gifflée par une élève...

[Goëllette]

Et il propose quoi d'autre le maître E ?

Désolée, j'ai sauté des pages.

Dès demain matin, et c'est dommage que tu ne l'aies pas fait avant, tu vas déposer une main courante et tu donnes le nom de tous les témoins de cette histoire, que chacun assume ses responsabilités. Les agents décideront s'ils les interrogent ou non.

Tu files ensuite en urgence chez ton médecin ou mieux, chez un psychiatre (en urgence, ils te prennent), et tu lui racontes tout, ce qui s'est passé et ce que tu ressens.

Ça te fera du bien de parler et d'entendre ses réactions, tu te fais arrêter au moins la journée (je suis sûre que c'est ce qu'il proposera de lui-même) et tu préviens l'IEN et ton école PAR MAIL. Ça t'évitera de dire des choses que tu pourrais regretter ensuite ou de te laisser influencer.

Tu les laisses te joindre et ne réponds pas directement. Ils laisseront un message (oral ou écrit). Tu seras peut-être agréablement surprise des réactions et des personnes qui te contactent et te soutiennent.

Tu peux également appeler le médecin de prévention du rectorat pour prendre rendez-vous, mais ça peut se faire après.

Dans cette histoire, il est important que tu parles et écoutes des personnes extérieures à cette histoire et également extérieures à l'EN.

C'est primordial pour voir le problème sous d'autres angles et prendre le recul nécessaire au règlement efficace de la situation.

Si tu as une assurance vie professionnelle (Autonome ou autre), tu les appelles de suite pour ouvrir un dossier.

Et ensuite, tu appelles des personnes de ta famille et-ou tu te reposes.

Bon courage. Tiens-nous au courant.

[Torque]

Oui je me sens très mal... triste, en colère.... je pleure beaucoup. Que dois-je demander à mon médecin exactement ? merci

Exactement ce que tu écris dans ta phrase.

Il va alors te questionner et tu n'auras qu'à dire ce qui est. Victime de violence et lâchée par une administration qui n'assume pas son rôle de protection, tu te sens en danger et n'as pas les moyens de faire face seule à cette situation qui te fait souffrir jour et nuit et te rend incapable d'aller bosser autrement que la boule au ventre.

C'est le Burn-out. Arrêt minimum un mois...reconductible!

Tu peux aussi dire à ton médecin que tu vas demander un entretien au médecin du Rectorat, pour voir s'il peut déverrouiller les choses avec l'administration ou te conseiller un appui psychologique. Libre à toi ensuite de le faire ou pas, mais la chose essentielle est de pouvoir te mettre en sécurité et donc loin de cette gamine.

Encore une fois, tu n'as rien à te reprocher et tu as des droits.

[Goëllette]

merci à tous pour vos messages :

je vais donc :

-renvoyer mon arrêt de travail (je ne sais plus où d'ailleurs, je ne m'arrête que très très rarement...)

-contacter l'autonome de solidarité

-les syndicats

-remplir Registre santé et sécurité au travail (puis-je le faire à distance ?)

Je vais voir pour porter plainte...

Une équipe éducative est prévue dès la semaine de la rentrée. Mes collègue me conseillait de voir l'IEN avant pour désarmocer...

La plainte en premier, le médecin en deuxième, le reste après.

Et ce n'est pas à toi de chercher à désamorcer ! Non mais oh ...

Laisse-le venir.

Ne lui écris rien qu'il ne t'ait demandé PAR ECRIT et réponds en retour de mail (ou avec la copie scannée) avec que du factuel sur ton ressenti. C'EST TOI LA VICTIME !

Laisse aussi le médecin gérer. C'est ton intérêt.

[ouioui]

Pour mon médecin, je viens de le voir ce soir, je lui ai déjà exposé ma souffrance... il m'a arrêté 3 jours... que peut-il faire de plus ?

[Goëllette]

Pour mon médecin, je viens de le voir ce soir, je lui ai déjà exposé ma souffrance... il m'a arrêté 3 jours... que peut-il faire de plus ?

Désolée si tu l'avais écrit plus haut.

Il t'a donné des médocs ? Je présume qu'il t'a donné rendez-vous la semaine prochaine.

Tu peux aussi prendre rapidement un rendez-vous avec un psychiatre. Ça ne peut que t'être bénéfique.

Cette nuit, tu essaies de te reposer et dès demain matin, tu vas déposer une main courante. Si tu as un compagnon, il peut t'accompagner.

[Torque]

Pour mon médecin, je viens de le voir ce soir, je lui ai déjà exposé ma souffrance... il m'a arrêté 3 jours... que peut-il faire de plus ?

Mieux prendre en compte le problème et te prolonger si tu retournes le voir lundi en lui expliquant que tu t'es levée le matin la boule au ventre après un week-end sans pouvoir fermer l'oeil. Première chose à faire lundi, appeler ton directeur qui avisera l'IEN dont le rôle est de trouver un remplaçant, puis de retour de chez le médecin, envoyer ou porter à l'école ta prolongation d'arrêt de travail. Pas de commentaires, ni à ton école, ni à l'inspection. Un arrêt médical te dispense de t'étendre et donc de risquer d'en dire trop ou de mal le dire. Ensuite, prends soin de toi et attends de voir comment les choses tournent. De toute façon il te faut déjà pouvoir te mettre à l'abri.

[Goëllette]

Pour mon médecin, je viens de le voir ce soir, je lui ai déjà exposé ma souffrance... il m'a arrêté 3 jours... que peut-il faire de plus ?

Mieux prendre en compte le problème et te prolonger si tu retournes le voir lundi en lui expliquant que tu t'es levée le matin la boule au ventre après un week-end sans pouvoir fermer l'oeil. Première chose à faire lundi, appeler ton directeur qui avisera l'IEN dont le rôle est de trouver un remplaçant, puis de retour de chez le médecin, envoyer ou porter à l'école ta prolongation d'arrêt de travail. Pas de commentaires, ni à ton école, ni à l'inspection. Un arrêt médical te dispense de t'étendre et donc de risquer d'en dire trop ou de mal le dire. Ensuite, prends soin de toi et attends de voir comment les choses tournent. De toute façon il te faut déjà pouvoir te mettre à l'abri.

Le retraité que tu es a oublié que lundi ... on sera en vacances !

Personnellement, je ne conseille pas d'appeler.

C'est le meilleur moyen, je me répète, de dire une bêtise ou de se faire influencer. Ça risque aussi de te rendre encore plus mal.

L'écrit, pour annoncer l'arrêt, pas pour autre chose, est bien plus solennel. Arrange-toi pour que ce soit quelqu'un d'autre qui aille déposer l'arrêt à l'Inspection.

A la limite, rédige les mails (un pour l'IEN, un pour l'école) maintenant. Factuel : "Je suis arrêtée jusqu'au ... Je ferai porter mon arrêt."

Tu verras, tu dormiras mieux...

... Et dormir, c'est ce que je vais faire, vu que, merci qui, le mercredi, maintenant, c'est ... Bouh !!

[ouioui]

Ce sont les vacances vendredi soir... Le medecin m'a dit de revenir à la rentrér si ça n'allait pas mieux.

Sinon j'ai trouvé ce dans ce doc

http://www.education.gouv.fr/archives/2003/debatnational/upload/static/lerapport/pourlareussite.pdf

La Commission rappelle que tout délit commis au sein de l’établissement doit faire l’objet d’une plainte et tout soupçon (visant un élève ou un adulte) doit

conduire à un signalement auprès des services qui sont à même de diligenter et de

conduire une enquête.

[Torque]

Le retraité que tu es a oublié que lundi ... on sera en vacances !

Ah ben voui t'as raison! J'me disais aussi, un arrêt de trois jours, le gars il exagérait vue la situation. En fait il a donné trois semaines, quoi. Voilà qui me parait mieux correspondre au besoin. Bon, c'est l'âge hein, je me perds dans les dates mais heureusement tu es là pour me rappeler ma décrépitude..

Le medecin m'a dit de revenir à la rentrér si ça n'allait pas mieux.

S'il te dit ça c'est qu'il a bien compris la situation. C'est rassurant de voir que tu peux compter sur ton médecin!

Le doc que tu as trouvé est très bien. Garde-le sous le coude!

Maintenant, essaye de te vider la tête de tout ça, tu es en vacances et ce sont les plus belles et joyeuses de l'année!

[lilie2fr]

Et si, pour une raison ou une autre (en fait des statistiques souvent), les policiers "refusent" ta plainte et te conseillent une main courante (qui va à la poubelle et ne donne suite à rien), ce qu'ils ne sont pas en droit de faire, tu fais un courrier au procureur de la République, seul autorisé à accepter ou refuser une plainte.

[ptitcoincoin]

C'est là où on voit les limites de notre institution qui finira par crever de bien pensance et de politiquement correct. Certains gamins ont des pathologies incompatibles avec le système scolaire classique et y'en a assez de ramasser les pots cassés. L'école n'est pas un hôpital de jour ni un bizutage géant pour enseignants. Je comprends que l'on puisse craquer. Perso, je ne sais pas comment j'aurais réagi .... Si ça m'était arrivé, j'ose le dire, je crois que j'aurais été capable de gifler en retour la gamine.... Tant pis si je choque.... Mais dans quel monde vit-on ? Courage à toi Ouioui, ne te laisse pas faire !

[Goëllette]

C'est là où on voit les limites de notre institution qui finira par crever de bien pensance et de politiquement correct. Certains gamins ont des pathologies incompatibles avec le système scolaire classique et y'en a assez de ramasser les pots cassés. L'école n'est pas un hôpital de jour ni un bizutage géant pour enseignants. Je comprends que l'on puisse craquer. Perso, je ne sais pas comment j'aurais réagi .... Si ça m'était arrivé, j'ose le dire, je crois que j'aurais été capable de gifler en retour la gamine.... Tant pis si je choque.... Mais dans quel monde vit-on ? Courage à toi Ouioui, ne te laisse pas faire !

Les parents auraient porté plainte contre toi et tu aurais été dans une m... noire !