître les questions posées et de savoir à qui on les a posées. Bon et puis 97 % d'insatisfaits signifie-t-il 97 % de personnes qui souhaitent revenir aux 4 jours ? Je peux me tromper mais j'imagine qu'on puisse être insatisfait et cependant souhaiter que ce qui est mis en place fonctionne mieux.

Très clairement, je ne souhaite pas un mélange école centre de loisirs. L'articulation entre scolaire et périscolaire c'est dialoguer entre professionnels pour que les choses se passent pour le mieux. Parce que de toute façon, tout ça nous est imposé, c'est déjà là. Alors on peut râler éternellement parce que les animateurs laissent les gamins courir dans les couloirs. On peut discuter avec eux pour qu'ils comprennent nos attentes, qu'ils fassent respecter des règles propres à l'école. On a quand même des arguments à avancer, une légitimité. Je ne dis pas que c'est facile et que ça marchera pour tous et partout. Je ne me verrais pas rester les bras ballants... Pour le péri éducatif mis à mal, c'est clairement un argument contre la mise en place de la réforme. Mais preuve que les deux coexistaient déjà au sein de l'école avant même la réforme.

À titre personnel, j'aimais bien la coupure du mercredi. À titre professionnel, je préfère la semaine de 4 jours et demi avec des journées de classe moins longues. Ce ne sont que deux paramètres parmi d'autres. Je n'ai pas encore tranché.

Ce que tu dépeints c'est hélas l'état d'esprit général où l'on impose aux gens des décisions prises par des politiques à la bottes de lobbyistes! Mais le plus affligeant c'est le fait de ne plus avoir envie de lutter d'être résigné! De montrer aussi que nous avons un avis pour le bien collectif et pas pour celui de quelques nantis avides de plus de pognons en détruisant ce qu'il reste d'administration publique!

Heureusement que notre génération n'a pas vécu la guerre et le Régime de Vichy car nous y serions encore avec de tels propos aussi fatalistes! Pourtant les moyens de com nous permettent plus qu'avant d'être au courant et nous ne sommes pas capables d'imaginer autre chose que ce que nous ponde les mêmes qui ont créés cette crise, les mêmes qui veulent un monde sous contrôle du libéralisme sans Etast ni contraintes!

Nous sommes une génération de mollusques élevés à la TV débilisante et à la désinformation médiatique.

Rien que ça ?

OUI nous sommes une génération de MOUTONS!!!

Ce type de comparaison est plutôt déplorable...

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Cela devient illisible, ces citations...

On se demande s'il faut tout lire...

si vous répondez à la personne juste avant vous, vous pouvez peut-être vous abstenir de citer...ou ne citer que ce à quoi vous répondez...

Merci.

D'accord avec toi c'est ch*** de tout relire mais j'avais vu une fois sur le forum que la modération demandait de ne pas sortir de citations de l'ensemble d'un message afin ne pas la sortir de son contexte... enfin... un truc du genre.

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Ecole privée : gratuite,

Ecole publique : payante !

Les intervenants culturels et sportifs sont supprimés dans les écoles publiques pendant le temps scolaire et déplacés vers le temps périscolaire : l’intervention devient payante pour les familles.

Mais les intervenants sont maintenus pendant le temps scolaires à l’école St Jacques, donc l’intervention est gratuite pour les familles de l’école privée.

Cherchez l’erreur !!!

http://www.fabregues.info/?p=527

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LA RÉFORME PASSE MAL AUPRÈS DES ASSOCIATIONS

Une réunion était organisée par le maire de Nice et les représentants de plusieurs associations et clubs afin de faire un premier bilan de la réforme des rythmes scolaires.

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C’est une réforme qui a déjà fait couler beaucoup d’encres et cela ne va sans doute pas s’arrêter aujourd’hui. C’est en tout cas ce qu’il faut retenir de la réunion publique organisée le 16 octobre dernier par Christian Estrosi. L’objectif : faire un premier bilan de la réforme des rythmes scolaires depuis le début de son application il y a de cela un mois et demi.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est plutôt mauvais si l’on en croit les intervenants. Et la première estocade est venue du maire de Nice. « Les rythmes extrascolaires qui étaient organisés à Nice, le gouvernement est en train de les désorganiser » s’insurge l’élu « si on peut se réjouir que personne n’ait été largué à la rentrée, qu’il n’y a pas d’orphelin de 15h45, la situation n’est pas satisfaisante pour autant.

Cette réforme a de graves conséquences sur notre tissu associatif. Sur les emplois, la gestion des plannings, des terrains et espaces culturels ainsi que sur la restauration scolaire et de la petite enfance. Notre système nous a permis d’avoir des champions sur plusieurs générations et aujourd’hui on nous enlève ce potentiel. On a par exemple accordé à la Savoie ces mercredis matins de libres pour le ski, mais on l’a refusé aux Alpes- Maritimes, c’est une injustice ».

Un bilan désastreux

Tour à tour, les représentants de plusieurs associations culturelles et sportives se sont passés la parole afin de présenter les conséquences de la réforme dans leur domaine respectif. Pour Bernard Leydet, président du Nice Law Tennis Club « il ne s’agit pas d’une bonne loi. Elle s’applique sur les enfants de 5 à 11 ans et a donc un impact sur la détection des jeunes talents ».

En chiffres le constat est plus parlant « avant le mercredi matin nous avions 120 jeunes, aujourd’hui seulement une soixantaine se sont réinscrits. De plus ils ne viennent pas le soir ou l’après-midi. L’avenir des éducateurs du mercredi matin est en jeu. Nous avons une baisse des recettes comprise entre 20 et 30 mille euros. Et cela risque de s’aggraver dans les années à venir ».

Mohamed Otmane président de l’Olympic Judo Nice est tout aussi contrarié par « cette reforme qui nous plombe. Les cours ont lieu maintenant à 16h30, mais les enfants partent de l’école à 15h45 donc ils ne reviennent pas. Cette reforme est une catastrophe car en plus les enfants sont morts de fatigue. On n’a pas de vision ».

Paul Raybaud, président de l’interclub (Ski) n’a de son côté pas de problème de terrain, sauf que cette réforme « a vidé les pistes. On nous a supprimé nos déplacements en montagne le mercredi et on ne les a pas repositionnés ailleurs. Cela a impacté 600 enfants.

Ce que l’on pressent, c’est que ces gamins vont s’orienter vers d’autres activités que la montagne et que notre réservoir de champions va rétrécir. De plus, cela a un impact sur les stations de ski, mais aussi les restaurateurs, les vendeurs de matériels et même les chauffeurs d’autocars ».

Eric Tanguy de l’ASPTT Omnisport déplore lui « Une fatigue dès le jeudi, bien plus qu’avant ainsi qu’une perte de 25 % de ses licenciés soit 45 000 euros de cotisations. Cela condamne à terme un emploi et demi. Seuls les enfants du privé peuvent faire du ski maintenant ». Fabrice Pellerin de l’ONN, connu pour avoir formé les champions de la natation niçoise est tout aussi catégorique « au départ j’étais excité par ce changement d’horaires, mais au final il a amené son lot de contraintes. 150 enfants sont privés des bassins à l’ONN.

On va non seulement privér d’une pépinière qui a vu apparaître une Camille Muffat, mais pas seulement. Il y a une dimension hygiénique et même sociale à la natation. Je suis très déçu ». Mais les secteurs sportifs ne sont pas les seuls à être affectés par cette réforme.

De nombreuses autres activités sont également touchées. Les témoignages de Frédéric Bettini et Anne-Laure Mas, respectivement directeur général de la Semeuse et responsable des activités éducatives et sociales de la Compagnie Miranda le prouvent. Tous deux ont compté une perte d’adhérents et d’activités et sans doute dans un avenir proche de personnels.

Mise en place d’un conseil communal de l’éducation

Des tendances donc globalement comparables qui amènent à une prise de décision commune. « Nous demandons au gouvernement de bien vouloir réentendre, écouter, modifier cette loi » explique Christian Estrosi, au nom du monde associatif, des professeurs et parents d’élèves. « Nous savons que cela peut durer, donc il faut que nous réfléchissions ensemble pour trouver une solution ».

C’est pourquoi un conseil communal de l’éducation va donc voir le jour dans le courant du mois de novembre avec pour objectif d’être force de proposition pour la rentrée prochaine et trouver des pistes à donner aux instances nationales pour moduler ces rythmes scolaires. « Il faut montrer que nous ne sommes pas arc-boutés et vindicatifs, mais au contraire ouverts et constructifs ».

Selon le maire de Nice, des résultats seront présentés dès le printemps 2015.

Photo : Christian Estrosi ainsi que les représentants des associations sont d’accord pour former un conseil communal et proposer des solutions à la mise en place des rythmes scolaires. ©LPN

http://www.lepetitnicois.fr/actualite/article/la-reforme-passe-mal-aupres-des-associations-1142.html

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Rythmes scolaires: les élus remontent au créneau

MARIE-CHRISTINE CORBIER / JOURNALISTE | LE 24/10 À 16:57
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    La diminution par deux de l’aide de l’Etat en 2015 pour la mise en place des nouveaux rythmes scolaires passe mal auprès des élus. - AFP

    1 / 1
L’aide de l’Etat sera réservée aux communes les plus pauvres en 2015. Certains maires menacent de rendre payantes les activités péri-scolaires.

Le gouvernement continue de traîner la réforme des rythmes scolaires comme un boulet. Deux ans après l’annonce, par François Hollande, d’une aide financière aux communes pour sa mise en place, les associations d’élus montent de nouveau au créneau pour demander sa reconduction... comme chaque année avant l’adoption du projet de loi de finances. Cette fois, les maires s’insurgent contre le fait que l'aide ne serait reconduite en 2015 que pour les communes les plus pauvres. Le projet de loi de finances prévoit une enveloppe de 200 millions d’euros contre 400 millions en 2014 .

L’Association des maires de France (AMF) se dit « consternée » et réclame toujours que l’aide soit gravée dans le marbre. Villes de France, qui représente les villes moyennes, déplore « un nouvel accroc dans les relations financières entre l’Etat et les collectivités locales ». L’Association des petites villes de France estime que la mesure « risque de mettre en péril la réforme des rythmes scolaires dans de nombreuses communes ». Certaines d’entre elles, qui mettent en place des activités périscolaires gratuites, ont déjà prévenu : si l’Etat ne les aide plus, ces activités deviendront payantes. C’est le discours que tient notamment l’Association des maires de grandes villes de France.

Face à ces critiques, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem se montre ferme : « Un fonds d’amorçage, comme son nom l’indique, c’était pour la mise en place des rythmes », a-t-elle insisté cette semaine devant l’Assemblée nationale. Sans pour autant balayer les demandes des maires d’un revers de la main : « La question du champ d’application (du fonds) se pose encore, a-t-elle dit. J’entends les inquiétudes des communes, qu’il est compliqué de prendre en charge cette dépense sans y être accompagné ». Elle a aussi jugé « pas juste (ni) vertueux » le fait que l’Etat verse de l’argent à des communes qui se limitent à des activités de garderie et ne mettent pas en place des activités périscolaires. « Ma porte est ouverte pour que nous puissions ensemble réussir à trouver la meilleure solution pour poursuivre l’ambition d’un temps scolaire amélioré et d’un temps périscolaire de qualité », a-t-elle lâché devant les députés. « Tous ceux qui ont voulu mettre en place cette réforme des rythmes scolaires se sentent floués, tonne un élu influent. On fera toutes les pressions nécessaires. Je ne doute pas que la ministre nous entende. »

En novembre 2012 déjà, François Hollande avait annoncé que les bénéficiaires du fonds seraient « les communes rurales et les communes les plus en difficulté ». Avant que le gouvernement Ayrault ne fasse des concessions. Deux ans après, on est de retour au même point.

http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203887346494-rythmes-scolaires-les-elus-remontent-au-creneau-1057317.php

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203887346494-rythmes-scolaires-les-elus-remontent-au-creneau-1057317.php?Wmz5k2FRR0dc6jD3.99

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L'ORTEJ rappelle ses recommandations pour une réforme des rythmes réussie
  • Créé le mercredi 22 octobre 2014
  • Catégorisé dans : Actualités

Actualités

A l'occasion des vacances d'automne, l'ORTEJ (Observatoire des rythmes et des temps de vie defotolia_53643763_m.jpg l'enfant et du jeune) tient à faire part de sa satisfaction de constater, d'une part, que dans la majorité des écoles de France, les enseignements se répartissent sur 9 demi-journées et, d'autre part, que les journées sont « dédensifiées ». Ce faisant, les rythmes de l'enfant sont mieux respectés et l'efficacité des enseignements est renforcée. Seules des évaluations objectives confirmeront (ou infirmeront) cette hypothèse.

Le premier objectif de la réforme des rythmes scolaires -proposer des emplois du temps scolaires journaliers et hebdomadaires plus adaptés aux enfants et plus efficaces pour les apprentissages- est en partie atteint.

Le second objectif a ouvert un vaste chantier qu'il convient, malgré certaines difficultés, de mener à son terme. Il s'agit de faire des temps « libérés » des temps de loisirs éducatifs accessibles à tous. Parents, animateurs, responsables associatifs, politiques, enseignants... les adultes doivent être plus que jamais des éducateurs.

Il convient maintenant de poursuivre la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et d'apporter d'importants ajustements là où les recommandations de l'ORTEJ, s'appuyant sur les travaux des chronobiologistes et des chronopsychologues mais aussi des pédagogues, ont été ignorées.

A ce sujet, nous rappelons ces recommandations déjà formulées en mai 2014 :

- La durée du temps scolaire journalier doit être plus courte.

- Le temps scolaire hebdomadaire doit être réparti sur 9 demi-journées. Le vendredi après-midi doit exclusivement être réservé aux enseignements. En effet, plus la coupure du weekend est longue, plus la reprise des apprentissages scolaires est difficile. De plus, si tel n'était pas le cas, les activités complémentaires de l'école n'étant pas obligatoires, la coupure du week-end se ferait ressentir encore plus longtemps (lundi, mardi matin) et plus négativement (fatigue, performances scolaires plus faibles).

- Toutes les petites vacances, doivent durer deux semaines. Il a été montré que seul un minimum de deux semaines de vacances permet le repos et la détente.

Leur ignorance conduit à des effets contraires à ceux recherchés par la mise en place de nouveaux aménagements des temps éducatifs. Aussi convient-il de rappeler à nouveau aux différents acteurs de la réforme que quatre conditions doivent être impérativement être respectées :

-Refuser que les temps d'activités périscolaires (TAP) soient proposés uniquement le vendredi après-midi si les élèves sont en congé le samedi matin.

-Respecter prioritairement la pause méridienne.

-Différencier les maternelles de l'école élémentaire.

-Développer une réelle politique d'évaluation chronobiologique et chronopsychologique des aménagements mis en place.

- Sensibiliser les différents acteurs.

Pour l'ORTEJ

Le Président François Testu

http://www.fcpe.asso.fr/index.php/component/content/article/102-actualites/1260-l-ortej-rappelle-ses-recommandations-pour-une-reforme-des-rythmes-reussie

Euh...c'est plutôt un constat d'échec, non ?

- La durée du temps scolaire journalier doit être plus courte.

Ce n'est justement pas le cas dans l'immense majorité des cas!!

-Refuser que les temps d'activités périscolaires (TAP) soient proposés uniquement le vendredi après-midi si les élèves sont en congé le samedi matin.

Il fallait le dire avant l'assouplissement !!

-Respecter prioritairement la pause méridienne.

On ne sait pas exactement ce que ça veut dire...durée exacte ???

-Différencier les maternelles de l'école élémentaire.

Tiens, voilà qui est nouveau dans le discours !!

-Développer une réelle politique d'évaluation chronobiologique et chronopsychologique des aménagements mis en place.

C'est à dire ??? Multiplier les commissions /réunions sans apporter de réponses ?

- Sensibiliser les différents acteurs.

C'est à dire ???

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Plusieurs points m'échappent :

1- Comment s'insère le temps périscolaire dans le rythme de vie de l'enfant?

2- La volonté de se rapprocher d'autres modèles européens ne prend pas en compte que les petites vacances sont plus courtes ailleurs, que les pauses méridiennes sont aussi souvent très courtes.

3- Comment différencier l'école maternelle de l'école élémentaire lorsque le temps scolaire est le même.

4- Pour revenir au point 2, que disent les chronobidules dans les autres pays?

5- Questions bête : pourquoi les 4 conditions sont-elles 5?

Et enfin 6- "Ce faisant, les rythmes de l'enfant sont mieux respectés et l'efficacité des enseignements est renforcée." Pourquoi fait-on un bilan de ce type en écrivant ensuite : "Seules des évaluations objectives confirmeront (ou infirmeront) cette hypothèse."?

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Plusieurs points m'échappent :

1- Comment s'insère le temps périscolaire dans le rythme de vie de l'enfant?

2- La volonté de se rapprocher d'autres modèles européens ne prend pas en compte que les petites vacances sont plus courtes ailleurs, que les pauses méridiennes sont aussi souvent très courtes.

3- Comment différencier l'école maternelle de l'école élémentaire lorsque le temps scolaire est le même.

4- Pour revenir au point 2, que disent les chronobidules dans les autres pays?

5- Questions bête : pourquoi les 4 conditions sont-elles 5?

Et enfin 6- "Ce faisant, les rythmes de l'enfant sont mieux respectés et l'efficacité des enseignements est renforcée." Pourquoi fait-on un bilan de ce type en écrivant ensuite : "Seules des évaluations objectives confirmeront (ou infirmeront) cette hypothèse."?

:applause: ...on peut même se demander ce qu'en pense les "chronomachins" de la première heure (enfin, on le sait, allez sur le site de Claire Leconte; elle se venge et se désolidarise clairement...). On peut aussi se demander si dans les pays étrangers, vu comme des modèles, on a fait appel à des chronobiologistes pour mettre en place les rythmes scolaires, et encore mieux, si cette "spécialité" existe tout simplement ! (à part dans la pharmacologie, mais ce ne sont pas des psys de formation !)

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