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La méthode Freinet peut-elle sauver les ZEP ?


olivier34

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Petit résumé (wiki..)

L'engagement communiste de Freinet[modifier | modifier le code]

Il adhère à la Section Française de l'Internationale Communiste vers 1925-1926. Une autre source donne 1928 pour sa date d'adhésion28.

Dans les années 1930, Freinet ne rencontre pas une large adhésion auprès des militants communistes : ceux-ci ne représenteraient que 15 % des instituteurs se réclamant de son mouvement29.

Pendant le Front Populaire il est candidat communiste, malheureux, aux élections cantonales à St-Auban, dans les Alpes Maritimes.

Dès 1943, des frictions surgissent entre Freinet et le parti communiste.

En 1946 Freinet rompt avec le GFEN (alors dominé par des membres du Parti Communiste) auquel il reproche de ne pas être assez attentif aux opinions des instituteurs29.

La réalisation du film, financé par le Parti Communiste, L’École buissonnière est une source de frictions entre Freinet et le Parti. Sorti en 1949, ce film connaît un très grand succès tant en France qu'à l'étranger.

Si, avant et pendant la guerre, Freinet avait été attaqué par la droite et l'extrême-droite, dès 1945, c'est le Parti communiste français qui orchestrera une campagne sournoise contre lui. Freinet est en effet accusé par la propagande communiste d'avoir collaboré avec le régime de Vichy, puis, à partir de 1950, de diffuser une pédagogie bourgeoise. Il ne quittera pourtant le parti qu'en 1952, quand la cellule communiste de sa coopérative sera dissoute autoritairement par la direction du parti30.

Le 3 avril 1950 Georges Snyders entame les hostilités contre Freinet dans un article intitulé « Où va la pédagogie nouvelle? À propos de la pédagogie Freinet » paru dans la revue La Nouvelle Critique. Le PCF est encore représenté officiellement au congrès de l'I.C.E.M. de La Rochelle en 1952. Bientôt un article de Georges Cogniot paru dans La Nouvelle Critique engage les hostilités à l'encontre de Freinet. Celles-ci sont reprises par une série d'articles dans L’École et la Nation, action à laquelle s'associe H. Wallon. En 1954. Seclet-Riou enfonce le clou. Les communistes l'accusent de vitalisme, de mégalomanie et d'ignorance29.

« La théorie pédagogique de Célestin Freinet est assez souple pour pouvoir être rapprochée aussi bien de quelques modèles libertaires que d'un certain esprit pétainiste »29.

http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lestin_Freinet

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La pédagogie, comme le reste, est aussi une affaire politique..... La syllabique, c'est de droite, la mixte, de gauche, Bentolila est de droite, Meirieu de gauche, idem pour Brissiaud, bref....

Freinet, coco, a été débouté et mis à mal par la hiérarchie de l'époque parce qu'il n'était pas dans les clous traditionnels et conformistes. Alors, il a quitté le public pour ouvrir son école privé afin de faire ce qu'il voulait.... Un comble pour cet homme de gauche....

A méditer.

il faut méditer quoi?

l'attitude de la hiérarchie?

la pédagogie comme affaire politique?

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Sinon, pourquoi les "gens" s'y mettent pas ... peut être par ignorance? par habitude? par conformisme? par peur? par .. idéologie? (héhé, si on est PF par idéologie, on peut ne pas l'être pour les mêmes raisons, non? )

S'il y a des solutions dans la pédagogie Freinet pour les quartiers difficiles, il serait bon que l'institution établisse un plan de bataille avec une solide formation d'enseignants qui seraient volotaire pour aller y enseigner. On ne s'improvise pas Freinet comme cela et si toute l'école n'est pas sur la même longueur d'onde, dans ces écoles là, ça ne marchera pas.

Je ne suis pas d'accord. Je connais des collègues fonctionnant en pédagogie institutionnelle dans leur classe alors que le reste de l'école ne le fait pas et qui font du super travail, dixit les collègues qui ont les élèves l'année d'après.

Il y en a aussi d'autres où, pour le fonctionnement général de l'école, on a adopté le système des permis/ceintures, sans que chaque collègue soit contraint de continuer dans la classe, et ça se passe très bien.

Je parlais surtout pour les quartiers difficiles où il faut que le cadre soit structurant, donc qu'il ne change pas d'une classe à l'autre.

Dans des écoles beaucoup moins sensibles où les élèves ont un cadre à la maison, s'il y a des différences de méthodes entre les enseignants, ce n'est pas aussi problématique.

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La pédagogie, comme le reste, est aussi une affaire politique..... La syllabique, c'est de droite, la mixte, de gauche, Bentolila est de droite, Meirieu de gauche, idem pour Brissiaud, bref....

Freinet, coco, a été débouté et mis à mal par la hiérarchie de l'époque parce qu'il n'était pas dans les clous traditionnels et conformistes. Alors, il a quitté le public pour ouvrir son école privé afin de faire ce qu'il voulait.... Un comble pour cet homme de gauche....

A méditer.

il faut méditer quoi?

l'attitude de la hiérarchie?

la pédagogie comme affaire politique?

Mais ce que tu veux, j'aurais aussi pu écrire "vous avez 4 heures"....

Tu as bien entamé la problématique, tu es en bonne voie...

Sérieusement, effectivement, la politisation de l'Ecole en général demeure un vrai problème. L'attitude de la hiérarchie zélée en découle, y qu'à voir l'histoire des primes de recteurs, hauts-fonctionnaires bichonnés pour faire passer toutes les pilules amères que l'on nous fait gober depuis des années.

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Je parlais surtout pour les quartiers difficiles où il faut que le cadre soit structurant, donc qu'il ne change pas d'une classe à l'autre.

Dans des écoles beaucoup moins sensibles où les élèves ont un cadre à la maison, s'il y a des différences de méthodes entre les enseignants, ce n'est pas aussi problématique.

Il y a d'autres pédagogies qui ont un cadre structurant, je t'assure, et ces différentes pédagogies peuvent s'entendre.

Je connais des écoles REP qui allient pédagogie institutionnelle et les autres sans soucis.

La structure, ce sont les adultes qui la mettent.

J'ai connu également des collègues fonctionnant en PI qui étaient si laxistes que c'était le b... du matin au soir dans leur classe et du coup dans l'école, ce qui est loin d'être structurant.

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Je parlais surtout pour les quartiers difficiles où il faut que le cadre soit structurant, donc qu'il ne change pas d'une classe à l'autre.

Dans des écoles beaucoup moins sensibles où les élèves ont un cadre à la maison, s'il y a des différences de méthodes entre les enseignants, ce n'est pas aussi problématique.

Il y a d'autres pédagogies qui ont un cadre structurant, je t'assure, et ces différentes pédagogies peuvent s'entendre.

Je connais des écoles REP qui allient pédagogie institutionnelle et les autres sans soucis.

La structure, ce sont les adultes qui la mettent.

J'ai connu également des collègues fonctionnant en PI qui étaient si laxistes que c'était le b... du matin au soir dans leur classe et du coup dans l'école, ce qui est loin d'être structurant.

Voilà, c'est aussi ce que je pense... Trop de facteurs rentrent en jeu pour juger de l'efficacité d'une méthode ou même d'un enseignant. Etre pétri de certitudes et finalement aussi néfaste que de douter ou se remettre en cause sans arrêt...Avous de trouver le bon dosage... :)

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Il doit sans doute y avoir quelques nuances entre se revendiquer d'une pédagogie ou la mettre en place dans sa classe.

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Je parlais surtout pour les quartiers difficiles où il faut que le cadre soit structurant, donc qu'il ne change pas d'une classe à l'autre.

Dans des écoles beaucoup moins sensibles où les élèves ont un cadre à la maison, s'il y a des différences de méthodes entre les enseignants, ce n'est pas aussi problématique.

Il y a d'autres pédagogies qui ont un cadre structurant, je t'assure, et ces différentes pédagogies peuvent s'entendre.

Je connais des écoles REP qui allient pédagogie institutionnelle et les autres sans soucis.

La structure, ce sont les adultes qui la mettent.

J'ai connu également des collègues fonctionnant en PI qui étaient si laxistes que c'était le b... du matin au soir dans leur classe et du coup dans l'école, ce qui est loin d'être structurant.

Oui, c'est pour cela que j'ai posté cet article de Libé en demandant si les bons résultats de cette école venait de la pédagogie Freinet ou du fait que l'équipe soit soit motivée, expérimentée et qui a un projet.

Je pense que c'est plus une question d'équipe que de méthode pédagogique et qu'une pédagogie traditionnelle, si elle est appliquée par une équipe qui sait où elle va, cela marchera. Ce qui est important, dans ces quartiers difficiles, c'est le respect des règles et donc le cadre.

Meirieu, qui n'a pas forcément dit que des bétises, pointait que dans les collèges, le cadre peut changer d'une enseignant à l'autre, ce qui est encore moins structurant.

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Il en a quand même dit beaucoup, des "vérités" totalement déconnectées de la réalité et qui malheureusement, ont inspiré nos décideurs pour l'élaboration de programmes, de méthodes !

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Je parlais surtout pour les quartiers difficiles où il faut que le cadre soit structurant, donc qu'il ne change pas d'une classe à l'autre.

Dans des écoles beaucoup moins sensibles où les élèves ont un cadre à la maison, s'il y a des différences de méthodes entre les enseignants, ce n'est pas aussi problématique.

Il y a d'autres pédagogies qui ont un cadre structurant, je t'assure, et ces différentes pédagogies peuvent s'entendre.

Je connais des écoles REP qui allient pédagogie institutionnelle et les autres sans soucis.

La structure, ce sont les adultes qui la mettent.

J'ai connu également des collègues fonctionnant en PI qui étaient si laxistes que c'était le b... du matin au soir dans leur classe et du coup dans l'école, ce qui est loin d'être structurant.

Oui, c'est pour cela que j'ai posté cet article de Libé en demandant si les bons résultats de cette école venait de la pédagogie Freinet ou du fait que l'équipe soit soit motivée, expérimentée et qui a un projet.

Je pense que c'est plus une question d'équipe que de méthode pédagogique et qu'une pédagogie traditionnelle, si elle est appliquée par une équipe qui sait où elle va, cela marchera. Ce qui est important, dans ces quartiers difficiles, c'est le respect des règles et donc le cadre.

Meirieu, qui n'a pas forcément dit que des bétises, pointait que dans les collèges, le cadre peut changer d'une enseignant à l'autre, ce qui est encore moins structurant.

Ce n'est pas vraiment "prouvé"...Puis qu'entend-on par "cadre" structurant s'il s'agit de multiplier les projets prout-prout et laisser le niveau baisser (en prétextant le contraire) et le quartier se ghettoïser ? C'est, hélas, ce qui s'est passé. La fracture sociale et républicaine n'est pas un fantasme. Arrêtons avec les sparadraps qui masquent une plaie infectée.

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Tu parles d'une école en particulier là ? Tu parais bien sûr de toi.

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Je parlais surtout pour les quartiers difficiles où il faut que le cadre soit structurant, donc qu'il ne change pas d'une classe à l'autre.

Dans des écoles beaucoup moins sensibles où les élèves ont un cadre à la maison, s'il y a des différences de méthodes entre les enseignants, ce n'est pas aussi problématique.

Il y a d'autres pédagogies qui ont un cadre structurant, je t'assure, et ces différentes pédagogies peuvent s'entendre.

Je connais des écoles REP qui allient pédagogie institutionnelle et les autres sans soucis.

La structure, ce sont les adultes qui la mettent.

J'ai connu également des collègues fonctionnant en PI qui étaient si laxistes que c'était le b... du matin au soir dans leur classe et du coup dans l'école, ce qui est loin d'être structurant.

Oui, c'est pour cela que j'ai posté cet article de Libé en demandant si les bons résultats de cette école venait de la pédagogie Freinet ou du fait que l'équipe soit soit motivée, expérimentée et qui a un projet.

Je pense que c'est plus une question d'équipe que de méthode pédagogique et qu'une pédagogie traditionnelle, si elle est appliquée par une équipe qui sait où elle va, cela marchera. Ce qui est important, dans ces quartiers difficiles, c'est le respect des règles et donc le cadre.

Meirieu, qui n'a pas forcément dit que des bétises, pointait que dans les collèges, le cadre peut changer d'une enseignant à l'autre, ce qui est encore moins structurant.

Ce n'est pas vraiment "prouvé"...Puis qu'entend-on par "cadre" structurant s'il s'agit de multiplier les projets prout-prout et laisser le niveau baisser (en prétextant le contraire) et le quartier se ghettoïser ? C'est, hélas, ce qui s'est passé. La fracture sociale et républicaine n'est pas un fantasme. Arrêtons avec les sparadraps qui masquent une plaie infectée.

Non je ne parlais pas de projets, je parlais surtout de cadre, de respect des règles, d'imposer des limites aux élèves. lorsque le cadre est respecté, on travaille beaucoup mieux.

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