Aller au contenu

Marianne : L'école en échec scolaire


Zarko

Messages recommandés

Purée, des articles au vitriol pour l'EN et le PS...je l'ai lu aujourd'hui, c'est malheureusement absolument vrai mais aussi très déprimant... :unsure: comme l'impression d'être aspiré par le vide... :bye2:

987684-1171735.jpg?v=1418293577

Événement Politique – L'école en échec scolaire
Après le crash de l'agrégé Peillon et l'intérim de Hamon, il faudra plus que la jeunesse souriante de Najat Vallaud-Belkacem pour gérer le catastrophique héritage de l'Education nationale.

http://www.marianne.net/Cette-semaine-dans-Marianne-L-ecole-en-echec-scolaire_a243321.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et est-ce que ces "journalistes" disent que c'est grâce à des profs méprisés et sous payés que cette école a pu tenir si longtemps dans un état lamentable ?

Que c'est nous qui tentons depuis des années et avec toutes les réformes débiles de faire tenir l'ensemble ?

Que si la France n'avait pas des enseignants aussi dévoués, les résultats pisa seraient encore bien pire ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et est-ce que ces "journalistes" disent que c'est grâce à des profs méprisés et sous payés que cette école a pu tenir si longtemps dans un état lamentable ?

Que c'est nous qui tentons depuis des années et avec toutes les réformes débiles de faire tenir l'ensemble ?

Que si la France n'avait pas des enseignants aussi dévoués, les résultats pisa seraient encore bien pire ?

Justement, c'est un peu ce qui est dit ! :)

  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et est-ce que ces "journalistes" disent que c'est grâce à des profs méprisés et sous payés que cette école a pu tenir si longtemps dans un état lamentable ?

Que c'est nous qui tentons depuis des années et avec toutes les réformes débiles de faire tenir l'ensemble ?

Que si la France n'avait pas des enseignants aussi dévoués, les résultats pisa seraient encore bien pire ?

Justement, c'est un peu ce qui est dit ! :)

Tiens, j'y aurais pas cru !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une partie de l'article est en ligne:

Achevons le mammouth !
Lundi 15 Décembre 2014 à 05:00 | Lu 12271 fois I 83 commentaire(s)
JACQUES JULLIARD
Vincent Peillon s'est fracassé sur les rythmes scolaires, Najat Vallaud-Belkacem passe ses journées à caresser dans le sens du poil les parents d’élèves et les élèves, et finalement l’Histoire se montrera sévère sur le bilan éducatif de François Hollande. Il est plus que temps de soustraire le ministère de l’Education nationale aux aléas politiques et aux plans de carrière des ministres !

987693-1171802.jpg?v=1418415052
Il est à peine besoin de le dire : cette affaire de suppression des notes à l’école relève de la pure et simple bouffonnerie. J’ai sous les yeux un devoir d’élève noté, pardon, « évalué » en lettres et non en chiffres : C++. Va comprendre, Charles ! La meilleure amie de cette élève a eu pour appréciation, cela ne s’invente pas, B+–… Aux fous !

Est-ce cela l’école de la « bienveillance » ? Dites plutôt du faux-semblant et de l’enfantillage. Après avoir massacré l’apprentissage de la lecture, la bureaucratie pédagogique, encouragée par ses échecs, s’attaque maintenant à la notation. Devant tant d’impunité et tant d’arrogance, on a honte pour l’école, on a honte pour la gauche, on a honte pour ce gouvernement.

La sociologie distingue depuis longtemps, s’agissant d’une institution, sa fonction explicite et sa fonction latente. La fonction explicite de l’école, c’est l’enseignement. Sa fonction latente, c’est la câlinothérapie électorale. Or au pays de François Guizot, de Jules Ferry et de Jean Zay, on est en train d’abandonner sans vergogne l’enseignement au profit de la câlinothérapie. Avec, en tête de gondole, une câlinothérapeuthe de charme, Najat Vallaud-Belkacem. Elle passe ses journées à caresser dans le sens du poil les parents d’élèves, ces grands dépressifs, et les élèves, ces timides et fragiles plantes d’élevage.

Tenez : l’interdiction des redoublements qui va accompagner la suppression des notes ; dans les cas extrêmes, un professeur pourra tout de même proposer un redoublement. Mais ce sont les parents, du haut de leur expérience pédagogique, qui auront le dernier mot. Le prof, désavoué par des parents goguenards, aura l’air malin. Cette autorité, dont on le presse de faire preuve, faute de lui en donner les moyens, sera celle du Petit Chose au pays des grandes gueules et des malappris. Etonnez-vous après cela qu’on ne trouve plus personne pour faire ce métier de clown blanc et de souffre-douleur.

J’ai entre les mains une anthologie, de Patrice Romain, Mots d’excuse (Michel Lafon), envoyés par les parents aux enseignants. On peut trouver tout cela très drôle ; c’est en réalité lugubre et accablant. Quand les parents traitent les enseignants en larbins mal payés, ne soyez pas surpris que leurs enfants ne veuillent pas s’engager dans la noble carrière de l’éducation. C’est la double peine : au siècle du fric, les exploités sont par excellence des humiliés. Quant aux ministres qui se succèdent Rue de Grenelle à la cadence d’un relais 4 x 100 m, ce sont de simples figurants, des professeurs Gadgets, qui n’ont qu’une idée une fois assis dans le fauteuil de Jules Ferry, le quitter sur la pointe des pieds sans anicroche majeure pour la suite de leur carrière.

Voulez-vous que je vous dise ? Ce n’est pas de son Etat vampire, de ses hommes politiques ventouses et de ses patrons zombies que la France est en train de crever, mais de son mépris des valeurs intellectuelles. C’est le pays le plus platement petit-bourgeois de la grande bourgeoisie mondialisée. Deux prix Nobel cette année n’y changent rien. Nous sommes champions du monde des médailles Fields en mathématiques, mais nos enfants ne savent plus compter.

En vérité, l’Histoire sera beaucoup plus sévère pour le bilan éducatif de François Hollande que pour son bilan économique. En matière économique, et par conséquent sociale, il a droit à un tas de circonstances atténuantes : trente années de passivité de la part des gouvernements successifs, l’accumulation des déficits et de la dette, la mauvaise volonté des patrons, la carence des syndicats, la volonté du PS de tourner le dos aux réalités.

Au chapitre culturel, au contraire, il avait la voie libre pour un grand choc éducatif centré sur les questions les plus urgentes et les plus graves : la lutte contre l’illettrisme engagée naguère par Luc Ferry, la revalorisation financière et morale de la fonction enseignante, la réforme en profondeur du premier cycle de l’enseignement supérieur. Au lieu de quoi, on a vu Vincent Peillon se fracasser sur les rythmes scolaires, réduits à des amusettes périscolaires, et maintenant Najat Vallaud-Belkacem, avec ses notes remplacées par des lettres ou des gommettes de couleur.

Il est temps de donner le coup de grâce à un mammouth engoncé dans sa graisse, mais toujours aussi malfaisant : le ministère de l’Education nationale. Il faut le soustraire aux aléas politiques, aux plans de carrière des ministres, à l’arrogance administrative, à la stérilité intellectuelle, à l’alibi pédagogique. Il faut raser la forteresse de la Rue de Grenelle, et lui substituer un Haut Commissariat à l’Education et à la Recherche rattaché directement au Premier ministre, et animé par une grande personnalité nationale nommée pour cinq ans, à abri du microcosme politicien. Aux formes près, c’est de cette façon que pendant près de cinq années Jules Ferry et sa phalange de grands esprits républicains, nourris de culture et de désintéressement, ont fondé notre école. Avec pour programme de répondre aux urgences que j’ai énumérées plus haut et renouer avec la largeur de vues de la mystique républicaine.

Je vote à la présidentielle pour le candidat qui adoptera ce programme de salut public.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personnellement, je n'apprécie pas du tout ce qui est fait actuellement.

MAIS, je n'apprécie pas plus ce que propose JULLIARD.

Je ne crois absolument pas que l'école de grand papa soit la solution.

Et il me semble que son texte comporte de nombreuses contre-vérités et de côtés méprisants.

Je trouve plus une position idéologique qu'une défense de l'école.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personnellement, je n'apprécie pas du tout ce qui est fait actuellement.

MAIS, je n'apprécie pas plus ce que propose JULLIARD.

Je ne crois absolument pas que l'école de grand papa soit la solution.

Et il me semble que son texte comporte de nombreuses contre-vérités et de côtés méprisants.

Je trouve plus une position idéologique qu'une défense de l'école.

Perso, je suis plutôt d'accord avec ce qu'il dit...Ce gvt a fait les mauvais choix et nous a enfoncés....

En vérité, l’Histoire sera beaucoup plus sévère pour le bilan éducatif de François Hollande que pour son bilan économique. En matière économique, et par conséquent sociale, il a droit à un tas de circonstances atténuantes : trente années de passivité de la part des gouvernements successifs, l’accumulation des déficits et de la dette, la mauvaise volonté des patrons, la carence des syndicats, la volonté du PS de tourner le dos aux réalités.

Au chapitre culturel, au contraire, il avait la voie libre pour un grand choc éducatif centré sur les questions les plus urgentes et les plus graves : la lutte contre l’illettrisme engagée naguère par Luc Ferry, la revalorisation financière et morale de la fonction enseignante, la réforme en profondeur du premier cycle de l’enseignement supérieur. Au lieu de quoi, on a vu Vincent Peillon se fracasser sur les rythmes scolaires, réduits à des amusettes périscolaires, et maintenant Najat Vallaud-Belkacem, avec ses notes remplacées par des lettres ou des gommettes de couleur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi, j'ai l'impression qu'il n'a rien compris à la problématique de l'évaluation. Ce n'est pas la note en elle-même qu'on supprime, c'est la note qui n'est reliée à rien. Enfin, on ne va pas non plus demander aux journalistes de comprendre ce dont ils parlent...

Et croire que Jules Ferry était un grand humaniste, en faire LA référence éternelle à vie de l'éducation... Beurk. Faut évoluer un peu quand même.

Bref, même s'il y a 2-3 choses avec lesquelles je suis d'accord, le reste de "l'analyse" ne me donne pas du tout envie de lire le reste :ph34r:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La note reliée à rien ? ça veut dire quoi ?

Si tu as 10 en maths, ça veut dire que tu as compris quoi ? Que sais-tu faire, que ne sais-tu pas faire ?

Le problème n'est pas de savoir si tu vas mettre B+, orange ou En Voie D'acquisition à une évaluation complète, mais si tu évalues des compétences précises. Compétences que tu auras pris soin d'expliquer à tes élèves avant pour qu'ils sachent sur quoi ils vont être jugés.

Pour beaucoup de profs, la "bonne note" reflète l'investissement de l'élève dans son travail, la "mauvaise note" étant là pour punir celui qui n'aurait pas suffisamment travaillé.

Quand j'évalue mes élèves par compétences, je sais (et ils savent eux aussi) ce qu'on va devoir retravailler. Avec une note globale, bon courage à l'élève qui doit progresser...

Or l'auteur de l'édito ne semble pas avoir compris cela. Il pense qu'on enlève la note pour mettre des lettres ou des ronds de couleurs (ou alors j'ai mal lu, ce qui est possible !).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...