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Se mobiliser pour dire "Non !" au harcèlement


André Jorge

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QUelques nouvelles ...

Rien n'a vraiment changé ...

La plus grande des deux sent qu'elle a confiance en moi et vient souvent me voir quand elle a un problème

Elle a été punie dans ma classe l'autre jour (la maitresse l'a prévenue la veille) et le lendemain, elle m'a demandé toute la journée "c'est quand je viens dans ta classe"....

Les deux instits, l'autre jour, ont dit à un élève qui est venu se plaindre d'élèves de CLIS "ne joue pas avec ceux-là, ils ne vont t'attirer que des ennuis"  les termes soulignés ne sont pas choisis au hasard et dit avec mépris ....

Je pense en parler à l'enseignante de CLIS vu que le directeur ne dit rien. 

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http://www.huffingtonpost.fr/fatiha-boudjahlat/politique-education-nationale-face-aux-violences-scolaires/

Citation

Face aux violences scolaires, l'Education Nationale fait le choix des bourreaux

 

Les premières victimes sont les enfants. Le Ministère fait le choix de minorer et de dissimuler ces violences, subies aussi par les personnels.

Les premières victimes des violences scolaires sont les enfants. Le Ministère fait le choix de les minorer et de les dissimuler, comme celles que subissent les personnels, illustrées récemment par une succession d'actes graves. Les enseignants ne déclarent que les faits les plus graves d'atteintes physiques, les violences verbales ayant été banalisées par les directions même des établissements, comme mode ordinaire d'expression des élèves. Face aux violences faites aux élèves et aux personnels, le Ministère, fort silencieux sur les agressions de ses personnels, fait le choix des bourreaux.

L'an dernier, un film produit par Melissa Theuriau censé sensibiliser au harcèlement scolaire et promu par la Ministre Vallaud-Belkacem, avait suscité, légitimement, l'ire des enseignants et de leurs syndicats. Ce film illustrait l'indifférence et l'incompréhension de la professeure des écoles face aux persécutions que des enfants faisaient subir à leur camarade. Le salut, la solution, venait d'une camarade, qui le soutenait. Attendrissant? Non, c'est la nouvelle idéologie qui s'est emparée du Ministère et qui conditionne l'action des Conseillers Principaux d'Education. Les CPE se voient en assistantes sociales bis, récusant le terme d'autorité dans leur mission. [...]

Que se passe-t-il concrètement quand une situation de harcèlement est signalée? Parents, vous devez le savoir. Les enseignants sont vite évacués du traitement de la situation sur laquelle le secret règne, ils prennent tout trop à cœur, ils ne se rendent pas compte de la complexité de la situation... En général, la dimension de harcèlement est niée au prétexte de bisbilles potaches adolescentes. "Il faut bien que jeunesse se passe. Cela a toujours été comme ça." On nie le fait que les jeunes de maintenant sont plus violents, que les réseaux sociaux rendent le calvaire des victimes permanent, que l'anomie touche autant les enfants que les adultes. Quand les parents de la victime insistent, et ils doivent insister, il faut encore attendre, parce que pour prendre une décision, les CPE et la direction donnent l'impression de devoir bâtir un dossier digne de la série New York Police: écoutes des accusés, des victimes, de leurs témoins respectifs, il faut établir des preuves... Cela prend du temps, parce qu'il s'agit de "situation complexe".

Mais la situation n'est rendue complexe que parce que la majorité des CPE va chercher à faire endosser à la victime une grande partie de la responsabilité et de la réalité du harcèlement.

C'est l'inversion des rôles et de la charge de la preuve, la victime est mise en cause: elle ne réagit pas bien, elle ne se défend pas, elle est en tort, elle doit grandir, s'affirmer. Une CPE à Marseille a ainsi conseillé à une élève insultée quotidiennement de faire intervenir son grand frère scolarisé dans le même établissement, puis de s'entraîner devant le miroir à répondre "fichez-moi la paix", avec un air ferme et convaincu. Dans un autre collège, c'est la victime qui est jugée trop fragile, qui a la larme trop facile, une infirmière scolaire expliquant même cette hypersensibilité par le fait qu'elle était élevée par deux mamans...

On fait le choix du bourreau: lui a droit à l'empathie institutionnelle en tant que Gavroche souvent reçu par les CPE et les chefs d'établissement. Les punitions reçues le stigmatisent. Et l'excuse devient psychologisante: la relation de harcèlement est structurellement duale, la victime a sa part de responsabilité, elle en tire même un bénéfice narcissique.

L'autre explication est sociologique.

Quand il brise la mâchoire d'un adulte, quand il lance un cocktail molotov, quand il poignarde un camarade, l'enfant violent lance en fait un appel à l'aide. Il ne sait pas s'exprimer par des mots, avance un linguiste dans une tribune publiée sur Marianne.net, pourtant la gamme d'insultes est pleinement maîtrisée. C'est "la machine scolaire" qui est "ségrégative, inégalitaire et autoritaire" selon G. Chambat (1). Il y a comme un goût romantique pour la violence urbaine de la part de bourgeois s'encanaillant à approcher la misère, que l'on retrouve dans les excuses données aux casseurs. Ces pauvres petits sauvages ne peuvent faire autrement, c'est la société qui les a rendu sauvages, l'école doit les accepter dans cette singularité et ne surtout pas les sanctionner et exiger d'eux un comportement urbain. Les exigences de respect des règles sont stigmatisantes et discriminantes. Et c'est un fait, les petits caïds des établissements sont nettement moins inquiétés que ce que leurs actes mériteraient.  [...]

L'idéologie libérale-libertaire des pédagogistes entre en convergence avec l'austérité mise en musique par les hauts-fonctionnaires: il n'y a pas besoin de plus d'adultes, mais il faut des élèves plus acteurs: "La pédagogie sociale qu'il faut remettre à l'ordre du jour est une pédagogie engagée aux côtés des dominés, où l'élève n'est plus le spectateur consommateur de savoirs mais l'auteur de ses apprentissages"[ Grégory Chambat, L'école des réacs-publicains ]. Ces propos d'un auteur libéral-libertaire ont été validés par Florence Robine, directrice de l'Enseignement scolaire, qui déclarait que les élèves n'avaient pas besoin des profs, disposant d'un moteur de recherche comme Google. [...]

Chers parents, on fait tout pour vous culpabiliser de nourrir des attentes vis-à-vis de l'école et vis-à-vis de vos enfants. Les familles des victimes sont invitées à scolariser leurs enfants dans un autre établissement, y compris privé. Parce que, chers parents, vous en avez les moyens et les capacités en termes de mobilité. Honte à vous de profiter de ce service public gratuit alors que vous pouvez aller dans le privé. L'école publique, selon ces bonnes âmes, c'est d'abord fait pour ces gamins devenant des barbares. Pas à cause de l'école et de la société. Mais parce l'Etat, le Ministère de l'Education Nationale, de l'Intérieur, abdiquent leur autorité et nourrissent chez eux un sentiment de toute-puissance et d'impunité totale, sentiment qui compromet l'acte éducatif qui est aussi là pour poser des limites. Les hauts-fonctionnaires et les pédagogues ont fait de l'école un lieu peu sûr pour vos enfants et pour les enseignants. L'Education Nationale a fait le choix des bourreaux.

 

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Le 30/09/2016 à 23:38, ronin a dit :

Si l'IEN est lâche, tu peux aussi faire un compte-rendu factuel pour l'IA-adjoint ou le secrétaire général de l'Inspection Académique. Tu as, en tant que fonctionnaire, l'obligation de signaler toute fait délictueux. Reste factuelle et on ne pourra rien te reprocher.

Mouais. Attention quand même : ce n'est pas parce qu'un comportement nous choque qu'il est constitutif d'un délit. Pour ce que j'en comprends, la réaction de Coccinutella relève plus de l'interprétation personnelle (justifiée ou pas, c'est une autre question) d'un faisceau de détails que de "faits" bien marqués. Or la "dénonciation d'un délit imaginaire", qu'on ne manquerait pas de lui opposer (et quasi-unanimement, si j'ai bien suivi, directeur et IEN compris) est bien, elle, un délit.

Sinon, sur le fond, d'accord avec Flore49 : le Conseil des Maîtres serait probablement le bon endroit pour mettre le problème sur la table — à condition que ce soit sur un mode d'écoute mutuelle, et surtout pas d'accusation, qui ne ferait que braquer un peu plus tes collègues, donc en termes plutôt bateau, "intégration", "projet d'école", blablabla, en ne passant à l'évocation de cas concrets que lorsque le consensus est à peu près établi sur les principes généraux. 

 

Le 01/10/2016 à 11:54, madom a dit :

Ca me fait penser aux gens qui disent :"Moi, je ne suis pas raciste, j'ai une amie noire!"

Oui ? Et quel est ton problème avec cette phrase ?

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Il y a 2 heures, Lena a dit :

un autre cas:

 

http://www.20minutes.fr/lille/1936703-20161005-harcelement-lyceen-suspendu-vide-camarades

 

(où des profs ont du se mettre en grève et perdre du salaire pour que les :ninja: passent en conseil de discipline)

 

Quelques précisions à propos de l'élève qui aurait été suspendu dans le vide :

http://www.lavoixdunord.fr/58734/article/2016-10-13/trois-eleves-mis-en-examen-pour-avoir-harcele-un-lyceen-conde-sur-l-escaut

Citation

[...] L’enquête de police a également permis de faire davantage la lumière sur ce qui se serait produit au sein du lycée du Pays de Condé. «Effectivement cet élève de seconde était devenu le souffre-douleur de ses camarades, confie une autre source très bien renseignée. C’est notamment pendant les interclasses qu’il était chahuté. Cependant, il est aussi revenu sur ses déclarations. Il a eu la sensation d’être suspendu dans le vide. Mais aucun des lycéens ne reconnaît l’avoir suspendu par les pieds.  »

En tout état de cause, l’enquête n’a pas permis, pour l’heure, de corroborer les propos de l’adolescent sur le fait qu’il aurait été suspendu dans le vide depuis la passerelle du troisième étage. Dans le cadre de l’enquête, tous les élèves de la classe ont été auditionnés. «  Ils ont tous indiqué avoir vu des élèves faire semblant de balancer la victime par-dessus le garde-corps de la passerelle sans que le corps ne soit suspendu à un moment quelconque dans le vide  », précise François Pérain. Des scènes qui se seraient produites à plusieurs mètres de la passerelle. Et les trois lycéens mis en examen confirment les propos des témoins. «  Ils indiquent avoir fait semblant de balancer la victime au-dessus de la barrière. Par ailleurs, le garde-corps est d’une hauteur d’1 m 50. Le fait que la victime aurait été suspendue par les pieds est donc peu compatible avec la hauteur du garde-corps.  »

Malgré tout, «  faire semblant de balancer la victime par-dessus le garde-corps constitue bien des violences en réunion en milieu scolaire. Et les trois mis en examen ont reconnu avoir commis des actes humiliants à l’égard de la victime, ce qui peut être qualifié de harcèlement moral.  »

Quant à l’adolescent victime, un médecin légiste lui a délivré quatre jours d’interruption temporaire de travail (ITT) en raison du choc psychologique subi.

 

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Le 27/10/2016 à 10:37, Argon a dit :

Mouais. Attention quand même : ce n'est pas parce qu'un comportement nous choque qu'il est constitutif d'un délit. Pour ce que j'en comprends, la réaction de Coccinutella relève plus de l'interprétation personnelle (justifiée ou pas, c'est une autre question) d'un faisceau de détails que de "faits" bien marqués. Or la "dénonciation d'un délit imaginaire", qu'on ne manquerait pas de lui opposer (et quasi-unanimement, si j'ai bien suivi, directeur et IEN compris) est bien, elle, un délit.

Sinon, sur le fond, d'accord avec Flore49 : le Conseil des Maîtres serait probablement le bon endroit pour mettre le problème sur la table — à condition que ce soit sur un mode d'écoute mutuelle, et surtout pas d'accusation, qui ne ferait que braquer un peu plus tes collègues, donc en termes plutôt bateau, "intégration", "projet d'école", blablabla, en ne passant à l'évocation de cas concrets que lorsque le consensus est à peu près établi sur les principes généraux. 

 

Oui ? Et quel est ton problème avec cette phrase ?

On est bien d'accord, c'est pour ça que j'ai parlé de description factuelle.

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  • 2 semaines plus tard...

Retour sur le cas de ce lycéen harcelé et soulevé de terre par d'autres élèves qui avaient fait semblant de vouloir le passer par dessus la barrière d'une passerelle située à plusieurs mètres de hauteur.

Les enseignants, qui avaient réagi en faisant grève une demi-journée pour révéler et dénoncer les faits, avaient été informés par l'administration qu'ils auraient une retenue de salaire car "le droit de retrait n’est applicable qu’en cas de danger direct et imminent sur le personnel".

 

La ministre est finalement intervenue pour lever cette sanction. On s'en réjouira... tout en remarquant qu'il aura fallu l'intervention d'un député et son courrier à NVB pour aboutir à cette décision :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/harcelement-scolaire-conde-escaut-profs-sanctionnes-depute-choque-1117223.html

Citation

[...] C'est le député-maire (PCF) de Saint-Amand Alain Bocquet qui le dénonce dans un courrier adressé en début de semaine à la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem.

"Il aura fallu la mobilisation des professeurs qui ont suspendu leurs cours pendant une demi-journée et un dépôt de plainte de la famille du jeune concerné, pour qu'un conseil de discipline soit convoqué et que des mesures soient prises", y écrit-il. "Comme si cela ne suffisait pas à rendre cette lamentable affaire intolérable, les enseignants du lycée, suite à leur action, ont reçu un constat d'absence de service fait avec retenue sur salaire", poursuit le député-maire, qui réclame la levée immédiate de ces sanctions.

Et d'ajouter enfin :

Extrait de la lettre envoyée le 24 octobre par Alain Bocquet à la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem. © DR

 

Mais cette levée de sanction ne suffira pas forcément à redonner confiance aux enseignants en leur hiérarchie...

http://www.lavoixdunord.fr/68650/article/2016-11-03/najat-vallaud-belkacem-leve-la-sanction-contre-les-profs-lanceurs-d-alerte-pour

Citation

[...] La décision de levée des sanctions prise en direct par la ministre elle-même a quelque peu apaisé les enseignants concernés, dont certains mercredi se disaient ulcérés. Elle a sans doute permis à la réunion du conseil d’administration du lycée, convoqué pour ce jeudi matin, de se tenir normalement. De là à dire que ce même conseil s’est tenu de manière satisfaisante, c’est une tout autre paire de manches…

Si le but du conseil d’administration tenu jeudi matin au lycée de Condé était une « remise en ordre » (de marche disciplinaire ?), il a sans doute marqué un point. S’il s’agissait d’évoquer le devoir d’information, ou d’examiner un cas pratique de non-assistance à personne en danger, dont l’établissement n’est peut-être pas passé loin, c’est un peu moins sûr.

Tel enseignant, pourtant d’accord pour dire que la levée de sanction contre les profs avait détendu l’atmosphère dans l’établissement, faisait état de la déception de plusieurs de ses collègues. Nombre d’entre eux, participants directs au conseil ou non, auraient été «  refroidis  » par les propos de la représentante du recteur, venue tout exprès au lycée.

Pas de fuites

Des propos présentés comme martiaux, mais qu’il était très difficile de recouper jeudi. Ni la direction du lycée, muette depuis le début, ni le rectorat ne se sont jusqu’ici exprimés sur le dossier. Et il y a fort à parier que le silence reste de mise à l’avenir. D’autant que, selon le même enseignant, s’appuyant sur diverses sources présentes au conseil, la représentante du recteur aurait formellement interdit à tous les participants que les débats fuitent à l’extérieur, surtout en direction de la presse.

Elle aurait aussi insisté pour éviter à l’avenir toute autre manifestation ou grève de ce type. Le droit de retrait du personnel est applicable en cas de danger imminent sur la sécurité, a-t-elle précisé en écho direct aux propos de la ministre, le matin sur France 2. Et serait donc inapproprié en l’espèce.

Conduite à tenir

En matière de harcèlement, la représentante aurait enfin rappelé la conduite à tenir, dans la droite ligne toujours des conseils ministériels du matin. Soit «  demander à la famille de porter plainte  », et laisser «  le chef d’établissement agir  » avec célérité.

Pas sûr pour autant que la consigne, formelle, soit de nature à convaincre tous les enseignants grévistes. «  Les faits incriminés, dit un enseignant, se sont déroulés le 28 septembre. Nous avons fait grève cinq jours après, le 3 octobre. S’il y avait eu sanction, ou décision prise, il n’y aurait pas eu de grève.  »

 

A l'avenir, les enseignants de ce lycée ou d'autres établissements hésiteront peut-être un peu plus avant de se mobiliser pour la défense d'un élève...

Pas grave. Mélissa Theuriau refera un clip pour dénoncer leur indifférence.

 

 

Modifié par prof désécol
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Ce "fait divers" est emblématique de l'atmosphère nauséabonde qui règne dans notre société. Museler, faire peur, menacer les citoyens qui oseraient défendre leurs conditions de travail, leurs convictions ou dans ce cas précis agir en protection pour faire réagir les pouvoirs publics. Ces mêmes politiques qui nous obligent à des journées "affichages" contre le harcèlement ou laïcité et qui sont incapables d'agir efficacement pour les faire respecter!

Et ces petits chefs aux ordres me filent encore plus la nausée!

 

 

 

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  • 1 année plus tard...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/05/01016-20180305ARTFIG00294-jean-michel-blanquer-et-brigitte-macron-s-engagent-contre-le-harcelement-a-l-ecole.php

Citation

Jean-Michel Blanquer et Brigitte Macron s'engagent contre le harcèlement à l'école

XVM2534d966-2093-11e8-a08d-0ef2079ac73d.

[...] Ce lundi, au lycée Carnot, sous le soleil dijonnais, c'est elle la star. Elle a fait le déplacement aux côtés de Jean-Michel Blanquer sur le thème du harcèlement scolaire. «Il était important que Brigitte Macron soit là, explique le ministre de l'Éducation. Elle est très populaire. Les élèves sont heureux de la voir.»

[...] «Je demande des applaudissements pour Brigitte Macron», conclut le ministre à l'issue de cette visite de deux heures.

Et qu'importe d'ailleurs si la lutte contre le harcèlement scolaire n'a pas avancé d'un millimètre avec cette visite, du moment que Mme Macron a été applaudie.

 

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Il y a 3 heures, prof désécol a dit :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/05/01016-20180305ARTFIG00294-jean-michel-blanquer-et-brigitte-macron-s-engagent-contre-le-harcelement-a-l-ecole.php

Et qu'importe d'ailleurs si la lutte contre le harcèlement scolaire n'a pas avancé d'un millimètre avec cette visite, du moment que Mme Macron a été applaudie.

 

Dans le journal local de Dijon, ils disent même qu'elle a été accueillie en rock star... Je sais pas ce qu'elle a chanté par contre... 

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Faire de la com sur un sujet aussi important pour se faire bien voir dans la société me file la nausée. L'objectif unique est de soigner leur image en s'emparant de sujets délicats qui touchent, dont ils se foutent pas mal...Car dans la réalité qui détruit la médecine scolaire capable d'écouter et d'alerter? Qui a mis en place de concept de "bienveillance" qui protège bien souvent le harceleur?

 

 

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