HappyPomme Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Alors, j'ai de moi-même pris rendez-vous avec le médecin de prévention. Sur place, directement, j'ai transmis un courrier de mon psy et ai pu expliquer ma souffrance sur le poste qu'on m'avait attribué. Lapuce, non, pour l'instant, je ne sais absolument pas quel niveau. Il a juste été précisé la nécessité d'un poste stable en remplacement long. J'ai tellement souffert en début d'année qu'il faut que je reprenne confiance en moi là. Ca va faire bizarre de se remettre au travail
Nadikaah Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Je suis contente pour toi Pomme d'Api, vraiment, car j'ai lu tes posts (peut être pas tous, mais beaucoup) et j'ai vu ta souffrance. J'espère que tu arriveras à remonter la pente. Paul Getty, tu as tout à fait raison dans ce que tu dis, le problème, c'est que justement nous n'avons pas de médecine du travail, de plus, les médecins généralistes peuvent peiner à voir le burn-out et les lettres des différents médecins pour expliquer la souffrance d'une personne peuvent rester lettres mortes. Il est d'autant plus difficile, comme tu le dis, d'imputer le burn out au travail seul car même si c'est ce que l'on dit, l'employeur a tout intérêt à refuser cette raison car on ne peut pas "prouver" que c'est seulement cette raison. Et comme le dit si bien Pomme d'Api, quand on est dans cet état, on n'a pas la force de se battre alors qu'on sait d'avance que ça ne servira sans doute à rien... C'est sur ça que se repose l'EN et la plupart des administrations / services publics etc. : ils découragent les gens à l'usure malheureusement...
HappyPomme Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Je suis contente pour toi Pomme d'Api, vraiment, car j'ai lu tes posts (peut être pas tous, mais beaucoup) et j'ai vu ta souffrance. J'espère que tu arriveras à remonter la pente. Paul Getty, tu as tout à fait raison dans ce que tu dis, le problème, c'est que justement nous n'avons pas de médecine du travail, de plus, les médecins généralistes peuvent peiner à voir le burn-out et les lettres des différents médecins pour expliquer la souffrance d'une personne peuvent rester lettres mortes. Il est d'autant plus difficile, comme tu le dis, d'imputer le burn out au travail seul car même si c'est ce que l'on dit, l'employeur a tout intérêt à refuser cette raison car on ne peut pas "prouver" que c'est seulement cette raison. Et comme le dit si bien Pomme d'Api, quand on est dans cet état, on n'a pas la force de se battre alors qu'on sait d'avance que ça ne servira sans doute à rien... C'est sur ça que se repose l'EN et la plupart des administrations / services publics etc. : ils découragent les gens à l'usure malheureusement... Oui, malheureusement... Mais pour le coup, j'ai été plus coriace ! Mais si l'ensemble de la profession se battait pour leurs conditions de travail, ça les inquiéterait sûrement. Je me demande même si ceux qui se battent pour bien vivre leur job ne sont pas mal vus finalement (parce que les affectations pourries et les débuts de carrière où tu pars la boule au ventre le matin et où tu chiales tous les soirs, c'est le jeu ma pauvre Lucette). Ce qu'il y a derrière est plus profond et plus grave qu'une "simple" situation individuelle. Ce qu'il faudrait comprendre c'est pourquoi des profs craquent.
lilimay Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Pomme D'api j'ai eu exactement le même parcours que toi, avec réaffectation en cours d'année. Le médecin de prévention avait demandé un poste stable. J'ai eu un entretien avec l'IEN de la circo où on m'affectait, je pense qu'il voulait voir dans quel état j'étais pour savoir où me mettre. J'ai eu un remplacement long, prévu jusque fin juin. Les premiers jours sont un peu déroutants, ça fait bizarre de se retrouver dans une classe, avec des "élèves". Mais ne t'inquiète pas, tu retrouveras tes marques.
HappyPomme Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Merci lilimay du partage d'expériences Effectivement, même parcours. Oui, j'imagine qu'au départ, on ne sait plus trop comment faire. Ce sera un peu comme une nouvelle rentrée de PES sauf que je suis T1
Maethina Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Bravo Pomme d'Api ! tu as eu raison de te battre et d'obtenir gain de cause ! Ma toute petite expérience dans l'EN me révèle chaque jour que c'est un métier qui peut broyer et sévèrement ! Certaines de mes collègues se résignent et la résignation n'est jamais salutaire.... Je te souhaite d'avoir une classe toute mimi et au sein d'une équipe sympa !
HappyPomme Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 La machine à broyer de l'EN, on en prend conscience que quand on est dedans. De l'extérieur, ça parait (et ça VEUT paraitre, cf la pub pour inciter les gens à s'inscrire au concours) le pays des bisounours. Mais c'est pas vrai. Et encore, l'an passé, j'ai eu une super classe avec des élèves adorables (il y a des jours où t'as quand même envie d'en faire de la chair à pâté hein ), donc je n'ai pas vu le broyage de suite. Enfin, j'ai quand même envie de dire : on les mérite nos vacances tant décriées par ceux qui n'ont jamais mis un pied en classe et dans ce monde merveilleux de l'EN. Comment une affectation, une classe, un élève, un gamin peuvent te broyer ? Comment la hiérarchie pourtant moins présente qu'en entreprise peut te broyer elle aussi ? Et pourtant... (et là, je fais une généralité, il n'y a pas que moi sur ce post... même si j'apprécie beaucoup toutes vos marques d'attention )
graindepice Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Pomme d'API Tu sais , j'ai honte de parler de mon envie de reconversion. Car quand j'ai le malheur d'aborder le sujet avec des amies , elles me regardent avec des gros yeux effarés : " ah oui, bah réfléchis bien, tu n'auras plus autant de vacances ... " Comme si ce métier était LE métier à ne pas quitter ... Quoi q'il en soit malgré les vacances, je sais que je ne tiendrai pas jusque 67 ans . Courage Pomme d'API . Tu as eu raison de te battre
marilync Posté(e) 23 mars 2015 Posté(e) 23 mars 2015 Bonjour, Je me permets aujourd'hui de vous écrire car je suis en panique totale. Je suis en arrêt depuis 10 jours.Je suis enseignante depuis 12 ans dont 8 ans en IMP. Bd l an dernier j ai fait un remplacement en segpa. J ai demandé à rester cette année. Mais là l horreur! Des élèves plus difficiles avec gros troubles du comportement et un double niveau 5eme/4 ème. Je me fait insulter régulièrement et ai été agressée deux fois physiquement. A la seconde fois j'ai fini en larmes dans le bureau du principal. C'était juste avant les vacances. Je pensais avoir récupéré mais je me suis rendu compte que j etais sur les nerfs, beaucoup de mal à dormir, mal au ventre tous les soirs et le matin au réveil. C'est alors que j'apprends que je vais être inspectée. Moi qui ai une note de 15 et un cap ash option d avec une moyenne de 18, je me mets à paniquer et l inspection se passe mal. J ai perdu pied au bord de la crise d angoisse je me suis sentie incapable de prendre mes classes et hypersensible je pleure dès que je pense au travail. Aujourd'hui je suis en arrêt et je dois voir un psychiatre demain et je n'ai qu'une peur,c'est qu il me dise de reprendre. En même temps je culpabilise de laisser mes collègues.... Voilà que rajouter. ..
del150409 Posté(e) 23 mars 2015 Auteur Posté(e) 23 mars 2015 Parle sincèrement avec ton psy. Ne t'inquiète pas, je m'en faisais une montagne et finalement, on se laisse guider. N'hésite pas non plus à voir un psychologue. Plein de courage à toi!
lolita85 Posté(e) 23 mars 2015 Posté(e) 23 mars 2015 je suis actuellement en CLM n'hésite pas à me contacter si tu veux parler ce sera avec plaisir biz et en attendant courage je suis avec toi
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