en plein buggg! Posté(e) 5 décembre 2014 Posté(e) 5 décembre 2014 7 jours sur 7 pendant 6 mois??? Mais c'est énoooooorme!!!!!!
Goëllette Posté(e) 5 décembre 2014 Posté(e) 5 décembre 2014 Non, alternance de trois mois de classe et trois mois de vacances.
Zarko Posté(e) 6 décembre 2014 Posté(e) 6 décembre 2014 Montpellier : deux horaires pour deux écoles, colère de parents il y a 6 heures 2 GUY TRUBUIL Ce vendredi midi devant l’école primaire, l’abri apparaît bien réduit pour les parents. G. T. La maternelle Cocteau ouvre à 8 h 35 alors que l'école élémentaire voisine n'accueille qu'à partir de 9 h. Malaise. "Depuis le mois de septembre, chacun se renvoie la balle, c'est insupportable." Certains parents d'élèves de la maternelle Cocteau et de l'école élémentaire Diderot à Montpellier n'en peuvent plus d'une situation considérée comme absurde mais qui tarde à être résolue. Depuis la rentrée, les deux établissements accueillent les élèves à des horaires distincts, comme souvent ailleurs en ville, mais avec une amplitude si large qu'elle contraint les parents à patienter longuement, de 15 à 20 minutes, à l'extérieur, avant que leurs enfants entrent en classe. "Quand il fait beau, ça va mais il faut imaginer la situation quand il pleut comme les dernières semaines : toutes les mamans qui attendent avec leurs bébés dans les poussettes. Et ça ne va pas s'arranger avec l'hiver", explique une mère d'élèves. Une quarantaine de familles concernéesUne quarantaine de familles comptant un enfant au moins en maternelle et un autre dans l'école primaire voisine sont concernées par ce problème. "Cocteau ouvre à 8 h 35 et ferme au maximum à 8 h 45 mais Diderot n'accueille les élèves qu'à 9 h, pas avant car il y a de l'aide individualisée, note la même mère de famille qui a déjà sollicité l'inspection d'académie. Elle estime que ce n'est pas de sa responsabilité et renvoie vers la Ville". Mais la mairie rétorque : "Ce n'est pas du tout du de notre ressort. Ces horaires ont été validés en conseil d'école, où siègent des représentants de parents, et validés par l'Éducation nationale..." La semaine dernière, en signe de mécontentement, les mamans ont refusé de quitter la maternelle, afin de rester au sec. Le mouvement de grogne a repris ce vendredi, alimenté par la pluie. "On demande au moins qu'on nous fasse un abri", explique un parent. Surpris que les deux directions d'école ne soient pas parvenues à s'harmoniser. Car la difficulté engendrée par ce décalage horaire existe aussi lors de la pause de la mi-journée... http://www.midilibre.fr/2014/12/06/deux-horaires-pour-deux-ecoles-colere-de-parents,1093780.php#xtor=RSS-5
Merrimack Posté(e) 15 décembre 2014 Posté(e) 15 décembre 2014 Je propose qu'on travaille 7 jours sur 7 mais qu'on ait trois mois de vacances en hiver pour arranger les stations de ski et trois mois en été pour faire plaisir aux tour operators.
Goëllette Posté(e) 20 décembre 2014 Posté(e) 20 décembre 2014 Je ne sais pas si mon ordinateur a un problème, mais je ne comprends rien aux deux derniers messages ...
Zarko Posté(e) 22 décembre 2014 Posté(e) 22 décembre 2014 Exclusif. Une enseignante témoigne contre les nouveaux rythmes scolaires 22/12/2014 – 13h00 Montpellier (Lengadoc-info.com) – Testée en 2013 par Vincent Peillon et généralisée à la dernière rentrée par Benoît Hamon, la réforme des rythmes scolaires pour les écoles maternelles et primaires, fait régulièrement parler d’elle par l’hostilité qu’elle soulève aussi bien chez les parents que chez les enseignants. Lengadoc Info a rencontré une enseignante de la région montpelliéraine qui a accepté de témoigner anonymement car elle pourrait être sanctionnée par sa hiérarchie. Pour elle, ce qui est choquant, ce sont les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) mis en place par cette réforme. Dans son établissement, chaque jour, à partir de 16h, les enfants sont pris en charge par des agents municipaux pour faire des activités diverses ( anglais, poterie, sport, musique, etc) et ce jusqu’à 18h30. Désormais ces activités ont même lieu le midi. Le résultat ne s’est pas fait attendre, « on ne voit que des petits qui pleurent, qui n’en peuvent plus. On les prend par la main, on les pousse, on les tire. Ils sont fracassés de fatigue, ils n’ont qu’une envie, c’est qu’on les laisse tranquilles ». Les temps de repos qu’ils devraient avoir sont finalement pris sur les heures de classe. Ainsi l’après-midi, comme il est impossible pour l’enseignant de faire travailler les élèves, ces heures sont consacrées à la sieste. De même, à partir de 16h, l’enseignant est obligé de quitter sa classe pour laisser la place à des animateurs que l’on ne connaît pas et qui changent tout le temps. « Les enseignants sont relégués au second plan, ce n’est plus l’école qui prime, on ne veut plus de nous». « Ces rythmes scolaires qui sont censés effacer les différences entre les classes sociales, sont, au contraire, créateurs d’inégalités. Les enfants dont un des parents ne travaille pas, peuvent partir de l’école et rentrer chez eux dès 16 heures. Mais sur ma classe d’une trentaine d’enfants, cela ne concerne que trois élèves. C’est criant d’injustice ». « Les enfants sont dans un sentiment d’abandon et ils nous le font payer », «on est obligés de les pousser comme on pousse des moutons vers l’abattoir ». Sans compter que tout cela n’est pas gratuit, « les parents en ont pour environs 180 € par mois ». « On ne les laisse plus se reposer, on ne les laisse plus rêver. On ne leur apprend plus qu’à zapper, à passer d’une activité à une autre ». « On est en train de faire des enfants qui subissent la violence de l’activisme des adultes ». Face à cela, les enseignants sont souvent bien seul. « Dans le village où j’enseigne, la mairie socialiste suit totalement les directives du ministère ». Quant aux syndicats, « on ne les comprend plus, ils sont à la solde du gouvernement ». http://www.lengadoc-info.com/1176/societe/exclusif-une-enseignante-temoigne-contre-les-nouveaux-rythmes-scolaires/ Bon, en même temps, ce n'est pas un scoop...
Timis Posté(e) 23 décembre 2014 Posté(e) 23 décembre 2014 C'est précisément pour cela qu'un des plus gros soucis de cette réforme c'est d'avoir voulu mettre en place des activités, et qu'il fallait simplement mettre une garderie et point barre.
Zarko Posté(e) 23 décembre 2014 Posté(e) 23 décembre 2014 C'est précisément pour cela qu'un des plus gros soucis de cette réforme c'est d'avoir voulu mettre en place des activités, et qu'il fallait simplement mettre une garderie et point barre. Il y a d'ailleurs un gros problème à ce sujet: A Marseille, le conseil d'Etat a obligé la mairie à mettre en place des TAP, dansdes petits villages, le conseil d'Etat a jugé que les communes n'étaient absolument pas obligées de mettre en place des TAP et donc qu'il n'y avait pas transfert de charges vers les collectivités locales...Peut-être qu'il faudra porter l'affaire plus haut ?
prof désécol Posté(e) 23 décembre 2014 Posté(e) 23 décembre 2014 « Ces rythmes scolaires qui sont censés effacer les différences entre les classes sociales, sont, au contraire, créateurs d’inégalités. Les enfants dont un des parents ne travaille pas, peuvent partir de l’école et rentrer chez eux dès 16 heures. Mais sur ma classe d’une trentaine d’enfants, cela ne concerne que trois élèves. C’est criant d’injustice ». « Les enfants sont dans un sentiment d’abandon et ils nous le font payer », «on est obligés de les pousser comme on pousse des moutons vers l’abattoir ». Sans compter que tout cela n’est pas gratuit, « les parents en ont pour environs 180 € par mois ». Qu'ils refusent de payer et exigent la gratuité comme à Paris ! Ici, même les parents d'une de mes élèves dont le père est ingénieur et la mère dentiste ne dépensent pas un seul euro pour les activités périscolaires (certes de qualité discutable, mais "peu importe, la petite va au conservatoire avec sa nounou le mercredi soir pour y apprendre à jouer du violon et pratique la danse en club."). Merci à ce gouvernement socialiste qui a rendu cette avancée possible avec le soutien actif des syndicats progressistes.
Lena Posté(e) 23 décembre 2014 Posté(e) 23 décembre 2014 Dans mon école, le périsco est pas mal fait: possibilité d'activité gratuite 2 soirs par semaine (1h30 par activité), sinon, garderie, et même (stagnation des salaires aidant...) retour de l'étude par des collègues. Et pourtant, les gamins sont fracassés quand même. Le mercredi tranquille manque terriblement.
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