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Cela nous concerne tous


Liouschka

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Ma tante s'était retrouvée à saigner (pertes vaginales comme) après une opération du poignet. Lorsqu'elle a demandé des explications, il y a eu des silences gênés mais aucune explication claire de ce qui s'était passé....

C'est effrayant !

Et personne n'a pu apporter de raison plausible à ces saignements?

Non, juste vous devez avoir eu un rapport qui vous a un peu irritée...

C'est ahurissant...les bras m'en tombent.... :ohmy:

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Moi aussi je suis extrêmement choquée. Ce n'est pas parce qu'on est endormi que l'on perd la propriété de son corps ! J'ai été opérée sous AG pour une intervention gynéco il y a quelques années. Lire cet article m'a filé des hauts-le-cœur.

Ils veulent s'entraîner ? Et bien qu'ils commencent entre pairs, vu que ce n'est "qu'un geste médical".

Contactée par Metronews, la doyenne de la Faculté de médecine de Lyon-Sud, Carole Burillon, reconnaît que ce système "d’apprentissage" n’est pas parfait. "Les médecins n’abusent pas de la personne qui est endormie, explique-t-elle. On travaille ensemble, et à l’occasion de la chirurgie, l’interne et l’externe vont apprendre. Mais on pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord pour avoir un toucher vaginal de plus mais j’ai peur qu’à ce moment-là, les patientes refusent.

Non mais sans blague !

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Ça fait très longtemps que ça existe :sad: ma colloc étudiante en médecine m'avait expliqué qu'il fallait bien s'entraîner, donc qu'ils étaient parfois une dizaine d'affilée à faire un toucher vaginal ou rectal sur un patient endormi.

Ça me choque beaucoup ! Quand une gynéco ou sage-femme me demande si je suis ok pour qu'un externe essaie, je suis ok même si ça n'est pas une partie de plaisir, mais je suis consciente !

Mais c'est répugnant!Et inadmissible!

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J'avais eu un échographe qui m'avait hurlé dessus parce que mon ventre était trop dur. Bah désolée monsieur, je suis instit, je travaille debout. C'était ma première consultation, pour mon premier enfant, j'en ai pleuré pendant une semaine, je m'en souviendrais toute ma vie.

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C' est clair que lorsque on en parle un peu, rare sont ceux qui n'ont pas eu au moins une fois une expérience humiliante ou traumatisante que ce soit à l'hôpital ou en milieu de soin;

Il y a 4 ans, j'avais repris la pilule depuis quelques mois et j'ai fait une phlébite.

le labo qui avait fait mon analyse de sang m'a appelé pour que j'aille aux urgences, lesquelles ont confirmé le diagnostique, on m'a laissé repartir chez moi avec une prescription. Durant la nuit, j'ai ressenti une douleur intense vers le cœur,impression de faire une crise cardiaque, mon compagnon m'a emmenée à ces mêmes urgences, mais comme je suis venue "sur mes pieds", personne n'a cru que je faisais une embolie pulmonaire, et je suis restée de 4h du matin à 18h sur un lit de fortune dans un couloir ou dans une salle commune à attendre que la petite interne épluche toutes les possibilités alors qu'en se renseignant 2 minutes sur le net et avec mes antécédents et mes symptômes, nous avions déjà compris que c'était bien une embolie.

Je souffrais beaucoup, personne pour m'apporter ne serait ce que du paracétamol, c'est un brancardier qui me voyant pleurer de douleur est allé chercher une infirmière pour qu'elle m'en apporte . Sa voix avait plus de poids que la mienne pour qu'on m'apporte un antalgique.

Je suis resté 14h sans boire et sans manger, l'interne balayait d'un revers de main mes suppositions lorsque je disais que c'etait peut-être une embolie; Au final, à 18h, une ambulance m'a emmenée passer une scintigraphie dans une clinique équipée de ce matériel, et là, verdict, embolie pulmonaire. Pas une seule excuse, de toute façon, je ne risquais pas de leur dire quoique ce soit, j'étais de plus en plus faible...Mais l'un des souvenirs les plus douloureux de cet épisode, et que j'ai encore plus de mal à accepter, c'est lorsque à 4h je suis arrivée aux urgences, je me suis retrouvée face à une équipe d'infirmières qui m'ont visiblement prise pour une hypocondriaque qui venait les emmerder; elles m'ont installée sur un lit, pour faire l'électrocardiogramme, et comme il n'y avait rien à déceler dessus, l'une d'elle a dit "et bien puisque la dame est venue, on va lui poser une voie!" et elle m'a piqué au beau milieu de la main, là où ça fait le plus mal; je l'ai vraiment vécu comme une punition, en gros, t'es venue pour rien, on a autre chose à faire, tiens, ça t'apprendras.

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Pour revenir au sujet des touchers vaginaux et rectaux sur patients endormis, moi j'ai du mal à entendre que "forcément", ça se passe dans un cadre strictement médical, respect du patient et tout et tout...

On le connaît tous, le si folklorique esprit carabin. Comment réussir à croire que, face à un patient inconscient, nos valeureux internes et leurs responsables soient toujours respectueux ?

Mon anecdote à moi : quelques jours après une appendicectomie, je me suis fait aborder dans l'hôpital par un monsieur en blouse qui m'a expliqué que c'était lui qui m'avait préparée pour le bloc (cette préparation comprenant, entre autres, un rasage du pubis) et qui m'a lourdement complimentée sur mon physique. Je me souviens qu'il tenait absolument à m'expliquer que j'étais "très bien faite".

J'étais toute jeune et je n'ai même pas songé à porter plainte ni même à signaler ce type à qui que ce soit, mais vraiment... Comment croire que ce type de dérapage soit rarissime ?

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Je découvre ces pratiques et je suis très choquée!

Pareil.

Même si ça ne m'étonne qu'à moitié vu les trucs hallucinants qui se passent à l'hôpital, le fait que ce soit visiblement avéré me fout sacrément la trouille.

J'assimile ça à un viol et soulagée de voir que je ne suis pas la seule ici.

Ca ne va pas m'aider à me réconcilier avec les médecins, et si j'avais une fille je serais inquiète qu'il lui arrive quelque chose en se faisant opérer - de la même façon que si j'avais une fille interne, je m'inquièterais aussi beaucoup pour elle à ce niveau (mais là je dévie).

D'un coup je me sens très vulnérable, alors qu'on est censé pouvoir faire confiance aux gens qui nous soignent. C'est intolérable.

Je suis horrifiée par vos témoignages laurence et Liouschka, hélas oui vous n'êtes sans doute pas les seules.

J'ai moi aussi été humiliée, rien de grave heureusement, c'était verbal, mais ça m'a amplement suffi. Aucune déontologie.

Ca renforce ma conviction que quand on tombe sur quelqu'un de bien, on a de la chance.

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Hélas, oui, Galictia, je me sens aussi très vulnérable face "au corps médical" et je suis parfaitement d'accord lorsque tu dis qu'on a de la chance quand on tombe sur quelqu'un de bien;

D'ailleurs, au regard de la réflexion que je porte aujourd'hui sur l'ensemble de mes expériences médicales, je m'aperçois avec le recul que j'ai presque été surprise et limite pleine de gratitude les bonnes fois où je suis tombée sur quelqu'un de bien, tellement plus ou moins consciemment je ne m'attendais pas à être traitée avec humanité, c'est quand même dingue, non?

J'ai été élevée avec ce postulat, avoir une confiance absolue en les médecins, cette confiance est bien entamée, maintenant et ça me désole vraiment. Lors de la longue hospitalisation de ma fille, bébé, dans un hôpital public pour enfant à Paris, j'ai pu constater à quel point l'état de ce service public était délabré, comme il fonctionnait en système féodal, avec le sénior qui ne daigne faire ses visites qu'entouré de son aéropage d'internes silencieux et intimidés..Le mandarin tout puissant venait montrer ses cas aux jeunes pousses, je n'ai jamais quitté mon bébé et on ne m'a jamais demandé l'autorisation d'en faire une bête de foire, c'est pourtant un droit de n'être vu que par le medecin, par exemple, mais ce droit, on ne m'en a jamais fait part, on ne m'a jamais demandé l'autorisation qu'une douzaine de blouses blanches envahissent la chambre et se penchent sur mon bébé déjà bien assez traumatisé; Cette petite anecdote plus le reste, me fait décidément penser que s'ils se foutent bien de nos droits éveillés, il ne faut pas s'attendre à davantage de considération une fois endormis au bloc.

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