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Elections professionnelles : Vers un taux d’abstention record ?


Zarko

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Au 5ème jour de vote, à trois jours de la fin des élections professionnelles, on compte 22,6% de votants pour l’élection du CTM, selon un chiffre que le Café pédagogique s’est procuré. Ce taux est comparable à celui de 2011 au même moment. Les élections professionnelles de 2014 renouvelleraient le faible taux de participation de 2011, année où il avait décroché de 20 points par rapport aux scrutions précédents. Le vote continue jusqu'au 4 décembre 17h.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/12/02122014Article635531021366135396.aspx

...voilà, pas étonné du tout...
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Les deux commentaires liés à l'article impliquent le vote électronique.

Je crois plutôt que c'est le résultat d'années et d'années de perte de vitesse de la politique et des syndicats.

Cette élection est une de plus qui montre que les électeurs ne croient plus en un changement qui serait positif.

Cette démission des enseignants devant le vote devrait interroger et inquiéter les politiques (et les syndicalistes) : ce sont ces mêmes enseignants qui sont censés former les citoyens de demain.

Mais cela ne semble pas être le cas.

Election après élection, rien ne change.

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Les deux commentaires liés à l'article impliquent le vote électronique.

Je crois plutôt que c'est le résultat d'années et d'années de perte de vitesse de la politique et des syndicats.

Cette élection est une de plus qui montre que les électeurs ne croient plus en un changement qui serait positif.

Cette démission des enseignants devant le vote devrait interroger et inquiéter les politiques (et les syndicalistes) : ce sont ces mêmes enseignants qui sont censés former les citoyens de demain.

Mais cela ne semble pas être le cas.

Election après élection, rien ne change.

Avec les "changements" que l'on a vécus, (enseignants du primaire), avec les réformes scélérates du PS (Jospin, Allègre) et surtout la plus récente, la catastrophique réforme des rythmes , évidemment, c'est autant de colère que de désillusion...Les syndicats majoritaires nous ont totalement trompés et trahis. Et attendez, vous allez voir le score du PS dans les scrutins des deux prochaines années...qu'ils ne viennent pas demander pourquoi, là c'est mon poing dans la g...!!

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Les deux commentaires liés à l'article impliquent le vote électronique.

Je crois plutôt que c'est le résultat d'années et d'années de perte de vitesse de la politique et des syndicats.

Cette élection est une de plus qui montre que les électeurs ne croient plus en un changement qui serait positif.

Cette démission des enseignants devant le vote devrait interroger et inquiéter les politiques (et les syndicalistes) : ce sont ces mêmes enseignants qui sont censés former les citoyens de demain.

Mais cela ne semble pas être le cas.

Election après élection, rien ne change.

Avec les "changements" que l'on a vécus, (enseignants du primaire), avec les réformes scélérates du PS (Jospin, Allègre) et surtout la plus récente, la catastrophique réforme des rythmes , évidemment, c'est autant de colère que de désillusion...Les syndicats majoritaires nous ont totalement trompés et trahis. Et attendez, vous allez voir le score du PS dans les scrutins des deux prochaines années...qu'ils ne viennent pas demander pourquoi, là c'est mon poing dans la g...!!

Coucou

j'aime bien ta bannière. Comment est il possible de l'installer ?

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Je pense quand même que ce vote électronique est une mouise infâme. Et que des collègues qui ne s'y connaissent pas regrettent les 10 minutes passées à glisser un bulletin dans une enveloppe un midi.

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Je pense quand même que ce vote électronique est une mouise infâme. Et que des collègues qui ne s'y connaissent pas regrettent les 10 minutes passées à glisser un bulletin dans une enveloppe un midi.

Bien sûr, certains sont embarrassés par l'envahissement progressif du numérique sans que rien ne soit réellement fait pour permettre de le maîtriser. C'est certainement un handicap supplémentaire.

Dans le même temps, il me semble que la chute massive des votes n'est pas un phénomène lié à ce vote.

Il serait nécessaire que politiques et syndicats s'interrogent sur les motivations (et non motivations) des électeurs.

Mais toutes les dernières élections ont montré qu'une fois élus, ces élus partaient du principe que leur élection était une autorisation à faire ce qu'ils voulaient sans tenir compte nullement de la diversité des opinions.

Même mal élus, leurs programmes devenaient la vérité attendue par tous.

Même mal élus, ils se considèrent comme les représentants de tous, alors qu'ils portent les voix d'une minorité.

Cela ne les interrogent pas, cela ne modifie pas leurs comportements, cela n'influe pas sur leurs réflexions : ils sont élus, ils ont raison.

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Je crois plutôt que c'est le résultat d'années et d'années de perte de vitesse de la politique et des syndicats.

Cette élection est une de plus qui montre que les électeurs ne croient plus en un changement qui serait positif.

Cette démission des enseignants devant le vote devrait interroger et inquiéter les politiques (et les syndicalistes) : ce sont ces mêmes enseignants qui sont censés former les citoyens de demain.

Mais cela ne semble pas être le cas.

C'est peut-être ce qui est souhaité.

Ils ont les mains libres, et rien ne change.

Cette démission des enseignants devant le vote devrait interroger et inquiéter les politiques (et les syndicalistes) : ce sont ces mêmes enseignants qui sont censés former les citoyens de demain.

Mais cela ne semble pas être le cas.

Election après élection, rien ne change.

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Politiques et syndicats souffrent des mêmes maux : la désertion des militants due à une image volontairement ringardisée . Les gens ne veulent plus faire de syndicalisme ou de politique et râlent contre ceux qui s'en occupent . Parmi ceux qui s'en occupent cela en arrange bien certains à qui on laisse les clefs de la maison et qui font les conneries qui les arrangent ! En gros ...

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Désolé de me répéter, mais si un syndicat ou plusieurs avait/avaient enfin un autre moyen d'action que la grève (stérile) afin de faire fléchir un gouvernement en place, peut-être que les enseignants et notamment les PE dont je fais partie verraient vraiment l'intérêt de voter ! Depuis quand parle-t-on d'une différence de traitement entre les PE et les profs de collège ? Depuis quand parle-t-on des 10 minutes d'accueil (pour les PE dans le même cas que moi, cela représente tout de même une heure trente par semaine !) Et la surveillance des récrés (= surveillants au collège) ? Et le suivi des élèves : ISAE ET ISOE... pour le collège. Et les commandes : c'est pour nous ! Et les élèves à soigner? C'est nous ! Et les 24+3 heures à justifier : c'est pour nous encore ! Et l'action des syndicats ??? Quand l'un d'entre eux arrivera enfin a trouver et fédéraliser tous les PE sans perte financière... c'est-à-dire grâce à une action enfin réfléchie et d'ampleur (voire intersyndicale, je rêve...), peut-être que les PE se sentiront plus concernés par cette élection et trouveront un intérêt au vote !!!

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Désolé de me répéter, mais si un syndicat ou plusieurs avait/avaient enfin un autre moyen d'action que la grève (stérile) afin de faire fléchir un gouvernement en place, peut-être que les enseignants et notamment les PE dont je fais partie verraient vraiment l'intérêt de voter ! Depuis quand parle-t-on d'une différence de traitement entre les PE et les profs de collège ? Depuis quand parle-t-on des 10 minutes d'accueil (pour les PE dans le même cas que moi, cela représente tout de même une heure trente par semaine !) Et la surveillance des récrés (= surveillants au collège) ? Et le suivi des élèves : ISAE ET ISOE... pour le collège. Et les commandes : c'est pour nous ! Et les élèves à soigner? C'est nous ! Et les 24+3 heures à justifier : c'est pour nous encore ! Et l'action des syndicats ??? Quand l'un d'entre eux arrivera enfin a trouver et fédéraliser tous les PE sans perte financière... c'est-à-dire grâce à une action enfin réfléchie et d'ampleur (voire intersyndicale, je rêve...), peut-être que les PE se sentiront plus concernés par cette élection et trouveront un intérêt au vote !!!

Ben quelque soit le syndicat on attend les adhérents et les militants pour venir proposer des actions , déposer leurs doléances etc ... si vous attendez sans rien faire à part râler en se plaignant du boulot des militants trop peu nombreux , ça peut pas marcher !

Je note en plus que les cheveux des militants blanchissent à vue d'oeil ...

Au cas où les collègues ne l'auraient pas remarqué , les syndicats ça marche pas tout seul , il faut des gens pour s'y investir , il n'y a pas d'un côté les PE et de l'autre les syndicats ...

Désolé de me répéter, mais si un syndicat ou plusieurs avait/avaient enfin un autre moyen d'action que la grève (stérile) afin de faire fléchir un gouvernement en place, peut-être que les enseignants et notamment les PE dont je fais partie verraient vraiment l'intérêt de voter ! Depuis quand parle-t-on d'une différence de traitement entre les PE et les profs de collège ? Depuis quand parle-t-on des 10 minutes d'accueil (pour les PE dans le même cas que moi, cela représente tout de même une heure trente par semaine !) Et la surveillance des récrés (= surveillants au collège) ? Et le suivi des élèves : ISAE ET ISOE... pour le collège. Et les commandes : c'est pour nous ! Et les élèves à soigner? C'est nous ! Et les 24+3 heures à justifier : c'est pour nous encore ! Et l'action des syndicats ??? Quand l'un d'entre eux arrivera enfin a trouver et fédéraliser tous les PE sans perte financière... c'est-à-dire grâce à une action enfin réfléchie et d'ampleur (voire intersyndicale, je rêve...), peut-être que les PE se sentiront plus concernés par cette élection et trouveront un intérêt au vote !!!

Ben quelque soit le syndicat on attend les adhérents et les militants pour venir proposer des actions , déposer leurs doléances etc ... si vous attendez sans rien faire à part râler en se plaignant du boulot des militants trop peu nombreux , ça peut pas marcher !

Je note en plus que les cheveux des militants blanchissent à vue d'oeil ...

Au cas où les collègues ne l'auraient pas remarqué , les syndicats ça marche pas tout seul , il faut des gens pour s'y investir , il n'y a pas d'un côté les PE et de l'autre les syndicats ...

On vient pas se plaindre au SAV quand soi même on cotise pas !

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(Pardon pour l’erreur tout d’abord : je voulais dire fédérer)

  • Grève des 10 minutes d’accueil : est-ce possible ?
  • Opération escargot voire blocage des routes (les routiers arrivent bien à se faire entendre eux : écotaxe et bonnets rouges)
  • « Grève » du bénévolat : fin du bénévolat des PE (kermesses et fêtes de fin d’année, sorties hors temps scolaire). Parents mécontents ? Qui voudrait travailler pour son patron dans le public ou dans le privé de manière bénévole ?
  • Action d’un ou de plusieurs syndicats dans les médias : quand il s’agit des élections : on sait bien informer les PE. Pourquoi ne pas le faire aussi bien dans les médias et de manière aussi insistante que dans les mails ou tracts reçus ?
  • Somme équivalente à une journée de travail donnée à une ou plusieurs actions caritatives (à l’extérieur de l’école) en faisant venir les presses régionales et en informant les chaînes télévisées : on ne perd « que » 25 ou 33 %. L’autre partie : c’est l’Etat qui met la main à la poche !
  • Après, il y a aussi des élus syndicaux pour réfléchir ! A l’origine, ce n’est pas à moi de leur donner des idées !

Au moins, j'aurais réussi à relancer le débat et à faire réagir... quitte à ne pas plaire !

( Maintenant, je retourne préparer mes demandes d’aides après mes PPRE…)

Bonne soirée à tous !

Désolé de me répéter, mais si un syndicat ou plusieurs avait/avaient enfin un autre moyen d'action que la grève (stérile) afin de faire fléchir un gouvernement en place, peut-être que les enseignants et notamment les PE dont je fais partie verraient vraiment l'intérêt de voter ! Depuis quand parle-t-on d'une différence de traitement entre les PE et les profs de collège ? Depuis quand parle-t-on des 10 minutes d'accueil (pour les PE dans le même cas que moi, cela représente tout de même une heure trente par semaine !) Et la surveillance des récrés (= surveillants au collège) ? Et le suivi des élèves : ISAE ET ISOE... pour le collège. Et les commandes : c'est pour nous ! Et les élèves à soigner? C'est nous ! Et les 24+3 heures à justifier : c'est pour nous encore ! Et l'action des syndicats ??? Quand l'un d'entre eux arrivera enfin a trouver et fédéraliser tous les PE sans perte financière... c'est-à-dire grâce à une action enfin réfléchie et d'ampleur (voire intersyndicale, je rêve...), peut-être que les PE se sentiront plus concernés par cette élection et trouveront un intérêt au vote !!!

Belles idées certes, mais on attend tes propositions d'actions car toutes les organisations syndicales sont preneuses d'idées novatrices comme tu sembles en avoir.

C'est une vraie demande : partage tes idées que l'on puisse fédérer et mêmle de manière intersyndicale.

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Un syndicat n'est pas un SAV. Je n'ai acheté aucun produit.

Un syndicat a pour objet premier la défense des salariés.

Maintenant, nous constatons tous une désaffection des syndicats et ce n'est pas en demandant de ne pas se plaindre que cette désaffection sera moindre.

Nous avons pu constater que certains syndicats avaient été capables de se mobiliser pour défendre cette réforme des rythmes, ils ont dépensé de l'énergie pour cela.

Je crois que sont nombreux ceux qui aimeraient que la même énergie soit dépensée pour les points évoqués plus hauts.

Pour que des personnes reviennent s'investir dans des syndicats, elles doivent avoir le sentiments que les élus nationaux allient un discours et des actions qui sont positives pour elles.

Depuis de nombreuses années, les enseignants ont le sentiment d'avoir été dupés par ces élus nationaux et de ne rien pouvoir faire pour lutter contre cela.

Certains iront voter pour de nouvelles têtes en espérant des jours meilleurs.

D'autres, comme en politique, ont le sentiment que, quelque soit le bulletin de vote, le résultat est le même.

Je m'excuse par avance d'irriter les syndicalistes locaux qui tentent de faire pour le mieux pour aider ceux qui se trouvent dans les difficultés.

Mais franchement, au niveau national, notre profession a été très mal défendue et a sombré au fil des années.

Cela devrait être le rôle principal des futurs élus que de redonner un peu d'espoir afin que le mal-être enseignant diminue.

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