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Cela nous concerne tous


Liouschka

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Sinon, ça fait quelques années que je remplace des maîtresses pas chouettes (limite niveau sécurité ou carrément maltraitante).

On a tous nos moutons noirs, on ne peut pas blâmer l'ensemble d'un profession pour le fait de quelques uns.

Lors de mon hospitalisation, tout le monde a été très bien, il y a eu 2 infirmières qui ont manqué un peu de tact mais sinon, je suis tombé sur des gens vraiment bien et à l'écoute.

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Oui c'est vrai, mais n'empêche qu'il y a une omerta, si les fameux carabins racontaient tout, je suis sûre que plus personne n'oserait consulter.

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Sinon, ça fait quelques années que je remplace des maîtresses pas chouettes (limite niveau sécurité ou carrément maltraitante).

On a tous nos moutons noirs, on ne peut pas blâmer l'ensemble d'un profession pour le fait de quelques uns.

Lors de mon hospitalisation, tout le monde a été très bien, il y a eu 2 infirmières qui ont manqué un peu de tact mais sinon, je suis tombé sur des gens vraiment bien et à l'écoute.

Oui, bien sûr que nous avons tous nos moutons noirs et qu'il y a des mauvais professionnels partout.. Il n'empêche que le type de profession importe énormément et impactera davantage la ou les victime-s potentielles.

Il est évident qu'avoir affaire à un boulanger incompétent et désagréable sera vécu avec moins de dégâts psy qu'avoir affaire à un médecin ou une infirmière maltraitant lorsqu'on est dans une situation de dépendance.

Et la maltraitance peut également être institutionnelle (attendre des heures, ne pas avoir d'infos sur ce qu'on a, être allongé à moitié nu dans une salle donnant sur un couloir bondé dont on ne referme jamais la porte...) et relayée ensuite par une maltraitance plus ou moins inconsciente de la part des soignants, du style, "mettez vous entièrement nu et allongez vous" pour observer juste une partie du corps,( combien de gynécos ne font pas ça, juste pour gagner du temps, 30 secondes à ne pas patienter pour que la patiente enlève le haut après examen du bas; 30 secondes préférées à une humiliation de la personne reçue pour des soins, à la base, il faut le rappeler) s'entendre dire "ah mais vous savez, ça ne me gène pas, moi, j'en vois tout les jours!" ce qui signifie bien que la gène du patient est ignorée, niée, releguée à peu de cas.

Alors, oui, il y a des moutons noirs partout; je ne dis pas que je déconsidère toutes les personnes du monde médical, ce serait injuste et absurde, j'ai vu des infirmières en service de soins intensifs pédiatriques courir du matin au soir pour faire leur boulot, j'étais en colère pour elles, pour leurs conditions de travail, je me suis souvent dit que c'était miracle qu'il n'y ai pas plus d'erreur de soins tant le rythme était effréné;

Tant mieux pour toi si ton hospitalisation s'est bien passée et que tu as eu affaire à du personnel humain et disponible, c'est formidable. Non, pardon, ça devrait être juste normal, en fait.

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Je pense que ce ne sont pas les personnes qui sont inhumaines au départ mais les conditions de travail qui les rendent ainsi.

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Je suis d'accord en ce qui concerne l'hôpital. Surtout en ce qui concerne les infirmier-es, les AS, les internes aux gardes interminables et sous payés, pardon, exploités. Les conditions de travail impactent les personnels, c'est évident, et cela se répercute sur les patients. Mais ça n'explique pas tout, sinon, la plupart des enseignants deviendrait inhumaine et serait maltraitante à l'égal d'une institution qui est maltraitante et pour eux et pour les élèves. Nos conditions de travail sont parfois banalement très difficiles aussi, voire intenables pour certain-es. Pour autant, n'absorbons nous pas énormément de pression pour que "ça fonctionne " quand même?

Pour en revenir au thème original des posts, si des chirurgiens enseignants en CHU, pour certains, je ne dis pas tous, se permettent de transmettre leur savoir en contournant soigneusement les droits des patients allongés au bloc devant eux et imposent à leurs internes d'effectuer des gestes invasifs ( il existe des témoignages ( presse) d'internes qui disent n'avoir pas osé se rebeller à un ordre donné par l'enseignant ), alors ils transmettent avant tout une vision déshumanisée des patients, réduits à leurs organes. Dans ce contexte là, est ce que ces pratiques illégales peuvent se justifier par de mauvaises conditions de travail ? N'y a t-il pas une absence de garde fou, de sentiment de toute puissance, d'être au dessus des lois ?

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