Najat Vallaud-Belkacem autorise le voile aux accompagnatrices scolaire

[Frédo45]

Cette année au concours (épreuves écrites), j'ai vu plusieurs candidates voilées. Je me demande encore, pour celles qui ont été admises, comment elles feront quand elles seront en sortie scolaire, dans la rue, à la vue de tous, et quand elles iront à la piscine avec leurs élèves et qu'elles seront donc plus ou moins "obligées" de se mettre en short devant les maîtres nageurs...

Ah ! Mais pour les fonctionnaires, c'est clair, c'est interdit comme tout signe d'appartenance religieuse. Elles vont devoir le retirer et ça, dès leur année de stagiaire !

[clem82]

Oui, ça c'est sûr ! Mais je me disais que ça leur poserait peut-être quelques problèmes de conscience vis à vis de leur religion...

Le Burkini, ah bah voilà, déjà un souci de réglé alors ! ;-)

[lecavalier]

De pire en pire !

"Metz : deux jeunes filles exclues de leur collège pour port de la coiffe alsacienne"

http://www.tomimag.fr/metz-jeunes-filles-exclues-college-port-coiffe-alsacienne/

(attention: gorafisation)

[Polythene Pam]

Pareil en Pays Bigouden : un scandale !!!!

[lecavalier]

Des signes extérieurs de vie intérieure: inacceptable !

[Moustache]

Pareil en Pays Bigouden : un scandale !!!!

Elles ont un peu passé l'âge du collège !

Voir aussi http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2014/11/sur-la-la%C3%AFcit%C3%A9-%C3%A0-l%C3%A9cole-il-y-a-deux-types-de-ministres-les-pr%C3%A9cautionneux-voire-les-peureux-qui-craignent-de-mettr.html

[lecavalier]

Pareil en Pays Bigouden : un scandale !!!!

Elles ont un peu passé l'âge du collège !

Voir aussi http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2014/11/sur-la-la%C3%AFcit%C3%A9-%C3%A0-l%C3%A9cole-il-y-a-deux-types-de-ministres-les-pr%C3%A9cautionneux-voire-les-peureux-qui-craignent-de-mettr.html

Ce sont les profs et la principale !

[esmerine]

On ne va pas discuter du voile pendant des siècles, parce que des mères voilées il y en aura toujours.

Difficile de comprendre la signification du port du voile, variable selon les personnes bien sûr: identitaire plutôt que religieux, communautariste dans une société libérale qui dissous les identités, préservation d'une certaine intimité dans une culture de la transparence... Pas forcément un signe de mauvaise intégration. D'ailleurs les mères voilées sont souvent chez nous des converties.

Je ne vois pas comment notre société qui refuse les règles communes, les limites, les interdits, pourrait parvenir à imposer l'interdiction d'une tenue particulière. Cause perdue d'avance.

Attention à l'exacerbation du laïcisme, qui est lui-même un repli identitaire basé sur l'ignorance et l'incompréhension du fait religieux, permanent dans toutes les sociétés, y compris la notre.

Complètement d'accord avec toi.

Je trouve hallucinant de lire tous ces PE apparemment tous spécialistes de l'islam, qui sont persuadés qu'une femme voilée veut forcément imposer sa religion aux autres. Comment le savez-vous? Vous parlez souvent avec ces femmes?

Depuis les lois de 2004, la France est obsédée par le voile.

Si elles veulent accompagner leurs enfants aux sorties scolaires, n'est-ce pas justement qu'elles veulent s'intégrer à la vie de l'école et y participer? On ne veut pas d'elles , on les exclut et après on viendra pleurer parce que les musulmans ne veulent pas s'intégrer à la vie scolaire.

Sinon, il y a des choses qui me choquent beaucoup plus que des mamans qui veulent accompagner leurs enfants en sortie scolaire :

les mosquées régulièrement profanées depuis quelques années ou celles auxquelles on essaye de mettre le feu comme à Strasbourg ce weekend.

[Zarko]

About a Trojan horse

Le 22 octobre dernier le Monde, sous la plume de Benoît Floc’h, sortait enfin un article de fond sur les problèmes que pose la multiplication des voiles à l’université. Pour un journal qui est l’organe officiel du gouvernement et la lecture favorite des bobos frileux réfugiés en deçà du périphérique, aussi loin que possible de la France réelle, c’était un bel effort. Et loin de moi l’idée de jeter la pierre à son auteur, qui est un gentil garçon et a bien voulu ne pas déformer ce que je lui ai dit sur le sujet — grâces lui en soient rendues.

Mais la parution récente d’un autre article ce qui se passe dans lesuniversités britanniques m’a donné un avant-goût de ce qui nous attend, sauf réaction légale et rapide (mais peu probable, grâce à Jean-Louis Bianco qui ne décèle aucun problème) ou réaction spontanée et violente (qui malheureusement se dessine, et pourrait même se draper dans la légalité, selon le parti que les atermoiements du PS et autres idiots utiles amèneront prochainement au pouvoir).

Qu’apprend-on sous la plume de Pragna Patel, l’un des leaders de Southall Black Sisters, la principale organisation luttant aujourd’hui en Grande-Bretagne contre les fondamentalismes religieux ? Eh bien par exemple que les Universités britanniques sont désormais libres d’instaurer une ségrégation dans l’espace entre hommes et femmes, dans les amphis par exemple, afin de ne pas choquer les habitudes de conférenciers extérieurs. Ou que les avocats et les notaires sont incités à la « chariafication » de la loi en tenant compte des superstitions des uns et des autres dans l’établissement, entre autres, des testaments : sûr que les droits des femmes seront mieux respectés ainsi ! C’est sans doute ce que les descendants d’Adam Smith appellent le libéralisme.

Pragna Patel souligne avec force l’opposition de son organisation au multi-culturalisme qui s’appuie sur l’anti-racisme béat de la Gauche — en particulier, je ne saurais trop vous recommander Laurie Penny, une journaliste du Guardian, qui est à l’Angleterre ce que le Monde (hors Benoît Floc’h) est à la France : le gardien de la bien-pensance de gauche. Tout ce qui combat pour les droits des femmes est frappé par elle du sceau (ignominieux, paraît-il) d’« islamophobie ».

Quitte à me répéter…

Il n’y avait aucun voile dans le Marseille de mon enfance — dans ces années 1960 pourtant riches ici en immigrées nord-africaines. J’habitais à deux pas de Frais-Vallon et du Petit-Séminaire, deux hauts lieux du HLM d’urgence construit pour abriter les travailleurs`maghrébins appelés par le Bâtiment des Trente Glorieuses. Et longtemps il n’y en a pas eu — ni ici, ni ailleurs : je me suis baladé à Alger en 1970, quand Boumediene était au pouvoir et les bateaux russes dans le port (désormais remplacés par des bateaux chinois, mais c’est une autre histoire) sans voir de voiles — de manifestations extérieures de fanatisme et d’intolérance.

C’est l’affaire de Creil (1989 — ô Révolution, ça, c’est de la coïncidence ! Qu’est-ce que Robespierre aurait fait de ces suppôts de la foi ?) qui a amené la question du voile au premier plan de l’actualité. Coïncidences, disais-je : l’année suivante les islamistes du FIS entraient dans le champ politique algérien. S’ensuivront dix années d’un conflit particulièrement sanglant, où certains de mes élèves, à Corbeil, me lançaient avec des airs de bravaches « Moi, j’suis au GIA, m’sieur ! », qui s’est résolu par un partage des ressources du pays entre les militaires et les islamistes « présentables » (oxymore !), partage qui n’a pas peu contribué à faire de l’Algérie le pays le plus malade du Maghreb. En témoigne la noria de bateaux amenant à Marseille des Algériens venant s’approvisionner en denrées essentielles.

Mais c’est ici désormais que le combat s’est déplacé. Et les filles que l’on peut soumettre aux fantasmes vestimentaires des salafistes jouent un rôle éminent. Un voile, on s’en fiche. Deux, trois, ça passe. Mais la mode fait tache d’encre, les tchadors volant au gré du mistral sont autant de reproches pour celles qui résistent encore, et l’attitude parfois agressive des garçons, qui s’en prennent volontiers à tout ce qui n’est pas « protégé » par cet habit de nuit, contribue à propager les ténèbres.

Je vais encore me faire traiter d’islamophobe. Mais en vérité je vous le dis, amis musulmans qui parfois êtes aussi mes élèves, si l’on ne réagit pas très vite, d’autres se chargeront de réagir. Et dans une ville où une kalachnikov coûte moins de 300 euros, qui sait jusqu’où cela peut aller ?

Et c’est bien là qu’ils veulent nous amener — à la guerre civile.

Jean-Paul Brighelli

http://blog.causeur.fr/bonnetdane/date/2014/11

[laurence93]

A chaque fois que je lis Brighelli, et sur quelque sujet qu'il écrive, j'ai comme une irrésistible envie après coup d'aérer la pièce...

[Polythene Pam]

A chaque fois que je lis Brighelli, et sur quelque sujet qu'il écrive, j'ai comme une irrésistible envie après coup d'aérer la pièce...

Je partage ce point de vue. Il est condescendant, suffisant, sur de lui (le ^ ne fonctionne pas, désolée) et il pourrait aisément tenir le crachoir à Zemmour.

Ecoeurant.

Ce n'est pas ce que j'appelle de l'argument, son discours n'appelle pas au débat.

[esmerine]

A chaque fois que je lis Brighelli, et sur quelque sujet qu'il écrive, j'ai comme une irrésistible envie après coup d'aérer la pièce...

Je partage ce point de vue. Il est condescendant, suffisant, sur de lui (le ^ ne fonctionne pas, désolée) et il pourrait aisément tenir le crachoir à Zemmour.

Ecoeurant.

Ce n'est pas ce que j'appelle de l'argument, son discours n'appelle pas au débat.

+1000

Et plus il blogue sur Causeur , un bon repères de réacs...