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Elections professionnelles : Vers un taux d’abstention record ?


Zarko

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Un syndicat n'est pas un SAV. Je n'ai acheté aucun produit.

Un syndicat a pour objet premier la défense des salariés.

Maintenant, nous constatons tous une désaffection des syndicats et ce n'est pas en demandant de ne pas se plaindre que cette désaffection sera moindre.

Nous avons pu constater que certains syndicats avaient été capables de se mobiliser pour défendre cette réforme des rythmes, ils ont dépensé de l'énergie pour cela.

Je crois que sont nombreux ceux qui aimeraient que la même énergie soit dépensée pour les points évoqués plus hauts.

Pour que des personnes reviennent s'investir dans des syndicats, elles doivent avoir le sentiments que les élus nationaux allient un discours et des actions qui sont positives pour elles.

Depuis de nombreuses années, les enseignants ont le sentiment d'avoir été dupés par ces élus nationaux et de ne rien pouvoir faire pour lutter contre cela.

Certains iront voter pour de nouvelles têtes en espérant des jours meilleurs.

D'autres, comme en politique, ont le sentiment que, quelque soit le bulletin de vote, le résultat est le même.

Je m'excuse par avance d'irriter les syndicalistes locaux qui tentent de faire pour le mieux pour aider ceux qui se trouvent dans les difficultés.

Mais franchement, au niveau national, notre profession a été très mal défendue et a sombré au fil des années.

Cela devrait être le rôle principal des futurs élus que de redonner un peu d'espoir afin que le mal-être enseignant diminue.

:applause:

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Vous parlez des élections, ça tombe bien: il reste une heure et je ne sais pas voter; cela fait vingt minutes que je tente d'accéder à ma boîte pro et j'ignore comment on fait. Ah, elles sont bien organisées , ces élections!

Si une âme charitable peut me donner la CAT?

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Je laisse tomber le vote, je n'y arrive vraiment pas, preuve que ce n'est pas facile pour tout le monde et que cela décourage de le faire.

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Ca ne se termine pas à 17h demain le 4 décembre comme mentionné dans la notice de vote ?!

Si, me suis trompée de jour, mais je n'arrive pas à voter quand même.

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Sur un autre forum de profs...il y a un sujet concernant une militante syndicale qui proposait de tout régler en lui confiant son NUMEN !!!!

Là , ça me parait vraiment énorme et c'est pourtant vrai... :unsure::unsure::unsure:

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Modeste par le nombre d’abonnés Twitter (1658), le Se Unsa est celui qui a le plus investi le réseaux sociaux en développant des blogs spécialisés à coté du site national. Il entretient aussi une équipe importante de 80 militants qui travaillent sur les réseaux sociaux. « On a développé nos outils depuis 3 ans », nous confie C Chevalier, le secrétaire général. « On les a autilisé pour nos enquêtes comme celle des 800 000 ». Pour le Se-Unsa, sa page Facebook est le centre d’un « réseau tribal ». « C’est là où se retrouvent le militants. On s’échange des selfies. On communique en réseau ». Le Se-Unsa est le seul syndicat à avoir créé un évenement sur Internet avec un mur de tags Twitter et une balise #Gvotunsa qui est relayée par plus de 2 000 utilisateurs. « Nos militants avaient du mal à s’afficher sur le terrain. Sur les réseaux sociaux ils le font », nous dit C Chevalier. « Ils affichent leur fierté d’être au Se Unsa. C’est un grand vecteur de dynamisme ». Au Se Unsa on se photographie devant son établissement avec le libelle de vote du syndicat. On se prend en photo en équipe locale. Le mur de tags affiche tous ces selfies. Il donne l’impression d’une force syndicale.

Aucun ne l’a dit. Mais un autre indicateur numérique focalise l’attention des syndicats. Le 2 décembre à 17h seulement 29% des électeurs avaient voté sur Internet. A 48 heures de la fermeture des urnes, il reste bien des efforts à faire pour convaincre les enseignants de voter électroniquement.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/12/03122014Article635531895454094878.aspx

:ohmy::getlost::secret:

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Quels sont les enjeux des élections professionnelles du 4 décembre pour les agents publics ?

Globalement, les fonctionnaires sont déçus du gouvernement socialiste. Ils attendaient une augmentation du point d’indice. Et, alors qu’ils étaient 52 % à se déclarer « tout à fait confiants » dans les syndicats en 2011, selon le baromètre de la confiance politique du Cevipof, ils ne sont plus que 31% en 2014.


La situation est assez explosive, avec une fracture entre syndicats contestataires (CGT, FO, Solidaires, FSU) et réformistes (CFDT, Unsa, FA-FPT). Après la loi sur le dialogue social de 2010, le premier enjeu sera l’éventuelle poussée des réformistes, réputés plus soucieux de gestion concrète du personnel, par rapport aux contestataires, qui défendent le service public dans son ensemble.


Mais il est difficile de faire des prévisions. Tous les syndicats sont coincés par la redistribution des budgets et des effectifs, les questions, explosives, des retraites de l’Etat ou des rémunérations, du vieillissement et des métiers pénibles dans la fonction publique territoriale. Si l’on réduit les effectifs, le déséquilibre démographique augmentera car le nombre de cotisants diminuera à l’horizon 2030. Tous ces enjeux sont explosifs à plus ou moins long terme.



Quelles conséquences les résultats des scrutins du 4 décembre peuvent-ils avoir sur les élections de 2017 ?

La gauche ayant, à ce jour, peu de chances d’être réélue, il y a une forte probabilité que le modèle de la fonction publique, paradoxalement plus montré du doigt par la droite que par l’extrême-droite, soit remis en cause. Une vraie menace plane sur la fonction publique. Soit les personnels jouent le jeu du dialogue social et se prononcent pour les organisations qui l’incarne, soit ils choisissent la contestation. Le troisième scénario, c’est l’abstention massive d’agents se disant qu’il est inutile de voter à ces élections et qui, en 2017, pourraient apporter leurs suffrages au Front national (FN).


Des syndicats corporatistes peuvent apparaître dans ces reconfigurations avec un risque d’éclatement au détriment des confédérations. Cette fuite en avant dans la contestation se nourrirait du corporatisme ou de l‘abstention avec un clivage entre plus et moins diplômés. Ce ne serait plus le vote des fonctionnaires de gauche contre celui des fonctionnaires de droite. Cela deviendrait une défense corporatiste des petits contre les gros. Car d’autres aspects entrent en jeu : la dégradation des relations avec les usagers, avec lesquels les fonctionnaires notamment de catégorie C sont en première ligne, ce qui peut se traduire par un ras-le-bol général.


Le risque pour ces fonctionnaires serait de ne pas être compris et d’avoir à gérer toute la misère du monde, à la différence de ceux d’en haut. Le principal enjeu du 4 décembre, c’est le taux de participation.



Pourquoi cette participation est-elle si importante pour le gouvernement ?

Le gouvernement pourrait avoir peur de perdre le contrôle de la situation avec une représentation qui ne représenterait plus grand chose pour ensuite avoir un vote FN important en 2017. Il lui faut un taux de participation fort le 4 décembre. 22 % des fonctionnaires aux Européennes, 36 % au premier tour des présidentielles ont voté Front national car le discours de ce parti a changé. Il est plus favorable au service public qu’auparavant. Il se double d’un discours poujadiste sur les petits contre les gros. Marine Le Pen a d’ailleurs inclus la fonction publique dans son programme. Elle propose de renforcer la fonction publique hospitalière notamment.


Un certain nombre d’agents publics sont sensibles à ses positions sur l’immigration ou la laïcité. Le vote des agents publics a donc bien une dimension politique. Il faut faire très attention à l‘idée que l’on peut se faire de leur gestion sans prendre en compte cette dimension politique alors qu’ils sont en contact avec les usagers, prennent de plein fouet les effets de la crise, le communautarisme… On a trop longtemps vécu comme si cela n’existait pas.


Les syndicats notamment sont imprégnés d’une pensée stratégique qui ne recouvre qu’une partie de cette réalité. Or on ne peut plus faire table rase des convictions politiques des fonctionnaires et de leurs réactions auxquelles ni leur hiérarchie, ni les syndicats n’ont de réponse. Il y a une recherche de cohérence. Et le seul projet qui paraît cohérent à certains fonctionnaires est celui du Front national.


Le projet socialiste poursuit la révision générale des politiques publiques. La droite agite l’héritage gaulliste mais fait du libéralisme. Les normes de gestion des carrières ne correspondent pas à la réalité des personnels. Le pire serait qu’ils soient abandonnés par leur hiérarchie.



Dans ce débat, quelle place la réforme territoriale occupe-t-elle ?

La réforme territoriale est un échec cinglant : c’est une réforme qui n’en est pas une. Elle est très anxiogène car elle n’a pas de ligne directrice pour l’avenir. Se concentrer sur les grandes métropoles va profiter aux élites régionales. On nous parle de territoires et de décentralisation. Si c’est pour l’égalité, oui. Mais on ne va pas vers une démocratisation ou plus d’égalité. Si c’est le contraire, si c’est pour retrouver l’Ancien Régime, je préfère être jacobin.



Vous venez de publier « La Fonction publique en débat » à la Documentation française (1). Pourquoi ce livre ?

Comme à chaque grande crise économique, l’idée qu’il y a trop de fonctionnaires fait irruption dans le débat social et politique. Cet argument populiste est développé à partir de comparaisons internationales mal maîtrisées. L’idée de privatiser la fonction publique et de supprimer des corps dans la fonction publique de l’Etat était développée par Jean-Ludovic Silicani dans son Livre blanc en 2008.


Avec la Révision générale des politiques publiques (RGPP), les grands corps ont tout repris en main. Cette réforme néoconservatrice a fait reposer son poids sur les petits corps et la fonction publique territoriale, dont la politique de recrutement est remise en cause. Or l’explosion de ses effectifs s’explique par l’Acte II de décentralisation et le développement des intercommunalités. Les syndicats sont pris au dépourvu. Les fonctionnaires ont un rôle social et d’expertise mais le modèle n’est plus très clair. On vit encore sur un modèle de technocrates qui pourraient dire non aux politiques. Mais la fonction publique – d’Etat et territoriale – a perdu son autonomie professionnelle au profit d’états-majors politiques renforcés par le management public au sein de l’Etat, des grandes villes, des départements et des régions. Cela va s’accentuer avec les métropoles.



En quoi la montée en puissance de cette administration politique nuit-elle aux fonctionnaires?

J’ai fait une étude sur les maires des villes de plus de 30 000 habitants de 1983 à 2014. Un quart vient de l’entourage des cabinets. Nombre d’entre eux a fait Sciences-po. Ce sont des professionnels de la politique.


Cela pose un vrai problème quand on parle de la territoriale. C’est un système d’interactions. Mais les interlocuteurs ont changé. Le renforcement du pouvoir politique s’est fait au détriment du pouvoir professionnel et social et d’une autonomie professionnelle des fonctionnaires. Le véritable enjeu, c’est cet écart croissant, qui pose la question de la mobilité sociale par le biais de la fonction publique. En catégories B et C, le phénomène des surdiplômés constitue un problème de fond. Mal dans leur peau, ils contestent, passent des concours internes qui perdent leur vocation alors que par ailleurs le modèle d’excellence universitaire perdure.


On peut également se demander s’ils sont qualifiés pour les emplois occupés. La création des métropoles va renforcer ce système bureaucratique. C’est une évolution à prendre en compte, si l’on ne veut pas que le personnel se recroqueville et ne croit plus dans les élections.



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